SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS
- Wilhelm/Guillaume REISPOCHIER (c.1856-?)
Wilhelm/Guillaume Reispochier est uniquement cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1876, en tant qu' "allemand, âgé de 19 ans, célibataire, apprenti" du photographe Guillaume Höffert, domicilié avec ce dernier au 5, rue du Temple, dans son atelier cité à la même adresse, ouvert cette année-là.
- Pierre PASTORELLI (1856-?)
Pierre Pastorelli est né à Briga Marittima (province de Cuneo, Italie ; actuellement La Brigue, Alpes-Maritimes) le 16 septembre 1856. Il est l'un des enfants de Pierre et Marie Pastorelli, cultivateurs.
Âgé de 29 ans, Pierre Pastorelli, "garçon de magasin, domicilié à Nice" (ses parents vivent toujours à Briga), épouse à Nice, le 15 mai 1886, Madeleine Thérèse Ferreri, 24 ans, domestique (née le 30 novembre 1861 à Saint-Etienne-aux-Monts [Saint-Etienne de Tinée], Alpes-Maritimes). L'un de ses témoins est son frère Jacques, âgé de deux ans de moins que lui, domicilié à Nice et garçon limonadier.
Le couple va avoir trois enfants à Nice, Pierre Joseph Emmanuel Pastorelli, né le 21 octobre 1887 au 7, rue Foncet, Thérèse Pastorelli, née vers 1890-91 (acte de naissance non retrouvé) et Dorothée Marie Thérèse Pastorelli, née le 2 avril 1895 au 21, rue de l'Hôtel-des-Postes. Lors de la naissance de sa fille Dorothée en 1895, Pierre Pastorelli est toujours "garçon de magasin" et son épouse, "domestique".
Pierre Pastorelli semble cependant ouvrir sa propre boutique à Nice au 4, avenue de la Gare dès 1896. Il est cité à cette adresse dans l'annuaire de 1897, à la rubrique "Photographies, Gravures, Aquarelles" dans la liste professionnelle et son nom est suivi de "grav." dans la liste alphabétique des habitants et de "gravures" dans la liste des habitants par rue. Il semble graveur de profession et cède d'ailleurs sa boutique à "Motti A., graveur sur métaux", dès 1897.
Dans les annuaires de 1898 et de 1899, il est désormais cité au 4, rue de l'Hôtel-des-Postes, toujours vendeur de photographies, gravures et aquarelles dans la liste professionnelle mais en tant que "photog." dans les autres listes. A cette même adresse, il affiche "papeterie" dans la liste des habitants par rue à partir de l'annuaire de 1900 mais "photog." dans les autres listes. L'adresse de son domicile du 7, rue Foncet, est parallèlement citée dans les annuaires à partir de 1903 et Pierre Pastorelli y apparaît en tant que "négociant".
A partir de l'annuaire de 1909, à l'adresse du 4, rue de l'Hôtel-des-Postes, la mention "photog." est remplacée par celle de "papetier" dans la liste alphabétique des habitants et Pierre Pastorelli n'est plus cité dans la rubrique professionnelle "Photographies, Gravures, Aquarelles", sans pour autant apparaître dans celle des "Papetiers".
La fiche matricule militaire des 20 ans de son fils Pierre Joseph Emmanuel (classe 1907, exempté pour faiblesse générale) désigne ce dernier comme "dessinateur" et le père comme "commerçant". Le mariage de son fils à Nice le 20 juin 1908, cite les mêmes professions.
Lors du mariage à Nice de sa fille Dorothée âgée de 21 ans, sans profession, le 16 mai 1916, avec Jean Wladimir Marius Aubin Latapie-Gaye, 21 ans, commis des postes (né le 4 septembre 1888 à Varages, Var), Pierre Pastorelli et son épouse sont dits "commerçants", comme son fils Pierre, 29 ans, témoin avec sa sœur Thérèse, 25 ans, sans profession.
Pierre Joseph Emmanuel, "dessinateur", décède malheureusement à l'âge de 30 ans, le 5 décembre 1916 au 7, rue Foncet et Dorothée Marie Thérèse, sans profession, à l'âge de 23 ans, le 26 octobre 1918. A ces dates, les parents sont toujours "commerçants".
Après la Première Guerre Mondiale, la boutique de papeterie de Pierre Pastorelli prend le n° 22 de la rue de l'Hôtel-des-Postes. Il la cède vers 1920-21 (absence de l'annuaire de 1921).
Ce dessinateur-graveur, probablement initié à la photographie, n'a jamais été photographe professionnel.
Pierre Pastorelli décède à Nice le 11 octobre 1942, à l'âge de 86 ans.
Son épouse décèdera à Nice le 3 juillet 1955.
Les corps du couple Pastorelli et de leurs enfants reposent au Cimetière niçois de Caucade.
- Oscar Antoine PAGLIANO (1884-1935)
Oscar Antoine Pagliano est né à Nice le 31 janvier 1884 au 6, ruelle de la République. Il est l'un des treize enfants de Florent Pagliano, marbrier sculpteur italien (1854-1923), né à Bonvicino (province de Cuneo) et de Françoise Baptistine Marie Faraut, couturière (française née à Nice, 1858-1928) qui se sont mariés le 26 juillet 1877.
A l'âge de 16 ans, Oscar Pagliano est cité en tant que "photographe" dans le recensement de la Ville de Nice de 1901, vivant avec sa famille au 12, rue Emmanuel Philibert.
A 21 ans, il est cependant "marbrier" comme son père et certains de ses frères (fiche matricule militaire, classe 1905) et effectue son service militaire d'octobre 1906 à septembre 1907.
Oscar Pagliano souffre de surdité bilatérale et se voit exempté du conflit en 1914 (fiche matricule militaire).
En avril 1917, il est signalé domicilié au 12, rue Ségurane (fiche matricule militaire).
Lorsqu'il se marie à Nice le 24 avril 1920 avec Antonia Thérèse Ipperti, employée de commerce, âgée de 22 ans (née le 19 novembre 1897 ), il est âgé de 36 ans, marbrier et domicilié 10, rue Ségurane.
Après son divorce de janvier 1924, marbrier, âgé de 40 ans, résidant 8, rue Ségurane (son père est alors décédé), il se remarie à Nice le 16 octobre 1924, avec Joséphine Massa, 45 ans, sans profession (née à Nice le 30 novembre 1878).
Marbrier, domicilié au 10, rue Ségurane, il décède à Nice au 46, avenue de la Voie Romaine, le 3 mars 1935, âgé de 51 ans.
- A. PASQUIER (?-?)
A. Pasquier est cité pour la première fois à Nice comme photographe, Villa Soleil, 3, boulevard Dubouchage (ancienne adresse du photographe Helios ?), dans une publicité publiée dans The Nice Times à partir du 12 décembre 1886 (voir ci-dessous).
Il est ensuite cité à Nice dans la liste professionnelle des photographes de 1887 à 1889, à la même adresse. Il n'est cité dans la liste des habitants qu'en 1887.
Installé fin 1886, il n'a conservé son atelier que quatre années au plus. Aucune trace de lui n'a été trouvée à Nice avant ou après cette période.
L'Aide-Mémoire de Photographie de 1898 signale le dépôt de brevet à la date du 23 janvier 1897 par "Pasquier" d'un appareil photographique dit "Photo-jumelle pelliculaire à rouleaux", sans qu'il soit possible d'affirmer qu'il s'agit bien de la même personne.
Le détail de la vie et de la carrière d'A. Pasquier reste à ce jour inconnu, ainsi que son prénom et ses dates et lieux de naissance et de décès.
VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS