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mardi 24 avril 2012

117-PHOTOGRAPHIES DE SAUL LEITER




Saul LEITER est un photographe (et peintre) américain, né en 1923. Photographe de rue, il se consacre aux vues du quotidien prises à New-York, dans le quartier de l'East River où il s'installe en 1946. 
Ses photographies en noir et blanc (dès 1947), et plus encore ses photographies expérimentales en couleur (dès 1948) aux teintes douces (le plus souvent aux titres et aux tirages postérieurs) nous renvoient ainsi dans les années 1940-1960. 
Il devient photographe de mode en 1957. Son talent est redécouvert dans les années 1990.


L'artiste fréquente les peintres expressionnistes abstraits dans les années 50. Cependant, ses jeux de lignes et ses compositions abstraites aux premiers plans masquants ou transparents mais aussi ses jeux de flous et de reflets dans lesquels se perdent des silhouettes humaines fantomatiques nous font paradoxalement voyager dans un monde profondément humain où la valeur atemporelle de l'instant est réaffirmée.


Joanna, c.1947, photographie noir et blanc, 35x38 cm.

Shopper, 1953, photographie couleur, 35x28 cm.

Mondrian Worker, 1954, photographie couleur, 50x40 cm.

Fifth Avenue Bus, c.1955, photographie couleur.

Driver, milieu des années 1950, photographie couleur

463, 1956, photographie couleur.

Reflection, 1958, photographie couleur, 35x28 cm.

Canopy, 1958, photographie couleur.

Woman Waiting, 1958, photographie couleur.

Reflections, 1958, photographie couleur, 35x28 cm.

Walking, 1959, photographie couleur.

Pink Umbrella Close Up, 1958, photographie couleur, 50x40 cm.

Café (Paris), 1959, photographie couleur, 35,6x27,9 cm.

Snow, c.1960, photographie couleur.



116-QUATRIÈMES-"FEMME ASSISE" D'APRÈS PICASSO




PICASSO Pablo (1881-1973) Femme assise, 1920, 
1-dessin au crayon Conté sur papier 27,9x21 cm, Collection privée,
2-huile sur toile, 92x65 cm, Paris, Musée Picasso.


Avril 2012  - Dessiner au crayon de papier ou à la pierre noire d'après les oeuvres néoclassiques de Picasso (ci-dessus, en format A4).
Agrandir, sur votre format A3, l'ensemble puis le buste de cette figure assise, avec ombres et détails (20 minutes chaque dessin).













































lundi 23 avril 2012

115-TROISIÈMES-CONSEILS POUR L'ORAL HISTOIRE DES ARTS DU BREVET





RODIN Auguste (1840-1917), La Pensée émergeant de la matière (modèle Camille CLAUDEL), vers 1895,
 tête en marbre, 74,2x43,5x46,1 cm, Paris, Musée d'Orsay.


Dans le cadre du Diplôme National du Brevet, l'épreuve orale d'Histoire des Arts  (coefficient 2) va se dérouler le mercredi 23 mai 2012 pour la plupart des élèves de Troisième.



1-Cette épreuve est basée sur l'acquisition des compétences suivantes :


-Maîtrise des techniques usuelles d'information et de communication ;  
recherche, sélection et organisation de l'information utile (dossier),


-Maîtrise écrite (dossier) et orale (épreuve) de la langue française :
capacité à se présenter et à adopter un comportement correct ; 
capacité à s'exprimer à haute et intelligible voix ; 
capacité à ordonner les éléments présentés oralement selon un plan annoncé ;
capacité à utiliser un vocabulaire spécifique ; 
capacité à écouter les questions du jury et à y répondre judicieusement ; 
capacité à argumenter et à échanger.


-Constitution d'une culture humaniste : 
avoir des connaissances et des repères ; 
situer dans le temps, l'espace et les civilisations ; 
lire et pratiquer différents langages ; 
être capable de décrire et d'analyser ;
faire preuve de sensibilité, d'esprit critique et de curiosité.




2-Les documents, présentés dans un porte-vues lors de l'épreuve, reposent sur un choix d'oeuvres étudiées en cours, de dossiers réalisés en cours d'année et d'un choix supplémentaire libre, en résonance avec les disciplines d'enseignement de l'Histoire des Arts.




3-Pour les Arts plastiques, l'élève peut choisir de réviser et de présenter un seul  (dossier obligatoire) ou deux (choix libre supplémentaire) des trois dossiers réalisés au cours des trois trimestres, à savoir :


-Dossier sur Gorges ROUSSE (la question de l'espace dans la démarche d'un artiste français et contemporain),
-Dossier sur le LAND ART (la question de l'espace dans un courant international et contemporain),
-Dossier sur le CENTRE G.POMPIDOU de Paris (la question de l'espace dans une architecture culturelle française et contemporaine).


