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dimanche 15 juin 2025

1390-VICHY : M. & MME FONTAINE, PHOTOGRAPHES (Enquête 1)

 

SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS




INTRODUCTION


Deux historiens ont posé les bases d'une liste des photographes ayant officié dans la ville de Vichy au XIX° siècle. Il s'agit de Jean-Marie Voignier en 1993 (1), qui a ciblé une vingtaine d'ateliers, et de Pascal Chambriard en 2011 (2), qui a listé à son tour une vingtaine d'ateliers mais également une dizaine de paysagistes voyageurs (vues de Vichy et de ses environs) et quelques distributeurs.

A l'heure de la numérisation croissante des documents d'archives, c'est près d'une soixantaine de photographes qui peuvent être désormais recensés en 2025. 

Ces professionnels sont tout d'abord des daguerréotypeurs itinérants, de passage pour quelques semaines dans la ville. Ce sont ensuite des photographes qui viennent passer la saison estivale à Vichy (saison de cure thermale, essentiellement entre mai et septembre) et qui possèdent un ou plusieurs ateliers dans d'autres villes.

Ils sont peu ou pas cités dans les registres de recensements de Vichy mais également dans les articles et les publicités des journaux locaux. Leur présence n'est donc parfois attestée qu'en pontillés, lors d'une seule année ou seulement grâce aux photographies conservées, les dates de leur premier ou de leur dernier séjour restant souvent inconnues. 

Quelques historiens ont étudié ou réétudié ces dernières années quelques-uns de ces photographes, comme Hervé Lestang (Arloing, Barbier, Granghon, Grianta et Méténier) (4), et plusieurs biographies ont également été présentées sur ce blog (Chardonnet, Coutem, Couton, Métenier, Randrup et Silli).

Il subsiste des noms de photographes qui posent problème. Leur prénom reste souvent inconnu, ce qui empêche de les identifier avec certitude, alors que plusieurs photographes contemporains portent le même patronyme. Parfois, c'est leur nom qui reste inconnu, du fait qu'ils affichent leur seul prénom comme pseudonyme. 

Cependant, lorsque leur identité se voit précisée grâce à la localisation de leurs ateliers ouverts dans d'autres villes, leur vie s'y révèle parfois tout aussi mystérieuse.

Cette nouvelle série va être consacrée aux photographes de Vichy qui posent le plus de difficultés à être identifiés. 

Le terme "d'enquête" a été retenu car, contrairement aux autres "biographies de photographes" présentées sur ce blog, cette série va afficher la méthode de recherche et les résultats au jour le jour, en suivant des enchaînements logiques ou intuitifs, avec des rebondissements et des impasses. Seule une brève synthèse finale va replacer les éléments découverts dans un ordre chronologique. 



LES PHOTOGRAPHES "FONTAINE" À  VICHY


Les repères

Jean-Marie Voignier (1) signale à Vichy, "Fontaine, années 1860" et liste 11 autres photographes français homonymes entre 1860 et 1900, à Paris (Seine), Mâcon (Saône-et-Loire), Lyon (Rhône), Lorient (Morbihan), Marseille (Bouches-du-Rhône), Rouen (Seine-Maritime), Langres (Haute-Marne) et Rennes (Ille-et-Vilaine). 

Quatre sont par lui dénommés "Fontaine" (Mâcon, Vichy, Lyon, Paris), un "Fontaine E." (Marseille), un "Fontaine Eugène" (Rouen), un "Fontaine Fortuné Hippolyte" (Marseille), deux "Fontaine Jules" (Rouen ; Langres), un "Fontaine Paul" (Rennes) et une "Fontaine Mme" (Paris).

Pascal Chambriard (2), signale pour sa part, "M. et Mme Fontaine comme daguerréotypistes itinérants à Clermont-Ferrand de décembre 1853 à mars 1854" (5) puis "Fontaine, rue Lucas (à Vichy)" en 1855.


Paris et Troyes ?

La recherche va s'effectuer parallèlement sur les sites d'archives et de presse ancienne et sur les sites de généalogie, autour du couple de photographes, "M. et Mme Fontaine" et de "Mme Fontaine" seule, sans être certain que cette dernière soit issue du même couple. 

