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mardi 25 juin 2019

1034-CHARLES ZACHER (1846-?), HENRI GRIOTTIER (1844-1911), MARIUS GERBIN (1849-APRÈS 1913) , PHOTOGRAPHES




- ZACHER Charles (?-?), Portrait d'homme, recto, années 1870 (?),
inscriptions, "C. Zacher - - Zürich",
tirage albuminé de 5,3x9,4 cm sur carton de 6,4x10,6 cm, Collection personnelle.


DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 22/05/2023




- Charles ZACHER (1846-?)


Je connais peu de choses sur la vie et la carrière de Carl/Charles Zacher.

ALLEMAGNE

Ce photographe semble être né en 1846 à Stuttgart (Allemagne) où il a également commencé sa carrière .

SUISSE

Dès 1870, il ouvre en Suisse des ateliers de photographie, tout d'abord à La Chaux-de-Fonds puis au Locle (près de Neuchâtel) et enfin à Zurich, où il succède à Johann/Jean Jungmann vers 1874-75. 

Ses cartons photos zurichois portent au verso :

- "Photographie - von - C. Zacher, - vormals J. Jungmann - - Von diesem Bilde kann stets - nachbestellt werden [Cette image peut être refaite]" ,

- puis "Photographie - von - C. Zacher - Café du Nord - Zürich - vis à vis dem Bahnhof [de la Gare] - Für Nachbeststellungen bleibt - die Platte aufbewahrt [Les clichés sont conservés pour des retirages]".

Il participe à l'Exposition Internationale de Philadelphie en 1876 (International Exhibition, Official Catalogue, 1876, Vol.1 p 357 ; Memorial of the International Exhibition, 1877 p 432).

NICE

Charles Zacher est ensuite signalé à Nice en 1878 et 1879, au 15, rue du Temple (annuaire niçois de 1879). 

Il est cité par la Société Photographique de Toulouse comme exerçant à Zurich de 1876 à 1884. 

Charles Zacher est cependant compromis dans une affaire de fausse monnaie à la fin de l'année 1878 (The British Journal of Photography du 3 janvier 1879 p 6). Je ne connais
pas les suites de cette affaire qui a probablement mis fin à sa carrière.


Je connais peu de cartons-photos portant son nom et je n'ai pas connaissance de la fin de sa vie ni de sa date de décès.

Sur la carrière de Charles Zacher, voir aussi :
- Jean-Daniel Blant, Chez le PhotographeLes photographes portraitistes de l'Arc jurassien, 1840-1920, 2020. 
foto-ch.ch.


- ZACHER Charles (?-?), Portrait d'homme, recto, années 1870 (?),
inscriptions, "C. Zacher - - Zürich",
tirage albuminé de 5,3x9,4 cm sur carton de 6,4x10,6 cm, Collection personnelle.

- ZACHER Charles (?-?), Portrait d'homme, verso, années 1870 (?),
inscriptions, "Photographie - von - C. Zacher - Café du Nord - Zürich - vis à vis dem Bahnhof - 
Für Nachbeststellungen bleibt - die Platte aufbewahrt",
carton de 6,4x10,6 cm, Collection personnelle.




- Eugène Samuel Henri GRIOTTIER (1844-1911)


Cet article a été écrit en collaboration avec Hervé Lestang (http://www.portraitsepia.fr/).

SUISSE

Eugène Samuel Henri Griottier est né à Avenches (Suisse) le 20 mai 1844, de Susanne Secondine Emilie Griottier et de père inconnu.

Il est signalé comme "photographe", dès les années 1860, d'abord comme employé (vers 1864) puis comme titulaire d'un atelier (vers 1867-68) à La Chaux-de-Fonds (près de Neuchâtel) puis comme titulaire d'un atelier à Neuchâtel (vers 1868-69) (Jean-Daniel Blant, Chez le PhotographeLes photographes portraitistes de l'Arc jurassien, 1840-1920, 2020 ; foto-ch.ch).

Il se marie à Neuchâtel, en 1869, avec Marie Amélie Zimmermann (née le 22 novembre 1846, à Neufchâtel).

