SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS
OBSERVER, ÊTRE UN VOYEUR,
VOIR EN PLONGÉE, EN CONTRE-PLONGÉE,
RECHERCHER LE POINT DE VUE,
SE DÉPLACER, SE PENCHER, SE COUCHER,
METTRE SON CORPS À L'OEUVRE
- DUCHAMP Marcel (1887-1968), Etant donnés : 1) la chute d'eau 2) le gaz d'éclairage, 1946-1966,
installation qui, par les œilletons aménagés dans une vieille porte de grange enserrée dans un mur, laisse entrevoir
au-travers d'un trou dans un second mur de brique, une femme nue couchée sur un lit de brindilles dans une pose impudique,
le visage invisible, tenant dans la main gauche levée un bec de gaz allumé, sur fond de paysage champêtre en diorama,
technique mixte, 242,6x177,8x124,5 cm, Philadelphie, The Philadelphia Museum of Art.
- DALI Salvador (1904-1989), Salle Mae West du Théâtre-Musée de Figueras, 1974
gouache sur tirage photographique, 28,3x17,8 cm, Chicago, Art Institute (paysage anthropomorphe).
En 1974, l'architecte et designer barcelonais Oscar Tusquets propose à Dali de recréer le Visage de Mae West (utilisable comme appartement surréaliste, 1934, gouache sur tirage photographique, 28,3x17,8 cm, Chicago, Art Institute, paysage anthropomorphe) en trois dimensions. L'installation est constituée d'un sofa rouge fait sur le moulage des lèvres de Mae West, une cheminée et deux tableaux, une pendule, un plancher surélevé, une salle de bains à l’envers au plafond, un escalier, une lunette, représentant le visage de l'actrice américaine. La perruque ne sera rajoutée que deux ans plus tard. Le spectateur peut marcher dans la pièce mais ne peut recomposer le visage qu'au travers de la lunette (point de vue particulier de l'anamorphose).
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- BUREN Daniel (né en 1938), Points de Vue ou Le Corridorscope, mai-juin 1983,
travail in situ à l'intérieur du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, peinture blanche, tableaux provenant des réserves du musée, miroir, tubes en acier, tissu, son.
L'artiste a construit un long corridor en zigzag percé d'ouvertures montrant l'architecture des bâtiments, des tableaux et des aspects mêmes du corridor.
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- BUREN Daniel (né en 1938), Points de Vue ou Le Corridorscope, mai-juin 1983,
travail in situ à l'intérieur du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, peinture blanche, tableaux provenant des réserves du musée, miroir, tubes en acier, tissu, son.
L'artiste a construit un long corridor en zigzag percé d'ouvertures montrant l'architecture des bâtiments, des tableaux et des aspects mêmes du corridor.
- BUREN Daniel (né en 1938), Shakkei ou Emprunter le paysage, 1985,
Le mot japonais Shakkei désigne une tradition des jardins nippons
consistant à inclure au travers d’ouvertures aux formes variées,
le paysage proche et lointain de l’arrière-plan dans le jardin,
en donnant une impression d’infini.
- VARINI Felice (né en 1952), Quatre points de vue, 1988,
peinture acrylique, terrasse n°4, Nice, Villa Arson.
La forme, peinte par fragments sur des supports distants, ne se reconstitue
dans l’œil du spectateur que s'il adopte un point de vue précis.
- VARINI Felice (né en 1952), Vingt-trois disques évidés plus douze moitiés et quatre quarts, 2013,
Paris, Grand Palais, Exposition Dynamo.
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La forme, peinte par fragments sur des supports distants, ne se reconstitue
dans l’œil du spectateur que s'il adopte un point de vue précis.
- VARINI Felice (né en 1952), Vingt-trois disques évidés plus douze moitiés et quatre quarts, 2013,
Paris, Grand Palais, Exposition Dynamo.
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- RAETZ Markus (né en 1941), Métamorphose I, 1990-91,
fonte, 32,2x27x12,5 cm, sellette et miroir, Genève, Musée d’Art et d’Histoire,
selon le point de vue du spectateur, la sculpture (buste de Joseph Beuys, 1921-1986) révèle
dans le miroir un autre aspect (lièvre comme allusion à l'oeuvre de Beuys, Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort, 1965).
- RAETZ Markus (né en 1941), Crossing, 2002,
lettres en fonte de fer, 26, 4 x 40,2 x 29,5 cm, Collection particulière,
le mot "Yes" se métamorphose en "No" lorsque le spectateur tourne autour de l'oeuvre.
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- NOBLE Tim (né en 1966) & WEBSTER Sue (née en 1967), British Wildlife, 2000,
88 animaux taxidermisés et projecteur, 150x90x180cm Londres Gagosian Gallery
la sculpture éclairée projette l'ombre portée des bustes des deux artistes sur le mur.
- NOBLE Tim (né en 1966) et WEBSTER Sue (née en 1967), Dirty White Trash with Gulls (Tas d’ordures avec mouettes), 1998,
mouette naturalisée devant un tas de déchets dont l'ombre portée
reconstitue le profil des deux artistes.
Kanasawa, installation permanente au Musée d'Art du XXI° siècle, 2004.
