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lundi 24 décembre 2018

962-LEMIÈRE (1829-1906), ROSSI (1828-1903), CHARDONNET (1833-1899), PHOTOGRAPHES




- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de classe d'Ecole religieuse, vers 1870-1871 (?),
"CHARDONNET, PHOTO.",
tirage albuminé de 5,4x9,1 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.



DERNIÈRE MODIFICATION DE CET ARTICLE : 07/10/2023




- Sérène François LE MIÈRE, LEMIÈRE ou LAMIÈRE (1829-1906)


Les recherches d'Hervé Lestang sur les photographes français ont permis de préciser les date et lieu de naissance de Sérène François Le Mière le 18 mai 1829 à Magny-en-Bessin (Calvados)
 (http://portraitsepia.fr/photographes/lemiere/). Il est le fils de François Le Mière et de son épouse Françoise Louise Marie Ravenel.

Sérène Lemière, "photographe", est cité à Nice dès le 19 avril 1861, date à laquelle il demande l'autorisation de placer une petite enseigne (2,50x0,50 m) au-dessus du grand portail de la Maison Robiony (petit pavillon du rez-de-chaussée) au 4, Jardin public (rappel dans AM, 2T17-1932).

"Sérène François Le Mière, âgé de 32 ans, photographe", se marie à Paris (10ème arrondissement), le 5 octobre 1861, avec Catherine Hortense Dulibine, couturière, 21 ans (née le 2 février 1840 à Lunéville, Meurthe-et-Moselle et veuve en premières noces de Paul Anet Girodias qu'elle a épousé le 31 décembre 1859 et qui est décédé le 11 mai 1860) (Le Temps du 5 octobre 1861).

Il est ensuite signalé comme "photographe", à Nice (il signe "Lemiere" ou "LeMiere"), dès janvier 1863, au 10, rue du Canal, lors de la naissance de son fils Auguste Georges, le 24 janvier, avec pour témoins les photographes "Paul Augustin Riollet et Georges Potier". Son fils décède malheureusement le mois suivant (le 13 février) et les témoins de l'acte sont désormais les photographes "François Rey et Georges Pottier".

Le 13 octobre 1863, Sérène Lemière demande l'autorisation de placer une deuxième enseigne au 4, place du Jardin public, cette fois de grandes dimensions (5x0,60 m), au-dessus de la corniche de la Maison Robuiony (AM, 2T 17-1932).

Le 13 janvier 1864, il demande "l'autorisation de placer des montres (vitrines de 1,20x0,90 m) renfermant des portraits et cartes photographiques", sur le quai Masséna, la Promenade des Anglais, le boulevard du Pont-Vieux, le Cours, le Port et Carabacel (AM, 2T 18-2027).

Il est ensuite cité à l'adresse du 4, place du Jardin public dans l'annuaire niçois de 1864 puis dans les registres d'Etat civil, lors du décès de son père François, veuf, âgé de 76 ans (le 15 février 1864), de la naissance de son fils Théophile (le 16 juillet 1865) puis de sa fille Pauline Clara Marie Hortense (Nice le 1er décembre 1867-Neuilly-sur-Seine 24 octobre 1967).

La naissance de son fils Joseph Louis a cependant lieu à Paris, au 27, rue Duranty (18ème arrondissement) le 31 décembre 1868. L'acte de naissance apporte des renseignements précieux car il prouve la conservation d'une adresse familiale parisienne (et un atelier ?) et permet de penser que Sérène Lemière effectue peut-être seulement des saisons à Nice. Je n'ai d'ailleurs pas trouvé son nom dans les différents recensements de la Ville de Nice.

Cet acte de naissance permet également de constater le changement de profession de son épouse, Catherine Hortense (née Dulibine). Qualifiée de "couturière" lors de leur mariage en 1861, elle est dite "ménagère" lors de la naissance de leurs trois premiers enfants en 1863, 1865 et 1867 mais qualifiée "d'artiste dramatique", à 28 ans, à la naissance de Joseph Louis en 1868.
Plusieurs actrices de ce nom étant répertoriées dans les journaux de l'époque (orthographié "Lemière" ou "Lemierre") et le prénom n'étant jamais cité dans les articles relatifs aux pièces de théâtre, il est impossible de l'identifier avec assurance. Cependant une "Mme Lemière" est citée comme débutante dans les théâtres parisiens vers 1870 au Théâtre Beaumarchais puis comme actrice confirmée au Théâtre du Château d'Eau.
Le portrait photographique par Frank (1816-1906) d'une "Madame Lemière, actrice dramatique", conservé à Paris au Musée Carnavalet (ici) peut être comparé aux portraits par Sérène Lemière de son épouse (1865, Collection Laurent Treffé, sur le site d'Hervé Lestang, ici) mais là encore, à 10 ans d'intervalle ou plus, il est difficile d'affirmer qu'il s'agit bien de la même personne.