FRANCE

Dès 1870, âgé de 26 ans, Henri Griottier semble officier en France, en tant que "photographe", à Ganges (Hérault). Il y est d'ailleurs recensé avec son épouse en 1872. 

Il rayonne dans le département du Gard sur Le Vigan et Saint-Hippolyte-du-Fort.
Alais (Alès, Gard), il succède quelques années à Pierre Lafont, comme le révèlent de rares cartons-photos.

Les cartons-photos les plus anciens semblent (?) se succéder ainsi :

- premiers cartons de Ganges (vers 1870-1875) dont je n'ai pas connaissance,

- carton au recto à fond blanc et liseré mauve, sans texte, et verso au fond blanc et écritures à l'encre mauve, avec le texte suivant, "H. Griottier - blason du Vigan - Au Vigan - Gard" (début des années 1870 ?),

- carton au recto à fond blanc, sans texte, et verso à fond blanc avec une petite étiquette rectangulaire collée portant les indications suivantes, "Pre Lafont - Faubourg du Soleil - Alais - Henri Griottier Successeur" (milieu des années 1870 ?),

carton au recto à fond blanc et liseré mauve, sans texte, et verso à fond blanc et écritures à l'encre mauve, avec le texte suivant, "Griottier - au - Vigan - Gard - dessin de lutin avec son appareil photographique" (fin des années 1870, un carton daté de janvier 1878),

- carton au recto à fond orangé portant à l'encre rouge le texte suivant, "H. Griottier -- Ganges", et verso à fond orangé portant à l'encre rouge le texte suivant, "Photographie - [grande signature diagonale] H. Griottier - Ganges - (Hérault)" (un carton daté de 1880),

carton à fond beige, au recto à cadre rouge (sans inscription) et verso comportant le texte suivant à l'encre mauve, "Photographie (grande initiale ornée sur fond de fins entrelacs) - H. Griottier (texte oblique encadré de fins entrelacs) - A Ganges - (Hérault) - Succursales - Vigan et St. Hippolyte du Fort - Gard" (vers 1876-1882).

Il est à noter que l'Aide-Mémoire de la Société de Photographie de Toulouse signale Henri Griottier à Ganges de 1877 à 1905.


- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de femme, recto, vers 1875-1878 (?),
sans inscription au recto,
tirage albuminé de 5,5x9 cm sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.

- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de femme, verso, vers 1875-1878 (?),
étiquette rectangulaire collée portant les inscriptions suivantes,
 "Pre. Lafont, - Faubourg du Soleil, à Alais; - Henri Griottier - Successeur",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.


- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait d'homme, recto, vers 1877-1878 (?),
sans inscription au recto,
tirage albuminé de 5,5x9 cm sur carton de 6,3x10,6 cm, Collection personnelle.

- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait d'homme, verso, vers 1877-1878 (?),
inscriptions au verso à l'encre mauve,
"Griottier - au - Vigan - Gard - dessin de lutin avec son appareil photographique",
inscriptions manuscrites, "A mon viel ami - Bibi. signature - Janvier 1878",
tirage albuminé de 5,5x9 cm sur carton de 6,3x10,6 cm, Collection personnelle.


- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait d'homme, recto, vers 1880 (?),
inscriptions au recto à l'encre rouge, "H. Griottier - - Ganges",
tirage albuminé de 5,4x8,8 cm carton de 6,5x10,6 cm, Collection personnelle.

- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait d'homme, verso, vers 1880 (?),
inscriptions au verso à l'encre rouge, "Photographie - [signature oblique] H. Griottier - Ganges - (Hérault)",
inscriptions manuscrites, "à mon bon ami - Théophile Pagès. - Souvenir de 1880 - [signature] Guibal"
carton de 6,5x10,6 cm, Collection personnelle.



Au début des années 1880, Henri Griottier est toujours à Ganges (carton-photo daté de 1880, recensement de 1881) mais il ouvre ensuite un atelier à Sète (Hérault).

