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samedi 29 février 2020

1099-DUGART (c.1829), DUMENIL (c.1835-?), FISCHER (c.1847-?), DUPUIS (c.1859-?), DORDONI (c.1863-?), PHOTOGRAPHES




- Roquebrune, vue prise de la Corniche, vers 1875-1880.





- Eugène DUGART (vers 1829-?)

Eugène Dugart est né vers 1829 (où ?).

A la fin des années 1860, il se marie (où ?) avec Marie Lacroix (née vers 1847).

Ils ont ensuite un fils, vers 1869/70 (où ?) également prénommé Eugène.

La famille est uniquement citée à Nice dans le recensement de la Ville de 1872, résidant au 3, avenue de la Gare : Eugène Dugart, "photographe, marié, âgé de 42 ans, français", Marie Lacroix, sa femme, 24 ans, leur fils Eugène, 3 ans (tous les deux français) et Marguerite Nitardi, 18 ans, domestique, italienne. Son nom n'apparaît pas dans les annuaires niçois.



- Charles DUMENIL (vers 1835-?)

Charles Dumenil est né vers 1835 (où ?).

"Photographe, âgé de 65 ans, français", il est uniquement cité à Nice dans le recensement de la Ville de 1901, au 24, avenue Malaussena où il habite avec Joseph Berthaud, 13 ans, français.
Son nom n'apparaît pas dans les annuaires niçois.



- Rudolf ou Rodolphe FISCHER (vers 1847-?)

Rudolf Fischer est né vers 1847 (Allemagne ? Suisse ? Liechtenstein ?).

"Fisher, R." ou "Fischer, R." est signalé à Nice comme titulaire d'un atelier de photographie au 4, rue Miron dès 1886 (annuaire de 1887).

"Rudolf Fischer, photographe, âgé de 41 ans" est également cité comme témoin de naissance à Nice le 15 novembre 1888 (enfant né d'un couple dont le père est né au Liechtenstein et la mère en Suisse).

Son atelier de photographie disparaît des annuaires niçois après 1889.

Il semble quitter Nice cette année-là et j'ignore tout de la suite de sa carrière et de sa date de décès.



- Benoît DUPUIS (vers 1859/60-?)

LILLE

Benoît Dupuis est dit né à Lille (Nord) vers 1859/60 (acte de naissance non retrouvé sur Lille).

MARSEILLE

Benoît Dupuis "photographe, âgé de 24 ans, domicilié place du Change à Marseille" est signalé dans cette ville à l'occasion de la naissance de sa fille, Marie Antoinette, née le 14 novembre 1883. Il est marié avec Marie Thomasi (Thomassi ou Tomasi), 19 ans, ménagère (née vers 1864 à Petrella Salto, province de L'Aquila, Italie).

Le couple est probablement marié depuis peu d'années mais je n'ai pas retrouvé l'acte de leur mariage sur Marseille.

NICE

La famille quitte ensuite Marseille pour Nice. C'est dans cette ville au 4, rue Poissonnière, que naît leur fils Jean le 1er février 1887. A cette occasion, Benoît Dupuis est dit "photographe, âgé de 28 ans".

TUNIS

La famille semble ensuite quitter Nice pour Tunis où elle va résider rue Sidi-el-Mourdjani et c'est là que leur fils Jean décède malheureusement le 1er août 1889, à l'âge de 2 ans et demi. Benoît Dupuis est dit alors, "photographe, âgé de 29 ans".

NICE

La famille revient ensuite à Nice et réside au 41, rue de Villefranche. C'est là que leur fille Marie Antoinette décède malheureusement le 18 février 1898, âgée de 14 ans. Benoît Dupuis est dit alors, "photographe, âgé de 37 ans".

C'est la dernière mention connue de ce photographe qui n'apparaît pas dans les annuaires niçois. J'ignore pour quel(s) photographe(s) il a travaillé, la suite de sa carrière et sa date de décès.




- Félix Colomban DORDONI (vers 1863-?)

Félix Colomban Dordoni est né vers 1863 à San Colombano al Lambro (province de Milan, Italie).

Il est présent à Nice au plus tard dans les années 1890. Il épouse Itala Marie Galleani (dénommée Antoinette), institutrice (née à Nice le 8 janvier 1870) (acte de mariage non retrouvé sur Nice).

Le couple habite rue Cluvier, maison Boglio lorsque naît leur premier enfant, Gaëtan Augustin, le 20 janvier 1897. Félix Colomban Dordoni est dit à cette occasion, "photographe, âgé de 33 ans".

Le nom de Dordoni n'apparaît pas dans les annuaires de cette époque et je n'ai trouvé aucune mention postérieure du photographe sur Nice ou ailleurs.














jeudi 27 février 2020

1098-D'HEROU (1838-1899), DUBREUIL (?-?), DENNE (c.1842-?), DELONTI (c.1855-1885), DENIS (c.1871-?), PHOTOGRAPHES




- Vintimille, la ville et la gare, vers 1875-1880.



DERNIERE MISE A JOUR DE CET ARTICLE : 02/06/2022





- Étienne Louis Charles HUILLARD D'HÉROU (1838-1899)

STRASBOURG ET BORDEAUX

Étienne Louis Charles Huillard d'Hérou est né le 18 mai 1838 à Strasbourg (Bas-Rhin). Il est le fils de (Louis) Gustave Huillard d'Hérou (né à Caen le 23 juillet 1805), artiste dramatique et d'Elisabeth Stéphanie Goenner (née à Strasbourg le 26 décembre 1812), sans profession qui se sont mariés le 6 mai 1841 à Bordeaux et l'ont légitimé à cette date, ainsi que son frère aîné Léon Charles Gustave (né à Strasbourg le 15 septembre 1834).

LYON

La famille s'installe par la suite à Lyon. C'est peut-être dans cette ville que Charles d'Hérou se forme à la photographie ou bien à Grenoble où il est signalé au milieu des années 1860.

GRENOBLE

Charles d'Hérou se marie en effet à Grenoble le 11 juillet 1866 (à cette date son père est toujours à Lyon et sa mère est décédée). Âgé de 28 ans, "photographe, domicilié au 16, rue du Lycée à Grenoble", il épouse Joséphine Marie Labert, brodeuse de gants, âgée de 19 ans (née à Grenoble le 15 février 1847).

Charles d'Hérou travaille peut-être dès 1865 pour le photographe François Brunel qui a son atelier depuis 1863 dans la même rue au 9, rue du Lycée (voir le livret de l'exposition, L'Isère et ses Photographes, ici). 

En 1867, Charles d'Hérou prend en tout cas la succession ce cet atelier et c'est à cette adresse que naît son fils Louis Charles le 17 décembre 1867. L'un des témoins de naissance est le frère du photographe Léon (Charles Gustave) Huillard d'Hérou (Strasbourg 1834-Cannes 1897), Maréchal de logis au 1er Régiment de Chasseurs, âgé de 33 ans, domicilié à Grenoble.


- D'HÉROU Charles (1838-1899), Portrait d'homme, recto, vers 1867-1868 (?),
"D'HEROU, Phot.",
tirage albuminé de 9x5,4 cm sur carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.

