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mercredi 1 juillet 2020

1122-GENET (1850-1914), PAYAN (1854-1882), RICHAUD (c.1848-1895), MICHEL (1848-1924), PHOTOGRAPHES




- MICHEL Frédéric (1848-1924), Portrait de religieux, recto, vers 1902-1911,
inscriptions au recto, "Michel - - Nice", verso nu,
tirage de 10,6x7,3 cm sur carton de 12,5x8 cm, Collection personnelle.


DENIERE MISE A JOUR DE CET ARTICLE : 27/11/2022




- Pierre Victor GENET (1850-1914)

PARIS

Pierre Victor Genet est né à Paris le 9 novembre 1850. Il est le fils d'Armand Joseph Genet et de son épouse Marie Louise Beaupuis.

NICE

Pierre Victor Genet est cité à Nice, comme "photographe, âgé de 31 ans", en tant que témoin de mariage en décembre 1881, aux côtés des photographes Pierre Ribaud, 32 ans et François Bono, 40 ans puis en tant que témoin de naissance en mars 1882.

Pierre Victor Genet, "photographe, âgé de 31 ans" (son père est décédé et sa mère est fruitière à Paris), se marie à Nice, le 25 mars 1882, avec Marie Laurence Buttler, couturière, 21 ans (née le 15 mars 1861 à Vierzon-Village, Cher). Parmi les témoins de mariage sont présents Léon Marie Achille Courret, photographe, 52 ans, Michel Eugène Courret, photographe, 42 ans, Albert Courret, employé de commerce et Cassien Roque, photographe, 25 ans.

C'est l'acte niçois qui cite le plus grand nombre de photographes entre 1850 et 1900. Il est probable que Pierre Victor Genet et Cassien Roque travaillent pour le photographe Michel Eugène Courret dont l'atelier est situé au n° 33 du boulevard Dubouchage. 
C'est d'ailleurs à cette adresse que Pierre Victor Genet et son épouse ont leur premier enfant, Émilie Lucie Genet, le 22 décembre 1882. L'un des témoins de naissance est le photographe Pierre Ribaud, 32 ans. 

Pierre Victor Genet est probablement venu à Nice avec Michel Eugène Courret en 1880 ou 1881. A-t-il été son assistant dans les années 1870, en France (Paris), voire au Pérou (Lima) où Michel Eugène Courret a fait une prestigieuse carrière ?

Il semble de plus que Pierre Victor Genet et Cassien Roque quittent Nice pour Paris en 1883, en même temps que Michel Eugène Courret cède son atelier du boulevard Dubouchage au photographe André Adolphe Eugène Disdéri (Michel Eugène Courret ouvrira un nouvel atelier à Paris vers 1890). 

PARIS

La famille Genet quitte donc Nice pour Paris en 1883. Leur fils Raymond Armand Genet y naît le 26 octobre 1884 au 64, rue des Pigeonniers (18ème arrondissement). C'est ensuite au 63, rue Doudéauville (18ème arrondissement) que naît  Émilien Louis Genet, fils de "Pierre Victor Genet, photographe", le 8 septembre 1887.

Je sais peu de choses de la suite de la vie et de la carrière de Pierre Victor Genet. La vie de ses trois enfants apporte cependant quelques éléments.

LIMA ?

Sa fille Emilie Lucie Genet (1882-1962) semble se marier (acte non consultable) à Saint-Abit (Pyrénées-Atlantiques), dans les premières années du XX° siècle avec Toussaint Félix Junqua (1871-1926), pâtissier (né le 1er novembre 1871 à Arros-de-Nay, Pyrénées-Atlantiques). 

Ils vont avoir quatre enfants, Jeannette, Edouard, René et Raymond, qui vont tous naître à Lima (Pérou) dans le quartier de Magdalena del Mar, entre 1906 et 1919. 
La fiche matricule militaire de Toussaint Félix Junqua révèle que ce dernier, après ses trois ans d'armée, a été domicilié à Paris dans les années 1895-1897 puis à Lima où il est signalé en novembre 1898 (rue Plantores San Pedro n° 28).
On peut donc penser que Toussaint Félix Junqua a passé plusieurs années à Lima vers 1900, est revenu en France, s'est marié avec Emilie Lucie Genet et est reparti avec elle à Lima, au plus tard en 1906. 

La question se pose de savoir si tout ou partie de la famille du photographe Pierre Victor Genet a quitté la France pour le Pérou. La présence d'Emilie Lucie Genet/Junqua y est attestée mais également celle de son frère Émilien Louis Genet (signalement dans sa fiche matricule militaire de 1907) et celle de sa mère Marie Laurence Buttler/Genet (en 1911). Rien n'est cependant certain pour Pierre Victor Genet lui-même et son fils Raymond Armand.

Ces derniers ont peut-être également vécu à Lima mais sont revenus en France avant 1911. En effet, Raymond Armand Genet (1884-1916), domicilié à Bezons (Val d'Oise) se marie à Paris (17ème arrondissement) le 7 octobre 1911, avec Renée Louise Grenet (née le 17 octobre 1887, Paris, 17ème). Sa mère, Marie Laurence Buttler/Genet est dite à cette occasion, sans profession et domiciliée à Lima et son père, Pierre Victor Genet, "cuisinier au Havre". 

Emilie Lucie Genet/Junqua accouche de son dernier enfant, Raymond Adrien Junqua à Lima en 1919 et est encore signalée dans cette ville dans le recensement de 1920 (merci à Isabelle Tauzin, professeure à l'Université de Bordeaux Montaigne pour ce renseignement). Elle ne reviendra probablement en France qu'à l'époque du décès de son époux en 1926 et se remariera à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 11 août 1928. Sa mère, probablement revenue en même temps qu'elle de Lima, décédera à Nay (Pyrénées-Atlantiques) le 25 mars 1941. 

LE HAVRE

Pierre Victor Genet, cité lors du mariage de son fils Raymond Armand en 1911, a désormais 60 ans à cette date et n'est donc plus photographe mais cuisinier au Havre et habite au 55 bis, rue Gustave Flaubert. On peut se demander si cette nouvelle profession de vient pas de son (éventuel) séjour péruvien où son beau-fils, Toussaint Félix Junqua, a été tout à la fois cuisinier et hôtelier (les deux hommes ont-ils été associés un temps ?).

"Cuisinier, âgé de 63 ans et 11 mois", Pierre Victor Genet décède à l'hospice du Havre, le 19 octobre 1914.




- Dominique Jules PAYAN (1854-1882)


Dominique Jules Payan est né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le 6 avril 1854. Il est le fils de Jules Dominique Payan, gendarme et de son épouse Célestine Petremann.

En 1879 ou 1880, Jules Payan (fils) ouvre un atelier de photographie à Nice au 6, rue de Rome (son père est alors décédé). 

"Dominique Payan, 28 ans [27 ans en fait], photographe, chef " est cité dans le recensement de 1881 à l'adresse du 11, rue de Rome (résidence), avec "Jules Richard [Richaud], 33 ans, photographe, ouvrier" (voir l'article ci-dessous). 

Une publicité paraît dans The Nice Times dès le 11 novembre 1881 (ci-dessous) et le même journal signale une exposition dans ses bureaux de "Mess. Payan photographers" le 9 décembre suivant. 


- Publicité parue dans The Nice Times du 18 novembre 1881 au 30 mars 1883
(voir sur Gallica).



La publicité affiche « Photographie J. Payan » jusqu’en 1883, ainsi que l’annuaire niçois de 1883 (annuaires de 1880-1882 non conservés).

Ses cartons sur fond jaune (vers 1879-1882) portent un texte imprimé en rouge avec au recto, "Payan Phot. -- Nice" et au verso, "Photographie - Payan (signature oblique) - Photographe de Monseigneur Balain - Évêque de Nice [Mgr Mathieu Balaïn (1828-1905)] - Rue de Rome, 6 - Près L'Eglise Notre Dame - Nice".

Dominique Jules Payan, célibataire, décède malheureusement, à Nice, à l'âge de 27 ans, le 11 février 1882, à son domicile du 6, rue de Rome.

Il a dû se former à Nancy et de santé fragile, choisir de s'installer à Nice pour le climat bienfaisant de la ville.

L'un des témoins de son acte de décès est son assistant le photographe "Jules Richaud" (sic) qui va reprendre l'atelier.


- PAYAN Jules (1854-1882), Portrait d'homme, recto, vers 1879-1882,
"Payan Phot. - - Nice",
tirage albuminé de 5,5x9,4 cm, sur carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.

