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dimanche 12 janvier 2025

1372-L'HISTOIRE DU BLOG "ARTPLASTOC" (2011-2025)

 

SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS


- Image générée par l'IA.



L'HISTOIRE DU BLOG "ARTPLASTOC" (2011-2025)



Dans les années 1990, j'écrivais des articles sur l'art religieux médiéval en Auvergne mais j'attendais parfois deux ou trois ans avant de les voir publiés dans une revue tirant en moyenne à 400 exemplaires. Entre le moment où j'avais livré le texte et le moment où il était publié, j'avais développé ou précisé certains points qui ne pouvaient pas être pris en compte.

A la fin des années 1990, avec le développement du numérique, j'ai commencé à douter de l'avenir des revues et des livres. En tant qu'enseignant d'Arts plastiques en lycée, je continuais cependant à acheter des ouvrages pour le CDI, qui servaient d'ailleurs davantage à moi qu'aux élèves.


Muté au Collège Albert Camus de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), j'ai décidé de créer ce blog en 2011, pour rendre compte du quotidien d'un enseignement des Arts plastiques et d'Histoire des Arts en Collège, en mettant en ligne mes cours théoriques et les productions plastiques des élèves. 

L'intention de ce compte-rendu numérique n'était pas de l'ériger en modèle mais en simple témoignage, avec ses qualités et ses défauts. A l'époque, l'idée d'afficher sa pratique sur Internet était un peu folle (frilosité à dévoiler ce que l'on fait en tant que fonctionnaire) et en partie illégale (l'usage et les dimensions des images numériques d'œuvres étant réglementés).

L'audience du blog est restée très confidentielle pendant deux ans (30 vues puis 100 vues par jour), seuls mes élèves, leurs parents et quelques enseignants de mon établissement consultant alors ce blog. Ce dernier, malgré son démarrage poussif, a cependant été soutenu par l'Inspectrice Pédagogique Régionale des Arts plastiques, ce qui m'a conforté dans mon projet.


A la rentrée 2013, j'ai cette fois intégré le lycée Guillaume Apollinaire de Nice et j'ai conservé le même blog, avec la volonté de constituer progressivement un fonds numérique dédié à l'enseignement des Arts plastiques en Lycée et Collège, d'autant que la discipline ne disposait pas de livres de classe. Ce projet s'est développé autour des axes suivants :

- poser les fondamentaux de l'enseignement des Arts plastiques (vocabulaire, méthode d'analyse d'œuvres, repères chronologiques, présentation des programmes et des épreuves d'examen)

- mettre en ligne les cours de culture artistique et décliner les œuvres et les artistes au programme

- rendre compte des projets pédagogiques, des collaborations avec des artistes, des visites de monuments et de musées

- proposer des sujets de pratique artistique en lien avec les programmes et exposer les réalisations des élèves

- répertorier les blogs consacrés aux Arts plastiques, notamment ceux des conseillers pédagogiques, des professeurs de Collège, Lycée et Université

- développer des collaborations avec d'autres enseignants d'Arts plastiques 

- sélectionner des vidéos sur l'Art en fonction de leur qualité et de leur durée, afin de les utiliser en classe

- ne jamais intégrer de publicités.

Tout a changé à partir de là car l'audience du blog est devenue nationale. Il existait alors moins d'une dizaine de blogs d'enseignants d'Arts plastiques en France dont trois ou quatre seulement en lycée.

Les questions au programme étant principalement axées sur l'Art contemporain, les articles ont commencé à être de plus en plus consultés par tous les gens intéressés par cette période (étudiants, enseignants, chercheurs), surtout en France (75% des vues) mais également aux Etats-Unis, au Canada et en Europe (1.000 vues par jour). 