- D'HÉROU Charles (1838-1899), Portrait d'homme, verso, vers 1867-1868 (?),
"armoiries de Grenoble aux trois roses - PHOTOGRAPHIE - CH. D'HÉROU - Rue du Lycée, 9 - GRENOBLE",
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.



Le couple va avoir deux autres enfants à l'adresse du 9, rue du Lycée à Grenoble, Augustin Georges qui naît le 14 octobre 1869 et Joséphine Sophie Marie qui naît le 18 novembre 1871.

Le photographe est nommé "Etienne Louis Charles Huillard d'Hérou" lors de la naissance de son premier enfant puis seulement "Charles d'Hérou" lors des deux naissances suivantes. Son épouse est dite "brodeuse" lors de son mariage et de la naissance de son premier enfant puis "couturière" lors de la naissance du second et "sans profession" à la naissance du troisième.


- Publicité parue dans L'Impartial Dauphinois du 24 septembre au 27 octobre 1874 p 4.



Charles d'Hérou conserve l'atelier grenoblois jusqu'en 1880 environ. 

Ses cartons-photos présentent :

- sur fond blanc et à l'encre noire, au recto, "D'Hérou, Phot." et au verso, "armoiries de Grenoble aux trois roses - Photographie - Ch. D'Hérou - Rue du Lycée, 9 - Grenoble" (cartons-photos semblables aux derniers cartons de François Brunel) (vers 1867-1868 ?),

sur fond blanc et à l'encre gris-bleu ou rouge, au recto avec un liseré de même couleur, "Rue du Lycée, 9, - - Grenoble", et au verso à l'encre gris-bleu ou rouge, "D'Hérou (signature)" (vers 1869-1871 ?),

- sur fond beige et à l'encre rouge, au recto avec un liseré rouge, "D'Hérou, Phot." et au verso à l'encre rouge, "nouvelles armoiries de Grenoble aux trois roses - Photographie - Ch. D'Hérou - Rue du Lycée, 9 - Grenoble" (vers 1871-1877 ? - un carton daté d'avril 1876),

- sur fond jaune ou orangé et à l'encre rouge, au recto avec parfois un cadre rouge, "D'Hérou, Phot." et au verso à l'encre rouge, "nouvelles armoiries de Grenoble aux trois roses - Photographie - Ch. D'Hérou - Rue du Lycée, 9 - Grenoble" (vers 1878-1880 ? - un carton daté d'avril 1879).

Il faut probablement reconnaître le photographe "D'Hérou", cité à Grenoble de 1877 à 1884, sous l'orthographe, "D'Herbau" (1877-1879) puis "D'Héron" (1880-1884), dans l'Aide-Mémoire de Photographie publié par la Société photographique de Toulouse.

PARIS

Charles d'Hérou déménage ensuite pour Paris où il s'installe au, 52 rue de Malte (11ème arrondissement) où il est toujours dit "photographe" dans la fiche matricule de ses fils (classes 1887 et 1889).

NICE

Le "vicomte Charles d'Hérou, photographe, âgé de 56 ans [58 ans en fait], domicilié à Nice" est cependant cité dans cette ville le 2 juillet 1896, en tant que témoin de mariage.

Son frère Léon Charles Gustave Huillard d'Hérou (marié à Marie Jeanne Pulliat) décède à la Villa Palmosa de Cannes, le 16 mai 1897, à l'âge de 62 ans.

Son fils Louis Charles, qui après son service militaire s'est engagé dans l'armée, quitte la carrière militaire en 1903. Le 5 décembre 1903, employé de banque, âgé de 35 ans, il se marie à Ancenis (Loire-Atlantique) avec une femme qu'il fréquente depuis 1892 et avec qui il a eu une fille (le couple va par la suite s'installer à Paris). 
A cette date, son père Charles d'Hérou est dit "décédé à Vichy (Allier) le 31 mars 1899" et sa mère, commerçante, demeurant à Paris (10ème arrondissement) 13, Passage Parmentier.

VICHY

L'acte de décès d'Étienne Louis Charles Huillard d'Hérou (truffé d'erreurs) précise que ce dernier "photographe, âgé de 60 ans, domicilié à Vichy au 11, avenue Victoria" est en effet décédé à l'Hôpital civil de Vichy le 31 mars 1899.

Je n'ai pas connaissance à ce jour de cartons-photos de Charles d'Hérou portant l'adresse d'un atelier parisien (entre 1880 et 1899), d'un atelier niçois (juillet 1896) ou vichyssois (mars 1899) mais tout laisse penser qu'il a travaillé dans ces villes et continué son activité de photographe jusqu'à sa mort.



 - DUBREUIL ou DEBREUIL Pierre (?-?)


"Debreuil, photographe" est uniquement cité à Nice dans les listes alphabétiques des habitants des annuaires niçois : "petite rue St-Etienne", dans l'Indicateur des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco édité par Léon Affairous en 1869, puis "rue Descente Crotti, 2", dans les Annuaires des Alpes-Maritimes de 1870 à 1874.

La seule Carte de visite connue qui porte son nom est conservée aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes ; elle affiche, "Photographie Anglaise (texte convexe) - Pierre Dubreuil [sic] - Rue Descente Crotti, - 2, Boulevard du Pont-Neuf, 2 - Nice".

Son nom n’apparaît pas dans les recensements de la Ville de Nice de 1866 et 1872, ni dans les listes électorales des années 1860 et 1870.

J'ignore ses date et lieu de naissance comme la suite de sa carrière et ses date et lieu de décès.

Ses nom et prénom sont très répandus. Cependant, le seul français homonyme et contemporain est "Dubreuil Pierre, photographe, 15, Peter street, Jersey" cité dans l’Annuaire commercial et industriel des français en Angleterre de 1862 (p 42) mais sans que l’on puisse affirmer qu’il s’agit de la même personne, malgré le nom de son atelier niçois ("Photographie Anglaise").


- DUBREUIL Pierre (?-?), Portrait des soeurs Justine et Clémence Alziary, recto, vers 1869-1870,
Carte de visite au recto nu, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Archives privées, dossier 216J0007.

- DUBREUIL Pierre (?-?), Portrait des soeurs Clémence et Justine Alziary, verso, vers 1869-1870,
Carte de visite affichant les mentions imprimées suivantes, "Photographie Anglaise - Pierre Dubreuil [sic] - Rue Descente Crotti, - 2, Boulevard du Pont-Neuf, 2 - Nice",
et les mentions manuscrites, "Justine et Clémence Alziary",
[Giustina Clotilde Onorina Alziari de Malaussene, née en 1851 à Roquesteron, Alpes-Maritimes - à gauche, et Clémenzia Clotilde Alziari de Malaussene, née en 1855 à Roquesteron, filles d’Antonio Celestino Alziari de Malaussene (1796-1885) et de Maria Paolina Sofia Vacquette (c.1830- ?)],
 Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Archives privées, dossier 216J0007.





- Charles DENNE (vers 1842-?)

Charles Denne (ou Denné), "photographe, âgé de 24 ans, domicilié à Nice" est uniquement cité dans cette ville, comme témoin de naissance le 19 avril 1867.



- Léopold DELONTI (vers 1855-1885)

Léopold Delonti est né à Venise vers 1855. Il est le fils de François Delonti et de Louise Chierico.

"Photographe, âgé de 29 ans, célibataire, domicilié à Nice", il est uniquement cité dans cette ville, à la date de son décès à l'Hôpital civil, le 23 février 1885.




