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samedi 4 juillet 2015

378-L'OEUVRE DE GABRIEL OROZCO (ARTISTE MEXICAIN, NÉ EN 1962)-2




POUR EN SAVOIR PLUS, 
VOIR LA VIDÉO (1 H 37 MN 36) DU CENTRE POMPIDOU,
GABRIEL OROZCO, RENCONTRE, CONFÉRENCE, 2010
http://dai.ly/xf5qxm




Le travail de Gabriel Orozco consiste à récolter (extraire) et désassembler puis assembler ou réassembler (arrangement, reconfiguration) le réel et ses constituants (molécules), comme les pièces d'un corps ou d'un jeu et à en montrer la logique, les lois du hasard, les combinaisons possibles (en recourant parfois à un programme informatique) et le mouvement. 
Paradoxalement, l'artiste intègre peu souvent le mouvement réel dans ses œuvres, sinon par la participation active (œuvres interactives : mouvement, jeu...) voire l'intégration du spectateur dans l'oeuvre mais il montre des éléments immobiles qui révèlent tout à la fois le résultat même du mouvement (visible, et invisible comme la croissance, le diagramme) et le processus de l'oeuvre. 

- OROZCO Gabriel (né en 1962), DS, 1993,
Citroën DS modifiée, 140,1x482,5x115,1cm, Paris, Collection FNAC.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Mobile Matrix, 2006.
mine de plomb sur squelette de baleine grise avec armature métallique, 196x1089x266 cm, 
Mexico, Bibloteca Vasconcelos.

Ainsi dans des œuvres, distantes dans le temps et d'apparence aussi dissemblable que, DS (1993, voiture française emblématique des années 60), sciée en trois parties dans le sens de la longueur puis réassemblée sans la partie centrale, ou Mobile Matrix (2006, squelette de baleine récupéré, emblématique de la question écologique), réassemblé, recouvert de dessins de segments de cercles concentriques puis suspendu, le moyen de transport aérodynamique comme l'animal mouvant quoique transformés sont identifiables mais sont définitivement statiques ; ils affirment une part d'absence (partie centrale et moteur de l'auto, chair de l'animal) et révèlent leur conception (pièces de carrosserie de l'auto, croissance de l'animal), leur capacité à se mouvoir (aérodynamisme de l'objet, articulations du squelette), leur vécu, leur usure et leur fin (obsolescence de la DS, mort de la baleine) ; de plus, les deux œuvres, sculpture synthétique massive et au sol pour l'une, et sculpture organique transparente et suspendue pour l'autre, révèlent visiblement leur processus de réalisation : recyclage et réassemblage. Toutes deux occupent l'espace et entament de nouveaux voyages mais en tant qu’œuvres d'art désormais.
Il est à noter que La DS (1993) comme Mobile Matrix ont leur double (semblable), La Ds coraline (2013) pour l'une et Dark Wave (2006) pour l'autre.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), La DS cornaline, 2013, 
DS Citroën modifiée, vue de l'installation de "Gabriel Orozco: Inner-Cycles" au Muséed'Art Contemporain de Tokyo, 2015.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Dark Wave, vue d'ensemble et détail, 2006,
carbonate de calcium et résine avec mine de plomb, 304x392x1375 cm, Klosterneuberg/Vienne, Essl Museum.


Ce jeu du double, du dédoublement, de la coexistence, de la symétrie, cette alternance positif/négatif, cette mise en miroir, ce reflet, ce jeu sur contenant/contenu, microscopique/macroscopique, emboîtement et mise en abîme est une constante de l'artiste comme si la matière s'assemblait d'une façon semblable dans le vide. L'hybridation des matières relève du même principe, l'artiste mélangeant et fusionnant des matières organiques (végétaux, minéraux, poussières...) et synthétiques (plastique, caoutchouc...) ou jouant sur l'indistinction des deux types de matières (formes, caractéristiques, trames, textures) modifiées par le temps (usure, érosion, écrasement, dégonflement).

Plus encore que le double, la répétition, la série, l'agglomérat circulaire, la collection sont prédominants dans les recherches (Carnets, Working Tables) et les œuvres de Gabriel Orozco (peintures, sculptures, dessins, photographies, infographies), comme dans leur présentation (séries au sol, au mur ou suspendues au plafond, conçues et exposées pour des emplacements non traditionnels), évoquant les Cabinets de curiosités, les collections archéologiques, les constellations... Le travail sur la série, la répétition évoque aussi la démarche contemplative et méditative de l'artiste.

