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samedi 29 juin 2019

1035-EUGÈNE COURRET (1839-1920), ACHILLE COURRET (1829-1906) ET ALBERT COURRET (1856-1928), PHOTOGRAPHES




- COURRET Eugène (1839-1920), Portrait de femme, recto, vers 1875 (?),
inscriptions au recto dans un phylactère, "E.Courret - armoiries du Pérou - Lima",
tirage albuminé de 13,9x9,8 cm, sur carton de 16,4x10,8 cm, Collection personnelle.

Inscriptions au verso à l'encre mauve, sous  les armoiries du Pérou, "E. Courret - Fotografo - 197, Calle de la Union (Mercaderes) 197 - 71, Calle del Palaccio, 71 - Lima - Republica Peruana (dans un phylactère) - Exposicion - 1869 - Medalla - de - Honor - médailles - Exposicion - 1872 - Medalla - De - Oro".



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 07/10/2023




INTRODUCTION

Originaires d'Angoulême (Charente), les Courret ont fondé une prestigieuse famille de photographes. 
Achille l'aîné a vécu avec son père François, coiffeur, en Amérique latine et en particulier à Lima (Pérou) où, dès les années 1850, il s'est lancé dans la photographie, avant de s'associer quelques années plus tard avec son frère Eugène.

Cette recherche ne concerne cependant pas la prestigieuse carrière péruvienne des Courret, étudiée par Didier Gayraud dans son ouvrage sur La photographie à Nice, Monaco et dans les Alpes-Maritimes (2016), par Isabelle Tauzin-Castellanos dans ses articles et conférences et par l'un de ses étudiants, Carlos Estela Vilela, qui devrait prochainement publier.

Cet article ne concerne la carrière des Courret qu'après leur retour en France et leur installation à Nice en 1881.




- Michel Eugène Courret (1839-1920)


Michel Eugène Courret est né le 22 septembre 1839 à Angoulême (Charente) de "François Couret, coiffeur, domicilié au Pérou et de Calixte Chalet son épouse, accouchée en cette commune d'Angoulême, rue des Trois jours" (Archives d'Angoulême - Naissances - 1839, acte n° 399). 

Eugène Courret quitte Lima début 1881.

Il est peu après signalé comme "photographe" à Nice dans le recensement de la Ville de 1881, âgé de 42 ans et vivant au 37, boulevard Dubouchage avec sa femme Emilia Bassere, 31 ans (épousée à Lima en 1872) et ses nièce et neveu, Alice Cointe et Désiré Giroux, âgés de 18 ans.

Souvent absent des annuaires niçois, son atelier est cependant cité dès novembre 1881 au 33, boulevard Dubouchage. Il apparaît dans de nombreuses publicités de Nice Artistique et Industriel de 1881-1882 et de The Nice Times de 1881-1883, ainsi que dans l'ouvrage du Dr Rouget, Guide Nice en poche, de 1883 et l'annuaire niçois de 1883 (Collection privée Didier Gayraud). 

Les publicités le présentent sous le prénom d'Eugène, "E. Courret et Cie" et comme le successeur de Walery (présent à Nice dès 1879), succession qui a probablement eu lieu en 1881. Ses cartons-photos niçois (portraits) portent également au recto, "Ancne Mson Walery - Courret & Cie Succrs - - Nice".

Il travaille à Nice, avec deux opérateurs, Cassien Roque et Pierre Victor Genet et est l'un des témoins de mariage de ce dernier en mars 1882.


- Publicité parue dans The Nice Times du 4 novembre 1881 au 30 mars 1883 (voir sur Gallica).


- Nice Artistique du 12 novembre 1881 p 3, Paris, BnF (voir sur Gallica).



Dès novembre 1881, il expose ses photographies. 


- Nice Artistique du 26 novembre 1881 p 4, Paris, BnF (voir sur Gallica).


Son atelier, composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage, est situé dans l'une des ailes du Pavillon de la Bourse, à l'angle du boulevard Dubouchage et de la rue Saint-Michel.


- La Bourse de Nice, illustration et article parus dans Nice Artistique du 31 décembre 1881 (BnF, Gallica).