- Gustave DENIS (vers 1871-?)

Gustave Denis, "photographe, âgé de 29 ans, français" est uniquement cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1901, vivant chez un parent au 1, rue Paradis.













1097-UN CAS D’ÉCOLE : ANTOINE DALMAS (c.1866-?), PHOTOGRAPHE




- Monaco, vue générale de la Principauté, vers 1875.





INTRODUCTION

Les recherches sur les photographes du XIX° siècle sont désormais facilitées par les sites en ligne des Archives et par les sites en ligne de Généalogie. Cependant, il arrive souvent que, malgré ces sites, la recherche aboutisse à une impasse. En voici un exemple.



- Antoine DALMAS (vers 1866-?)

Antoine Dalmas est uniquement cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1896, vivant avec sa famille au 2, rue Lunel :

- Dalmas Antoine, 29 ans, italien, photographe, Chef,
- Dalmas Lucie, 19 ans, française, repasseuse, épouse,
- Bodino Marie, 52 ans, cigarière, française, Belle-mère,
- Delfino Marie, 15 ans, française,
- Delfino Charles, 12 ans, français.

J'en déduis qu'Antoine Dalmas est né en Italie ou de père italien vers 1866/67 et qu'il est l'époux de Lucie Dalmas (née vers 1876/77). 
Cette dernière serait la fille de Marie Bodino, 52 ans (née vers 1845/46 et peut-être veuve) et la sœur de Marie Delfino, 15 ans (née vers 1881/82) et de Charles Delfino, 12 ans (né vers 1883/84).


"JULIE DALMAS" : L’ÉPOUSE ?

Je recherche alors le mariage sur Nice d'Antoine Dalmas et de Lucie née Delfino mais je ne le trouve pas. Je cherche alors la date de naissance de Lucie Delfino à Nice mais rien non plus. 

J'entreprends alors de faire des recherches sur la mère de cette dernière, Marie Bodino. 
Elle se nomme en fait Marie (ou Maria) "Badino", est née à Nice le 25 février 1845 et s'est mariée le 16 juillet 1881 avec Jean-Baptiste Delfino, serrurier (né le 1er avril 1855 à Bernezzo, province de Cuneo, Italie). 
L'acte de mariage m'apprend qu'à cette date, Marie Badino est veuve d'un premier mariage avec Paul Dalmasso.

Je comprends alors que l'épouse d'Antoine Dalmas est la fille de ce premier mariage, et que son nom de jeune fille est Julie Dalmasso. Le rapprochement des deux noms est troublant mais il y a, à cette époque, beaucoup de familles du nom de "Dalmas", "Dalmasso" ou "Dalmazzo" et plusieurs mariages entre familles de ces noms.

J'enquête cette fois sur Julie Dalmasso et je trouve sa date de naissance, à Nice, le 11 janvier 1876. 
Repasseuse, âgée de 21 ans, elle épouse le 9 octobre 1897 (!)  Antoine Quenet (!), ébéniste, âgé de 25 ans, fils de Jean-Baptiste Quenet, ébéniste et de feue Julie Louise Delfino (!). 
Julie Louise Delfino (décédée à 38 ans à Nice en 1881) est née vers 1843 à Bernezzo (province de Cuneo) et le beau-père de Lucie Dalmasso, Jean-Baptiste Delfino (décédé à 30 ans Nice le 11 juin 1885), est né en 1855 dans cette même commune. Ils sont  probablement parents (cousins ?), voire enfants du même père (Charles Delfino) mais de mère différente (Ramondo Rose et Rollino Marie).

Je me dis qu'il y a peut-être eu une erreur de transcription lors du recensement de 1896 (ce qui est malheureusement récurrent) et qu'Antoine Quenet (cependant non marié à cette date) s'est vu affublé du nom d'Antoine Dalmas. 
Cependant les éléments ne concordent pas au niveau des dates de naissance et des professions et il s'avère que Lucie Dalmasso n'a jamais été l'épouse d'Antoine Dalmas.

Je pense alors que Lucie Dalmas (née Dalmasso) est peut-être la sœur d'Antoine Dalmas (né Dalmasso ?) et que l'erreur de transcription relève du lien familial et non pas du nom.
La recherche dans les années 1860 permet de croiser plusieurs "Antoine Dalmas" ou "Antoine Dalmasso" mais aucun avec les mêmes parents que Lucie.


"MARIE BADINO" : LA BELLE-MÈRE ?

Je reprends alors la recherche concernant le premier mariage de Marie Badino (fille d'Antonio Badino) et de Paul Dalmasso. 
Je trouve la date de la cérémonie, à Nice, le 28 novembre 1870. 
L'acte m'apprend que Paul Dalmasso, terrassier, est né à Chiusa di Pesio (province de Cuneo, Italie) le 21 novembre 1844. 
Il a dû décéder entre 1870 et 1881 (date du second mariage de son épouse) et ma recherche vers ces dates-là permet de retrouver la date de son décès à Nice : le 25 septembre 1877.

Le prénom d'Antoine Dalmas(so) provient peut-être de son grand-père maternel mais s'il a bien 29 ans en 1896 cela veut dire qu'il est né plusieurs années avant le mariage de ses parents, qu'il est le fils d'un premier mariage de Paul Dalmasso (peu probable car ce dernier n'a que 26 ans en 1870 et ce mariage éventuel n'est pas stipulé lors de son mariage en 1870) ou que l'âge porté sur le registre du recensement est faux. 
Je reprends donc les recherches pour savoir si Antoine Dalmas(so) est né à Nice entre 1870 et 1877/78. 
Ce n'est pas le cas.


CONCLUSION

Au final, je ne sais rien d'Antoine Dalmas(so). Il ne semble être ni l'époux ni le frère de Lucie Dalmas(so). Si son âge précisé dans le recensement est juste, il est peut-être un parent de Lucie Dalmasso.

La recherche dans les actes de naissance niçois des années 1860, sur la base d'un âge proche de 29 ans en 1896, a permis de repérer une personne du nom "d'Antoine Dalmas", né le 25 mars 1868 (fils de Louis Félix Dalmas) mais ce n'est probablement pas la personne concernée.
Parallèlement, les recherches dans les actes de décès niçois n'ont pas permis de retrouver une personne de ce nom qui corresponde.
Si quelqu'un a des informations sur un photographe du nom d'Antoine Dalmas(so), merci de bien vouloir me passer un mail à : patin.camus@gmail.com 

Quelques précisions :

- ni Marie Badino, ni Antoine Dalmas(so) ne sont cités dans les annuaires niçois du tournant du XX° siècle,

- date de décès de Marie Badino (épouse Dalmasso puis Delfino) : Nice, le 30 avril 1930 ;

- date de naissance de Marie Delfino : Nice le 27 octobre 1881 ; couturière, âgée de 19 ans, elle épouse le 20 juillet 1901, Claude Quenet, ébéniste (les deux demi-sœurs ont épousé les deux frères) ; elle décédera à Nice le 2 mars 1956 ;

date de naissance d'Etienne Charles Delfino : Nice, le 1er août 1884 ; coiffeur, âgé de 24 ans, il se marie à Nice le 15 décembre 1908 (l'un de ses témoins de mariage est Claude Quenet, son beau-frère qui est dit "cousin de l'époux").