Enfin, l'absence et la disparition (de même qu'un jeu de plein et de vide) sont comblées par la trace, l'empreinte en 2D ou le vestige en 3D du cycle de la matière et de la vie (poussières, déchets, restes, ossements, tombes, notices nécrologiques...). L'oeuvre qui mélange d'ailleurs souvent 2D et 3D, image et volume, (photos d'installations mais aussi dessins et peinture sur volume), révèle le processus de sa propre création (résultat d'un mouvement, d'un geste, d'une collecte, d'une modification). Ainsi, du naturel au culturel, de l'oeuvre infime à l'oeuvre monumentale, de l'oeuvre rapide ou éphémère à l'oeuvre de longue haleine ou pérenne, Gabriel Orozco affirme et donne à voir la similitude de la genèse des formes.


SUITE DES ŒUVRES CLASSÉES CHRONOLOGIQUEMENT (1996-2015)



- OROZCO Gabriel (né en 1962), Carambole with Pendulum, 1996,
table de billard (jeu à 3 boules sans trous), transformée (ovalisée) et boules de billard dont boule rouge suspendue (oscillations liées au hasard mais également évocation du Pendule de Foucault utilisé au XIX° s. pour démontrer la rotation de la terre), 88,9x309,2x228,6 cm, l'une des 3 versions,