Le fait que le blog ne portait pas mon nom invitait davantage à la collaboration. A la création du blog, la plupart des noms de domaine se référant aux termes "Arts plastiques" étaient déjà pris : "artsplastiques", artplastique", "artplastics", "artplastik", "artsplas"... Le choix s'était donc porté sur, "artplastoc", malgré la terminaison mal aimée du mot mais c'est cette terminaison qui a aidé les visiteurs à mémoriser le nom de ce blog.

Face à la réputation croissante de ce dernier, j'ai d'ailleurs vu se développer d'autres blogs portant le même nom ou s'appropriant mes articles, ce qui ne m'a nullement contrarié. Ces surgeons m'ont même satisfait ; les élèves des années 1870 disaient, "Art plastoc", pour désigner les cours d'Arts plastiques et cette expression générationnelle, tombée dans l'oubli, s'est vue revivifiée. 

Dans les années 2016-2018, le nombre de vues journalières a dépassé les 2.500, voire les 3.500 aux périodes de révision du Baccalauréat (ce qu'une vidéo de chats fait aujourd'hui en quelques minutes sur You Tube...). De nombreux articles ont alors dépassé les 10.000 vues, certains les 50.000 et de plus rares, les 80.000.

Je distribuais alors une version photocopiée des cours à mes élèves (textes sans les images), afin qu'il ne passent pas des heures à noter sous ma dictée, qu'ils puissent se consacrer, pendant les cours de culture artistique, à l'analyse orale des œuvres et qu'ils puissent à leur domicile, disposer de l'essentiel des contenus sur papier et de leur totalité en ligne (méthodes, leçons, devoirs, images des œuvres, quiz de révisions).

Quelques collègues d'Arts plastiques ont accepté de collaborer à ce blog, co-écrivant des contenus, proposant leurs cours, leurs sujets et les productions de leurs élèves, mis en ligne à leur nom.

A l'époque, il y avait trois questions (une par trimestre) à traiter dans l'année de Terminale, tant au sein de l'option de Spécialité qu'au sein de l'option Facultative, avec le renouvellement d'une question par an. Je préparais l'une des questions de chacune des options de Terminale en juillet et août, afin de rendre les cours disponibles avant la rentrée des classes. 

En janvier 2014, la question de Véronèse ayant été mise au programme de Terminale facultative pour l'année scolaire suivante, je suis parti à Maser (Italie), pendant les vacances de Pâques, afin de visiter la Villa Barbaro, de découvrir physiquement le lien entre la peinture et l'architecture et de photographier l'ensemble. Des collègues ont par la suite, également partagé sur ce blog, des photos et vidéos de leurs rencontres avec des œuvres au programme.

Le professeur d'Arts plastiques est le plus souvent seul à enseigner cette matière dans son établissement et, contrairement à d'autres disciplines, construit seul les nouvelles questions au programme. 

Il est vrai qu'il n'aime pas reprendre un cours ou un sujet de pratique artistique mis en place par un collègue car il a besoin de le penser, de se l'approprier, de l'expérimenter et de le modifier. Cependant, il est toujours très intéressant pour lui de découvrir l'approche originale de ses collègues, lors d'échanges informels, de regroupements pédagogiques ou des examens de fin d'année, afin de se renouveler dans son travail.


A partir de 2015, j'ai commencé à m'intéresser à l'histoire de la ville de Nice et développé un intérêt particulier pour la photographie du XIX° siècle et, au travers d'elle, pour l'urbanisme, l'architecture et la sculpture et j'ai posté sur ce blog le résultat de ces nouvelles recherches.

En retraite depuis 2018, j'ai progressivement stoppé (sur trois ans) la mise en ligne de mes cours et de mes recherches sur l'Art contemporain, non sans avoir mis en ligne des articles qui me tenaient à cœur mais qui n'avaient alors pas de lien direct avec les programmes de lycée (comme ceux concernant l'implication du spectateur dans l'œuvre). 

Je me suis ensuite recentré sur l'histoire de la Photographie du XIX° siècle, tout en conservant sur ce blog, les archives des cours d'Arts plastiques de Collège et de Lycée.