Les cartons-photos présentent un recto à fond noir ou bordeaux à cadre doré portant à l'encre dorée, "H. Griottier -- Cette", et un verso à fond rouge portant à l'encre dorée, "Photographie Artistique - [signature oblique] H. Griottier - Avenue du Château d'Eau - [trois médailles] Optique, Niepce-Daguerre-Talbot, Chimie - Cette" (milieu des années 1880).

Henri Griottier quitte Sète en 1887, cédant son atelier à Amédée Jean Baptiste Soix.

NICE

En août 1887, Henri Griottier est signalé à Nice et qualifié "d'ex-photographe, âgé de 43 ans", lors du décès de sa mère (âgée de 69 ans), Susanne Secondine Emilie Griottier (1818-1887), veuve Girardier, au 4, rue Rey (adresse absente des annuaires niçois). 

Il est peut-être venu à Nice en 1887 du fait du mauvais état de santé de sa mère qui y résidait, a été présent lors de son décès et s'est installé là avec son épouse.
Autre hypothèse, il a quitté Sète pour Nice, accompagné de son épouse et de sa mère mais cette dernière y est décédée peu après.

Son atelier de la rue Gioffredo n'apparaît dans les annuaires niçois qu'à partir de 1891 (liste alphabétique des habitants de l'annuaire de 1891 puis liste professionnelle des annuaires de 1892 et 1893), ce qui semble impliquer une ouverture en 1890, à la suite d'Henri Bogliani.

Henri Griottier est signalé dans le recensement de la Ville de Nice de 1891, comme "photographe, âgé de 46 ans", vivant au 22, boulevard Dubouchage avec son épouse de 44 ans, Marie Amélie Zimmermann. 
Cette dernière décède malheureusement deux ans plus tard, le 1er mars 1893 au 9, rue Palermo. L'un des témoins de l'acte de décès est le "neveu de la défunte", Frédéric Mayor, photographe, domicilié à Nice et probablement assistant d'Henri Griottier. 
En fait, Frédéric Mayor, 27 ans, né vers 1865/66 à Neufchâtel, est le mari de Jeanne Cécile Zimmermann, née à Colmar (nièce de la défunte), et le couple partage alors l'adresse du 9, rue Palermo avec le couple Griottier, comme nous le révèle l'acte de décès de leur fils né sans vie le 5 avril de la même année 1893.

Dans le recensement de la Ville de Nice de 1896, Henri Griottier partage désormais son appartement situé au 10, rue Defly avec sa tante, Louise Griottier, âgée de 74 ans. Il est le voisin et l'ami du photographe Paul Carles et sera le témoin du mariage de ce dernier en 1896 puis du décès à la naissance de ses deux filles en 1897 et 1898.

A partir de 1893 (annuaire de 1894), son atelier de la rue Gioffredo affiche le n°36 et Henri Griottier corrige à la main ce numéro au verso de ses cartons-photos. Il conserve cet atelier jusqu'en 1898 (il est témoin d'un décès en novembre 1898 où il est cité en tant que "photographe") puis semble, à 54 ans, cesser toute activité professionnelle.

Ses cartons-photos niçois présentent : 

un recto à fond blanc, avec à l'encre rouge le texte, "H. Griottier -- Nice" ou bien au recto à fond jaune à cadre rouge sans texte, 
et un verso à fond jaune avec les inscriptions suivantes à l'encre rouge, "H. Griottier - Peintre Photographe - 27, rue Gioffredo - Nice" (vers 1890-1893),

- un recto à fond gris beige sans texte, ou bien un fond beige à l'encre noire, blanc à l'encre bordeaux, blanc ou noir à l'encre dorée, avec le texte suivant, "H. Griottier -- Nice",
et un verso à fond beige rosé au texte à l'encre rouge, ou bien à fond bordeaux, blanc ou noir à l'encre dorée, "Photographie Artistique - [signature oblique] H. Griottier - [trois médailles, comme sur les cartons sétois] Optique, Niepce-Daguerre-Talbot, Chimie - [dans un cartouche] Nice - 27, - Rue Gioffredo" (vers 1890-1893 et avec le n° corrigé, vers 1893-1897).