- PAYAN Jules (1854-1882), Portrait d'homme, verso, vers 1879-1882,
"Photographie - Payan - Photographe de Monseigneur Balain - Évêque de Nice -
 Rue de Rome, 6 - Près L'Eglise Notre Dame - Nice"
carton de 6,3x10,4 cm, Collection personnelle.





- Jean Jules RICHAUD (c.1848-1895)

BUENOS AIRES

Jules Richaud, français, est né à Buenos Aires (Argentine) dans les années 1830-1840. La date précise de sa naissance reste inconnue mais l'année 1848 est l'année le plus souvent déduite de l'âge annoncé. 

PARIS

A l'âge de 20 ans environ, il est présent en France et travaille avec le photographe Jacques et/ou lui succède. 
Quelques cartons révèlent en effet, à l'encre noire ou rouge, au recto, "Photographie Jacques" (en haut ou en bas du carton), et au verso, sa seule signature oblique, "Richaud", parfois accompagnée des adresses suivantes, "Paris, 42, Rue Vivienne - Buenos-Ayres, Calle de Corrientes, 197.".

L'adresse de Buenos Aires laisse sous-entendre l'existence d'un atelier familial où il s'est formé à la photographie.

Jules Richaud semble quitter Paris au cours des années 1870 (à la suite d'une faillite ?). 

NICE

"Jules Richard (sic), ouvrier photographe, âgé de 33 ans" est ensuite signalé à Nice dans le recensement de 1881, au 11, rue de Rome, à la même adresse que le photographe Jules Payan pour lequel il travaille depuis 1879 ou 1880 (voir l'article ci-dessus). 

 "Jules Richaud, 33 ans, photographe" est d'ailleurs témoin de l'acte de décès de Jules Payan en février 1882. Il va reprendre l'atelier.

L'annuaire niçois de 1883 signale encore l'atelier au nom de Payan (annuaires de 1880-1882 non conservés). Jules Richaud fait paraître une publicité dans Les Echos de Nice du 13 février 1883 au 1er novembre 1884, se présentant, dans un premier temps, comme le successeur de Payan.


- Publicité parue dans Les Echos de Nice du 13 février 1883,
Nice, Bibliothèque municipale Nucéra.



L'atelier niçois est signalé dans les annuaires de 1884 à 1890 sous les prénom et nom de "Jean Richaud/Richand/Richard", alors que les listes alphabétiques des habitants citent "Jules Richaud", voire "Joseph Richaud" au 6, rue de Rome. 

L'adresse du 6, rue de Rome est également celle du photographe Charles Garach(e), dès 1887 (annuaires de 1888-91) et du photographe Paul Faraut, dès 1889 (annuaire de 1890).

"Jules Richard (sic), 36 ans, français, photographe" est signalé dans le recensement de la Ville de Nice de 1886, résidant au 3, rue de Rome.

CANNES

Il semble que Jules Richaud ouvre en 1888 une succursale à Cannes au 8, boulevard de la Croisette. Le nom de son atelier cannois est signalé dans le "Guide-Bijou du Littoral" publié dans les numéros de Nice Artistique du 27 janvier 1889 et des 23 février et 1er juin 1890, ainsi que dans les annuaires de 1889 et 1890 (liste des habitants seulement).

Ses cartons-photos (1888-1890) portent à l'encre rouge, au recto, "J. Richaud - - Cannes - 8, Brd de la Croisette", alors que le verso reste nu. 

Jules Richaud cède son atelier cannois au photographe Paul Beuscher en 1890.

NICE 

Fin 1890, "Jean" ou "Jules" Richaud transfère son atelier niçois au 22, rue Masséna (à l'entresol). Cette nouvelle adresse est signalée dans Nice Artistique du 27 novembre 1890 au mois de mai 1891.

J. Richaud succède au 22, Masséna, aux photographes Douglas & Gaye qui possédaient également une adresse au 15, rue Garnier. J. Richaud est également cité à cette adresse dès l'annuaire de 1892 (rue parallèles).

"Jules Richaud, 49 ans [!], français, photographe" est signalé dans le recensement de la Ville de 1891 au 21, rue Masséna.