Le nombre de blogs d'Arts plastiques en Collège et Lycée a fortement progressé en France dans les années 2010 (mode globale du blog) mais a stagné puis régressé dès 2020 (mode globale du vlog). Une partie des blogs les plus intéressants a d'ailleurs disparu. 

Lors de l'épidémie de COVID, ce type de blog ouvert à tous les publics a cependant démontré son utilité (élèves et enseignants du public et du privé, candidats libres, familles mais également curieux du monde entier).

En réalité, il existe bien davantage de blogs en 2025 qu'auparavant mais ils sont désormais intégrés dans les sites des établissement scolaires et bien souvent inaccessibles aux personnes étrangères (codes réservés aux personnels, élèves et familles de chacun des établissements). Personnellement, je n'ai même pas accès aux sites scolaires qui créent des liens avec les articles de ce blog.

Mes articles sur la photographie se multipliant, j'ai eu le plaisir de collaborer avec de nombreux chercheurs et conservateurs locaux, nationaux et européens.

Ma recherche s'est organisée autour des axes suivants :

- réaliser la biographie des nombreux photographes ayant travaillé à Nice au XIX° siècle

- collectionner les portraits et les vues de ces ateliers

- rechercher et étudier les photographies niçoises conservées dans les collections nationales et internationales

- étudier l'évolution de la ville de Nice et dater les vues de paysage urbain, quartier par quartier puis faire de même pour quelques quartiers emblématiques de Cannes et de Monaco.

Du fait de l'arrêt progressif d'articles en lien à l'art des XX° et XXI° siècles et aux programmes d'Arts plastiques de Lycée, le nombre de vues journalières du blog a sensiblement diminué, passant de 2.500 vues par jour en moyenne, à 1.000 puis à 700 vues pour se stabiliser à ce nombre, ce qui représente 250.000 vues par an environ.

Les visiteurs consultent toujours à 75% depuis la France, à 10%, depuis les Etats-Unis et le Canada mais désormais les 15% restants proviennent essentiellement de Belgique, des Pays-Bas, du Luxembourg, de Tunisie, de Hong-Kong et de Singapour.

Les anciens articles restent très consultés mais ceux de ces dernières années consacrés à la Photographie du XIX° siècle dans les Alpes-Maritimes et, depuis quelques mois, sur tout le territoire national, ont un public plus restreint et sont donc beaucoup moins visionnés. Ils dépassent cependant, au bout de quelques mois, les 1.500 ou 2.000 vues, ce qui leur assure un public déjà cinq fois supérieur à celui des revues spécialisées auxquelles j'ai collaboré par le passé. 

Un blog a non seulement l'avantage de permettre une large diffusion des articles mais également leur mise à jour continuelle, ce qui change la façon de penser et d'écrire (ajouts, modifications). L'un de ses inconvénients majeurs sera cependant de ne laisser aucune trace dans l'avenir. 




samedi 4 janvier 2025

1371-DAGUERRÉOTYPEURS ET PHOTOGRAPHES À NANTES (1839-1859)-6

 

VOIR LA PREMIÈRE PARTIE DE CET ARTICLE



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 05/01/2025


ADRESSES DES ATELIERS 

DES PREMIERS DAGUERRÉOTYPEURS ET PHOTOGRAPHES

 À NANTES

(1839-1859 ET AU-DELÀ)



- NOM : un nom en italique indique la présence temporaire d'un artiste itinérant (généralement moins de deux mois)

- NOM/NOM : deux noms séparés par une barre oblique ou slash indiquent une variation orthographique

- DATE/DATE : deux dates séparées par une barre oblique ou slash indiquent une incertitude

- (DATE) : une date entre parenthèses renvoie à la période étudiée

- [DATE] : une date entre crochets renvoie aux années postérieures à la période étudiée

- (DATE ?) ou [DATE ?] : un point d’interrogation placé après une date indique une mise en doute, malgré l’absence de preuve contradictoire, des renseignements contenus dans les annuaires nantais (Etrennes nantaises et Almanach du Commerce)



LISTE ALPHABÉTIQUE ET NON EXHAUSTIVE DES ADRESSES D'ATELIERS


ARCHE-SÈCHE (rue de l’) : n° 10 et place du Musée de Tableaux – BAUDOUX (1839-1843)


BOILEAU (rue) : n° 16 – TAGOT (1852-1853 ?)