- Portrait d'Eugène Courret (1839-1920), 1886.



Eugène Courret participe au Concours régional de Nice de 1883 où il remporte une médaille d'argent. La même année, il quitte Nice pour Paris, avec ses deux opérateurs, cédant son atelier au photographe André Adolphe Eugène Disdéri (qui s'y installe en novembre). 

Il semble être à Londres en 1885 (suivi de la fiche militaire de son opérateur Cassien Roque). 

Il ouvre en 1890 un atelier de photographie à Paris, "rue Boissy-d'Anglas, 35 et cité du Retiro, 19" (annuaire-almanach de 1891).

Il repart ensuite pour Lima où il effectue son dernier séjour. Il revient en France au printemps 1892 (article d'Isabelle Tauzin).

En octobre ou novembre 1894, il reprend, à Paris, l'atelier de P. (ou L.) Mockel & Cie.



- Annonce de la mise en adjudication de l'atelier Mockel parue dans L'Eclair du 19 septembre au 1er octobre 1894 p 4 ou 5 (Retronews).


- Exposition Courret dans les locaux de La Politique coloniale signalée dans leur journal du 1er décembre 1894 p 3 (Retronews).




Il fait paraître dans le journal Le Fin de Siècle, une publicité en août et septembre 1896 (p 3), "Courret - Photographe Moderne - Prix Exceptionnels - Prime à tous clients - 10, boulevard Montmartre, Paris".

Il déménage ensuite, en 1899 au 56, rue Legendre. 

Alors que la plupart des cartons-photos portent "Photographie Courret", sans plus de précision, certains cartons de l'atelier de la rue Legendre (vers 1898-1900) mentionnent l'initiale de son prénom, "Photographie E. Courret", initiale qui disparaît après 1900. 
Ses médailles d'or à Lima (Expositions Industrielles de 1869 et 1872) et sa médaille d'argent à Nice (Concours régional de 1883) sont évoquées dès la seconde moitié des années 1890.

CARTONS-PHOTOS

Vers 1890-1895

- recto à fond beige ou saumon avec à l'encre grise, le texte "Courret -- Paris", et verso à fond beige avec un texte oblique à l'encre bordeaux, "Photographie - Courret - Succ. de P. Mockel & Cie - 19, Cité du Retiro - Entrées : 35, Rue Boissy d'Anglas - 30, Faubourg St.-Honoré - Paris" (vers 1890-1895 ; un carton daté de février 1895),

- recto à fond beige avec à l'encre dorée, le texte "Courret -- Paris", et verso à fond beige avec un texte oblique à l'encre bordeaux, "Photographie - Courret - Succ. de P. Mockel & Cie - 19, Cité du Retiro - Entrées : 35, Rue Boissy d'Anglas - 30, Faubourg St.-Honoré - Paris",

Vers 1894-1899

- recto à fond gris avec à l'encre dorée, "Courret - Paris", et verso à fond saumon au texte oblique à l'encre bordeaux, "Photographie - Courret - Succ. de P. Mockel & Cie - 10, Bould. Montmartre - Paris",

- recto à fond gris avec, dans un cartouche latéral, "Courret - Paris", barré du "Bould Montmartre, 10", et verso à fond gris au texte à l'encre bordeaux, "Médailles - Or et Argent (médailles) - Lima - Nice - Photographie - Courret - Successeur - De P. Mockel & Cie - 10, Bould Montmartre, 10 - maison du Musée Grévin - Paris - Ascenseur",

Vers 1899-1900

- recto à fond gris avec un texte à l'encre rouge, "Courret - - Paris" ou "E. Courret -- Paris", et verso à fond gris avec un texte à l'encre grise, "Médaille d'Or 1869 (médailles) - 2 médailles d'Or 1869 1872 - Médaille d'Argent 1883 - Agrandissements tous formats - Médaille d'Or 1869 (médailles) - Photographie [texte oblique] - (médailles) - Médaille d'Or 1872 - Courret (ou E. Courret) [signature oblique] - Paris [dans un cartouche] - 56, rue Legendre",

