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samedi 13 mai 2023

1300-NICE, LES EMPLACEMENTS DE L'HÔTEL DE LONDRES AVANT 1860

 

SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS

 

 

Remerciements pour leur contribution à Julie Reynes et Olivier Gaget.


 DERNIERE MISE A JOUR DE CET ARTICLE : 11/03/2024


 

INTRODUCTION

 

En 1834, Paul Emile Barberi dans son Album ou Souvenir de la Ville de Nice maritime et de ses environs, écrit que "les hôtels qui sont le plus en réputation sont ceux des Etrangers, d'York, des Quatre-Nations [sur la rive gauche du Paillon], et la Pension Anglaise [sur la rive droite, faubourg de la Croix-de-Marbre]". Ces hôtels, qui sont aussi les plus anciens de Nice (fin XVIII°-tout début XIX° siècle), sont les seuls qu'il situe sur le plan de la ville (Image 1) (1).

En 1836, Ferdinand Artaria cite pour sa part l'Hôtel "Des Etrangers, l'Hôtel d'Yorck [sic], Le Dauphin, Les Quatre Nations" (2).

Cependant, il existe d'autres hôtels répartis dans les différents quartiers de la Croix-de-Marbre, de la Buffa, de Beaulieu, de Carabacel, des Ponchettes, du Port et du Lazaret. Ils possèdent des façades peintes à fresque, sont souvent précédés de jardins complantés d'orangers et de citronniers et proposent chambres, appartements et table d'hôte.

Augustin Bricogne, dans son ouvrage de 1839, cite les hôtels d'Europe, de la Pension Anglaise [sur la rive droite], de France, du Midi, du Nord, d'York, des Etrangers et de Londres [sur la rive gauche] (3).

Cet article a pour but d'étudier l'Hôtel de Londres et ses déplacements dans la ville de Nice avant l'Annexion française.

La recherche s'est essentiellement axée sur les annuaires et les guides et récits de voyages. Il est nécessaire de préciser que certains ouvrages n'ont pu être consultés, que les Guides de voyage, déjà décalés du fait des délais d'édition et de transmission des renseignements par les hôteliers, fournissent des listes souvent partielles ou très décalées dans le temps, et qu'enfin les récits de voyageurs ont souvent été édités plusieurs années après leur rédaction.

 

 

L'HÔTEL DE LONDRES

 

Premier emplacement

L'Hôtel de Londres est cité pour la première fois dans un récit de voyage d'Augustin Jal qui arrive à Nice en octobre 1834 : "Il nous fut difficile de nous loger ; l'hôtel des Etrangers, un des plus beaux établissements de ce genre que l'on puisse trouver en Europe, regorgeait de monde, et c'est à peine si nous pûmes trouver une chambre à l'hôtel de Londres. Le gîte nous importait peu ; nous ne voulions passer qu'une nuit ; s'il avait fallu faire un plus long séjour, nous aurions été plus à plaindre parce que cette maison située au nord est très-froide" (4).

A cette date, l'Hôtel de Londres est situé au bord de la rive gauche du Paillon, face au Pont-Neuf, sur la place Charles-Albert, probablement dans la Maison de Pierre Audiffret (bâtiment nord de la place, au n°2) mais sa date d'installation reste inconnue.

L'hôtel, qui porte un nom très répandu tant en Piémont qu'en France, s'adresse en priorité à la clientèle anglaise. Son nom est cependant en français, même s’il est parfois cité en italien dans des ouvrages en français (Albergo di Londra).

 

1- Indication des emplacements de l'Hôtel de Londres sur un détail du
 Plan de la Ville de Nice (Maritime),
 dessiné et lithographié par Paul Emile Barberi (1775-1847), d'après les originaux du cadastre de L. Escoffier, Ingénieur en Chef, Imprimerie lithographie de Villain, Nice, 1834,
Nice, Bibliothèque Municipale de Cessole.

n°1 : Premier emplacement de l'Hôtel de Londres, place Charles-Albert (1834-1837).
n°2 : Deuxième emplacement de l'Hôtel aux Ponchettes (1837-1843).