                           n° 16 – RAZIMBAUD (1853-1855/56)

                           n° 16 – BAZELAIS (1855/56-1859) [jusqu’en 1868]

                           n° 9 – WOLTER & THOBERT (1855/56-1859) [jusqu’en 1860]

                           n° 9 – WOLTER [1860-1863]

                           n° 9, entrée par la rue du Chapeau-Rouge – FÉLIX [1870-1874]


BONNE-LOUISE (rue) : n° 16, près St-François - FÉLIX (1846)


BOURSE (vis-à-vis de la) : CHAVARD (1843-1844)


BRIORD (rue) : n° 2 – PERRRIN C. (1853-1856)


CALVAIRE (rue du) : n° 9 – HAUSER (1854)

                                  n° 10 – WOLTER [1863-1868]


CASSARD (quai) : n° 2 – ROINET/ROINÉ (1845-1854)


CASSERIE (carrefour) : n° 2 – PERRIN C. (1852-1853)


CHANGE (au) : PERRIN FRÈRES (1850-1852)


CHAPEAU-ROUGE (rue du) : n° 22, près la Poste aux Lettres – DE VOYENNES (1848) 

                                                n° 20 – FÉLIX (1850-1859) [jusqu’en 1870]


COMMERCE (place du) : n° 2 – CORMIER (1859) [jusqu’en 1871 ?] 


CONTRESCARPE (rue) : n° 21 – DUVAL (1857-1859 ) (jusqu’en 1870 ?)

                                         n° 21, près la place du Bon-Pasteur – DE LA BLANCHERE (1855-1859) 

                                         [jusqu’en 1862]

                                         n° 40, près la place Bretagne – BOUSSETON (1854-1859)

                                         n° 40 – BODINIER (1859) [jusqu’en 1861]


CRÉBILLON (rue) : PERRIN FRÈRES (1849-1850)

                                n° 13 – DES PAQUIS (1851)

                                n° 24 – MORENO (1855-1859 ? ) [jusqu’en 1862 ?]


DE LORME/DELORME (boulevard) : n° 32 – KARL (1844-1850)


DOBRÉE (rue) : et avenue des Coulées - FÉLIX (1843) (1844)


FELTRE (rue de) : n° 19 – BODINIER [1861-1875]


FLESSELLES (quai) : n° 1, en face la Poissonnerie ou près le pont de la Poissonnerie 

                                  – BAZELAIS (1849-1855/56)


FOSSE (rue de la) : n° 1 – FOREST (1839-1845 ?)

                                n° 1 – DOINET (1853-1855)

                                n° 1 – CHENEVEAU (1855-1859) [jusqu’en 1861]


GRASLIN (place) : Hôtel de France – CHAVARD (1842-1843)


GRESSET (rue) : n° 10 – GARCIN (1841)


HÉRONNIÈRE (rue de l’) : n° 8 – TAGOT (1850-1852)

                                           n° 6, Hôtel de l’Héronnière – RAZIMBAUD (1852-1853)   


NEWTON (rue) : - PERRIN FRÈRES (1848-1849)


PAS-PÉRILLEUX -rue) : n° 10 – EUGENNE (1853-1859)


PÉTRARQUE (rue) : n° 20 – JULES (1857)


POMMERAYE (Passage) : près du passage – MAUCOMBLE (1845)

                                           et rue Santeuil, COLAS (1849-1853) puis AUGUSTE (1849-1859) [jusqu’en 1861]