Les premiers résultats révèlent l'existence d'un "M. Fontaine, élève de M. Lerebourd (sic), de Paris" qui, de passage en 1843 à Troyes (Aube), rue de la Corterie, 31, maison de M. Simonnot, réalise des "Portraits au Daguerréotype, d'après le système allemand (...). Fixés au chlorure d'or et inaltérables" (L'Aube des 24 juin et 2 juillet 1843).


- Publicité pour l'atelier de M. Fontaine, parue dans L'Aube des 24 juin et 2 juillet 1843.


Un nouveau passage à Troyes est ensuite signalé en 1846, cette fois-ci effectué par "M. et Mme Fontaine", rue Moyenne, 63, au premier, avec des "Portraits au Daguerréotype en noir et en couleur" (L'Aube du 8 novembre 1846).


- Publicité pour l'atelier de M. et Mme Fontaine, parue dans L'Aube du 8 novembre 1846.


Rien ne permet d'être certain que c'est la même personne qu'en 1843, d'autant que ni son prénom ni sa ville de provenance ne sont indiqués. Si c'est la cas cependant, il est cette fois accompagné d'une femme qu'il a épousée et probablement formée à la photographie, avant ou après 1843.

En 1848, c'est le passage d'un "M. Fontaine" seul, qui est effectué à Dole (Jura), rue Besançon, avec la proposition de "Portraits au Daguerréotype, exécutés en couleur, imitant la mignature (sic)" (L'Album Dolois du 13 août 1848).

Là encore, impossible d'affirmer qu'il s'agit toujours du même homme. En revanche, le ou les photographes cités sont tous itinérants, au cours des années 1840, dans l'est de la France.

Le couple signalé à Troyes en 1846 est-il le même que celui cité à Clermont-Ferrand fin 1853-début 1854 ? Mme Fontaine est-elle la même que celle citée à Vichy dans les années 1860 ? 

Un photographe dénommé, "J. Fontaine", est ensuite signalé de passage à Nancy (Meurthe-et-Moselle), dans le jardin de M. Merlant, au printemps 1866 (La Meuse du 23 juin 1866).

Enfin, un photographe dénommé, "Jules Fontaine", est cité à Troyes (Aube), début 1889 (Le Petit Troyen du 28 février 1889).


Vichy et Monaco ?

Une seule et unique trace d'une "Mme Fontaine, photographe" à Vichy a été retrouvée dans la presse ancienne, dans un article de Léopold Amat, présent à Nice (Marseille c.1815-Nice 1872), compositeur, chanteur, organisateur des concerts et fêtes de stations thermales et balnéaires et homme de lettres

Ce dernier évoque sa relation et sa correspondance, en janvier 1865, avec le célèbre journaliste et écrivain (romancier, poète) Joseph Méry (Marseille 1797-Paris 1866), présent à Monaco :

"J'ai dépêché à Monaco madame Fontaine, la photographe renommée de Vichy, en priant Méry de nous envoyer quelque choseMéry a fait braquer l'objecteur contre la villa de la Colombe, qu'il habite, et pendant l'opération de l'appareil photographique il a taillé sa meilleure plume pour collaborer avec le soleil des Alpes-Maritimes" (La Revue Illustrée des Eaux, extrait cité dans le Journal de Monaco du 5 février 1865). 

Mme Fontaine est citée seule, sans son mari (absent ou décédé ?) et toujours sans l'indication de son prénom ni de sa ville d'origine. Elle est dite "renommée" à cette date, ce qui semble impliquer une fréquentation récurrente de la ville de Vichy, antérieure à 1865.

La recherche dans le Journal de Monaco a permis de découvrir quatre autres mentions de Mme Fontaine : 

- en décembre 1859, où "M. et Mme Fontaine" (photographes ?) sont signalés dans la Liste des Etrangers arrivés à Monaco (Journal de Monaco du 18 décembre 1859) ;

- en avril 1865 (séjour motivé par l'écrivain Méry), où Madame Fontaine annonce son départ au 10 mai (Journal de Monaco du 30 avril 1865) ;

- en juin 1866, avec l'évocation du Portrait de Méry réalisé par Mme Fontaine, l'année précédente (Journal de Monaco du 24 juin 1866) ;

- en 1867, avec la parution, pendant huit mois (du 24 février au 20 octobre 1867), d'une publicité de Mme Fontaine (Journal de Monaco du 24 février au 20 octobre 1867).


