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dimanche 2 février 2020

1084-BAILET (1838-1895), DE CAROLI (c.1840-?), BELLOC (c.1842-?), OLIVARIO (1844-1915), PARAZZINI (1849-?), PHOTOGRAPHES




- Nice, Palmier de l'Annexion (Jardin Public), vers 1872-1876.



DERNIERE MISE A JOUR : 27/09/2021





- Antoine François BAILET ou BAILLET (1838-1895)


Antonio Francesco Bail(l)et est né le 2 janvier 1838 à Villefranche-sur-Mer. Il est l’un des enfants de Gioan Battista Bail(l)et, gardien de la darse et de son épouse Elisabetta.

Antoine François Bailet est dit "typographe" tout au long de sa vie, que ce soit à son mariage à Nice en 1867, que ce soit lors de la naissance de ses filles en 1868 et 1875, lors des années 1880 et 1890 (listes électorales) et lors de son décès à Nice, à 54 ans, le 9 mai 1895 au 34, rue Masséna.

Le recensement de la Ville de Nice de 1891 cite cependant François Bailet, 52 ans, "photographe" au 34, rue Masséna. Il s'agit probablement d'une erreur de transcription mais comme il existe des imprimeurs-photographes, je préfère lui consacrer cette notice abrégée.




- Charles DE CAROLI (vers 1840/41-?)


Charles de Caroli est né vers 1840/1841 (où ?).

Il n'est cité qu'une seule fois à Nice, en avril 1885, comme "peintre-photographe, âgé de 44 ans", domicilié dans cette ville, alors qu'il est témoin de naissance.



- Alphonse BELLOCE ou BELLOC (vers 1842/1843-?)


Alphonse Belloce est cité pour la première fois à Nice dans le recensement de la Ville de 1886, comme "photographe, né en Suisse, âgé de 43 ans" et résidant, avec son épouse Herminie, suisse, 25 ans, ménagère, au 7, rue Cassini .

Son atelier au nom de "Belloc A." est ensuite cité, à cette même adresse, dans les listes professionnelles des photographes des annuaires niçois, de 1888 à 1891.




- Valentin OLIVARIO ou OLIVARI (1844-1915)



Valentino Olivario est né à Nice vers le 20 février 1844, de parents inconnus, et a été baptisé le 21 suivant à l'église Saint-Dominique.

Lorsque âgé de 27 ans, il se marie à Nice le 12 octobre 1871, avec Thérèse Caroline Ramonda, 28 ans, cigarière (née à Cuneo, Italie, le 12 septembre 1843), il est dit "domestique".

A la naissance de leur fils Ludovic, le 24 février 1873, la famille réside au 10, rue Colonna d'Istria et Valentin Olivario et son épouse sont "marchands".

A la naissance de Baptistine Emilie le 24 juillet 1874, la famille réside au 22, rue de France et les parents sont toujours qualifiés de  "marchands".

A la naissance de Barthélémy Honoré le 26 janvier 1876, la famille réside au 28, rue de France et Valentin Olivario est dit "limonadier" et son épouse, "ménagère".

A la naissance d'Emile le 18 décembre 1877, la famille réside rue des Potiers, maison Maïssa et les parents sont "commerçants".

Les annuaire niçois signalent dans les années 1880, "Olivario V., cocher" ou "voiturier" au 80, rue de France" puis rue des Potiers (propriétaire), et dans les années 1890, "Olivari V., maître-cocher", rue des Potiers.

Lors du recensement de la Ville de Nice de 1901, Valentin Olivario est cependant signalé (par erreur ?) comme "photographe, âgé de 57 ans, français". Il réside toujours au 9, rue des Potiers avec sa femme Thérèse, sans profession, 58 ans, et ses deux fils, Barthélémy, cuisinier, 25 ans, et Emile, maçon, 24 ans.

Valentin Olivario est à nouveau qualifié de  "cocher" le 30 avril 1902, lors du mariage de son fils Barthélémy Honoré, 26 ans, cocher (lui aussi), avec Marie Charlotte Carrara, 26 ans, institutrice (née à Châteauneuf de Contes, actuellement Châteauneuf-Villevieille, Alpes-Maritimes, le 21 septembre 1876).