Si l'on reprend les assertions du recensement de 1896, voici les corrections à y apporter :

- Dalmas (?) Antoine, 29 ans (?), italien, photographe, Chef (non),
- Dalmas (Dalmasso) Lucie, 19 ans (20 ans), française (?), repasseuse, épouse (non),
- Bodino (Badino) Marie, 52 ans (51 ans), cigarière, française, Belle-mère (non, sauf si Antoine Dalmas est le fils d'un premier mariage de Paul Dalmasso),
- Delfino Marie, 15 ans (14 ans), française (italienne, comme stipulé dans son acte de mariage en 1901),
- Delfino Charles, 12 ans (11 ans), français (?).













mardi 25 février 2020

1096-CUILLICI (c.1830-?), COUZET (?-?), CONDY (?-?), COURTADE (c.1845-?), CRIPPA (c.1857-?), PHOTOGRAPHES




- Èze, vue prise de la corniche, vers 1875-1880.


DERNIERE MISE A JOUR DE CET ARTICLE : 19/07/2021




- Léon CUILLICI ou QUILLICI (vers 1830-?) et RAPHAËL(L)I

Léon Cuillici ou Quillici (?) est né vers 1830 (où ?).

Il est uniquement cité à Nice comme "photographe, âgé de 35 ans", lors du recensement de la Ville de 1866, vivant au 6, rue de la Buffa avec son épouse Louise Raphaëli, 40 ans et leur fille, Emma (18 ans ?).

Le nom de "M. Raphaëlli" apparaît cependant dans une publicité pour des portraits photographiques, parue en mars 1869 dans Le Journal de Nice.


- Publicité parue dans Le Journal de Nice du 5 au 17 mars 1869 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.



Le nom de "Raphaël(l)i" reste, lui aussi, absent des annuaires niçois des années 1860 puis du recensement de 1872.



- COUZET (?-?)

Couzet est uniquement cité à Nice dans la "Liste générale des principaux photographes" (titulaires d'un atelier) publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1888 à 1896 (Aide-Mémoire de Photographie - voir sur Gallica).

Je n'ai croisé aucune mention de ce photographe dans les document niçois et je ne connais rien d'aitre de sa vie et de sa carrière.



- Jean CONDY (?-?)

Jean Condy est uniquement cité à Nice dans la liste professionnelle des photographes de l'annuaire de 1889, avec un atelier ouvert l'année précédente et situé au 31, rue Hancy.



- Jacques COURTADE (vers 1845-?)

Jacques Courtade est né vers 1845 (où ?).

Il est uniquement cité à Nice le 14 mars 1893, comme "photographe, âgé de 47 ans" et domicilié dans cette ville, en tant que témoin de mariage.




- Jules CRIPPA (vers 1857-?)

Jules Crippa est né vers 1857 (où ?).

Il est uniquement cité à Nice dans le recensement de la Ville de 1881, "photographe, âgé de 24 ans", pensionnaire au 10, Promenade du Cours.

Est-ce ce même Jules Crippa (né en novembre 1857, peut-être à Milan) que l'on retrouve à la fin des années 1880 à Constantine (Algérie), comme successeur de Jules Berthomier (1830-1893) ? 

Jules Berthomier, actif à Constantine de 1880 à 1887 environ, a en effet cédé cet atelier, situé à l'angle des rues nationale et Cahoreau, à Jules Crippa qui l'a conservé jusqu'au début du XX° siècle. 

Ses cartons-photos affichent notamment :

- au recto, sur fond noir à cadre et écriture dorés, "J. Berthomier - J. Crippa Successeur" et au verso, sur fond rouge, "Photographie - Artistique - J. Berthomier - J. Crippa - Successeur - Constantine - angle des rues Nationale et Cahoreau - D. Hutinet - Paris" (fin des années 1880),

- au recto, sur fond blanc et écriture dorée, "J. Berthomier - - J. Crippa Successeur" et au verso (?) (années 1890 ?),

- au recto, sur fond blanc et écriture brune, "J. Crippa -- Constantine" et au verso sur fond blanc et encre bleutée, dans un grand cartouche ovale, "Photographie Artistique - J. Crippa - Angle Rue Cahoreau - et Nationale - Constantine - B. P. Grimaud - Paris" (premières années du XX° siècle).

Un article de L'Impartial de Djiidjelli est notamment consacré à Jules Crippa le 22 juillet 1894, vantant sa renommée, précisant qu'il est récemment revenu à Constantine et citant ses "Photographies, paysages en couleurs, reproductions et agrandissements". Il semble que Jules Crippa a été naturalisé français en 1897.

J'ignore la date de fin de carrière et la date de décès de ce photographe.















1095-CLAYS (vers 1847-?), ALBERT R. (1861-1933), CHASTELAIN G. et L. (1875-?), CHIUZZI (1883-1954), PHOTOGRAPHES




- Villefranche, La ville et la rade, vers 1875-1880.



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 18/12/2020





- Emile François CLAYS (vers 1847-?)

Emile François Clays est né à Gand (Belgique) vers 1847.

Au début des années 1880, il est peintre et photographe à Liège (Belgique) et marié à Caroline Michiels (née à Liège vers 1857).

Le 29 juillet 1883, peut-être lors d'une saison à Nice, son épouse, âgée de 25 ans, sans profession, accouche de Cyrille Joseph au 6, rue de Rome. A cette date, Emile François Clays est dit "peintre photographe, âgé de 36 ans et domicilié à Liège". Il signe "Emile Clays".

Le 8 mars 1885, à Nice au 18, rue d'Angleterre, son épouse accouche d'Adolphe Marius. A cette date, Emile François Clays est dit "peintre photographe, âgé de 38 ans et domicilié à Nice".

Le 21 mars 1885, Emile Clays, "peintre photographe, âgé de 37 ans" est témoin de naissance.

Malheureusement, son fils Adolphe Marius décède le 3 août 1886, âgé de près de 17 mois, à l'hospice de la Charité de Nice.

Aucun autre signalement d'Emile Clays n'est par la suite fait à Nice. Il a peut-être quitté la ville avec sa famille pour rentrer à Liège après le décès de son fils en 1886.

A Nice, son nom n'apparaît dans aucun annuaire et il ne semble pas y avoir possédé d'atelier de photographie. Je n'ai d'ailleurs connaissance, à ce jour, d'aucun carton-photo belge ou français portant son nom. Il s'est peut-être davantage consacré à sa carrière de peintre qu'à celle de photographe. 

J'ignore la suite de sa carrière et sa date de décès.


[N.B. : le photographe "Claïs" cité à Nice dans l'Aide-Mémoire publié par la Société de Photographie de Toulouse de 1888 à 1896 ne concerne pas Emile Clays mais Séraphin Ciaïs (mal orthographié)].



- Jean Albert RAFFIGNONE dit ALBERT (1861-1933)

Giovanni Alberto Raffignone est né à Turin le 26 mai 1861. Il est le fils de Felix Raffignone, tailleur d'habits et de Catherine Massello, son épouse.

Jean Albert Raffignone est pour la première fois signalé à Nice le 8 septembre 1888, en tant que témoin de naissance et dit "photographe, âgé de 27 ans", domicilié dans cette ville. J'ignore quand et où il s'est formé à la photographie (à Nice dans les années 1880 ?), s'il travaille alors pour un photographe ou s'il est déjà à son compte.