Deuxième emplacement

En 1837, l'Hôtel de Londres déménage pour un meilleur emplacement situé aux Ponchettes, à côté de la Colline du Château, comme le révèle le récit d'un voyage effectué en mars 1838 : "Our first year's lodgings, Maison Maigron, are now the Hotel de Londres ; the situation is dry and one of the warmer in Nice. I do not recommend it, howewer, as the house is closely sheltered by a high rock, which, though a protection against wind, more than overbalances the advantage by intercepting the cheering warmth of the morning sun" (5).

La Maison Maigron, située près des anciens remparts et signalée dès les années 1820 (6), était une maison de location avant même que l'Hôtel de Londres n'investisse ses locaux.


2- Indication de la Maison Maigron sur un détail de 
Nice, vue prise de la Terrasse, Paris, Audot, 1837, 
dessin de Grundmann gravé par Lhuillier, gravure sur cuivre en taille douce, 16,5x26 cm,
 Archives Municipales de Nice (AM, 4Fi 40, ici).



En 1839, l'ouvrage d'Augustin Bricogne signale à son tour, "l'hôtel de Londres, ci-devant [auparavant] place Carlo Alberto en face le pont neuf, maintenant aux Ponchettes au bout de la Terrasse maison Mégron [sicdans une des positions les plus agréables et les plus chaudes de la ville" (3).

Un Guide médical de Nice, écrit en 1840, précise : "The Hôtel de Londres has six drawing rooms, and makes up thirty beds" (7)

Le récit d'une saison à Nice, effectuée entre novembre 1840 et juin 1841, signale pour sa part, "l'hôtel de Londres nouvellement restauré (8).

Une lettre d'octobre 1843 vante à nouveau la position de l’Hôtel de Londres : "The situation is perhaps too warm for a summer residence ; but, in a winter, must render it a very desirable place for an invalid : a rock at the back of the base completly sheltering it from the winds. It fronts the sea, and is at the foot of an elevated terrace or promenade, which extends for some distance along the beach, forming a sheltered and agreeable walk for persons in delicate health" (9).

Cependant, fin octobre 1843, l'Hôtel de Londres déménage, laissant le bâtiment à l'Hôtel Paradis et à son directeur Joseph Faraut/Faraud/Féraud (fin 1853, ce même emplacement deviendra celui de l'Hôtel des Princes tenu par Jean Baptiste Isnard).


 

Troisième emplacement

Un guide de 1844 cite ensuite l'hôtel "dit du Paradis aux Ponchettes" et "l'hôtel de Londres situé au midi, dans le plus beau quartier de la ville avec vue sur la mer et de la campagne", la campagne évoquée étant celle de la rive droite du Paillon (10).

L'adresse de l'Hôtel est précisée dès l'Indicateur niçois de 1845 à deux reprises : "Williams [probablement William Williams], hôtel de Londres, boulevart [sic] du Midi, près le Théâtre [Royal]" et "Velliano frères et sœurs, hôtel de Londres, près du Théâtre, maison Defly" (11).

Entre 1843 et 1844, la construction d'un nouveau bâtiment devant accueillir l’Hôtel de Londres a cependant été entamée à un autre emplacement et il est probable que l'Hôtel s'est installé boulevard du Midi uniquement dans l'attente de ses nouveaux locaux.

Le lieu choisi est situé "boulevard du Pont-Neuf", appellation qui ne désigne pas la rive gauche comme on pourrait le croire mais l'ensemble de la rive opposée, rebaptisée dès 1853, quai Masséna, dans sa partie sud et quai Saint-Jean-Baptiste, dans sa partie nord.

C'est dans la future portion du quai Saint-Jean-Baptiste que le chantier s'est ouvert, entre l'immeuble Tiranty qui fait l'angle de la Piazza del Sobborgo di San Gio Battista (future place Masséna) et le bâtiment de l'Hôtel d'Angleterre, qui prendra ensuite le nom d'Hôtel Chauvin/Chauvain.