La liste des photographes de l'annuaire de 1894 signale "Richaud Jean, r. Masséna, 22" et "Richaud, rue Garnier, 15" mais également "Michel, Frédéric. Office de photographie, rue Masséna 22, et rue Garnier, 15. - Portraits, travaux d'amateurs". 
Il semble donc que ces deux photographes soient devenus associés, à moins qu'ils ne partagent ces deux adresses. 

Jules Richaud, "célibataire, rentier, âgé de 62 ans [!]", décède cependant à Nice le 9 juillet 1895, au 40, rue Victor (Hôpital Ste-Croix). 

Je n'ai pas connaissance, à ce jour, de cartons-photos niçois de Jules Richaud.

Le photographe est cité à Nice dans la « Liste générale des principaux photographes » publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1888 à 1901.



- Frédéric Marie MICHEL (1848-1924) et André Frédéric Auguste MICHEL (1876-1907)

SAINT-BRIEUC

Frédéric Michel est né le 14 mai 1848 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, actuelles Côtes-d'Armor). Il est le fils de Thomas Michel et de Marie Ladé.

LA ROCHE-SUR-YON

En 1876, il est "commis des postes, âgé de 29 ans", marié à Augustine Clémentine Chantalou (veuve en premières noces, née le 12 septembre 1844 à Châteaudun, Eure-et-Loir) et vit en Vendée, à La Roche-sur-Yon, rue Lafontaine, lors de la naissance de leur fils André Frédéric Auguste Michel, le 14 mars 1876.

Il est probable qu'ils se soient mariés dans la première moitié des années 1870 (acte de mariage non retrouvé sur Châteaudun). 

PARIS

Le couple a un second fils, Pol Frédéric Auguste Michel, qui naît à Dreux (Eure-et-Loir), le 28 avril 1878. Augustine Michel accouche dans sa famille alors que Frédéric Michel est absent. Ce dernier est toujours "employé du Ministère des Postes et Télégraphes" et domicilié à Paris au 3, rue Pirouette (1er arrondissement).

Frédéric Michel se forme probablement à la photographie, à Paris, dans les années 1880, sans que le nom de l'atelier soit connu.

CANNES

Frédéric Michel quitte Paris, avec sa famille, pour Cannes à la fin des années 1880. Il y est signalé pour la première fois, comme "photographe", dans le numéro de Nice Artistique du 27 janvier 1889, "villa Cécilia, 64, rue d'Antibes", où il succède au photographe Tewis Michelsen (depuis fin 1888 ?). 

L'annuaire cannois de 1890 signale dans la liste des Photographes, "Michel, Frédéric, villa Cécilia, rue d'Antibes, 64. - Grands portraits sur papier Eastman. - Portraits, vues, paysages, agrandissements et déductions [sic - réductions] ; fournitures pour photographes." et dans la liste des Fournitures pour photographes,   "Michel, office général de photographie, appareils et produits aux mêmes prix qu'à Paris, r. d'Antibes, 64.".

Ses cartons-photos présentent (vers 1888-1890) :
- au verso, à l'encre noire, "Frédéric Michel - - Cannes" et au verso, à l'encre rouge, sous les armoiries de la Grande-Bretagne, "Frédéric Michel [signature oblique] - [sous un décor de fins cartouches et rinceaux] Villa Cécilia - 64, Rue d'Antibes - Cannes",
- au verso, sur fond noir ou bordeaux, à l'encre dorée, "Frédéric Michel - - Cannes", avec un verso noir ou bordeaux également mais nu (papier serpente disparu).

Frédéric Michel cède son atelier cannois en 1890 au photographe Vincent Lapérière.

MONACO

En 1890 ou 1891, il semble quitter Cannes pour Monaco où il succède au photographe Joseph Fabbio avec l' Etablissement "Savy[/Savi] Photographie, 12 [13], bd. Charles III, Monaco. Frédéric Michel, photographe. -- Fournitures photographiques" (annuaire de 1892).

Il revend cependant l'Etablissement Savy le 16 juin 1892 à un photographe qui est immédiatement en difficulté financière (Journal de Monaco du 25 septembre 1892 p 4) et auquel succédera le photographe A. Diatto (signalé à cette adresse dans Nice Artistique du 17 janvier 1895).

Je n'ai pas connaissance, à ce jour, de ses cartons monégasques.