Cependant, la même année, le 1er décembre 1888 lors de son mariage avec Geneviève Jeanne Bensa, 30 ans, couturière (née à Nice le 12 novembre 1858), il est dit "tailleur d'habits", comme son père toujours domicilié à Turin(et absent de la cérémonie ; sa mère est décédée).

Entre 1889 et 1891, Albert Raffignone est plusieurs fois cité comme témoin de naissance (mars 1889, février 1891), de mariage (décembre 1890) et de décès (octobre 1890) mais est toujours désigné en tant que "photographe". 

C'est sous son prénom "Albert" que son adresse est pour la première fois affichée dans l'annuaire niçois de 1890, non pas dans la liste professionnelle des photographes mais dans celle des habitants par rue, "Place Grimaldi - 1- Albert, V. (sic), photogr." et dans celle des habitants par ordre alphabétique, "Albert, P. (sic), photographie Victoria, place Grimaldi, 1".

Ce signalement révèle tout à la fois l'ouverture d'un atelier de photographie à l'enseigne de "Photographie Victoria" et l'adresse du couple depuis leur mariage. Je n'ai pas connaissance de cartons-photos portant cette adresse.

L'atelier et la résidence sont cependant transférés au cours de l'année 1890 dans la rue voisine au 5, rue Masséna. L'annuaire de 1891 signale à cette nouvelle adresse, "Albert, phot. Victoria" (liste des habitants par rue) et "Albert, P., photographie Victoria" (liste alphabétique des habitants).

Le recensement de la Ville de 1891 signale d'ailleurs, "Raffignori (sic) Albert, photographe, âgé de 30 ans, italien" au 5, rue Masséna où il vit avec son épouse Geneviève, 32 ans, charcutière (!). Ils n'ont pas et n'auront pas d'enfant.

L'annuaire niçois de 1892 cite dans la liste professionnelle des photographes "Albert, rue Masséna, 5", dans la liste des habitants par rue, "Phot. Victoria, Albert." et dans la liste alphabétique des habitants, "Albert, P., photographie Victoria, rue Masséna, 5".

Ses cartons-photos affichent, vers 1890-1897 : 
- sur fond blanc, un recto sans inscription et au verso, sur fond blanc à l'encre violette ou sur fond rouge à l'encre dorée, "Photographie Victoria - 5, Rue Masséna, 5 - R. Albert - Directeur (textes obliques) - motif de rinceaux - Nice",

- sur fond blanc à l'encre brune, au recto, "R. Albert - - Nice - 5, Rue Masséna" et au verso, "Photographie Victoria - R. Albert - médaille recto avec Optique et verso avec Niepce-Daguerre-Talbot - Rue Masséna, 5 - Nice".

Le Petit Marseillais du 5 mai 1893 (p 2) nous apprend qu'à Nice, "le sieur Raffignan (sic) Albert, photographe a porté plainte contre Paul CADDI [unique mention de ce photographe], son employé parti en lui emportant un appareil d’une valeur de 200 frs".

Dans Nice Artistique, Albert Raffignone fait paraître une publicité, sans son nom, le 15 septembre 1893 puis de décembre 1894 à avril 1895 : "Photographie Victoria, 5 rue Masséna. Produits chimiques. Leçons et tirages pour MM. Les Amateurs".

Dans l'annuaire niçois de 1894, il affiche la publicité suivante, "Portraits de toutes grandeurs. Groupes, villas, équipages, agrandissement. Portraits après décès à toutes heures, même la nuit". Dans celui de 1895, il affiche la publicité ci-dessous.



- Publicité pour "Photographie Victoria", liste professionnelle des photographes, 1895 p 485.




En février 1895, Albert Raffignone, "photographe, âgé de 33 ans" est à nouveau témoin de mariage à Nice.

Le recensement de la Ville de Nice de 1896 cite, "Raffignone Jean, photographe âgé de 35 ans" au 5, rue Masséna avec son épouse, désormais sans profession. 

En 1897, il remporte plusieurs prix à Nice et Lyon qu'il va désormais citer sur ses cartons-photos :
- au recto, "R. Albert - - Nice - 5, Rue Masséna" et au verso, "Photographie Victoria - (2 médailles circulaires recto et verso) Médaille d’Or Nice 1897 - Médaille d’Or Lyon 1897 - (médaille cruciforme) Diplôme d’Honneur Lyon 1897 - R. Albert - Rue Masséna, 5 - Nice - (cartonnier) Tochon-Lepage - Paris" (numéros 4.000 et suivants),

- sur fond gris à l'encre grise, au recto, "Albert (signature) - 5, Rue Masséna - Nice", avec un verso nu.

En mars 1898, il est signataire de l'acte de décès d'une nièce (du côté de son épouse).

Le recensement de la Ville de Nice de 1901 ne cite plus son épouse (toujours vivante) mais "Raffignon Albert, 39 ans, sans profession (!)" partageant (?) l'appartement des Chabrier dont Albert Chabrier, photographe, âgé de 41 ans, italien, qui travaille peut-être avec lui.

Son nom de famille n'apparaît dans les listes des habitants des annuaires qu'à partir de 1904, "Raffignone, r. Masséna, 5", l'atelier restant au nom "d'Albert".

Albert Raffignone est naturalisé français par décret du 9 avril 1905. Les annuaires des années suivantes affichent dans les listes alphabétiques des habitants "Raffignon".

Il est cité à Nice dans la "Liste générale des principaux photographes" publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1897 à 1905.

Dès 1909, les annuaires affichent dans la liste alphabétique des habitants deux adresses, "Raffignon, rue Masséna, 5" et "Raffignonne, prop. ch. de Pessicart" ou seulement cette dernière adresse. L'annuaire de 1912 affiche "Raffignone Albert, photo. Victoria, propriétaire, rue Masséna, 5, chemin Pessicart (maison Raffignone)".

Son atelier perdure au 5, rue Masséna jusqu'en 1912, date à laquelle il le cède au photographe Jean Monférini (annuaire de 1913). 

Albert Raffignone a alors 51 ans. J'ignore la suite de sa carrière. Il décède à Nice, à son domicile du 8, rue Martin Seytour, le 8 août 1933, à l'âge de 72 ans. Son épouse décédera pour sa part le 6 février 1936.


[N.B. : Les listes professionnelles des photographes des annuaires niçois de 1891 à 1893 affichent deux photographes du nom de "Albert". Le deuxième photographe dénommé ainsi utilise également son prénom. Il s'agit d'Albert Niderlinder, étudié ici].


- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait de militaire du 19° Régiment d'Artillerie, recto, vers 1890-1897 (?),
recto nu,
tirage de 9,1x5,5 cm sur carton de 10,5x6,4 cm, Collection personnelle.

- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait de militaire du 19° Régiment d'Artillerie, verso, vers 1890-1897 (?),
recto nu,
 carton de 10,5x6,4 cm, Collection personnelle.


- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait d'enfant, vers 1897-1900 (?),
"R. Albert - - Nice - 5, Rue Massena",
tirage de 9,3x5,7 cm sur carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.

- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait d'enfant, vers 1897-1900 (?),
"Photographie Victoria - (2 médailles circulaires recto et verso) Médaille d’Or Nice 1897 - Médaille d’Or Lyon 1897 - (médaille cruciforme) Diplôme d’Honneur Lyon 1897 - R. Albert - Rue Masséna, 5 - Nice - (cartonnier) Tochon-Lepage - Paris",
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.


- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait de fillette, recto, début du XX° siècle (?),
"Albert - 5, Rue Masséna - . Nice .",
tirage de 9,3x5,6 cm sur carton de 10,4x6,2 cm, Collection personnelle.

- RAFFIGNONE Albert dit ALBERT (1861-1933), Portrait de fillette, verso, début du XX° siècle (?),
verso nu, 12753 B,
carton de 10,4x6,2 cm, Collection personnelle.




- L. Georges CHASTELAIN (vers 1875-?) et Louis CHASTELAIN (vers 1875-?)

L. Georges Chastelain et Louis Chastelain sont uniquement cités dans le recensement de la Ville de Nice de 1891 à leur domicile du 22, avenue de la Gare. Ils sont tous les deux dits "suisses, parents, photographes et âgés de 25 ans".

Leur nom n'apparaît pas dans les annuaires niçois.



- Darius CHIUZZI (1883-1954)

Darius Chiuzzi, de nationalité italienne, est né le 11 novembre 1883 à Chiasso (Suisse). Il est le fils de Cornelio Chiuzzi et de Giocconde Raineri, son épouse.

Darius Chiuzzi est cité pour la première fois à Nice dans le recensement de 1901, comme "photographe, italien, âgé de 17 ans", résidant au 7, rue Lunel avec sa mère Giocconde Chiuzzi, 40 ans, ménagère (son père est décédé), Sophie, 15 ans, couturière et Virgile, 20 ans, comptable (Virgile François Marius Chiuzzi est né à Port-Maurice, Italie, le 11 février 1881 - il se mariera à Nice, à 20 ans, le 30 janvier 1904 avec Caroline Thérèse Garrone, italienne, âgée de 20 ans (née à Marseille le 10 août 1884).

Le 30 juin 1914, Darius Chiuzzi, 30 ans, "photographe", se marie à Nice avec Claire Marthe Alphonsine Depralon, 24 ans, brodeuse (née le 27 novembre 1890 à Byans-sur-Doubs, Doubs). A la date du mariage le couple partage déjà l'adresse du 6 bis, boulevard de l'Impératrice de Russie.

De cette union vont naître tardivement deux filles, Louise Jeanne Chiuzzi (née à Nice le 10 juillet 1925 - acte non consultable - qui épousera à Besson, Allier, Paul Alfred Laurain, né le 10 mars 1920 à Bischwiller, Bas-Rhin) et Louise Paulette Chiuzzi (? - qui épousera André Louis Aristide Audat né le 14 septembre 1930 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse).

Le nom de famille de "Chiuzzi" n'apparaît jamais dans les annuaires niçois et le nom du photographe chez qui travaille Darius Chiuzzi reste inconnu. 

Il est probable que Darius Chiuzzi et sa famille quittent Nice à la fin des années 1920 (peut-être pour une ville du Vaucluse), sa fille Louise Paulette n'étant pas née dans cette ville.

L'épouse de Darius Chiuzzi décèdera à Orange (Vaucluse), le 25 février 1953, à l'âge de 62 ans. Darius Chiuzzi décédera le 24 juin 1954 à Villeurbanne (Rhône), à l'âge de 70 ans.

dimanche 23 février 2020

1094-BONO (c.1841-?), BUCHER (1853-1942), BOYER (c.1876-?), BRUNETTI (c.1878-?), BRUN H. (1888-1918), PHOTOGRAPHES




- Cannes, Île Saint-Honorat, années 1870.


DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 06/10/2021




- François BONO (vers 1841-?)


François Bono est né vers 1841 (où ?).

François Bono, "photographe, âgé de 40 ans", est cité à Nice le 24 décembre 1881 en tant que témoin de mariage, en compagnie des photographes Pierre Ribaud, 32 ans et de Victor Genet, 31 ans.

Le 12 mars 1883, il est cette fois témoin de naissance de la fille du photographe Jean Joseph Antoine Edouard  Messy, 27 ans, en compagnie du photographe François Randrup, 34 ans.




- Franz Josef BUCHER (1853-1942)

Franz Josef Bucher est né le 22 mai 1853 à Bâle (Suisse). Il est le fils de Jean Bucher et de son épouse Antonia Morel.

En 1877, Franz Bucher, âgé de 24 ans, est à Vichy (Allier) et se fait photographier dans l'atelier du photographe Joseph Silli, situé boulevard National.


- SILLI Joseph (1826-1886), Portrait de Franz Bucher, recto, 1877,
"SILLI. à Nice, à Vichy",
tirage albuminé de 9,1x5,4 cm sur un carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.

- SILLI Joseph (1826-1886), Portrait de Franz Bucher, verso, 1877,
sous les armoiries de Russie, Suède et Bavière, signature rouge oblique, "Silli" puis 
"NICE - 13, Quai St. Jean Baptiste - VICHY - Boulevard National - N° .",
inscription manuscrite, "Souvenir affectueux à mon ami - F. Thonier - (signé) Bucher Franz - Vichy le 31.8.1877",
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.



Franz Bucher exerce-t-il dès cette époque la profession de photographe ? 

Il est ensuite cité à Nice, en tant que témoin de naissance, le 29 août 1879, comme "photographe, âgé de 24 ans" (26 ans en fait), domicilié dans cette ville.

Il semble cependant quitter Nice dans les mois suivants pour Monaco car c’est là qu’il se marie le 21 avril 1883.

"François Joseph Bucher, photographe âgé de 30 ans, demeurant et domicilié à Monaco [ses parents sont alors décédés à Römerswil, canton de Lucerne, Suisse]", y épouse Marie Alexandrine Garbiès, âgée de 20 ans (née le 28 juillet 1862 à La Gaude, Alpes-Maritimes). Il signe « Bucher Franz », en présence de ses témoins, le photographe Numa Blanc Fils, « André François Blanc de Labarthe, artiste peintre, âgé de 34 ans, demeurant et domicilié à Cannes » et Alfred Charles Chompret, propriétaire, âgé de 57 ans [le beau-père de Numa Blanc Fils].

"François Bucher, photographe, âgé de 33 ans, domicilié à Monaco", est ensuite témoin de mariage à Nice le 29 septembre 1887.


Franz Bucher a probablement travaillé pour la famille Numa Blanc Père & Fils, à Nice à la fin des années 1870 puis est parti travailler pour la succursale que Numa Blanc Fils a ouverte à Monaco en 1879.

C'est en tout cas lui qui rachète l'établissement monégasque en 1895 à Numa Blanc Fils : "Suivant acte reçu par Maître Valentin, notaire à Monaco, le sept juin mil huit cent quatre-vingt-quinze, enregistré, monsieur André Blanc de Labarthe dit Numa Blanc Fils, peintre-photographe, demeurant à Cannes, a vendu à monsieur Franz Bucher, artiste photographe, demeurant a Monaco, l'établissement photographique qu'il exploitait à Monte Carlo (Principauté de Monaco), Villa Géronstère, comprenant la clientèle et l'achalandage, les objets mobiliers, le matériel, les instruments et appareils servant à son exploitation et le droit de se servir du nom de "Numa Blanc fils". (Journal de Monaco du 18 juin 1895).