L'élève peut vérifier l'exactitude des contenus de son dossier à l'aide des corrigés présentés sur ce blog :
-G.Rousse : http://artplastoc.blogspot.fr/2011/11/49-troisiemes-corrige-georges-rousse.html
-Land Art : http://artplastoc.blogspot.fr/2012/02/97-troisiemes-corrige-land-art.html
-Centre G.Pompidou : http://artplastoc.blogspot.fr/2012/04/114-troisiemes-corrige-centre-gpompidou.html




4-Déroulement de l'oral
-Quelques minutes sont d'abord offertes au candidat pour présenter la question choisie par le jury (constitué de deux enseignants). Le dossier n'est présenté qu'en appui et ne doit pas être lu. Entraînez-vous oralement en famille en essayant d'éviter les tics de langage  ("ben", "euh"...).
-Quelques minutes servent ensuite à interroger le candidat et à creuser des points abordés par la question choisie. Le candidat doit s'attendre à être interrogé sur l'ensemble des documents qu'il a présentés et doit notamment être capable de décrire et d'analyser les images présentées dans son dossier.




5-Méthode pour étudier la reproduction d'une oeuvre d'art :
VOIR SUR CE BLOG UNE MÉTHODE DÉTAILLÉE DE DESCRIPTION ET D'ANALYSE







dimanche 22 avril 2012

114-TROISIÈMES-CORRIGÉ CENTRE G.POMPIDOU- RECHERCHES EN HISTOIRE DES ARTS



Centre G.Pompidou - Vue nocturne de la façade avant (ouest).


EN SAVOIR PLUS SUR LE CENTRE G.POMPIDOU


1-En quelle année le grand concours international d’architecture est-il organisé pour choisir le projet du futur Centre ? 
(en décembre) 1970.
En quelle année le projet est-il choisi ? 
(en juillet) 1971.


Centre G.Pompidou - Maquette du projet définitif - Vue de la façade ouest.

Centre G.Pompidou - Maquette du projet définitif - Vue de la façade est.


2-En quelles années le C.N.A.C. est-il construit sur l’ancien parking des Halles (détruites en 1969) ? 
Les travaux se déroulent de 1972 à 1977.
A quelle date le Centre a-t-il été inauguré ? 
Le 31 janvier 1977.

3-Quels en ont été les deux architectes (précisez leurs noms et prénoms, nationalité, date de naissance voire de décès) ? 
PIANO Renzo (Italien, 1937-1992) et ROGERS Richard (anglais, né en 1933).



4-Quelle équipe a réalisé « l’image de marque » du Centre (logo, signalétique, circulation) pour en faire « une machine à communiquer » ? 
L'équipe V.D.A (Visual Design Association) autour de Jean Widmer.


Recherches de Jean Widmer sur le logo du Centre G.Pompidou, 1974-77.


Le logo du Centre G.Pompidou, 1977.



5-Le programme du concours imposait de faire cohabiter différentes activités dans un même bâtiment, en rendant possible les relations et les échanges entre celles-ci, et de favoriser la rencontre avec le public en faisant, de ce Centre d’art et de culture, un lieu de vie. Quels ont été, en définitive, les quatre départements qui ont constitué le Centre à ses débuts (précisez-en les sigles et les noms complets) ?
Le C.C.I, Centre de Création Industrielle (existant depuis 1969).
Le M.N.A.M., Musée National d'Art Moderne (dès 1947, au Palais de Tokyo).
L'I.R.C.A.M., Institut  de Recherche et de Coordination  Acoustique/Musique (sous la direction de Pierre Boulez). L'I.R.C.A.M. est situé dans une construction souterraine entre le Centre et la place Stravinsky voisine.
La B.P.I., Bibliothèque Publique d'Information (issue de la Bibliothèque nationale).
Il est à noter que le CCI et le M.N.A.M. ont fusionné en 1992 pour former le MNAM-CCI.


6-Quel est le nom donné à la place ? 
La piazza.
Quelle est la particularité de cette place ? 
Elle est en plan incliné (en pente douce) et conduit le public vers l'entrée du Centre.



Centre G.Pompidou - La piazza en pente douce.



7-Quelle est la forme du bâtiment ? 
Un parallélépipède rectangle.
Quelles en sont les dimensions (longueur, largeur, hauteur) ? 
Le bâtiment mesure 166 m de long, 60 m de large et fait 42 m de haut rue Beaubourg et 45,5 m de haut côté piazza.


8-En quel matériau ont été réalisés l’infrastructure (sous-sols) et les planchers de la superstructure (construction hors-sol) ?
En béton armé.

9-Quels sont les 4 éléments (acier) qui composent l’ossature métallique (blanche) du bâtiment ? 
Poteaux, gerberettes, poutres et tirants.
Parmi ces 4 éléments, quel est le seul à traverser le bâtiment au-delà des façades de verre transparentes ?
Les poutres métalliques.