NICE

Frédéric Michel s'installe désormais à Nice, aux deux adresses du 22, rue Masséna et du 15, rue Garnier (rue parallèles). 
Il est présent dans les annuaires niçois seulement à partir de 1894 (installation dès 1892 ou seulement en 1893 ?), précisant, "Office de la Photographie - Portraits, travaux d'amateurs". 
Il semble partager ces deux adresses avec le photographe Jules Richaud (voir l'article ci-dessus). Il est cité dans les numéros de Nice Artistique des 25 décembre 1897 et du 3 avril 1898.

Je n'ai pas connaissance, à ce jour, de cartons niçois portant ces adresses.

"Frédéric Michel, 48 ans, français, photographe" est cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1896 à l'adresse résidentielle du 15, rue Garnier, avec son épouse Augustine, 48 ans [51 ans en fait], ménagère et ses deux fils "photographes", André, 20 ans et Paul, 16 ans [Pol, 18 ans en fait].

Son fils André Frédéric Auguste Michel est dit à ses 20 ans (classe 1896), "photographe", domicilié au 22, rue Masséna. 

Fin 1896, Frédéric Michel déménage pour le boulevard Dubouchage, au-dessus des bureaux du Petit Niçois, au 1er étage. Il apparaît à cette adresse dès l'annuaire de 1897 puis avec la précision du numéro 43, dès celui de 1898. L'atelier est notamment cité dans les numéros de Nice artistique des 25 décembre 1897 et du 3 avril 1898.

Frédéric Michel est signalé dans les actes d'état civil niçois comme témoin de mariage en janvier 1897 et décembre 1900 et comme témoin de décès en novembre 1898. 

Son fils Pol Frédéric Auguste, "célibataire, étudiant, âgé de 19 ans" décède malheureusement le 15 décembre 1897, au 43, boulevard Dubouchage. L'un des témoins de l'acte de décès est le photographe Luigi Pollarolo, probablement employé de l'atelier Michel.

Son fils André Frédéric Auguste Michel, ajourné de service militaire pour faiblesse deux ans de suite, est affecté dans les services auxiliaires de fin 1898 à fin 1899.

"Fédéré (sic) Michel, 52 ans, photographe" est ensuite signalé dans le recensement de 1901 au 43, boulevard Dubouchage, avec son épouse Augustini (sic) Michel, 52 ans et leur fils "André, 25 ans, photographe".


Ses cartons-photos (1896-1902) portent au recto, sur fond gris foncé, à l'encre blanche "Michel", et au verso, sur fond beige, à l'encre brune, sous un dessin de soleil émergeant des nuages, "Frédéric Michel [signature] - [dans un phylactère] 43 bould Dubouchage - Nice - Photographe de la Famille Impériale - de Russie - Téléphone - [cartonnier] B.P. Grimaud - Nacivet Paris",

Il conserve cette adresse jusqu'en 1902 où il déménage au 44, avenue de la Gare (annuaires niçois de 1903 à 1911).

Ses cartons-photos (1902-1911) portent au recto, sur fond gris foncé, à l'encre blanche, "Michel - - Nice", le verso gris foncé également restant nu (papier serpente disparu).

Frédéric Michel travaille avec son fils André mais ce dernier "célibataire, âgé de 30 ans, photographe", décède le 14 janvier 1907 au 44, avenue de la Gare.

Sa femme décède à la même adresse, le 4 janvier 1909, à l'âge de 64 ans et 5 mois.

Le nom de Frédéric Michel disparaît des annuaires niçois après 1911, date de sa retraite professionnelle. Il a alors 63 ans.

Le photographe est cité à Nice dans la « Liste générale des principaux photographes » publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1897 à 1905.

Frédéric Michel décède à Nice, le 3 décembre 1924, à l'âge de 76 ans, au 4, place Défly (Hôpital Saint-Roch), alors que son domicile est situé au Vallon des fleurs, Villa des roses.

- MICHEL Frédéric (1848-1924), Portrait de religieux, recto, vers 1902-1911,
inscriptions au recto, "Michel - - Nice", 
tirage de 10,6x7,3 cm sur carton de 12,5x8 cm, Collection personnelle.

- MICHEL Frédéric (1848-1924), Portrait de religieux, verso, vers 1902-1911,
verso nu, papier serpente disparu,
carton de 12,5x8 cm, Collection personnelle.