Les annuaires niçois des années suivantes (1903-1906) citent Valentin Olivari comme "loueur de voitures, maison Olivari, rue des Potiers".

Son fils Barthélémy, cocher, décède malheureusement à Nice le 28 août 1908, à l'âge de 32 ans. Valentin Olivario est dit alors "propriétaire, âgé de 66 ans".

Valentin Olivario décède (où ?) le 25 décembre 1915, à l'âge de 71 ans (acte de décès non retrouvé). Son corps repose au cimetière niçois de Caucade.



- Louis François Antoine PARAZZINI (1849-?)


Louis François Antoine Parazzini est né à Maccagno (province de Milan) en 1849.

Il est signalé à Nice pour la première fois, comme "photographe, âgé de 34 ans, domicilié à Nice", pour le décès de son fils mort à la naissance le 3 novembre 1883, au 6, rue Assalit. Son épouse se nomme Louise Léonie Romanin (née à Suze-la-Rousse, Drôme).

Le 9 octobre 1884, c'est sa fille qui est déclarée morte à la naissance par Louis Parazzini, "photographe, âgé de 35 ans". L'acte de décès a pour témoin le photographe Joseph Radiguet, 48 ans (avec lequel il travaille peut-être).

Le couple semble quitter Nice peu après pour s'installer à Pont-Saint-Esprit (Gard). C'est là que naît leur fille Angela Lucie Louise vers 1887.

Louis Parazzini ouvre un atelier de photographie à Pont-Saint-Esprit ainsi qu'à Bagnols-sur-Cèze (Gard). 

Les cartons-photos affichent :
- recto nu sur fond blanc, et au verso, dans un cartouche bleu à l'encre bleue sur fond blanc, "Pont-St-Esprit (Gard) - Louis Parazzini - Photographe - Agrandissement",

- recto nu sur fond blanc encadré d'un liseré rouge, ou beige, et verso sur fond blanc ou beige, avec à l'encre noire, "Photographie - Instantanée - L. Parazzini - Boulevard National - à Bagnols-sur-Cèze - Gard - Succursale à Pont-St-Esprit - Avenue de la Gare",

- au recto, à l'encre rouge sur fond beige, ou rose encadré d'un liseré rouge, "L. Parazzini - - Pont-St-Esprit", et au verso, à l'encre rouge sur fond beige ou rose, , "Photographie - Instantanée - Agrandissements - Reproductions - L. Parazzini - Faubourg Latour, Route de Bagnols - Pont-St-Esprit - Boulevard Tre [Théodore] Lacombe, Marché au Blé - Bagnols-S-Cèze - (Gard) - On opère par tous les temps".

- au recto, à l'encre rouge sur fond blanc encadré d'un liseré rouge,  "L. Parazzini - - Pont-St-Esprit", et au verso, à l'encre rouge sur fond blanc, "Photographie - Instantanée - Agrandissements - Reproductions - L. Parazzini - Faubourg Latour, Route de Bagnols - Pont-St-Esprit - Spécialité d'Agrandissements - Inaltérables au Platine - On opère par tous les temps".

Il existe également des cartons au recto nu, à fond bordeaux et liseré doré et au verso à fond beige avec un tampon manuel, "L. Parazzini - Photographe".

L'Aide-mémoire de photographie publié par la Société de Toulouse ne cite "Parazzini" qu'à Bagnols-sur-Cèze de 1897 à 1905. Un carton-photo est daté d'octobre 1914.

La fille de Louis Parazzini, Angela, se marie d'ailleurs à Pont-Saint-Esprit le 16 avril 1912, avec Charles Gaston Marie Delaye (né le 11 décembre 1887 à la Garde-Adhémar, Drôme). Le Tribunal civil de Montélimar prononcera leur séparation de corps par jugement du 29 décembre 1920 et leur divorce par jugement du 11 juin 1924, Angela vivant toujours à Pont-Saint-Esprit.

La fin de la carrière de Louis Parazzini pourra être dévoilée dès que les archives de Pont-Saint-Esprit, numérisées, seront mises en ligne.