- Publicité pour l'atelier de Mme Fontaine, parue dans le Journal de Monaco du 24 février au 20 octobre 1867.


Ces différents signalements sont révélateurs. En 1865 notamment, Mme Fontaine part à Monaco pendant environ 3 mois (?), et en revient avant la saison de Vichy. En 1867, elle passe cette fois un long séjour d'environ 8 mois à Monaco, comprenant la saison estivale. 

Il reste impossible de préciser le nombre de saisons qu'elle a effectuées à Vichy, et leurs dates, mais il apparaît probable qu'elle ait fréquenté la ville, avec son mari, dès les années 1850 puis, seule, dans la première moitié et le milieu des années 1860.


Lyon ?

Le Salut Public de Lyon signale, le 30 avril 1862, "un nouvel atelier photographique ouvert récemment quai d'Albret, 27, au 1er, sous la raison sociale, Hernandez et Fontaine".

 L'atelier dispose d'une terrasse où des portraits instantanés sont réalisés en une demi-seconde, ce qui convient particulièrement aux enfants. Les photographies sont exposées sur plusieurs tableaux dont l'un est situé à l'angle de la rue du quai d'Albret et de la rue Puits-Gaillot.

"Hernandez & Fontaine" vont faire paraître des publicités dans ce même journal, du 30 avril 1862 au 21 avril 1863 (très nombreuses entre le 4 juillet et le 17 novembre 1862) mais plus aucune par la suite.


- Publicité pour l'atelier Hernandez & Fontaine, parue dans Le Salut Public (Lyon)
 du 30 avril 1862 au 21 avril 1863.



Cependant, Le Salut Public du 1er janvier 1864, annonce la création, pour neuf années, à compter du 25 décembre 1863, d'une nouvelle "Société ayant pour but l'exploitation de la photographie", avec pour raison sociale, "Hernandez Fontaine et Sigmünd", et un siège sis à Lyon, rue Bât-d'Argent, 3. 

Les associés sont désormais : "M. Pierre Hernandez, photographe, demeurant à Lyon, quai d'Albret, 27 [cité par Jean-Marie Voignier, en tant que collaborateur de "Fontaine" à Lyon] (1), "Mme veuve Adélaïde Fontaine, photographe audit lieu, et M. Frédéric-Claude Sigmünd, commis-négociant, demeurant à Lyon, quai de Retz, 10". 

La Société a-t-elle perduré, comme envisagé, jusqu'en 1872 ? Aucune autre trace de cet atelier n'en a été découverte dans les années suivantes mais Jean-Marie Voignier situait l'existence de l'atelier uniquement vers 1864 et 1865.


Paris, Troyes, Vichy, Lyon et Monaco ?

Mme Fontaine a donc pour prénom "Adélaïde" et est veuve en 1863. Ces renseignements sont-ils suffisants pour retrouver son nom de jeune fille, son lieu de naissance, la date de son mariage, le prénom de son mari et les dates de naissance et de décès de ce dernier ?

Sur les sites de généalogie, la recherche s'est effectuée à partir "d'Adélaïde, épouse Fontaine". Plusieurs noms sont ressortis mais un seul a semblé convenir en rapport aux dates d'un décès du mari avant 1864 (Lyon) et de l'épouse, après 1867 (Monaco).

Il s'agit d'Adélaïde Portier, née à Auxon (Aube) le 17 janvier 1804. Elle s'est mariée avec Jules Fontaine, peut-être né à Troyes (Aube), avant l'année 1838, date de naissance du premier de leurs deux enfants baptisés à Paris (Alphonse Constantin Fontaine, Saint-Germain-des-Prés, le 4 juillet 1838 ; Jules André Fontaine, La Madeleine, le 16 août 1840).

Il reste à vérifier ces hypothèses et à découvrir si leur mariage a eu lieu dans l'Aube (à Auxon ou à Troyes ?) ou à Paris, avec un époux dont la profession de l'époque reste à découvrir. 