RUBENS (rue) : n° 48 – GARCIN (1841)

                          Près le Théâtre – CHAVARD (1844-1845)

                          Près le Théâtre – BOULAND (1848-1850)


VERRERIE (place de la) : n° 4 – FÉLIX (1848-1850)


VERSAILLES (rue de) : n° 2, à l’entrée de la route de Rennes – KARL (1843-1844)


VOLTAIRE (rue) : n° 8 et rue Marivaux, n° 5 – LABRUYÈRE (1845)  

                             n° 8 – BOULAND (1850-1853)




QUELQUES REMARQUES SUR LES ATELIERS NANTAIS


Une partie des adresses ci-dessus sont restées utilisées par des photographes jusqu'à la fin du XIX° siècle. Il faut cependant préciser que certaines successions se sont faites lors du déménagement d'un photographe dans un autre local et n'ont donc pas été liées à un départ de la ville ni à la revente de l'atelier.

Les ateliers se sont sans cesse multipliés. On est passé d'environ 2 ateliers précoces en 1839, à 7 en 1849 puis 13 en 1859.

Sur les 30 ateliers recensés dans la période étudiée (1839-1859) :

- 22 ateliers ont été pérennes dont 7 tenus par des personnes natives de Nantes ou du département

- 8 ateliers ont été temporaires (tenus quelques semaines par des artistes itinérants entre 1841 et 1857) dont 2 ont été pérennisés. Ce nombre reste faible pour une ville de cette importance, sans qu'il soit possible de préciser si c'est parce que le nombre d'ateliers pérennes s'y est rapidement développé. Au moins 4 titulaires d'un atelier nantais pérenne ont pour leur part conservé une activité itinérante ou ouvert des succursales dans d'autres départements.

Les daguerréotypeurs-photographes ont exercé à Nantes entre quelques semaines et 10 ans dans la période étudiée (1839-1859), avec une moyenne de 5 ans environ et, si l'on prend en compte l'ensemble de la carrière nantaise des artistes étudiés, entre quelques semaines et 26 ans (1839-1875), avec une moyenne de 8 ans environ.

Ils sont nés entre 1797 et 1838. Le plus jeune daguerréotypeur semble avoir exercé dès ses 14 ans (Roinet fils). Les ateliers ont été tenus par des artistes en moyenne de 39 ans en 1839, de 34 ans en 1849 et de 38 ans en 1859 (les dates de naissance de 4 artistes ne sont pas connues).

Ce sont uniquement des hommes, Français dans leur grande majorité (originaires de toutes régions) mais 3 sont Polonais et 1 Espagnol.

Six d'entre eux se disent "de Paris" mais 1 seul d'entre eux y semble né, les autres ayant travaillé ou s'étant formés dans la capitale, avant leur présence à Nantes. Certains y ont de plus exposé ou élu domicile, pendant ou après leur épisode nantais. 

Parmi les professions qu'ils ont exercées avant ou pendant leur activité de daguerréotypeur-photographe, on relève, sur un total de 32 personnes étudiées : 8 peintres-dessinateurs, 3 ingénieurs-opticiens, 2 libraires-éditeurs, plusieurs propriétaires, 1 galeriste, 1 professeur de musique, 1 acteur de théâtre et 1 naturaliste.

Peu de ces artistes semblent, en plus de leur activité de portraitiste, avoir réalisé des vues de paysages naturels et urbains, notamment de la ville de Nantes et de ses environs (Forest, Karl, Bazelais, Bousseton, De la Blanchère, Wolter & Thobert).

L'utilisation des plaques daguerriennes a perduré jusqu'à la fin des années 1850 et au-delà. De nombreux artistes présents à Nantes ont cependant, dès la première moitié des années 1850, proposé parallèlement des épreuves sur papier. Quelques-uns ont même totalement abandonné les plaques daguerriennes, dès la seconde moitié de cette décennie.