Sérène "Lemière" ou "Lamière" reste signalé à l'adresse niçoise du 4, place du Jardin-Public, de 1864 à 1873 (Dr Lubanski, Guide aux stations d’hiver du littoral méditerranéen, 1865, Photographie du Progrès ; Les Echos de Nice du 26 septembre 1865 p 2 ; annuaires niçois de 1864 à 1873 ; Léon Affairous, Indicateur des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco, 1869). 



- Dr Lubanski, Guide aux stations d'hiver du littoral méditerranéen, 1865,
publicité pour Lemière, page XXIX,
ouvrage en ligne des Archives Départementales des Alpes-Maritimes.




Il semble qu'il ait confié son atelier niçois à Jean Baptiste Emile Poullan (son ancien employé) entre 1868 et 1873 car ce dernier est, à ces dates, signalé à la même adresse et leurs deux noms disparaissent des annuaires niçois dès 1874.

Il est probable que cette passation ait eu lieu au début de l’année 1867, une petite annonce, parue dans le Journal de Nice du 10 mars 1867 (p 3), portant le texte suivant dépourvu de tout nom de photographe : "20 Jours de Vente à l’amiable, du 5 au 25 mars, à la Photographie, 4, place du Jardin-Public, d’objectifs, cylindres, cuvettes, meubles, etc. Moitié Prix".

Les cartons photos niçois de Sérène Lemière portent au verso : "Photographie du Progrès – Lemière - à - Nice – Place du Jardin Public, n° 4".

Les vingt années suivantes de la vie de Sérène Lemière (à compter de ses 44 ans) me restent, à ce jour, inconnues. Il est cependant probable qu'il soit resté à Paris, auprès de son épouse dont la carrière d'actrice dramatique se développe à cette époque.

J'ignore s'il conserve alors un atelier parisien de photographie ou s'il change de profession dans les années 1870 et 1880. Je n'ai pas retrouvé trace de son nom avant le milieu des années 1890.
 
Ce dernier apparaît en effet dans l'Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques du 31 décembre 1895 (voir sur Gallica, p 363). 

Il est de plus présent, le 29 mai 1897, au mariage de son fils Joseph Louis "Lemière", 29 ans, papetier (vivant à Paris, rue Vieille-du-Temple, 3ème arrondissement) avec Alexandrine Guillemain, 22 ans (née le 8 septembre 1874), ouvrière en parapluies résidant à Paris mais originaire de Chanteau (Loiret, près d'Orléans) où a lieu la noce. A cette occasion, Sérène François "Lemière" (qui signe alors "S Le Miere") et son épouse, domiciliés à Paris, 28 rue Custine (18 ème arrondissement), sont dits "tous deux sans profession" et sont alors respectivement âgés de 68 et 57 ans.

Lorsque Catherine Hortense Lemière (née Dulibine), âgée de 68 ans, décède à Paris à son domicile de la rue Custine le 24 octobre 1908, elle est dite "veuve en secondes noces de Sérène François Le Mière", ce qui implique le décès de son mari entre 1897 et 1908. 

Alors qu’il était toujours domicilié à Paris dans le 18ème arrondissement, "Sérène François Le Mière, rentier" est en effet décédé à Nice, quartier Sainte-Hélène, maison Cruèze (ce qui prouve qu’il avait gardé des attaches avec cette ville), le 20 janvier 1906, âgé de 75 ans. Son corps a été ensuite inhumé au cimetière parisien de Montparnasse.



- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait de Virginie Garand,
 épouse Lequesne (70 ans environ), recto, vers 1863-1866,
"LEMIÈRE, Phot.",
 tirage albuminé de 5,3x9,1 cm sur carton de 5,9x10,3 cm, Collection personnelle.

- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait de Virginie Garand, épouse Lequesne (70 ans environ), verso, vers 1863-1866,
"PHOTOGRAPHIE DU PROGRÈS - LEMIÈRE A NICE - Place du Jardin Public, N°4.",
inscriptions manuscrites, "Me Lequesne St-Hilaire - Virginie Garand" ;
Virginie Garand (Metz c.4 avril 1794- Paris [3ème] 6 mai 1866) a épousé à Paris, le 12 janvier 1814, Hilaire Thomas Lequesne (Paris c.1784/85-Nice 13 février 1875) 
qui est dit "Lequesne Saint-Hilaire" (notamment lors de son décès),
 carton de 5,9x10,3 cm, Collection personnelle.


- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait de M. Lequesne (80 ans environ), 
recto, vers 1863-1866,
"LEMIÈRE, Phot.",
 tirage albuminé de 5,2x9,1 cm sur carton de 6x10,4 cm, Collection personnelle.

- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait de M. Lequesne (80 ans environ), verso, vers 1863-1866,
"PHOTOGRAPHIE DU PROGRÈS - LEMIÈRE A NICE - Place du Jardin Public, N°4.",
inscriptions manuscrites, "Mr Lequesne St-Hilaire" et ajout "Eugène";
Hilaire Thomas Lequesne (Paris c.1784/85-Nice 13 février 1875) 
qui est dit "Lequesne Saint-Hilaire" (notamment lors de son décès),
 carton de 6x10,4 cm, Collection personnelle.


- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait d'enfant, vers 1863-1868,
"LEMIÈRE, Phot.",
 tirage albuminé de 5,5x9,2 cm sur carton de 5,8x10,4 cm, Collection personnelle.

- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait d'enfant, verso, vers 1863-1868,
"PHOTOGRAPHIE DU PROGRÈS - LEMIÈRE A NICE - Place du Jardin Public, N°4.",
carton de 5,8x10,4 cm, Collection personnelle.


 - LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait d'homme, vers 1863-1868,
"LEMIÈRE, Phot.",
tirage albuminé de 5,3x9,2 cm sur carton de 5,5x10,2 cm, Collection personnelle.

- LEMIÈRE Sérène (1829-1906), Portrait d'homme, verso, vers 1863-1868,
"PHOTOGRAPHIE DU PROGRÈS - LEMIÈRE A NICE - Place du Jardin Public, N°4.", 
carton de 5,5x10,2 cm, Collection personnelle.





Antoine Jacques ROSSI (1828-1903)


Antoine Jacques Rossi est un artiste italien né à Montalto Ligure (province d'Imperia, Etats sardes), près de San Remo, le 2 mars 1828. Il est le fils de Joseph Rossi et de Paule Françoise, son épouse.

Il est signalé à Nice (Etats sardes) comme "peintre" et "photographe" dès octobre 1859 (âgé de 31 ans), avec un atelier de photographie situé 24, boulevard du Pont-Neuf. L'adresse de son atelier de peintre, annoncée dès janvier 1860, est pour sa part située 3, place Saint-François et il expose notamment, rue Paradis, 5.


- Annonce parue dans L'Avenir de Nice en octobre et novembre 1859 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.

- Annonce parue dans L'Avenir de Nice du 10, 14 et 20 janvier 1860 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.



Le recensement de la Ville de Nice de 1861 le cite en tant que "peintre, célibataire, âgé de 34 ans [33 ans]", habitant ruelle Saint-François, avec sa mère âgée de 60 ans. Il est ensuite nommé à plusieurs reprises dans les registres d'Etat civil comme "peintre" en 1861 (témoin de naissances en janvier, février et mars et de mariage en décembre 1861).

Un carton-photo portant au verso, "A. Rossi - Peintre et Photographe - 6, Descente Crotti, Boulevard du Pont-Neuf, 6 - Nice", est daté de 1861. Il semble avoir déplacé son atelier de photographie du 24, boulevard du Pont-Neuf à cette nouvelle adresse en 1860 ou 1861.

En novembre 1862, c'est en tant que "photographe, âgé de 32 ans [34 ans]", qu'il est cité, avec le photographe Raymond Bontet, 26 ans, lors de la déclaration de naissance du fils du photographe Arsène Cartié, 20 ans.

Dans les annuaires niçois, il n’est cité comme "photographe" qu’à partir de 1864, à l’adresse du n° 6, descente Crotti (liste professionnelle des photographes). Les listes électorales de la Ville de Nice ne le citent également qu'à partir de 1864 : "Antoine Rossi, né en 1833 [1828], photographe, domicilié au 24, boulevard du Pont-Vieux". Sa présence sur ces listes électorales prouve qu'il a demandé sa naturalisation française au moment de l'Annexion française. 

Il demande, le 9 mars 1864, l'autorisation d'installer une enseigne de 2,70x0,40 m portant l'inscription "Photographie", à cette adresse qu'il occupe depuis plusieurs années (descente Crotti n° 6, Maison du comte de Cessole ; AM, 2T 18-2076). 