Cependant, il apparaît d'emblée que les époux Fontaine ont vécu dans la capitale et que le photographe "Jules Fontaine" de passage à Troyes en 1843 et 1846 est certainement son époux, revenant travailler, de Paris, dans leur région natale.

Mme veuve Fontaine conserve-t-elle une adresse parisienne dans les années 1860 et au-delà ? Est-elle la photographe dont Jean-Marie-Voignier signale l'atelier, "passage Jouffroy, 66" dans les années 1870 et 1880 et dont la trace a pu être retrouvée dans les Annuaires-Almanachs Didot-Bottin, de 1874 à 1885 ? C'est possible mais Adélaïde Portier, épouse Fontaine, serait très âgée à ces dates.

Dans les années 1860, Adélaïde Portier alterne peut-être entre Paris et Vichy (?) et, dès 1862, entre Paris et Lyon ou Lyon et Vichy (?). Exerce-t-elle encore à Lyon lorsqu'elle se rend à Monaco au début de l'année 1865 et qu'elle y passe huit mois en 1867 ?


Adélaïde Portier

La date de décès de Mme Fontaine a pu être retrouvée à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), autre station thermale, où elle séjournait, le 16 janvier 1887, "âgée de 90 ans [!]" (elle reste absente du recensement de cette commune en 1886).

L'acte précise qu'elle est "sans profession, née le vingt-six Nivôse an V [17 janvier 1797] à Auxon (Aube), domiciliée à Amélie-les-Bains, fille de Nicolas Portier et de (nom et prénom de la mère inconnus ou illisibles), veuve de Jules Fontaine. Ladite Adélaïde Portier décédée (...) à la maison Baget sise rue du Tech de la présente commune".

L'acte de naissance d'Adélaïde Portier, dans la commune d'Auxon (Roncenay), près Troyes (Aube), a permis de confirmer la première date retrouvée : "le 26 Nivôse an XII" [17 janvier 1804], ce qui fixe son âge de décès à Amélie-les-Bains, à la veille de son 83ème anniversaire (et non à 90 ans). 

Elle est la fille de Nicolas Portier (né à Auxon le 5 juin 1770) et d'Edmée Regnaut (née à Auxon le 9 novembre 1776), qui se sont mariés dans cette commune le 8 février 1799 et ont eu trois enfants.

La date de son mariage a pu être retrouvée dans les fichiers d'état civil reconstitués de Paris, "le 28 juin 1836", à l'âge de 32 ans.

Les dates et lieux de naissance et de décès de son mari, Jules Alphonse Fontaine, n'ont, pour leur part, pas encore été retrouvés. Il est probablement né à Troyes, dans une autre commune de l'Aube ou à Paris, entre 1790 et 1815, et est décédé, peut-être à Paris, vers 1860.


Les photographies conservées

Aucun daguerréotype des années 1840-1855, signé de M. Fontaine ou des Epoux Fontaine, ne semble conservé et aucune photographie des années 1855-1860 ne semble connue (Paris, Troyes, Clermont-Ferrand, Vichy, Monaco...) . 

Les seules photographies conservées sont des portraits réalisés dans l'atelier lyonnais, signés "Hernandez & Fontaine", "Quai d'Albret, 27" (actuelle avenue de Grande-Bretagne, 6ème arrondissement) puis "Rue de l'Arbre-sec, 8 & Rue du Bât d'Argent, 3" (1er arrondissement).

 L'atelier qui a perduré au minimum de 1862 à 1864, présente des cartons-photos de 4 types différents, avec deux adresses successives.



- Détail du verso de quatre types de cartes de visite de l'atelier lyonnais Hernandez & Fontaine.


Le photographe Pierre Raphael François Alexandre Sébastien Ernandez/Hernandez semble être né à Oxos/Axos (royaume de Murcie, Espagne) le 24 octobre 1785. Tisserand, il s'est marié à Lyon le 2 décembre 1819, avec Bernarde Gaifier, avec laquelle il a eu cinq enfants. 

S'il s'agit bien de lui, il avait 76 ans en 1862 (!). Il est décédé dans cette ville, rue de Flesselles, 23 (1er arrondissement), le 31 janvier 1869, à l'âge de 83 ans.