Le 4 octobre 1900, désormais "rentier", vivant toujours au 10, rue Defly, il se remarie à 56 ans, avec Claire Delmas, veuve âgée de 44 ans, née à Marcilhac (Lot) le 2 mai 1856.

A la toute fin de l'année 1908, il cède son adresse du 10, rue Defly au photographe Marius Germondo/Germondi (Archives Commerciales de la France du 16 décembre 1908 p 1615).

Henri Griottier, âgé de 67 ans, décède à Nice le 17 septembre 1911 au 14, route de Levens. 
Son acte de décès précise qu'il est né à Myes (Mies, Suisse, ville dont il est originaire) et non à Avenches, contrairement à ce que l'acte de son second mariage indique.



- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de soldats, recto, vers 1890-1893 (?),
absence d'indication au recto,
tirage albuminé de 6x9,7 cm sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.

 - GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de soldats, verso, vers 1890-1893 (?),
inscriptions au verso, obliques et à l'encre rouge, "H. Griottier - Peintre - Photographe - 27, Rue Gioffredo, Nice",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.


- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de famille, recto, vers 1890-1893 (?),
absence d'indication au recto,
tirage albuminé de 14,2x10,2 cm sur carton de 16,3x10,8 cm, Collection personnelle.


 - GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de famille, verso, vers 1890-1893 (?),
inscriptions au verso, obliques et à l'encre rouge, "H. Griottier - Peintre - Photographe - 27, Rue Gioffredo, Nice",
carton de 16,3x10,8 cm, Collection personnelle.


- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de soldat (6ème bataillon de chasseurs alpins), recto, vers  1893-1897 (?),
inscriptions au recto, "H. Griottier -- Nice",
tirage albuminé de 5, 8x9,5 cm sur carton de 6,4x10,5 cm, Collection personnelle.

- GRIOTTIER Henri (1844-1911), Portrait de soldat (6ème bataillon de chasseurs alpins), verso, vers 1893-1897,
inscriptions au verso, "Photographie - Artistique - [signature oblique] H. Griottier - médailles Optique - Niepce-Daguerre-Talbot - Chimie - 27, [corrigé à la main en 36] - Nice - Rue Gioffredo"
carton de 6,4x10,5 cm, Collection personnelle.




- Louis Marius Désiré GERBIN (1849-après 1913)


Luigi Desiderato Mario Gerbin est né à Nice le 27 juillet 1849 et a été baptisé le 30 à la paroisse Saint-Jacques. Il est le dernier des 8 enfants de Giacomo Gerbin (1803-1883), propriétaire, et de son épouse C(l)orinta Regis (1812-1879) qui se sont mariés à Nice le 25 juin 1833 (paroisse Saint-Martin-Saint-Augustin) : Aloysia (née le 25 juillet 1834), Luigia (née le 6 janvier 1838), Gioanna (née le 12 juillet 1839), Stefano (né vers 1841), Edmondo (né le 6 septembre 1843), Maddalena (née le 22 juillet 1845) et Giuseppe (né le 27 juin 1847).

Marius Gerbin est cité à 11 ans dans le recensement de la Ville de Nice de 1861, rue Victor, avec ses parents et quatre frères et soeur. Il est ensuite cité à 16 ans (sans profession) dans celui de 1866 au 15 ou 16, rue Cassini, avec son père Jacques, comptable, 60 ans [62 ans], sa mère Corinthe, 48 ans [53 ans], son frère Edmond, parfumeur, 22 ans et son frère Joseph, clerc d'avoué, 18 ans.

Il est possible que Marius Gerbin soit initié à la photographie dès le milieu des années 1860 par François Rosselli, le mari de sa sœur Elise/Louise, qui possède un atelier rue Bonaparte.

En mai 1868, âgé de 18 ans, c'est dans l'atelier de la rue Saint-Etienne du photographe Charles Nègre qu'il est employé (Françoise Heilbrun et Philippe Néagu, Charles Nègre, photographe, 1820-1880, Musée Réattu 1980, Paris, Musée du Luxembourg 1980/81, Paris, RMN, 1980 p 32).