Le 29 avril 1865, il fait cependant une nouvelle demande afin de transférer cette enseigne au n°2, boulevard du Pont-Neuf, Maison Bigliary (AM, 2T 20-118). Un carton photo révèle d'ailleurs cette nouvelle numérotation, "Rue Descente Crotti - 2, Boulevard du Pont-Neuf, 2 - Nice", insiste sur sa qualité de peintre et fait mention de médailles. 

Antoine Rossi semble se marier en 1865, en Italie, probablement à Alessandria (Piémont), avec Ermenegilde Françoise Jacquemine Guillon (née à Alessandria le 4 octobre 1830).

Leur fils Louis Joseph François Jean Baptiste Rossi naît à Nice le 16 avril 1866. A cette occasion, Antoine Rossi en cité comme "peintre, âgé de 34 ans [38 ans]". Il est cependant cité à Nice comme "photographe", en 1866, en tant que témoin de mariage.

Dans le recensement de la Ville de Nice de 1866, il est cité comme "photographe au 10, boulevard du Pont-Vieux. C'est cependant au n° 28 boulevard du Pont-Vieux qu'il est signalé lors de la naissance de son fils, le 16 avril 1866.

De 1869 à 1872, son adresse professionnelle devient le n° 24, boulevard du Pont-Vieux (Léon Watripon, Nice-guide, 1869 ; annuaires niçois) et se retrouve ainsi au dos de cartons, à l'encre rouge, avec ou sans les armoiries du roi d'Italie, "A. Rossi - Peintre et Photographe - 24. Boulevard du Pont-Vieux. 24. - Nice" ou "Ane Rossi - Photographe - Bould du Pont-Vieux, N° 24 - Nice".


- Publicité pour l'atelier d'Antoine Rossi, parue à la fin du Nice-Guide de Léo Watripon en 1869,
Paris, BnF (Gallica).




Le 17 août 1870, Antoine Rossi demande l'autorisation "de transférer son enseigne sise rue du Pont-Vieux 24 à la rue Gioffredo 32 avec l'inscription Photographie" (AM, 2T34-32).

Il est ensuite cité en tant que "peintre" au n° 20, rue Gioffredo dans le recensement de la Ville de Nice de 1872. Deux adresses professionnelles sont signalées en 1873 et 1874 : 24, boulevard du Pont-Vieux et 32, rue Gioffredo ; elles deviennent 32, rue Gioffredo et Quai place d'Armes, maison Bermond, dans la cour, en 1875 et 1877 (annuaires niçois absents des années 1876 et 1878).

Antoine Rossi est cité comme "peintre photographe" en 1874 (témoin de mariage). Le Guide des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de D. Boistier de 1874 cite également, "Rossi (A.), peintre-photographe, rue Gioffredo, 32".

Les listes électorales de la Ville de Nice le signalent également "domicilié rue Gioffredo" au début des années 1870 puis "rue place d’Armes [au n° 87], Maison Bermond" jusqu'en 1877.

Une publicité des Echos de Nice du 1er octobre 1877, le signale dans la Liste des Étrangers, comme "peintre, rue de Villefranche, 8, ital.".

Il semble disparaître de la liste professionnelle des photographes des annuaires niçois après 1877 mais reste cité comme "peintre" dans les listes des habitants des annuaires et des recensements, résidant tour à tour au 7, rue de Villefranche (annuaire de 1879 ; annuaires absents de 1880 à 1883), rue Cassini au 16 (recensement de 1881), au 17 (annuaires de 1884 et 1885) puis au 7 (annuaire de 1887), l'adresse devenant ensuite 7, place Cassini (annuaire de 1888 et suivants, recensements de 1891 et de 1896), comme lors du décès de sa femme le 16 janvier 1895.

Les listes électorales de la Ville de Nice le citent pour leur part "domicilié rue Villefranche, 8" de 1877 à 1880, au "n°7" de 1880 à 1883 puis "rue ou place Cassini, 12" en 1883 et 1884 et enfin au "n° 7", à partir de 1884.

"Antoine Jacques Rossi, artiste peintre, né à Montaldo Ligure [Montalto], province de Port Maurice, Italie", décède à son domicile du 7, place Cassini, le 21 décembre 1903, à l'âge de 75 ans. Son corps va reposer, auprès de celui de sa femme, au cimetière du Château, sous l’inscription, "Antoine Rossi – Artiste Peintre".