La découverte de vestiges romains sur le chantier retarde probablement la construction, du fait de la réalisation de fouilles archéologiques : "On a trouvé, près du Pont-Neuf, en creusant les fondements de l'hôtel de Londres, de petites voûtes en forme de carrières sépulcrales", lit-on dans un ouvrage de 1847 (12).


3- Indication de deux emplacements de l'Hôtel de Londres sur un détail du
 Plan de la ville de Nice,
 dressé par Ch. Montolivo et gravé par Ch. Dyonnet, 1856,
 Paris, BnF (Gallica).

n°3 : Troisième emplacement de l'Hôtel de Londres, boulevard du Midi (1843-1845).
n°4 : Quatrième emplacement de l'Hôtel, boulevard du Pont-Neuf (1845-1852).


 

Quatrième emplacement

En 1845, l'Hôtel emménage dans ses nouveaux locaux. 

Dès 1846, L'Indicateur niçois cite l'Hôtel suivi des noms de ses directeurs et de sa nouvelle adresse, "Velliano frères, boul. du Pont-Neuf " et, en 1847, le Guide Murray le situe près de l'Hôtel Chauvin, anciennement d'Angleterre (13).

L'Hôtel de Londres occupe en effet le bâtiment construit entre la Maison Tiranty (qui constituera l'angle de la future place Masséna) et l'Hôtel Chauvain, et il va être réuni à ce dernier dans une même façade.

L'Hôtel de Londres est régulièrement cité dans les années suivantes. 

L'Avenir de Nice du 20 mars 1852 annonce l'achat de l'Hôtel de Londres pour un prix dépassant 222,000 fr, par M. Chalanqui de Marseille (qui possède le Grand Hôtel des Empereurs dans cette ville). "La direction de cet hôtel sera confiée à une famille suisse qui amènera un personnel complet, ainsi que d'excellents chefs de cuisine sortant de chez Véry et Vefour de Paris".

En juin 1852, le nom des directeurs de l'Hôtel de Londres, "Vegliano" (sic), est cette fois accompagné du nom du nouveau propriétaire,"Chalenqui" (sic) (14). Il s'agit de Jean Joseph Chalanqui (1789-1858).

C'est cependant la fin de l'Hôtel de Londres qui va être rénové dans la même année et va changer de direction et de nom, pour devenir l’Hôtel des Empereurs. 

Trois documents dont la mise à jour n'a pas été réalisée, deux Guides de voyage et un Plan de Nice, feront perdurer par erreur le nom de l'Hôtel de Londres jusqu'en 1856 (15).



L'HÔTEL DES EMPEREURS

 

"L’Hôtel des Empereurs" est cité dès l'automne 1852 dans une publicité (ci-dessous) qui paraît dans L'Avenir de Nice du 24 octobre 1852, lors de l'annonce d'un concert le 26 octobre puis dans un Guide Murray de la même année : "Hotel des Empereurs, formerly de Londres, kept by Joseph Monnoyeur, of Paris, newly fitted up" (16).


- Publicité pour l'Hôtel des Empereurs, parue dans L'Avenir de Nice du 24 octobre 1852 p 4,
Nice, Archives Départementales des Alpes-Maritimes.


La direction de l'hôtel, qui devait être confiée à une équipe suisse, ne s'est pas donc pas réalisée immédiatement.

Une publicité paraît dans les Guides Bradshaw de 1853 et 1854 et précise que M. Chalanqui est toujours le propriétaire de l'Hôtel et qu'il est également le fondateur et le propriétaire de l'Hôtel des Empereurs de Marseille (17).


- Publicité parue dans les Guides Bradshaw's Continental de 1853 et 1854.


Si le nom de M. Monnoyeur est encore cité en janvier 1853, il est remplacé par celui de M. Dumas dès le mois de juin de la même année (L'Avenir de Nice des 30 janvier et 3 juin 1853).

L'Hôtel des Empereurs est régulièrement cité à la suite de celui de l'Hôtel Chauvain, et situé "près le Pont-Neuf" ou "près la place Masséna". Le "Grand Hôtel des Empereurs" et le "Grand Hôtel Chauvain" sont désormais côte à côte dans le même bâtiment.