L’année de ses 20 ans (classe 1869), il est dit, "photographe, fils de propriétaire", et est exempté de service militaire du fait qu’il est estropié de la jambe droite.

Il est probable qu'il ouvre un atelier à son nom dès 1869 car un avis publié par son père dans le Journal de Nice du 27 janvier 1870 précise en page 4 que "Jacques Gerbin aîné, ne reconnaîtra aucune dette contractée par le sieur Gerbin Marius, photographe".

Marius Gerbin est ensuite signalé en tant que "photographe, âgé de 23 ans", dans le
recensement de la Ville de Nice de 1872, au 1, rue Palermo. Cette même année, il est cité comme témoin de naissance de la fille de Raphaël Lucchesi, commerçant (beaux-arts dont des photographies).

Le 22 août 1874, âgé de 25 ans, Marius Gerbin, "amateur photographe", épouse à Cannes, Augustine Aconite, 27 ans (née à Nice le 27 août 1847), avec pour témoin le photographe François Sérafino, 30 ans. 

Lors de la naissance de sa fille Louise Madeleine en mars 1875, Marius Gerbin, "photographe", vit au 1, rue Emmanuel-Philibert mais c'est au 17, avenue Magnan qu'il est recensé en 1876. 

Le 11 août 1876, sa fille Louise Madeleine décède malheureusement au 17 boulevard de l'Impératrice, maison Navello, âgée de 17 mois. C'est son beau-frère, François Rosselli, désormais horloger, qui est témoin de l'acte.

Le couple a une nouvelle enfant, Julie Népomucène Elisa, qui naît le 4 mars 1877 au 3, rue Fodéré, Marius étant toujours "photographe".

Marius Gerbin, "photographe", est cité comme témoin d'une naissance en 1878. Il perd sa mère Corinthe, le 24 janvier 1879. "Photographe", il est témoin d'un acte de décès le 1er septembre 1881.

Son nom semble peu cité par la suite sauf dans les listes électorales de la Ville de Nice où il est dit "horloger" (comme son beau-frère François Rosselli) tout au long des années 1880, d’abord au 14, rue Gubernatis puis au 13, rue Cassini et enfin au 18, rue Pairolière.

Son nom réapparaît en tant que "photographe", alors qu'il est témoin de naissances le 18 mars et le 17 septembre 1895 puis d'un décès le 12 août 1895. Il est ensuite cité en tant que "photographe" lors du recensement de la Ville de Nice de 1896, avec son épouse, au 181, rue de France.

Marius Gerbin, "photographe", âgé de 47 ans, est ensuite témoin d'un mariage le 13 février 1896 puis témoin d'un décès le 17 septembre 1896. 

Cette même année 1896, il déménage au 29, rue Victor où il ouvre un atelier de photographie à son nom (annuaire de 1897). Marius Gerbin "photographe" et son épouse sont notamment cités à cette adresse dans le recensement de la Ville de Nice de 1901. Cet atelier perdure jusqu'en 1905, avec le même numéro mais sous le nouveau nom de rue de la République dès 1902 (annuaires de 1903 à 1905).

Il déménage en 1906 au 15, rue de Palais pour se mettre uniquement au service de la Police, son nom n'apparaissant plus désormais dans la liste des photographes professionnels. 

Il est uniquement cité à cette adresse dans les annuaires de 1908 à 1913 : "Gerbin, photo-police, rue du Palais 15" (listes alphabétiques des rues et des habitants).

Marius Gerbin, 61 ans, "photographe" est cité comme témoin de mariage du photographe Emanuel Castelli, 30 ans, le 15 février 1910. Il est cité à nouveau lors du décès de son épouse le 18 février 1913, âgée de 65 ans, au 15, rue du Palais. 

Marius Gerbin, âgé de 63/64 ans, semble prendre sa retraite la même année.

J'ignore ses date et lieu de décès. Son corps ne semble pas reposer auprès de son épouse dans le caveau familial du Cimetière du Château.

Je n'ai, à ce jour, connaissance d'aucun carton-photo portant son nom.