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Atomist: Asprilla, Atomists series, 1996,
impression jet d'encre, 200x292,1 cm, édition de 3.
Série de photos de sportifs prises dans les journaux puis imprimées de motifs circulaires (parfois conçus à l'ordinateur et déduits des grossissements des points de la trame), peints à la gouache. Le terme "Atomiste", renvoie à la théorie physique et philosophique grecque antique du vide, de la matière et du mouvement.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Black Kites, 1997,
mine de plomb sur crâne humain, 21,6x12,7x15,9 cm, Philadelphia Museum of Art.
Le crâne humain est recouvert d'une grille en damier qui s'adapte à la forme mais en transforme également la vision grâce des déformations graphiques.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Toilet Ventilator, 1997,
ventilateur de plafond et papier toilette, dimensions variables, l'un des 4.
Le papier flottant dans l'espace est sculpté par le frottement de l'air dans une rotation infinie (spirale et temps).
Les hélices du ventilateur décrivent des cercles et le papier dévidé des cylindres de papier toilette dessinent des hélices.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Pinched Stars I-VIII, 1997,
aluminium, dimensions variables, édition de 3 pour chaque,
vue de l'exposition à la Anthony d'Offay Gallery de Londres.
Chaque élément, au sol, vient de la forme d'un peu d'argile pincée par les doigts de l'artiste, agrandie en céramique puis fondue en aluminium.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Eroded Suizekis 1, 1998,
collage de papier imprimé, découpé et collé, 28,5x20,6 cm, Collection particulière,
travail du temps et de l'artiste, dégradation du centre, dispersion des éléments découpés en cercles,
production inspirée des pierres sacrées japonaises, nées de l'érosion, condensé de temps et de spiritualité.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Ping-Pond Table, 1998,
table de ping-pong modifiée, nénuphars, terre, pierres et eau, 76,2x426,1x426,1 cm, l'une des 3 versions.
Deux tables aux bords arrondis sont reliées par une mare centrale remplaçant le filet et compliquant le jeu qui se déroule dans l'espace et le temps. Le titre est un jeu de mots entre "ping-pong" et "pond" (mare), mélangeant ainsi le jeu et le bassin aux lotus (symbole bouddhiste de l'univers).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Penske Work Project, 1998,
Penske Project I, photographie, cibachrome Print, 40,6x50,8 cm, New York, Marian Goodman Gallery.
PenskeWorkProject, 1998, Pinched Stars, 1997, et, Dents de lion (structures florales fractales), 1998, 15 sculptures et 21 Polaroids, dimensions variables, D.Daskalopoulos Collection, Installation view: Free Market is Anti-Democratic, Marian Goodman Gallery, New York, November 24, 1998-January 9, 1999.
PenskeWorkProject, OpenDoor, 1998,
panneau de fibre et bois, 61x193x58,4 cm,
Collection of Steven Johnson and Walter Sudol, New York.
Dans ce projet réalisé à New York, l'artiste, filmé, parcourt les rues, collecte dans les bennes des déchets industriels et matériaux de rebuts, les assemble sur place et les photographie (Polaroids) puis les charge dans sa camionnette, avant de les réinstaller dans l'exposition.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Photogravity, 1999,
impression jet d'encre, mousse, acier, caoutchouc et bois, 28 parties, dimensions variables,
Exposition; "Gabriel Orozco, Photogravity", Philadelphia Museum of Art.
Par de grandes photographies noir et blanc découpées et placées au sol sur un piétement arborescent, l'artiste établit des liens entre l'évocation de ses œuvres personnelles (à l'échelle 1/1) et celle des œuvres précolombiennes (relation au Mexique) du musée.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Lintels, vue d'ensemble et détail, 2001,
peluches de sèche-linge, dimensions variables, installation à la Marian Goodman Gallery de New York.
L'artiste a collecté les peluches de ses propres lessives (poussières, fibres textiles et végétales, cheveux, poils, peau...) et celles d'une laverie industrielle new-yorkaise, formant des feuilles fragiles de résidus propres, exposées comme des linges séchant sur un fil (à l'ancienne).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), The Weight of The sun, 2003,
schéma d'ensemble et photos de détails,
technique mixte, dimensions variables, vue de l'exposition "Gabriel Orozco, The Weight of the Sun", Dublin, The Douglas Hyde Gallery, Trinity College.
L'artiste a collecté tout un tas d'objets et de rebuts trouvés dans la galerie même, dont un balai qu'il a accroché aux rampes d'éclairage du plafond puis qu'il a équilibré, grâce aux autres objets suspendus eux aussi grâce à des ficelles en coton ; le tout forme un système flottant et solidaire qui évoque le système solaire (titre).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Spumes, vue d'ensemble, 2002-2003,
mousse de polyuréthane expansé, vue de l'installation, New York, Marian Goodman Gallery.
Spume 5, 2003,
mousse de polyuréthane, 73,66x154,94x109,22 cm, New York, Marian Goodman Gallery.
L'artiste a fait couler et a dirigé, dans des récipients en latex souple, des coulées de mousse isolante et durcissante ; ces coulées se sont figées dans des formes dues à leur parcours temporel, évoquant des ossements. Les formes ont été suspendues pour flotter et tourner dans l'espace.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Working Tables, 2000-2005,
argile non cuite, paille, boîte à oeufs, capsules de bouteilles, écran de treillis métallique, ficelle, pierres, coquillages, plâtre, écorce, mousse de polystyrène, éléments en bois peint, pâte à pizza, et autres matériaux, dimensions variables, New York, MoMA.
L'artiste met de côté ses recherches et trouvailles depuis 1991 (maquettes, écrits, objets, matières...) et les expose depuis 1996 (1993-1996) comme des constellations, sur des tables blanches de 3 m de côté, continuant régulièrement de collectionner ses études et de les exposer.
De la même façon que pour ses Working Tables, l'artiste expose (depuis 2006) les recherches de ses carnets de travail (entamés en 1992), ouverts à une double page précise et emplis de notes, de dessins, de collages de matières et de photographies (essais, projets, réalisations).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Samurai Tree (Invariant 3), 2005,
acrylique sur toile de lin, 120x120 cm, New York, Marian Goodman Gallery,
 - Samurai Tree Invariants, 2004-2006 (et animation numérique de 11 mn, 2007, 672 permutations dans un graphisme tridimensionnel).
En 2004, l'artiste revient à la peinture (cessée depuis la fin des années 1980) et entame une série de toiles abstraites et géométriques, à base de cercles rotatifs de tailles variées, construits à partir d'un point unique ; ce sont des diagrammes révélateurs de leur propre processus.
Il développe ensuite, dès l'année suivante, à l'aide d'un logiciel numérique, toutes les permutations colorées (rouge, bleu, blanc et or) possibles de l'un des tableaux, finissant par imprimer numériquement les 672 combinaisons possibles.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Observatory House, Oaxaca (Mexique), 2006,
plan et vue d'ensemble.
L'artiste a été marqué (en 1996 puis en 1998) par sa visite de l'observatoire astronomique de Jantar Mantar (XVIII° siècle), à New Delhi (Inde). Il en reprend ici, pour sa petite maison isolée et intégrée au paysage de la côte Pacifique du mexique, l'élément de plan cruciforme (pièces) au bassin circulaire central (piscine).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Mobile Matrix, Biblioteca Vasconcelos, Mexico, 2006.
- Mobile Matrix, 2006,
mine de plomb sur squelette de baleine grise avec armature métallique, 196x1089x266 cm, Mexico, Bibloteca Vasconcelos.
 Cette oeuvre de commande a été réalisée pour la nouvelle et vaste bibliothèque nationale (structures visibles et ensemble vitré) où d'emblée l'artiste a eu la vision "d'une baleine flottant parmi les rayonnages" (entretien, 2008).
L'artiste, accompagné d'une équipe spécialisée, a décidé de récupérer le squelette le plus complet de l'une des baleines grises échouées sur la côte de basse-Californie du Sud. Une fois délivrée de la chair, les ossements de la baleine (échouée en 2005) ont été récupérés, classifiés, traités et remontés. 

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Mobile Matrix, détail, 2006.
Les os ont été recouverts de cercles tracés au compas, à la mine de plomb ; ces cercles, en s'éloignant du centre, se chevauchent et se recoupent, donnant un effet de mouvement en écho à la structure osseuse de l'animal (croissance) liée à ses déplacement  (mouvements).