Il est noté qu’à la date de son décès, Antoine Rossi est "sujet français", alors que le recensement de 1896 précisait encore sa nationalité italienne mais c’est peut-être une erreur (dossier de naturalisation non retrouvé). Lorsque son fils Louis Joseph François Jean Baptiste Rossi se mariera, à 40 ans, à Nice le 22 octobre 1906, avec Marguerite Eugénie Baudoin, 32 ans, sans profession (née à Nice le 11 novembre 1873), ce dernier, Chef de Service des Titres à la Caisse de Crédit de Nice à Gênes (Italie), sera dit "de nationalité italienne et domicilié à Montalto Ligure". 

Même si les listes électorales le disent "photographe" jusqu’à sa mort, il est difficile de déterminer combien de temps Antoine Rossi a exercé cette profession avant se consacrer uniquement à la peinture : de la fin des années 1850 au milieu ou à la fin des années 1870 ?


N.B.: Joseph ROSSI Père (vers 1824 - ?) et Joseph ROSSI Fils (vers 1850 - ?) sont des photographes dont je n'ai connaissance que par leur présence dans le recensement de la Ville de Nice de 1866. Il y sont dits respectivement âgés de 42 ans et de 16 ans et résidant au 5, rue du Pontin. Leurs noms n'apparaissent jamais dans les annuaires professionnels niçois et je n'ai pas, à ce jour, connaissance de cartons-photos portant leurs noms. 

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'Annette Tarabra, vers 1861,
tirage albuminé de 5,4x9,4 cm, sur carton recoupé, Collection personnelle.

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'Annette Tarabra, verso, vers 1861,
"A. Rossi - Peintre et Photographe - 6, Descente Crotti, Boulevard du pont-Neuf, 6 - NICE", mentions manuscrites, "Annette Tarabra - de Nice - 1861.",
carton recoupé de 5,4x9,4 cm, Collection personnelle.



- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'enfants, recto, vers 1861-1865,
recto nu,
tirage albuminé de 5,8x9,5 cm, sur carton de 6,3x10,3 cm, Collection personnelle.

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'enfants, verso, vers 1861-1865,
"A. Rossi - Peintre et Photographe - 6, Descente Crotti, Boulevard du pont-Neuf, 6 - NICE",
carton de 6,3x10,2 cm, Collection personnelle.


- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'homme, vers 1861-1865,
"A. Rossi",
tirage albuminé de 5,1x7,2 cm, sur carton de 6,3x10,2 cm, Collection personnelle.

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait d'homme, verso, vers 1861-1865,
"A. Rossi - Peintre et Photographe - 6, Descente Crotti, Boulevard du pont-Neuf, 6 - NICE",
carton de 6,3x10,2 cm, Collection personnelle.


- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait de famille, vers 1865-1866,
"A. ROSSI",
tirage albuminé de 5,3x8,9 cm, sur carton de 5,9x10,3 cm, Collection personnelle.

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait de famille, verso, vers 1865-1866,
" Médailles - Et Veteres Revocavit Arts- A. Rossi - Peintre - et - Photographe - Rue Descente Crotti, 2, Boulevard du Pont-Neuf, 2 - NICE",
carton de 5,9x10,3 cm, Collection personnelle.
N.B. : "Et Veteres Revocavit Arts" : "Et il fit refleurir les arts", Horace (Livre IV, ode 12, vers 12),
en parlant de l'Empereur Auguste et ici de l'Empereur Napoléon III.


- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait des frères François et Ferdinand Alziary, recto, vers 1870,
Cdv au recto nu, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Archives privées, dossier 216J0007.

- ROSSI Antoine (vers 1828-1903), Portrait des frères François et Ferdinand Alziary, verso, vers 1870,
Cdv portant les mentions imprimées, "Ane Rossi - Photographe - Bould du Pont-Vieux, N° 24 - Nice",
et les mentions manuscrites, "François et Ferdinand Alziary",
[Maurizio Francesco Giustino Alziari de Malaussene, né en 1849 à Roquesteron, Alpes-Maritimes, à droite, et Giuseppe Fernando Alziari de Malaussene né à Roquesteron en 1853, fils d’Antonio Celestino Alziari de Malaussene (1796-1885) et de Maria Paolina Sofia Vacquette (c.1830- ?)], 
 Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Archives privées, dossier 216J0007.




- Jean Baptiste "Ferdinand" CHARDONNET (1833-1899) et Théodore Fernand CHARDONNET (1858-1935)


ROUVRES

Jean Baptiste Chardonnet est né le 7 mai 1833, à Rouvres, près de Dijon (Rouvres-en-Plaine, Côte-d’Or). Il est le fils de Jean Baptiste Chardonnet, manouvrier et de son épouse, Pierrette Renaud, sans profession.