Le Guide de Nice de Pierre Cauvin paru en 1855, cite à deux reprises le nom du nouveau propriétaire de l’Hôtel des Empereurs : "Rufenacht Eugène, q. S. Jean-Bapt., 57" et "Ruffnacht [sic], qui possède aussi l'hôtel des Bergues à Genève - confortable - près pl. Masséna". Il s'agit du Suisse, Rudolf Friedrich Eugen Rüfenacht (né en 1820) qui est l'associé de Chalanqui pour les établissements de Nice et de Marseille (18).

C’est cependant la fin de l’Hôtel des Empereurs qui va être englobé sous le nom du Grand Hôtel Chauvin voisin, vers 1855.

Ce sont les images qui documentent le mieux ces changements, avec notamment deux lithographies montrant le Grand Hôtel des Empereurs accosté du Grand Hôtel Chauvain (ici et ici) (19) puis une photographie de Louis Crette montrant désormais les deux bâtiments réunis sous la seule enseigne du Grand Hôtel Chauvain (20).

Plusieurs ouvrages de la fin des années 1850 continuent de citer le nom de l'Hôtel des Empereurs (21). 

Edwin Lee fait de même, dans sa nouvelle édition de, Nice and its Climate, préfacée en novembre 1859 et parue en 1861 mais corrige cependant dans ses Addenda : "The Hotel Chauvain is now greatly enlarged by the addition of the adjoining Hotel des Empereurs" (22).



 ÉPILOGUE


Avant 1860, l'Hôtel de Londres a occupé quatre emplacements successifs, en alternant d'une part entre les bords du Paillon et le bord de mer mais d'autre part entre la rive gauche (nouveaux quartiers situés au-delà des limites des anciens remparts de la vieille ville) et la rive droite (ville nouvelle). D'autres hôtels niçois ont d'ailleurs suivi un cheminement semblable. 

Après l'Annexion française, le nom d'Hôtel de Londres sera repris par d'autres établissements niçois.



NOTES

 

1- Paul Emile Barberi, Album ou Souvenir de la Ville de Nice maritime et de ses environs, Nice, note 8 (Nice, Bibliothèque municipale de Cessole ; voir en ligne sur le site du Rijksmuseum d'Amsterdam).

2- Ferdinand Artaria & Fils, Nouveau Guide du Voyageur en Italie, Milan, 1836, pp 7 et 51 (GoogleBooks).

3- Augustin Bricogne, Le Conducteur des Etrangers dans l'intérieur de Nice et dans ses environs, Nice, 1839 pp 90-91 (Nice , Bibliothèque municipale de Cessole).

4- Auguste Jal, De Paris à Naples - Etude de Mœurs, de Marine et d'Art [octobre 1834], Paris, Allardin, 1836, t. 1, vol. 1, p 117 (GoogleBooks).

5- "Letters from Italy - Letter n°1-Nice" [mars 1838], in, Dublin University Magazine, vol. XIX, premier semestre 1842, janvier, pp 46-56 (p 49) (GoogleBooks) ; 

- voir aussi, Lady Montefiore, Notes from a Private Journal of a Visit to Egypt and Palestine [Nice - décembre 1838], 1844 p 67 (citant l'Hôtel de Londres et sa vue sur mer) (GoogleBooks).

6- Joseph Rosalinde Rancher, Guide des Etrangers à Nice, Imprimerie de la Société typographique, Nice, 1827, p 80 (et auberges p 68) (GoogleBooks).

7- William Farr, A Medical Guide to Nice, London, 1841, Appendix, p 133 (GoogleBooks) ;

8- P.B., Nouvelles notices comparées sur Montpellier, Toulouse, Nice et Chambéry, Ed. Kindle, 2016 (récit d'un séjour à Nice effectué de novembre 1840 à juin 1841 et rédigé en juin 1841 ; ouvrage publié en 1845 ou 1846).

9- Letters to the Continent to a beloved Parent, Lettre XIII, Nice, October 1843, 1846, p 165 (GoogleBooks).