- recto à fond gris ou brun avec un texte à l'encre grise, "E. Courret - - Paris", et verso à fond gris ou brun avec un texte à l'encre grise, "Médaille d'Or 1869 (médailles) - 2 médailles d'Or 1869 1872 - Médaille d'Argent 1883 - Agrandissements tous formats - Médaille d'Or 1869 (médailles) - Photographie [texte oblique] - (médailles) - Médaille d'Or 1872 - Courret [signature oblique] - Paris [dans un cartouche] - 56, rue Legendre",

recto à fond gris ou brun avec un texte à l'encre grise ou brune, "E. Courret - - Paris" ou "Courret - - Paris - 56, Rue Legendre", verso à fond gris et texte à l'encre grise ou à fond beige à l'encre brune, "Spécialité de Cartes-Bijou A 5fs La Douzaine - Donnant Droit à 4 Poses Différentes dans la même Douzaine - Médaille d'Or 1869 (médailles) - 2 médailles d'Or 1869 1872 - Médaille d'Argent 1883 - Agrandissements tous formats - Médaille d'Or 1869 (médailles) - Photographie [texte oblique] - (médailles) - Médaille d'Or 1872 - E. Courret [signature oblique] - Paris [dans un cartouche] - 56, rue Legendre",

recto à fond gris avec, dans un cartouche barré central, "Courret - Paris", barré du "56, Rue Legendre", et verso à fond gris et texte à l'encre bordeaux, "Médaille d'Or 1900 - Exposition (médailles) Universelle -Médaille d'Or 1869 (médailles) - 2 médailles d'Or 1869 1872 - Médaille d'Argent 1883 - Agrandissements tous formats - Médaille d'Or 1869 (médailles) - Photographie [texte oblique] - (médailles) - Médaille d'Or 1872 - Courret [signature oblique] - 56, rue Legendre - Paris [dans un cartouche]".

Il est à noter que la médaille d'or de l'Exposition Universelle de Paris en 1900 est obtenue pour son atelier péruvien qui perdure, "Courret (E.) & Cie à Lima, Pérou" (Liste des récompenses, Exposition universelle de 1900, à Paris, 1901 p 157).

Cédant son atelier à son neveu Albert, Eugène Courret semble prendre sa retraite vers 1900 (ou peu après) et quitter Paris pour Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). 
Il est signalé comme "rentier" dans cette commune en 1908 (acte d'état-civil). 

Veuf depuis 1913 (acte de décès du 6 janvier 1913 à Paris d'Emilia Bassere retrouvé par Isabelle Tauzin), il décède, à plus de 80 ans, dans sa maison de Bois-Colombes au 44, avenue de Verdun, le 23 juin 1920 (Archives des Hauts-de-Seine).




- Léon Marie Achille Courret (1829-1906)


Léon Marie Achille Courret est le frère aîné de Michel Eugène. Il est né le 26 septembre 1829 à Santiago (Chili). 

Il se marie le 6 (ou 26 ?) avril 1854 à Lima (Pérou) avec Caroline Eugénie Albertini (née à Versailles le 17 août 1831 - Archives des Yvelines). Il quitte Lima en 1871.

"Léon Courret" est pour la première fois signalé à Nice comme "photographe" dans le recensement de la Ville de 1881, âgé de 53 ans et vivant au 34, rue de la Paix avec sa femme Eugénie, 48 ans, et leurs enfants Michel (Albert), 24 ans (né en 1856) et Marie, 20 ans (née en 1860 ?).

Léon Marie Achille Courret achète en 1881 les fonds des photographes Jean Walburg De Bray et Alphonse De Roux (paysages). 

Le 30 juillet 1881, il acquiert une maison au 9, rue de la Paix et fait construire son atelier sur le terrain qui l'accoste. Il revend ensuite la maison voisine le 7 décembre 1882.


- Nice Artistique du 5 novembre 1881, p 2, Paris, BnF (voir sur Gallica).



Il est l'un des témoins de mariage du photographe Pierre Victor Genet en mars 1882.
Il n’est cité dans les listes électorales de la Ville de Nice qu’en 1882 et 1883 à son domicile du 6, boulevard Longchamp.