MARSEILLE

Jean Baptiste Chardonnet, âgé de 23 ans, "coiffeur" à Marseille (Bouches-du-Rhône), se marie (avec le consentement par acte notarié de ses parents domiciliés à Rouvres), le 3 mai 1857 à Vidauban (Var), avec Thérèse Julien, 26 ans, modiste, domiciliée dans cette commune (née le 10 avril 1831 à Vidauban).

Le 4 septembre 1858, lors de la naissance de son fils "Théodore Fernand", Jean Baptiste Chardonnet est dit âgé de 24 ans [25 ans] et désormais installé à Vidauban (Var), comme "coiffeur". 

NICE

Fin 1860, "Ferdinand" Chardonnet semble, avec sa famille, partir s'installer comme coiffeur à Nice, 13, rue Masséna. Il est cité dans Les Echos de Nice dès le 27 novembre 1860.


- Publicité parue dans Les Echos de Nice du 1er mars 1861 p 8,
Nice, Bibliothèque Nucéra.



Il est d'ailleurs signalé dans le recensement de 1861 comme "Chardonet (sic) Ferdinand, coiffeur", résidant avec sa femme et son fils "Ferdinand", au 25, rue Masséna (puis au n° 40). 

Il exerce toujours la profession de "coiffeur" à Nice (âgé de 29 ans), en janvier 1862 (Le Messager de Nice du 22 janvier 1862) et en en juillet 1862, à la naissance de leur première fille Thérèse (Marie). S’il est dit associé au coiffeur Lambert de Paris fin 1862, il est dit successeur de ce dernier dès le début de l’année 1863 (Le Messager de Nice du 22 décembre 1862 p 3 et du 1er février 1863 p 4).

Son nom n'apparaît cependant pas dans le recensement de 1866 ni dans les annuaires niçois des années 1860. Il se forme cependant à la photographie dès 1863, peut-être dans l’atelier de Peter Moosbrugger.

Les listes électorales de la Ville de Nice le citent "photographe, rue du Temple, Maison Vespa" dès 1864 mais "marchand de vins" dès 1866, rue Masséna, 14 et à nouveau, "photographe, rue du Temple, 7" de 1868 à 1872.

C’est fin 1866 qu’il succède au photographe Léon Puget au 7, rue du Temple (entrée rue Masséna), dans l'ancien atelier de Peter Moosbrugger : "il nous faut encore souhaiter la bienvenue à M. Chardonnet, qui vient de prendre l'ancien local de Mootbrugger (sic), rue du Temple, où, grâce à une lumière toute exceptionnelle, il a fait déjà de ravissants portraits" (Les Echos de Nice du 8 janvier 1867).

 Dans un premier temps, le nom de Chardonnet reste absent des publicités et c'est le nom de Moosbrugger qui resurgit dans des intitulés qui reprennent mot pour mot les anciennes annonces de ce dernier. 


- Petite annonce parue dans Les Echos de Nice du 26 janvier 1867,
Nice, Bibliothèque municipale Nucéra.



Ce n'est qu'à partir d'octobre 1867 que le nom de Chardonnet apparaît dans les publicités (Les Echos de Nice du 19 octobre 1867). Les Echos de Nice du 5 et du 20 février 1868 vantent ses "ravissants portraits-album et portraits-cartes", recommandent "son exposition et son atelier, situés rue du Temple, 7, près la place Grimaldi" et impriment ses publicités à cette même adresse pendant toute la saison d'hiver 1867-1868. Il est à nouveau cité à cette adresse dans l'Indicateur des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de Léon Affairous, en 1869.

Ferdinand Chardonnet est enfin cité à cette même adresse dans les annuaires niçois de 1870 et 1871 (ainsi que dans le Nice-Guide du Dr Lubanski de 1870).

NICE ET VICHY

Il semble ouvrir une succursale à Vichy, vers 1871-1872.

Il est cité dans le recensement de la Ville de Nice en 1872, dit, "né à Dijon et âgé de 39 ans", résidant avec sa famille au 12, rue du Temple. 

Il semble cependant avoir cédé son atelier niçois au photographe Joseph Blanc en 1871. Son nouvel atelier est signalé au 9, quai Masséna dans les annuaires niçois de 1872 à 1877, avec, "English Spoken-Maison Spéciale" ou parfois la mention, "photographe-miniaturiste" (Guide des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de D. Boistier de 1874 et Annuaire des Alpes-Maritimes de 1877). 

En 1875, La Vie Mondaine à Nice cite à de nombreuses reprises le photographe. "M. Chardonnet, 9, quai Masséna, joint à sa qualité de photographe celle d'artiste, il opère lui-même, ce qui lui a valu la réputation bien méritée dont il jouit à Nice" (La Vie Mondaine à Nice du 11 mars 1875).

L'abonnement à ce journal permet d'ailleurs d'obtenir des réductions dans son atelier. Ses prix habituels sont : "La douzaine de portraits-cartes bombés (genre Camée) : 18 francs - La douzaine de Cartes Cabinet : 40 francs - Portraits grandeur naturelle : 100 francs" (La Vie Mondaine à Nice du 4 novembre 1875).

Le journal offre ensuite à ses abonnés "12 CDV en buste bombé par M. Chardonnet" du 28 octobre 1875 au 6 janvier 1876.

Le domicile du photographe est également cité au 9, quai Masséna dans les listes électorales de 1873 à 1877 mais au n° 8, dans le recensement de 1876 [avec son fils Fernand]. 

Début février 1877, le photographe fait paraître une publicité pour son atelier dans Le Phare du Littoral.


- Publicité parue dans Le Phare du Littoral du 1er février 1877 p 4.



Le revers de ses cartons photos de cette époque précise :

- "Chardonnet - Photographe - 24, rue Masséna, - Nice - Rue du Temple 7" (vers 1867-1868 ? - un carton daté de mai 1868), 

- "Chardonnet - Photog. - Rue du Temple 7 - Près la Place Grimaldi" (vers 1868-1870 ?), 

- "Photographie Artistique - Fnd. Chardonnet - Nice" (vers 1870-1871 ?),

- "Photographie Artistique - Fnd. Chardonnet - Nice - Vichy" (vers 1872-1875 ?),

- "Photographie Artistique - F. Chardonnet - Nice - Quai Masséna, 9 - Vichy - Boulevard Victoria" (vers 1876-1877 ?).


VICHY ET LYON

Ferdinand Chardonnet semble quitter Nice en 1877 pour Lyon (6, place Bellecour, au rez-de-chaussée) jusqu'en 1892 (voir sur le site d'Hervé Lestang, portraitsepia.fr), et Vichy ("En face la Source de l'Hôpital" - un carton daté de 1879 - puis "Rue Sornin"). La liste électorale de la Ville de Nice de 1877 le signale "Parti, fixé à Paris".

Dans les années 1880, ses cartons adoptent une écriture dorée sur un revers à fond noir (un carton imprimé avec "1887") ou rouge (un carton rouge daté de janvier 1887) : "Photographie - Fnd Chardonnet (signature oblique) - Lyon - 6, Place Bellecour - Au Rez-De-Chaussée - Vichy - Rue Sornin - D. Hutinet-Paris".

"Chardonnet" est cité dans la "Liste générale des principaux photographes" publiée par la Société de Photographie de Toulouse, à Nice de 1877 à 1885, à Lyon, de 1888 à 1896, et à Vichy de 1888 à 1904. 

Ferdinand Chardonnet, "domicilié à Vichy", assiste à Nice le 15 avril 1884, au mariage de son fils Théodore Fernand, âgé de 25 ans, "photographe, domicilié à Vichy", avec une jeune fille niçoise, Marie Mélanie Salignon, âgée de 23 ans (née le 18 mai 1861 Marseille). 

Il semble probable que, dès lors, son fils prenne sa succession des ateliers vichyssois et lyonnais. Les naissances de ses 6 enfants et les décès malheureux de 3 d’entre eux permettent en effet de retracer la vie de la famille. Lorsque "Théodore Fernand, 26 ans, photographe" devient père, à Vichy, de son premier enfant, Gaston Jean Casimir Chardonnet, le 27 janvier 1885, "Jean Baptiste Ferdinand Chardonnet, 52 ans", signataire de l’acte, est cité en tant que "propriétaire".

La naissance de sa fille, Suzanne Marie Thérèse Chardonnet a lieu le 14 septembre 1887 à Vichy mais cette dernière décède malheureusement à 5 mois et 3 semaines, à Lyon (2ème arrondissement), le 7 mars 1888 ; sa fille, Yvonne Léonie Thérèse Chardonnet, naît à cette même adresse lyonnaise le 29 octobre 1890 et y décède à 12 mois et demi le 11 janvier 1892.

Suite à la cession de la succursale lyonnaise au photographe Jules Héron, en 1892, les autres enfants de Théodore Fernand vont naître à Vichy, Andrée Jeanne Léonie Chardonnet, le 13 août 1893, Marcelle Marie Antoinette Chardonnet, le 8 mai 1895 et Jeanne Louise Fernande Chardonnet le 30 août 1898 (cette dernière décède malheureusement à Vichy, le 21 octobre 1899, âgée de 13 mois et demi).