Tour à tour les visiteurs, sont en haut, au bord de la piscine puis accèdent au fond de la piscine, vide, par le bas. Une couche d'eau coule entre deux plaques de plexiglas recréant la vision brouillée d'une piscine remplie.
L'artiste aime créer des pièges perceptifs, multiplier les points de vue, mêler banal et insolite, illusion et réalité, intérieur et extérieur ; il crée des installations ou des environnements où les spectateurs participent et interagissent sur un mode ludique, étant tour à tour observateurs et observés. Ses installations utilisent souvent les jeux de vitres et de miroirs.
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- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Sur la voie, Evreux, 2000.
Une passerelle de 400 m, réalisée en bois et métal surélevée H: 5 m), faites de niveaux et de ponts successifs, enjambe le temps, offrant un nouveau parcours et point de vue sur la place et la ville aux monuments principaux, d'époques différentes, marqués par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.
"Ainsi, d'un bâtiment à l'autre, connectés par une ligne, les visitant un par un, les gens effectuent un pèlerinage. Chemin faisant, ils retracent mentalement le passé et le présent de la ville".
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Under The Water, Paris, Galerie Kamel Mennour, 2011,
installation, en référence au tsunami de 2004, où le spectateur accomplit un parcours sous les éléments flottants, d'où une vision en contre-plongée et la sensation d'âtre sous l'eau.
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Sun and Moon Chamber, chambre avec un sol de basalte noir, et un dispositif de marbre blanc et de granite noir permettant observer le lever du soleil et le coucher de la lune.
l'artiste a acheté ce volcan et entrepris depuis 40 ans, de le transformer en oeuvre d'art monumentale et en observatoire astronomique à l’œil nu, permettant d'observer le ciel, le soleil, la lune, les étoiles. Les travaux ne sont toujours pas terminés et le volcan pas encore ouvert au grand public. Les flancs du volcan comprennent des Skyspaces, espaces ouverts sur le ciel dans lesquels le visiteur fait l'expérience méditative de la lumière et la couleur du ciel, du déroulement du temps, et de sa relation au monde.
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- TURRELL James (né en 1943), Deer Shelter (Abri de cerfs), 2006,
Wakefield (Angleterre), Yorshire Sculpture Park,
le refuge du XVIII° siècle du Parc a été transformé par l'artiste en Skyspace.
Depuis les années 1970, l'artiste a réalisé plusieurs dizaines de Skyspaces, des chambres d'observation du ciel, soit en investissant des bâtiments existants, soit en construisant une architecture adaptée. Les murs neutres sont pourvus de bancs permettant d'accueillir une ou plusieurs dizaines de visiteurs. Une ouverture géométrique perce le plafond et encadre le ciel, comme un trompe-l’œil. L'observation silencieuse et méditative se fait surtout au lever et au coucher du soleil. Des lumières artificielles colorées (LED), dans certains Skyspaces, viennent modifier la perception de la lumière.
- BEEVER Julian (né en 1959), Globe terrestre, 2005 (Edinburgh),
craies grasses, Street Art, composition anamorphique.
- WENNER Kurt (né en 1958), Alice au Pays des Merveilles, 2007, Bruxelles (sol et mur),
Street Art, composition anamorphique.
craies grasses, Street Art, composition anamorphique.
- WENNER Kurt (né en 1958), Alice au Pays des Merveilles, 2007, Bruxelles (sol et mur),
Street Art, composition anamorphique.
- HOPKINS James (né en 1976), Vanitas, Wasted Youth (Vanité, Jeunesse gaspillée), 2006,
techniques mixtes, 190x160x30 cm,
une vision frontale du spectateur lui permet de voir un crâne dessiné par les objets.
- HOPKINS James (né en 1976), Kyle, Dan, Catman and Kenny, South Park, 2006,
plastique acrylique, 102x150x122 cm, vue de trois-quarts.
installation in situ, Galerie des Carrache, palais Farnèse, Exposition Luce di pietra, Rome),
structure scénique, voilages, ventilateurs, tubes lumière noire, projecteurs avec filtres rose chair,
lampes de chevet, matelas, Paris, Galerie Kamel Mennour.
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- WEIWEI Ai (né en 1957), S.A.C.R.E.D, vue d'ensemble et détail de, Accusers, 2011-2013,
vue de l'installation, 6 dioramas en fibre de verre et fer, métal oxydé, bois, polystyrène et ruban adhésif, de 377x198x153 cm chaque, nef de l'église Sant'Antonin, Biennale de Venise, 2013.
SACRED est l'acronyme de : Supper (Souper), Accusers (Accusation), Cleansing (Douche), Ritual (Promenade dans la pièce), Entropy (Sommeil) and Doubt (W.C.).
Les six caissons retracent 6 moments de sa vie en détention, en référence à six des 14 stations de la Passion du Christ (Chemin de Croix, église).
VOIR UNE VIDÉO À LA ROYAL ACADEMY, LONDRES, 2015
SUR L'IMPLICATION DU SPECTATEUR
VOIR ÉGALEMENT
"Souriez, vous êtes filmé !",
"Prière de toucher !",
"Prière de manger !",
"Prière de déambuler !",
"Prière de s'immerger dans la lumière, la couleur et le son !",
"Prière de percevoir l'invisible !",
"Bougez, vous êtes détecté !",
