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vendredi 3 juillet 2020

1123-FERRIOL (?-?), AUDIBERT (1862-1924), POLLAROLO (1870-?), CANONIER (1880-1949), PHOTOGRAPHES




- Anonyme, Nice, Le Casino municipal, vers 1890,
tirage de 15,8x11 cm, Collection personnelle.



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 06/03/2022




- Josserand FERRIOL (?-?)

Je ne sais rien sur Josserand Ferriol et je n'ai rien trouvé, à ce jour, le concernant. Il fait partie des photographes primitifs et a dû naître dans le premier tiers du XIX° siècle.

Il est signalé pour la première fois à Nice, en tant que daguerréotypiste par le biais d'une petite annonce publiée les 14 et 21 janvier 1853 dans L'Avenir de Nice, situant son atelier au 8, rue Saint-François-de-Paule, maison Juge.


- Annonce parue dans L'Avenir de Nice des 14 et 21 janvier et 10 février 1853 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.



Il est possible que la nouvelle petite annonce publiée un an plus tard, les 20 et 21 janvier 1854, le concerne à nouveau mais cette fois pour céder son atelier et son matériel.


- Annonce parue dans L'Avenir de Nice des 20 et 21 janvier 1854 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.



J'ignore la suite de la vie et de la carrière de Josserand Ferriol et sa date de décès.




- Joseph Jean Baptiste Christophe AUDIBERT (1862-1924)


Joseph Jean Baptiste Christophe Audibert est né le 15 mai 1862 à Touët de Beuil (actuelle commune de Touët-sur-Var, Alpes-Maritimes). Il est le fils d'Honoré Audibert (1827-1891), aubergiste et de son épouse Joséphine Trouche (1828-1892) qui se sont mariés en 1858.

Peu de choses sont connues sur la vie de Joseph Audibert. Sa fiche matricule militaire (classe 1882) précise qu'il est "photographe" à 20 ans, sans autre précision mais il est probable qu'il travaille dès lors à Nice. 
Sa fiche militaire cite ensuite son adresse en janvier 1896, à Nice, au 7, rue Palermo (rue entre le quai Saint-Jean-Baptiste et la rue Gioffredo).

Son nom ne se retrouve pas dans les annuaires niçois à cette même adresse. Un "Audibert J." est cité dans les années 1880 et 1890 au 18, rue Gioffredo mais il ne s'agit pas de lui. 
 
Rien ne vient confirmer qu'il exerce encore la profession de photographe dans les années 1890.

Joseph Jean Baptiste Christophe Audibert décède à Nice le 11 avril 1924, âgé de 61 ans, à l'Hôpital Saint-Roch, 4 place Défly. Sa profession n'est pas précisée dans l'acte de décès.



- Luigi ou Louis POLLAROLO (1870-?)


Luigi Pollarolo est né en 1870 (où ?).

"Louis Pollarolo, 27 ans, photographe" (il signe "Luigi"), est cité une seule fois à Nice, en tant que signataire de l'acte du décès de Pol Michel, célibataire, étudiant, âgé de 19 ans, le 15 décembre 1897.

Il est probable que Luigi Pollarolo soit employé du père du défunt, le photographe Frédéric Michel qui possède un atelier au 22, rue Masséna et 15, rue Garnier.

J'ignore tout de la suite de la vie et de la carrière de Luigi Pollarolo comme ses date et lieu  de décès.



- Victor CANONIER (1880-1949)


Victor Gastaud, fils de Véronique Gastaud (1854-1904), repasseuse, et de père inconnu, est né à Nice au 18, rue Centrale, le 14 août 1880.

Il est reconnu par le mariage de ses parents à Nice le 25 mai 1881. Son père, Antoine Canonier (1855-1928) est musicien. Cinq autres enfants naîtront de ce mariage dans les années suivantes (Caroline, Antonin, Gabrielle, Henri et Noël).

Dans le recensement de la Ville de Nice de 1901, Victor Canonier, "photographe, français, âgé de 21 ans" est cité à Nice, avec ses parents (père musicien et mère concierge) et ses frères et sœurs au 32, boulevard Carnot, Villa Gustavin.

La fiche matricule militaire et le tableau de classement municipal citent Victor Canonier à 20 ans (classe 1900 - il connaît la musique), comme "employé de commerce" et "photographe" (sans que son employeur soit connu). Il est ajourné pour faiblesse et gêne dans la marche puis jugé bon pour le service l’année suivante.

Après son incorporation dans le 2ème Régiment du Génie de novembre 1902 à septembre 1903, il est signalé en Avignon en 1904, à Alger en 1906 et 1907 puis à Lyon en 1908 et 1912. 
 
Après la Première Guerre Mondiale (deux de ses frères y sont morts), il retourne à Lyon où il est à nouveau signalé en 1919 et 1921. Sa profession n'est jamais précisée sur toute cette période.

"Victor Canonier, négociant, 41 ans, domicilié à Lyon, 12, rue de Sèze", se marie à Lyon (6ème arrondissement), le 3 septembre 1921, avec Marie Moulager, 43 ans (née à Moingt, Loire le 9 novembre 1878).

Victor Canonier décédera à Taulignan (Drôme) le 13 février 1949, âgé de 68 ans.