10- A. Risso, Nouveau guide du Voyageur dans Nice, Imprimerie Société typographique, Nice, Seconde édition, 1844 p 75 (Archives Départementales des Alpes-Maritimes, en ligne).

11- L'Indicateur niçois pour l'année 1845 précédé de l'Almanach de la Division en langue italienne, Société Typographique, Nice, pp 185 et 289 (Archives Départementales des Alpes-Maritimes, en ligne).

12- Mathieu Victor Auguste Thaon, Premières époques de l'histoire de Nice et des Alpes-Maritimes, Nice, Imprimerie Caisson, 1847 p 62 (GoogleBooks). 

- Lorsqu'en 1853, ces fouilles seront à nouveau évoquées, ce ne seront plus les fondations de l'Hôtel de Londres qui seront citées mais celles de l'Hôtel des Empereurs qui lui a succédé et a déjà été remplacé ; Auguste Carlone, Un Charivari à Nice - Chronique historique de l'an 1600, Nice, Imprimerie Canis,1853 p 32, note 1 (GoogleBooks).

13- L'Indicateur niçois pour l'année 1846 précédé de l'Almanach de la Division en langue italienne, Société Typographique, Nice, p 149.

- Guide Murray, Hand-book for Travellers in Northern Italy, London, 1847 p 69 ("Hôtel Chauvin, formerly Hôtel d'Angleterre [...] - Hôtel de Londres, next door to the last, fair"). 

14- L'Avenir de Nice du 26 juin 1852 p 1 (Archives départementales des Alpes-Maritimes, en ligne). 

15- Quelques Guides non mis à jour citent encore l'Hôtel de Londres après 1852 : 

- Pharamond Blanchard, De Paris à Constantinople, 1855, liste l'Albergo di Londra p 39 (GoogleBooks) ; 

- Edwin Lee, Nice and its Climate, réédité en 1855 (p 33), le situe encore aux Ponchettes (GoogleBooks) ; 

- Plan de Nice, dressé par Ch. Montolivo et gravé par Ch. Dyonnet, B. Visconti éditeur, Nice, 1856 (Image 3), identifie encore dans sa légende l'Hôtel voisin de l'Hôtel Chauvain comme l'Hôtel de Londres (Paris, BnF, sur Gallica.

16- L'Avenir de Nice du 26 octobre 1852 p 2 (Archives départementales des Alpes-Maritimes, en ligne) ; 

- Un concert du 18 février 1853 est ensuite décrit dans la Revue et Gazette Musicale de Paris du 6 mars 1853 p 84 (concert du 18 février 1853) (GoogleBooks)

17- Guides Bradshaw's Continental 1847-1939, vol.1, années 1853 et 1854 (GoogleBooks), 

18- Richard/Audin (Jean Marie Vincent), Guide classique du Voyageur en Europe, Paris, L. Maison, 1852, Appendice publicitaire, p 8.

- Pierre Cauvin, Guide du Commerce. Indicateur niçois (vol. 1) suivi du Cicerone de l'Etranger pour Nice et ses environs (vol.2), Nice, Société Typographique, 1855, vol. 1 p 79 et vol. 2 p 98 (GoogleBooks).

- Guides Bradshaw's Continental 1847-1939, vol.2, années 1855-1856 (GoogleBooks), 

19- Vue du jardin public et du quai Masséna, lithographie d'après un dessin de Cassini, extraite de Souvenir de Nice, 1855 (?), Acadèmia Nissarda, Voyage Pittoresque 

- Quai Masséna, lithographie de Jacques Guiaud, 1861 (?), Acadèmia Nissarda, Jacques Guiaud.

20- Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Iconographie, 10FI 4603 (ici. Voir l'étude et la datation de cette image, vers 1857, sur ce blog (ici).

21- Guide Murray, Hand-book for Travellers in Northern Italy, London, 1858 p 69 (GoogleBooks) ;

- Augustin Joseph du Pays, Itinéraire de l'Italie et de la Sicile, 2ème édition, Paris, 1859, p 87 (GoogleBooks).

22- Edwin Lee, Nice and its Climate, London, 1861, p 33 et Addenda p 4 (GoogleBooks).