"Rentier", Ferdinand Chardonnet décède à Vichy, dans sa maison située route de Creuzier, le 6 juin 1899, à l'âge de 66 ans.

Son fils Théodore Fernand Chardonnet semble abandonner la photographie au début du XX° siècle. Il est désormais "agent d’affaires", domicilié 36, rue de Ballore, lors du mariage de son fils Gaston Jean Casimir Chardonnet à Bellerive, le 2 avril 1911, et "agent de locations", domicilié 65, rue Jean Jaurès, lors du mariage de sa fille Andrée Jeanne Léonie Chardonnet, à Vichy, le 4 février 1920.

Il décède à Vichy, à l’âge de 77 ans, dans les premiers jours de septembre 1935 et est inhumé le 4.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de femme, vers 1867-1868 (?),
"Fnd CHARDONNET, Photogrphe",
tirage albuminé de 9x5,4 cm, sur carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de femme, vers 1867-1868 (?),
"Fnd CHARDONNET - Photographe - Rue Masséna, 24 & Rue du Temple, 7 - Nice",
carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de classe d'Ecole religieuse, vers 1868-1871 (?),
"CHARDONNET, PHOTO.",
tirage albuminé de 5,4x9,1 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de classe d'Ecole religieuse, vers 1868-1871 (?),
"Chardonnet - Photog. - Rue du Temple, 7 - près la Place Grimaldi - Nice - 
Tous les clichés sont conservés - Rappeler le N°. ",
tirage albuminé de 5,4x9,1 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de famille niçoise, vers 1868-1871 (?),
"Chardonnet - Photog. - Rue du Temple, 7 - près la Place Grimaldi - Nice - 
Tous les clichés sont conservés - Rappeler le N°. ",
tirage albuminé de 5,5x9 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de famille niçoise, vers 1868-1871 (?),
"Chardonnet - Photog. - Rue du Temple, 7 - près la Place Grimaldi - Nice - 
Tous les clichés sont conservés - Rappeler le N°. ",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, vers 1871-1873 (?),
"CF",
tirage albuminé de 5,4x8,9 cm, sur carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, verso, vers 1871-1873 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - Fnd Chardonnet - Les Clichés sont conservés -  ",
carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, vers 1873-1875 (?),
tirage albuminé de 5,4x8,9 cm, sur carton de 6,3x10,2 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, verso, vers 1873-1875 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - Fnd Chardonnet - Les Clichés sont conservés -  624",
carton de 6,3x10,2 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, vers 1875-1876 (?),
"F. CHARDONNET -- NICE. VICHY.",
tirage albuminé de 5,4x9,1 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait d'homme, verso, vers 1875-1876 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - F. Chardonnet - Nice - Quai Masséna, 9 - Vichy - Boulevard Victoria",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de femme, recto, vers 1877 (?),
"F. CHARDONNET -- NICE, VICHY.",
tirage albuminé de 5,5x9 cm, sur carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de femme, verso, vers 1877 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - F. Chardonnet - Nice - Vichy",
carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de jeune fille, recto, vers 1877-1882 (?),
"F. CHARDONNET -- VICHY.",
tirage albuminé de 5,5x9 cm, sur carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899), Portrait de jeune fille, verso, vers 1877-1882 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - F. Chardonnet - En Face La Source de L'Hopital - VICHY",
carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899) ou CHARDONNET Fernand (1858-?), Portrait de femme, recto, vers 1883-1887 (?),
"F. CHARDONNET -- VICHY.",
tirage albuminé de 5,7x9,1 cm, sur carton de 6,2x10,5 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899) ou CHARDONNET Fernand (1858-?) , Portrait de femme, verso, vers 1883-1887 (?),
"PHOTOGRAPHIE ARTISTIQUE - NICE - F. Chardonnet - Rue Sornin - Vichy",
carton de 6,2x10,5 cm, Collection personnelle.


- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899) ou CHARDONNET Fernand (1858-?), Portrait de femme, recto, vers 1886-1888 (?),
"Fnd Chardonnet -- Lyon.",
tirage albuminé de 5,7x8,9 cm, sur carton de 6,1x10,3 cm, Collection personnelle.

- CHARDONNET Ferdinand (1833-1899) ou CHARDONNET Fernand (1858-?), Portrait de femme, verso, vers 1886-1888 (?),
"Photographie - Fnd Chardonnet - Lyon - 6, Place Bellecour - Au Rez-de-Chaussée",
carton de 6,2x10,5 cm, Collection personnelle.