- KAPROW Allan (1927-2006), Fluids, happening, 3 jours d'octobre 1967, Pasadena et Los Angeles,
photo Denis Hopper, l'artiste, avec l'aide de participants recrutés par affiches publicitaires, construit une vingtaine d'enclos aux murs ininterrompus constitués de blocs de glace, livrés aux intempéries et laissés à fondre ; cette construction est un acte vain qui permet de vivre l'art comme expérience, dans le travail et l'entraide.
- KAPROW Allan (1927-2006), Five Minutes Delay ou Barriers, 1993,
Biennale de Lyon, 7 circuits constitués d'une centaine de barrières métalliques standard, conduisant le public en file, de l'extérieur à l'intérieur de la Biennale.
Ces deux œuvres résument les apports de Kaprow tout à la fois dans la construction d'espaces, le lien entre art et vie, la participation du spectateur et le positionnement de l'oeuvre hors du musée.
A partir des années 1960, l'installation, l'installation in situ, l'environnement, deviennent des formes récurrentes de la sculpture contemporaine. La sculpture n'existe plus comme un simple objet posé dans une salle de musée mais entretient de multiples relations avec son environnement.
L'espace du lieu devient une partie de l'oeuvre, voire l'oeuvre entière. Le sol, le plafond, les cloisons, les murs et les baies de la galerie mais également ses systèmes d'éclairage, de chauffage ou d'aération sont utilisés ou détournés. L'artiste prend possession, en 2D et en 3D, de l'architecture depuis ses fondations et ses façades, jusqu'aux toitures ou aux terrasses. Son oeuvre est, de plus, bien souvent présente dès l'extérieur avant de gagner l'intérieur, créant un parcours voire un mouvement qui révèlent tout autant le lieu que la matérialité de l'oeuvre.
L'artiste fait également jaillir l'oeuvre vers l'extérieur, outrepassant les limites du musée et répandant l'oeuvre au dehors, dans la ville, la nature et la vie quotidiennes, ou à l'inverse fait entrer la ville, la lumière, les sons et la nature dans le monde habituellement clos du musée. Il investit aussi des bâtiments sans rapport avec les lieux institutionnels du monde de l'art (maisons, hangars ...), souvent destinés à la rénovation ou à la démolition qu'il peut transformer à sa guise. Enfin, il crée parfois de toutes pièces des lieux, des architectures ou des décors scénographiques.
Dans toutes ces démarches, il y a fusion entre les arts de la sculpture et de l'architecture, de nombreux artistes contemporains ayant d'ailleurs une formation d'architecte. Il y a non seulement un jeu entre l'intérieur et l'extérieur mais entre art (représentation, perception) et réalité. Le rôle participatif du visiteur est souvent important dans ces œuvres (parcours, jeu, multiplication des points de vue, expérience sensible, mentale et politique). La plupart des installations étant temporaires, leur trace est conservée par les projets de l'artiste, par la photo et la vidéo mais également par la mémoire des visiteurs.
- ASHER Michael (1943-2012), Untitled (Spaces), 1969, New York, MOMA,
en accord avec le titre de l'exposition,"Spaces", il transforme les conditions acoustiques d'une salle et y offre l'expérience visuelle et sonore graduée, selon là où le visiteur se place, du bruit et de la lumière du dehors.
- ASHER Michael (1943-2012), Installation, 1970, Claremont (Californie),
Pomona College Museum of Art,
l'artiste conceptuel modifie deux des galeries adjacentes au musée, en les transformant en deux espaces triangulaires reliés par une étroite ouverture qui limite fortement le flux de lumière dans l'un des espaces, tout en gardant l'autre espace sans portes, ouvert jour et nuit et introduisant la lumière, l'air et le bruit de la rue dans la galerie.
- CHRISTO (né en 1935) & JEANNE-CLAUDE (1935-2009), Museum of Contemporary Art - Chicago Packed (Project for the Museum of Contemporary Art, Chicago), 1968
collage et dessin, crayon, bâche, ficelle, polyéthylène, photo prise par Harry Shunk, pastel, carton, ruban adhésif, 67,6 x 53 cm.
- CHRISTO (né en 1935) & JEANNE-CLAUDE (1935-2009), Museum of Contemporary Art - Chicago Packed (Project for the Museum of Contemporary Art, Chicago), Wrapped Floor and Stairway, 1968,
collage et dessin, crayon, tissu, ficelle, crayon de cire, peinture et agrafes, 56 x 70,5 cm,
détail du projet intérieur recouvrant le sol de l'escalier et de l'étage vide et repeint, d'une toile blanc-cassé et de cordes.
collage et dessin, crayon, tissu, ficelle, crayon de cire, peinture et agrafes, 56 x 70,5 cm,
détail du projet intérieur recouvrant le sol de l'escalier et de l'étage vide et repeint, d'une toile blanc-cassé et de cordes.
- CHRISTO (né en 1935) & JEANNE-CLAUDE (1935-2009), Wrapped Museum (Project for the Museum of Contemporary Art, Chicago),1969,
maquette, 33 x 122 x 61 cm.