Son nom, "Boucher (sic) Franz, av. de Monte-Carlo" n'apparaît cependant qu'à partir de 1897 dans les annuaires monégasques.

Dès le 30 avril 1897, "Franz Bucher, photographe à Monte-Carlo, successeur de M. Numa Blanc Fils" est nommé fournisseur breveté de S.A.S. le Prince de Monaco (Journal de Monaco du 4 mai 1897).

En 1900, il représente la Principauté à l'Exposition Universelle de Paris et obtient une médaille d'argent (Journal de Monaco des 28 août et 20 novembre 1900).

Le Guide des Pays d'Azur publie notamment en 1903 une publicité pour son atelier , "Photographie Numa Blanc - Franz Bucher Successeur" (Philippe Casimir, Guide des Pays d'Azur, Monaco, Monte-Carlo et les environs, 1903 p 399). 

Franz Bucher conserve l'établissement jusqu'en novembre 1904, date à laquelle il le cède à Georges Albert Detaille (1875-1955) demeurant à  Genève (Journal de Monaco du 22 novembre 1904, Marseille Revue photographique, 1904 p 11).

Franz Bucher est alors âgé de 50 ans. Il semble s'installer à La Gaude (Alpes-Maritimes) dans la commune natale de son épouse, située à 30 km au nord-ouest de Nice.

Franz Bucher et sa femme décéderont tous les deux à La Gaude, la même année, Franz Bucher, le 4 avril 1942, à l'âge de 88 ans et Marie Garbiès, le 20 octobre 1942 à l'âge de 80 ans.

Je remercie Jean-Marc Simond de m'avoir fait connaître les dates de leur décès et leur inhumation au cimetière de La Gaude.



- Etienne BOYER (vers 1876-?)


Etienne Boyer est né vers 1876 (où ?).

Il est uniquement cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1891, "âgé de 15 ans, français, photographe" au 13, rue Saint-Siagrel, avec son père Antoine Boyer, 44 ans, employé, sa mère Félicité, 49 ans, sans profession et ses deux frères, Eugène, 19 ans et Clément, 11 ans.




- Ernest BRUNETTI (vers 1878-?)


Ernest Brunetti est né vers 1878 à Turin.

Ernest Brunetti vit à Nice avec Marie (ou Maria) Brunetti (mariés ?), née à Coni (Italie, vers 1880). Installé à Nice, le couple attend un enfant en 1899 mais le garçon décède malheureusement à la naissance le 7 septembre 1899, au 10, rue Lascaris. A cette date, Ernest Brunetti est dit "photographe, âgé de 21 ans, marié".

Le 20 novembre 1907 cependant, Marie Brunetti, 27 ans, repasseuse, accouche à Nice au 4, place Defly d'une fille de père inconnu, Jeanne Angèle Dominique Brunetti qu'elle reconnaît seule le 5 décembre suivant.




- Henri Marius BRUN (1888-1918)


Henri Marius Brun est né à Nice le 24 février 1888 au 21, rue d’Angleterre. Il est le fils de Jean Baptiste Brun, valet de chambre (né c.1861) et de Scolastique Calvino, repasseuse (1866-1957) qui se sont mariés à Nice le 10 juin 1886.

Henri Brun est cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1901 comme "âgé de 13 ans, français, photographe" au 13, rue Lamartine où il vit avec sa mère Scolastique Calpino [Calvino], 34 ans, repasseuse (les parents ont divorcé le 26 juin 1899), son frère Louis, 15 ans, bijoutier (né vers 1885 - acte non retrouvé), sa sœur Elisa, 10 ans (Elisa Honorine, née le 16 mai 1890 à Nice au 21, rue d’Angleterre) et deux locataires italiens.

A l’âge de 20 ans, alors qu’il est désormais "cuisinier", Henri Brun s’engage dans l’Armée à Marseille en avril 1908 et en est libéré en août 1911.

Il rentre à Nice où il reprend le métier de cuisinier et réside au 8, avenue Notre-Dame. Fin 1912, il habite désormais au 23, rue Lépante et est "employé aux jeux" (fiche matricule militaire).

Il est probable qu’Henri Brun n’ait été apprenti photographe que quelques années au tout début du XX° siècle, dans un atelier inconnu, avant de se former au métier de cuisinier.

Âgé de 26 ans, Henri Marius Brun, "cuisinier, domicilié au 23, rue Lépante" se marie à Nice le 2 mai 1914 (ses parents sont présents et consentants), avec Rose Angèle Bremond, 32 ans, commerçante (né le 13 décembre 1881 à Pignans, Var), veuve d’un premier mariage (avec Esprit François Rousseau) et mère de deux enfants. Parmi ses témoins sont présents son frère Louis Brun et sa sœur, Elisa Honorine Brun, épouse Canquil. 

Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, Henri Brun participe à la Première Guerre Mondiale. Il est blessé à la main gauche le 14 juin 1918. 

Suite à une maladie, il décède à 30 ans, le 10 décembre 1918, à l’hôpital temporaire de Malo-les-les-Bains (Nord) et est ensuite inhumé au cimetière niçois de Caucade.

Son épouse, Rose, décédera à Nice vers le 17 octobre 1960 et sa fille Honorine, à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), le 4 octobre 1979.
















vendredi 21 février 2020

1093-BOISSON (?-?), BISKEBORN (c.1837-1902), BLAUDO (c.1842-?), BERTOLA (c.1858-?), BLOT (1862-?), PHOTOGRAPHES




- Nice, Le Port et la Maison de Garibaldi, années 1870.



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 25/09/2021





- BOISSON (?-?)

Boisson, "photographe" est uniquement cité dans l'Indicateur des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de Léon Affairous paru en 1869, avec un atelier à Nice au 5, rue Papacin (liste professionnelle) et un domicile rue Papon, 5 (liste alphabétique).

J'ignore le prénom, la date de naissance, la suite de la carrière et la date de décès de ce photographe.

[Un photographe du nom de « Boisson » a été actif à Vauvert (Gard) dans les années 1860 mais aucun lien certain n’a pu être établi].



- Charles BISKEBORN (vers 1837-1902)

Charles Biskeborn est né à Aschersleben (Saxe-Anhalt, Allemagne) vers 1837.

Charles Biskeborn devient un photographe qui voyage et travaille dans toute l'Europe dès la seconde moitié des années 1860, notamment en Allemagne (Berlin) mais également en Autriche (Vienne), Belgique (Ypres, Roulers, Liège), France (Lille, Nice), Angleterre (Chatham, Southsea) et Italie (Turin). La chronologie de ses voyages n'est pas exactement connue mais a été étudiée en partie par Foto Museum (ici).