VOIR LA VIDÉO (4 MN 30) DE ART21,
GABRIEL OROZCO, "MOBILE MATRIX", 2006



- OROZCO Gabriel (né en 1962), Dark Wave, vue d'ensemble et détail, 2006,
carbonate de calcium et résine avec mine de plomb, 304x392x1375 cm, Klosterneuberg/Vienne, Essl Museum.
Différente de Mobile Matrix, cette oeuvre de la même année apparaît monumentale et sombre dans un espace clos et blanc. C'est cette fois un moulage de squelette plus grand de baleine bleue recouvert de cercles concentriques clairs dont les interstices ont été comblés à la mine de plomb.


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Obits, "Bleak, Explosive Playwright", vue d'ensemble et détails, 2008,
impression jet d'encre sur papier japonais, 210,8x111,1 cm, Edition de 3.
Dans cette série, l'artiste reprend les textes et la police de caractère d'extraits de rubriques nécrologiques publiées dans le New York Times. 16 feuilles de papier de même format sont chacune recouvertes  de 27 phrases résumant le cycle de vie (Obit/Orbit) d'un individu (métier, passion, spécificité).


- OROZCO Gabriel (né en 1962), Troncos, 2008,
- Tronco 1, 2008,
tempera, feuille d'or polie sur bois, env. 90x29,5x15 cm, New York, Marian Goodman Gallery.
- Tronco 2, 2008,
tempera, feuille d'or polie sur bois, 88,9x27,9x14,9 cm, New York, Marian Goodman Gallery.
Pour cette série, l'artiste a choisi de peindre ses abstractions géométriques sur bois avec une palette élargie (au noir, vert et orange) mais sur une seule des faces recouverte de feuille d'or d'un bloc de cèdre rouge brut (volume).



- OROZCO Gabriel (né en 1962), Chicotes, 2010,
caoutchouc et aluminium, dimensions variables, vue de l'exposition à la Tate Gallery de Londres.
L'artiste a récupéré les morceaux de pneus, laissés au bord des autoroutes mexicaines, résultats de mouvements, d'accidents, de crevaisons et d'explosions. Il les installe au sol et en recouvre certains de coulées d'aluminium évoquant la jante. L'apparence des lambeaux ("chicotes") du caoutchouc vieilli est modifiée et proche des textures de matières organiques végétales.

- OROZCO Gabriel (né en 1962), Untitled (River Stone), 2013,
l'une des 45 pierres de rivière (rotation, érosion) sculptées à plusieurs reprises (sur plusieurs épaisseurs) de motifs (objet rituel, sculpture primitiviste, pure, contemporaine).
VOIR LA VIDÉO (3 MN 37) DE VERNISSAGE TV, 
GABRIEL OROZCO, RIVER STONES, AT KURIMANZUTTO, MEXICO CITY, 2013


VOIR LA VIDÉO (3 MN 04)  DE L'EXPOSITION DE
GABRIEL OROZCO, FLEURS FANTÔMES, 2015,
(motifs floraux inspirés des palimpsestes des tapisseries murales anciennes du château)
AU CENTRE D'ART ET DE NATURE DE CHAUMONT/LOIRE (LOIR-ET-CHER)



De nombreux rapprochements entre l'oeuvre de Gabriel Orozco et les œuvres d'autres artistes des XX° et XXI° siècles ont souvent été établis par l'artiste lui-même et les critiques d'art. Gabriel Orozco par son abstraction géométrique, son goût des matériaux pauvres et ses installations évoque en particulier l'art des années 1910-1920 (Cubisme, Dadaïsme, Constructivisme, Art abstrait...) et celui des années 1955-1970 (Néo-Dadaïsme, Pop Art, Fluxus, Nouveau Réalisme, Arte Povera, Art conceptuel, Optical Art, Minimal Art, Hard Edge, Land Art...) et plus particulièrement l'art d'Alexandre Rodtchenko (compositions géométriques et constructions spatiales), de Marcel Duchamp, de Kurt Schwitters, de Piet Mondrian puis celui d'Yves Klein (le vide, l'espace, l'immatériel, l'or...), de Piero Manzoni, de Giuseppe Penone (le modelage, le corps, le végétal...), d'Eva Hesse ou d'Ellsworth Kelly.
On pourrait également établir des rapprochements entre des oeuvres de Gabriel Orozco et des oeuvres d'artistes plus contemporains comme le crâne d'Orozco (Black Kites, 1997) et celui postérieur de Damien Hirst (For the Love of God ou Skull Star Diamond, 2007, et, For Heaven's Sake, 2008), ou les squelettes d'Orozco (Mobile Matrix, 2006 et Dark Wave, 2006) et ceux antérieurs de Shen Shaomin (Unknowm Creature - Three Headed Monster, 2002)... Aucun rapprochement ne semble cependant aussi approprié qu'entre l'art de Gabriel Orozco et celui de Marcel Duchamp.