Centre G.Pompidou - Maquette de l'ossature métallique.
La structure aérienne est constituée de 14 portiques de 48 m de portée chacun, espacés de 12,80 m. Sur les poteaux, et à chaque niveau, viennent s'enfiler des éléments en acier moulé, les "gerberettes", qui mesurent 8 m de long et pèsent 10 tonnes. Chaque poutre, d'une longueur de 45 m, s'appuie sur deux gerberettes. Utilisant le principe du bras de levier, les gerberettes répartissent les efforts entre les poteaux et les tirants,  situés en périphérie de la structure principale (câbles tendus à la verticale et ancrés dans le sol). Chaque étage a une hauteur de 7 m entre planchers. Le système de croix (contreventement), présent sur chaque face du bâtiment, est le garant de la cohésion mécanique de l'ensemble.

Le Centre G.Pompidou - Vue d'une gerberette (élément horizontal), poteau (élément vertical de gauche), tirant (élément vertical de droite), contreventement (croisillons diagonaux) et coursive (passerelle).


10-De combien de portiques et de travées le bâtiment est-il constitué ?
Le bâtiment est constitué de 14 portiques de 48 m de portée chacun, espacés de 12,80 m et supportant 13 travées.


11-La place est en lien direct (sans aucune marche) avec le grand hall d'accueil. Comment nomme-t-on ce dernier ?
Le forum.



Centre G.Pompidou - Le grand hall d'accueil se nomme le forum. Conçu comme un hall de gare ou une place couverte, il dessert les différentes activités du Centre et communique par la façade vitrée avec la piazza située au même niveau. La hauteur de ce hall est de 10 m sous plafond (au lieu de 7 m pour les autres niveaux) du fait de la mezzanine (visible au fond).



12-Au total, de combien de niveaux (infrastructure et superstructure - y compris la mezzanine du niveau 1) est constitué le Centre ? 
Le Centre est constitué de 3 niveaux de sous-sols et de 7 étages.
Combien chaque niveau fait-il de m
7500 m
Quelle est la hauteur de chaque étage de la superstructure ?
Chaque étage fait 7 m de haut, sauf le niveau 1 (avec forum et mezzanine) qui atteint 10 m de haut.

13-Quels sont les rôles dévolus aux sous-sols ?
Parking, locaux techniques et administratifs, espaces de stockage et salles et services pour le public.


14-Quelle est la spécificité des cloisonnements de tous les plateaux de la superstructure ?
Ils sont libres (ne sont pas porteurs) et peuvent donc être déplacés et aménagés selon les besoins et faire évoluer les espaces culturels dans le temps.


15-Qu'est-ce qui est repoussé et exhibé à l’extérieur ?
Une grande partie de la structure porteuse, des circulations et des gaines techniques est repoussée à l'extérieur et rendue visible, pour laisser tout l'espace intérieur aux activités culturelles.
Qu’est-ce que chacune des quatre couleurs utilisées identifie précisément ?
Le vert pour l'eau et les fluides, le blanc (prises d'air sur la place pour les sous-sols, tours de refroidissement en terrasse) et le bleu pour l'air (chauffage, climatisation et aération), le jaune pour l'électricité (gaines, transformateurs) et le rouge pour les communications (ascenseurs, escaliers mécaniques, monte-charges) et la sécurité (pompes incendie).



Détail de la façade est (arrière) du Centre G.Pompidou 
avec notamment les gaines techniques colorées et les prises d'air.


Le Centre G.Pompidou (façade est) vu d'une ruelle 
(montrant le choc entre architecture classique et contemporaine).


16-De quelle forme est le grand escalator ?
En forme de zig-zag (tunnel vitré) parcourant la façade en diagonale.
Quel est le surnom de ce grand escalator ?
La chenille.



Le Centre G.Pompidou -Détail de la façade ouest avec la chenille. 
Au premier plan, l'oeuvre de Jean-Pierre RAYNAUD (plasticien français, né en 1939), Le Pot Doré, 1985, positionné là de 1998 à 2009 (et depuis cette date, déplacé sur la terrasse).



17-Par quel élément, le grand escalator se termine-t-il ?
Le belvédère.
Quelle est la fonction de cet élément qui termine le grand escalator ?
Suspendu au-dessus du vide, il permet la découverte panoramique de la ville de Paris.




 Centre G.Pompidou - Le belvédère - Vue de l'intérieur.


Centre G.Pompidou - Le belvédère - Vue extérieure (la piazza - Paris).



18-Citez trois des surnoms qui ont été donnés au Centre :
"Le paquebot de la culture", "l'usine à gaz", "le Lego", "le Pompidolium", "la raffinerie", "le hangar", "le fourre-tout culturel, "Notre-Dame de la Tuyauterie"...



Le Centre G.Pompidou dans la ville.


19-En quelles années le Centre a-t-il été restructuré ?
Entre fin 1997 et fin 1999.
A quelle date a-t-il été réouvert ?
Le 1er janvier 2000.


20-Dans quelle autre ville française existe-t-il, depuis 2010, un autre Centre Pompidou ?
Dans la ville de Metz (il a ouvert le 12 mai 2010).