Ses cartons-photos :

- Berlin (Allemagne), avec un recto sans inscription et un verso portant à l'encre noire dans un médaillon comme un ceinturon, "Photographie - Atelier - von - C. Biskeborn - Berlin",

- Vienne (Autriche), avec à l'encre noire et en français, au recto, "Ch. Biskeborn, Phot. - - Vienne", et au verso "armoiries d'Autriche - Photographie - Charles Biskeborn - Vienne",

- Roulers (Belgique), avec un recto dépourvu d'inscription, et au verso sur une étiquette carrée, à l'encre noire, "Biskeborn & Cie - Photographes - Roulers",

- Ypres (Belgique), avec un recto dépourvu d'inscription ou bien portant à l'encre noire, "Ch. Biskeborn, Phot. - - Ypres" et au verso (?) l'adresse de son atelier, rue de l'Etoile.
Charles Biskeborn a réalisé des vues de la Ville d'Ypres et un catalogue de 1883 conserve la liste de 18 vues (Catalogue du Musée de la Ville d'Ypres et des tableaux exposés à l'Hôtel-de-Ville, 1883 p 83 - cf. sur Gallica).

Certains cartons-photos portent des inscriptions en français mais sans indication de ville, avec à l'encre rouge, au recto "Charles Biskeborn, Phot." et au verso, "Photographie - Charles Biskeborn".

- Lille, avec à l'encre rouge, au recto, "Charles Biskeborn Phot." et au verso, "Photographie - Charles Biskeborn - 9. Rue d'Esquermoise - (Coin de grande Place) - Lille",

- Chatham (Angleterre, Kent, près de Londres) :
. avec un recto sans inscription et au verso, à l'encre bleue, "Chas Biskeborn - 34. High Steet - Chatham.",
. à l'encre brune, au recto "C. Biskeborn. -- Chatham." et au recto, "Artist and Photographer - Cha.s Biskeborn (signature oblique) - 48, High Street - Chatham", 
. ou bien, à l'encre noire, au recto "C. Biskeborn. - - Photo.", et au verso, "C. Biskeborn - Portrait & Landscape - Photographer - 48, High Street".

C'est lors de ce séjour qu'il épouse vers 1875 la jeune anglaise Elisabeth (Elizabeth/Eliza/Elisa) Sherman (née à Londres, vers 1860). 

- Southsea (Angleterre, Hampshire, près de Portmouth) :
. à l'encre brune, au recto, "C. Biskeborn - Landfort Terrace - Southsea" et au verso, "Photographic (avec une initiale ornée de rinceaux) Artist - C. Biskeborn From Vienna (dans un phylactère) - 9, Landfort Terrace - Southsea".

Un des enfants du couple naît à Liège le 19 juillet 1885 au 18, boulevard d'Avroy et un autre à Turin le 8 mai 1887 (cartons-photos inconnus).

La famille est ensuite signalée à Nice (cartons-photos inconnus) le 14 avril 1888, date à laquelle sa femme "Elisa" accouche d'une fille qui décède malheureusement à la naissance au 5, rue de Genève. Les parents sont dits "domiciliés à Aschersleben". Charles a alors "50 ans" et sa femme 28 ans environ.

Le 12 avril 1890, sa femme accouche de Bertha, à Nice, au 7, rue Blanqui. Bertha décède malheureusement à l'âge de 6 mois et demi, le 29 octobre 1890, à Nice, au Vallon des fleurs, maison Passeron.

A la naissance puis au décès de Bertha, "Charles, photographe, âgé de 53 ans et Elisabeth, ménagère, âgée de 30 ans" sont désormais dits "domiciliés à Nice" mais la diversité des adresses laisse penser à des séjours multiples.

Le recensement de la Ville de Nice de 1891 cite cette fois la famille Biskeborn au 8, (chemin de) Brancolar. Ce recensement aurait dû permettre de faire le point sur les membres de cette famille et notamment ses enfants (dont deux de 6 et 5 ans, s'ils ont survécu) mais ce n'est pas le cas. Les quatre membres cités sont dits "anglais" : "Charles Biskeborn, âgé de 53 ans, photographe", "Elisabeth Herman (sic), 24 ans", "Odisso Olga, 27 ans" et "Odisso Henri, 14 ans".

Après cette date, Charles Biskeborn et les siens ne sont plus mentionnés sur Nice. 

Le photographe est peut-être rentré en Allemagne. C'est en tout cas à Berlin qu'il décédera le 2 avril 1902.



- André BLAUDO (vers 1842-?)

André Blaudo est né à Rome vers 1842.

"Photographe, célibataire, 29 ans", il est uniquement cité à Nice dans le recensement de 1872, partageant l'adresse du 4, rue Chauvain avec le photographe romain, Eugène Guigonis (ou Guigoni), 27 ans. 

André Blaudo travaille alors comme employé d'Eugène Guigonis qui possède un atelier au 5, rue Chauvain.



- Edouard BERTOLA (vers 1858-?)

Edouard Bertola est né vers 1858 (où ?).

Il est uniquement à cité à Nice en septembre 1884, comme  "photographe, âgé de 26 ans", domicilié dans cette ville, lors du décès de Marie Thérèse, âgée de 46 jours, fille du photographe Charles Masse.

Edouard Bertola travaille probablement avec Charles Masse dans son atelier niçois du 33, avenue de la Gare car il est également cité 15 jours auparavant comme témoin du décès de l'épouse de Charles Masse, Jeanne Louise, dans la commune de Villars-sur-Var (Alpes-Maritimes).



- Antoine BLOT (1862-?)

Antoine Blot est né à Nice, au 35 rue Droite, le 20 octobre 1862. Il est le fils de Sauveur Michel Alfred Blot, maçon et de Marie Louc, couturière, nés à Nice et mariés le 19 octobre 1861. Il aura un frère, Louis Blot, qui naîtra à la même adresse le 6 septembre 1867.

Antoine Blot, "photographe, âgé de 26 ans, domicilié à Nice et demeurant à Rome" se marie à Nice le 9 mars 1889 avec Julie Garolla, 20 ans, modiste (née à Nice le 13 août 1868).
Les listes électorales de la Ville de Nice révèle ses domiciles successifs dans les années 1890, avenue Notre-Dame, 5, Saint-Barthélémy, rue des Roses, pavillon Lilas, rue Reine-Jeanne, 6, rue Assalit, 8 et enfin rue d’Angleterre, 11 bis.

Le recensement de la Ville de Nice de 1891 révèle l'adresse de la famille au 1, rue de Paris, avec "Antoine Blat (sic), 22 ans (28 ans en fait), photographe", sa belle-mère, Marie "Garola", 46 ans, couturière, sa femme, Julie "Garola", 28 ans, modiste (22 ans en fait) et Antoine "Garola" (le neveu de cette dernière), âgé de 9 mois.

Dans les années suivantes, Antoine Blot "photographe" est plusieurs fois cité comme témoin de décès (en juillet 1892 puis en mai 1893 pour le décès d'un cousin) et de naissance (en janvier 1892 et avril 1894).

La maman d'Antoine Blot décède à Nice, au 30, rue Miron le 23 février 1897, âgée de 64 ans.

Suite à une démarche entamée en 1896, le divorce du couple Blot est prononcé par le Tribunal civil de Nice le 28 avril 1897. A cette date, Antoine Blot, 34 ans, est qualifié de "comptable". Il a donc cessé sa carrière d'employé photographe entre avril 1894 et avril 1897.
Il semble quitter la ville à la fin des années 1890 (vers 1897 ?), la liste électorale de 1901 le signalant, avec retard, « Parti de Nice ».

J’ignore tout de la suite de sa carrière ainsi que ses date et lieu de décès.