Il est présent dans les annuaires niçois sous le prénom d'Achille (liste professionnelle et liste des habitants) de 1884 à 1886 au 9, rue de la Paix (annuaires 1880-1882 absents) puis en 1887 au 9 rue de la Paix et au 9, rue Spitalieri (depuis 1885), et enfin de 1888 à 1890 au 11, rue Maccarani. Il signe ses photos, au recto de grands formats et de photos panoramiques (paysages), "A. Courret. Editr-Phot. - Nice", avec parfois un tampon sec et ovale.

Il semble quitter Nice vers 1890. Il est difficile de savoir s'il a été un temps sur Paris avant de retourner en Charente ou s'il a quitté Nice directement pour la Charente. Achille Courret est cité en 1901 dans le recensement d'Aubeterre-sur-Dronne (Charente - recherches d'Isabelle Tauzin).

Veuf d'Eugénie Caroline (décédée entre 1890 et 1906 - où ?), Achille Courret, "rentier" décède le 23 janvier 1906 à Aubeterre-sur-Dronne, âgé de 76 ans (Archives de Charente). Il est enterré, à Paris, au cimetière de Père-Lachaise, avec une partie de sa famille.




- Michel Albert Courret (1856-1928)


Michel Albert Courret est le fils de Léon Marie Achille, négociant et de Caroline (Eugénie) Albertini. Il est né à Angoulême (Charente) le 21 octobre 1856.

Âgé de 23 ans et "sans profession", il se marie le 23 août 1880 à Verteillac (Dordogne), avec Marie Marguerite Comte, 19 ans, sans profession également (née à Verteillac le 11 juillet 1860).
En l'absence de ses parents avec lesquels il demeure à Nice, Michel Albert présente l'accord parental sous forme de procuration par Maître Philippe Boucheron-Seguin, notaire à Châtignac (Charente). 

En 1881, lors de la naissance à Nice de son fils Félix Eugène (le 23 mai) au 6, boulevard Longchamp (avec pour témoin Raphaël Lucchesi, "commerçant", vendeur de photographies), il est désormais cité comme "photographe" mais l'année suivante, lorsqu'il est lui-même témoin du mariage du photographe Pierre Victor Genet en mars 1882, il est cité comme "employé de commerce".

Près de son domicile, il occupe en 1882 l'un des magasins du rez-de-chaussée de l'Hôtel des Îles-Britanniques, côté avenue de la Gare, avec une boutique de photographie et d'objets d'art (annonce publiée de février à août 1882 dans La Vie Mondaine à Nice). 

Qualifié "d'éditeur photographe" ou de "photographe" (vues de paysages), il est ensuite signalé dans l'annuaire niçois de 1883 (Collection privée Didier Gayraud) au 9, rue de la Paix et à cette même adresse lors du décès de son fils nouveau-né le 12 mars 1883, et lors de la naissance de sa fille Mary Jane le 14 août 1884.
L'acte de naissance de Mary Jane a pour témoins le lithographe Louis Montagné (27 ans) et le photographe Jean Campo. 

"Albert Courret" (comme il signe) partage le plus souvent les adresses paternelles professionnelles (rue de la Paix, rue Spitalieri, rue Maccarani), adresses que ses cartons-photos panoramiques édités (paysages) indiquent, avec pour prénom Albert, "Albert Courret, éditeur photographe -- 9, rue de la Paix, Nice." puis "Alb. Courret, phot. - - 9, rue Spitalieri. Nice.".

Vers 1883-1884, il s'associe avec Louis Montagné (ou Montagnié, lithographe, né en 1857). S'il est probable qu'il produit avec lui un Album illustré du Littoral (vers 1883-1884), il est certain qu'il produit avec lui un album des projets du Concours à Nice d'un Monument à Garibaldi en 1885 (voir l'album sur Gallica) au 9, rue Spitalieri.



Nice Artistique du 31 décembre 1885, p 95, Paris, BnF (voir sur Gallica).


- COURRET & MONTAGNE, Concours à Nice d'un Monument à Garibaldi, 1885,
couverture de l'album, Paris, BnF (voir sur Gallica). 



Dans l'annuaire niçois de 1886, Albert Courret est nommé au 5 (adresse personnelle) et au 7, rue Jenny (adresse professionnelle), associé à Louis Montagné mais dans celui de 1891, il est désormais cité seul au 3, rue Rothschild (adresse de 1890). 