SYNTHÈSE


M. et Mme Fontaine

Jules Alphonse Fontaine (né vers 1800) et Adélaïde Portier (née en 1804 à Auxon, Aube) sont présents en 1836 à Paris et s'y marient. Deux enfants (au moins) vont naître de leur union dans la capitale (en 1838 et 1840).

Jules Fontaine devient daguerréotypeur vers 1840 (entre l'automne 1839 et l'été 1843), en étant l'élève de Noël Marie Paymal Lerebours (Paris 16 février 1807-Neuilly-sur-Seine, 23 juillet 1873). Il officie ensuite à Paris mais également en province (Troyes en 1843 et 1846 - Dole en 1848 ?).

Il semble former son épouse au Daguerréotype (au plus tard en 1846) et parfois voyager avec elle (Troyes en 1846 - Clermont-Ferrand fin 1853-début 1854 ?).

Jules Fontaine décède malheureusement vers 1860 (entre 1855 et 1862 ?). 

Adélaïde Fontaine continue seule sa vie de photographe puis ouvre un atelier à Lyon, avec un (1862 et 1863) puis deux associés (1864 - 1865 ?). Elle fréquente ensuite la Principauté de Monaco (1865 et 1867). 

Sa carrière semble s'arrêter à cette dernière date, à 63 ans (sauf si c'est elle qui, à un âge très avancé, occupe l'atelier parisien du passage Jouffroy, 66, vers 1874-1885). 

Elle décède à Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales), le 16 janvier 1887 (à l'âge de 83 ans).


Leur présence à Vichy

Si l'identité des "Fontaine" a pu être en partie précisée, la question des dates de leur activité photographique à Vichy reste cependant entière. 

Les époux Fontaine ont-ils passé la saison estivale de 1854 à Vichy (après Clermont-Ferrand ?) ? Est-ce bien eux qui y sont ensuite attestés en 1855 ? Y sont-ils revenus ensemble lors des saisons suivantes ? Adélaïde Fontaine y est-elle revenue seule après le décès de son mari ? A-t-elle travaillé parallèlement à Vichy et à Lyon dans la première moitié et le milieu des années 1860 ?

L'hypothèse qui semble la plus crédible est celle de plusieurs saisons effectuées à Vichy, entre 1854 et 1864. 

Cette hypothèse repose notamment sur la phrase de Léopold Amat écrite en janvier 1865, "J'ai dépêché à Monaco madame Fontaine, la photographe renommée de Vichy". En effet, cette renommée peut difficilement renvoyer à une unique saison vichyssoise attestée une décennie auparavant, en 1855.



BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE SOMMAIRES


Les Photographes

1- VOIGNIER Jean-Marie, Répertoire des Photographes de France au dix-neuvième siècle, Le Pont de Pierre, 1993.

2- CHAMBRIARD Pascal, "L'apparition de la photographie touristique de Vichy (1863-1885), dans, Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais, T 75, septembre 2011, pp. 458-495.

3- CARADEC Marie-Anne, PAILLET Antoine, CHASSAING Jean-François, Nouvelles Images : les débuts de la Photographie dans l'Allier, Loubatières Editeur, 2012.

4- LESTANG Hervé, Quatre mille visages de la Photographie, Portrait Sépia, https://portraitsepia.fr/

5- COCHET Patrick et SEGIN Serge, Bérubet, peintre au daguerréotype (AN XII-1887), Collection Patrimoine photographique en Auvergne, Archives départementales du Puy-de-Dôme, 2009.


Les Archives

- Fonds patrimoniaux de Vichy, https://mediatheques.vichy-communaute.fr/patrimoine/patrimoine-numerise-1

- Archives municipales de Vichy, https://www.ville-vichy.fr/patrimoine/archives

- Archives départementales de l'Allier, Moulins, https://archives.allier.fr/

- Archives de la Bibliothèque nationale de France (Gallica, https://gallica.bnf.fr/ et Retronews, https://www.retronews.fr/)

- Google Livres

- Lectura plus, https://www.lectura.plus/Presse/

Journal de Monaco, https://journaldemonaco.gouv.mc/.


La Généalogie (sites gratuits)

- Geneanet, https://www.geneanet.org/

- FamilySearch, https://www.familysearch.org/fr/