Albert Courret participe en 1886 à l'Album-Guide illustré international édité par E. Langlois et A. Brocas, en fournissant d'une part les 14 photographies panoramiques de la Riviera (vers 1883-1885 : Cannes, Menton, Monaco, Monte-Carlo, Nice, San Remo, Saint-Raphaël) et en signant d'autre part les plans de Monaco et de Nice, "Courret & Montagné, rue Spitalieri, 9, Nice." (voir l'Album sur Gallica). Il est à noter que le plan de Nice a été gravé par Louis Montagné.



- Albert Courret (1856-1922), Vue prise de la route de Villefranche, vers 1883,
(le Casino de la Jetée-Promenade a brûlé mais les Docks du Port ne sont pas encore visibles)
photo extraite de l'Album-Guide illustré international édité par E. Langlois et A. Brocas en 1886,
Paris, BnF (voir l'Album sur Gallica).



En 1887, Albert Courret réalise des photos de bâtiments niçois du quartier Saint-Etienne, endommagés par le tremblement de terre du 23 février, photographies que la presse reproduit sous forme d'estampes.

En 1887 également, Albert Courret co-produit avec Eugène Disdéri, installé à Nice, un Album de 23 photos, commandé à l'occasion de la Conférence géodésique et de l'Inauguration de l'observatoire astronomique de Nice (voir l'Album sur le fonds iconographique des Archives historiques de l'Observatoire de la Côte d'Azur).

Lors de la naissance de sa fille Louise Renée le 4 janvier 1888, Albert Courret réside au 11, rue Maccarani.

Les listes électorales de la Ville de Nice citent son domicile en 1883 au 6, boulevard Longchamp, en 1884 au 9, rue de la Paix, de 1885 à 1889 au 9, rue Spitalieri et de 1889 à 1891 au 3, rue Rothschild. La liste de 1892 porte en observation, « Parti pour Paris ».

Il semble avoir quitté Nice vers 1890-1891, peut-être en même temps que son père. En 1890, son oncle Eugène a ouvert un atelier à Paris et Albert semble l’avoir rejoint pour travailler avec lui. 

C'est en tout cas à Paris que le fils d'Albert, Félix Eugène (né le 23 mai 1881) est cité en 1900 à l'occasion d'un don, "Courret Félix, père photographe, 29, rue Legendre". 

Il semble donc probable qu'Eugène cède son atelier parisien de la rue Legendre vers 1900 ou peu après (avant 1906), à son neveu Albert qui va le conserver jusqu'en 1914 (annuaire-almanach de Paris) et peut-être même au-delà (portraits).

Albert Courret marie sa fille Mary Jane (née le 14 août 1884 à Nice) le 28 avril 1906 à Paris (17ième arrondissement) à Gilbert Alexandre Mathiau (né le 3 mars 1870 à Moulins, Allier), géomètre à Tananarive (Madagascar - Mary Jane, veuve depuis le 24 juillet 1948, décédera à Bordeaux le 7 août 1977, à près de 93 ans). A cette date, Michel Eugène Courret, 65 ans, grand-oncle de l'épouse, est dit "rentier à Bois-Colombes".


- Mary Jeanne Courret (1884-1977), son mari Gilbert Alexandre Mathiau (1870-1948) et leur fille Nicole Mathiau, en 1907 à Tananarive.



Albert Courret marie son fils Félix Eugène (pharmacien) le 25 juillet 1908 avec Louise Marie Eugénie Morin à la mairie du 7ième arrondissement de Paris. 
A cette date, Albert et Marguerite (51 et 47 ans, les parents de Félix Eugène) habitent alors au 56, rue Legendre, Achille (le grand-père de Félix Eugène) est décédé en 1906 et Eugène (le grand-oncle de Félix Eugène, âgé de 68 ans) est rentier et domicilié à Bois-Colombes (Seine).

Michel Albert Courret décède, à l'âge de 71 ans, le 11 août 1928, au 56, rue Legendre à Paris (17ème arrondissement). Il est enterré au cimetière de Père-Lachaise, avec une partie de sa famille.