- CHRISTO (né en 1935) & JEANNE-CLAUDE (1935-2009), Wrapped Museum of Contemporary Art, Chicago, 1968-69,
premier Building Wrap des artistes aux Etats-Unis,
photo Harry Shunk, façade (930 m2) enveloppée d'une bâche brune (en contraste avec la neige) et de cordes, avec l'aide des étudiants du Chicago Art Institute of Design.
premier Building Wrap des artistes aux Etats-Unis,
photo Harry Shunk, façade (930 m2) enveloppée d'une bâche brune (en contraste avec la neige) et de cordes, avec l'aide des étudiants du Chicago Art Institute of Design.
- BUREN Daniel (né en 1938), Within and Beyond The Frame (Dans et au-delà du cadre), New York, Galerie John Weber, octobre-novembre 1973,
travail in situ, 19 pièces de tissu rayé blanc et noir aux rayures de 8,7 cm de large (les deux rayures externes blanches recouvertes de peinture blanche), suspendues à un câble, traversant la galerie (9 pièces) et la rue (9 pièces), avec une pièce intermédiaire à cheval sur une fenêtre délestée de son châssis.
- BUREN Daniel (né en 1938), Watch The Doors, Please !, Art Institute of Chicago, octobre 1980-mars 1982, travail in situ et en mouvement,
l'exposition utilise une baie du musée, généralement occultée et donnant sur une voie de chemin de fer. Cette baie est accostée des horaires de passage de trains dont toutes les portes ont été recouvertes de papier rayé blanc et coloré.
- BUREN Daniel (né en 1938), Points de Vue ou Le Corridorscope, mai-juin 1983,
travail in situ à l'intérieur du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, peinture blanche, tableaux provenant des réserves du musée, miroir, tubes en acier, tissu, son.
L'artiste a construit un long corridor en zigzag percé d'ouvertures montrant l'architecture des bâtiments, des tableaux et des aspects mêmes du corridor.
LADERMAN UKELES Mierle (née en 1939), Washing/Tracks/Maintenance, Inside/Outside,
performance, 22 juillet 1973, Hartford (Connecticut), Wadsworth Atheneum,
Inside, 2 textes manuscrits et 9 photos noir et blanc et Outside, 2 textes manuscrits et 12 photos noir et blanc,
l'artiste féministe transforme en art le quotidien d'une ménagère, Maintenance Art, en nettoyant les institutions culturelles, la ville, la société et la terre elle-même. Dans cette performance, du fait du passage des visiteurs, elle nettoie et nettoie sans cesse, toute la journée jusqu'à la fermeture, l'intérieur et les abords du musée.
- MATTA-CLARK Gordon (1943-1978), Splitting (Fractionnement), 1974, Englewood (New Jersey), 322 Humphrey Street,
l'artiste, "anarchitecte", intervient ici sur la maison-type de banlieue ouvrière américaine : il sectionne "Building Cut", par une découpe verticale le bâtiment en deux, ampute les angles du toit, et intervient sur les fondations pour incliner une moitié de la maison.
- MATTA-CLARK Gordon (1943-1978), Day's End (Pier 52), 1975, New York, Gansevoort Street and West Street,
photographie couleur, 96,2 x 102,9 cm,
l'artiste intervient sans autorisation dans un hangar désaffecté d'un quai de New York ; il crée des découpes dans le bâtiment : dans la tôle ondulée révélant l'extérieur et faisant entrer la lumière qui joue sur les parois mais également dans le sol, rendant l'eau visible de l'intérieur et créant des jeux de reflets.
- MATTA-CLARK Gordon (1943-1978), Conical intersect, 1975-1978, Paris, 27-29 rue Beaubourg,
photo couleur et ensemble de 6 photos noir et blanc,
Conical Intersect prend la forme d’un gigantesque cône creusant une spirale à travers les murs et les planchers des deux derniers immeubles anciens du quartier des Halles, voués à la démolition ; la partie la
plus large du cône s’ouvre au nord sur les rues du quartier, et la pointe transperce le toit de la maison voisine, laissant entrevoir aux
passants des fragments de l’ossature du Centre Pompidou alors en construction.
DUBUFFET Jean (1901-1985), La closerie et villa Falballa. Périgny, 1971-76,
dalle de béton et béton projeté sur armature métallique ; villa : résine de polyester sur charpente métallique, mousses expansées ; peinture polyuréthane, 1610 m² (closerie) ; 20 x 15 x 8 m
(villa), Fondation Jean Dubuffet, Périgny sur Yerres, Val de Marne, France.
Jardin de béton armé peint en noir et blanc avec villa centrale sans fenêtre contenant le Cabinet Logologique(1967-69) avec une écriture colorée en haut-relief sur trois faces.
Depuis 1961, l'artiste a entamé le cycle de l'Hourloupe, monde imaginaire fait de dessins semi-automatiques formé d'un puzzle de personnages et d'objets imbriqués sur fond blanc, cernés de noir et rayés, et parfois emplis d'aplats colorés. Avec cet univers, l'artiste a également créé des peintures, des reliefs, des sculptures et des architectures.
- TURRELL James (né en 1943), Roden Crater, près de Flagstaff (Arizona), 1974-2014, vue extérieure et plan des espaces aménagés, grâce notamment au mécénat, depuis 1979 ;
l'artiste a acheté ce volcan et entrepris depuis 40 ans, de le transformer en oeuvre d'art monumentale et en observatoire astronomique à l’œil nu, permettant d'observer le ciel, le soleil, la lune, les étoiles. Les travaux ne sont toujours pas terminés et le volcan pas encore ouvert au grand public. Les flancs du volcan comprennent des Skyspaces, espaces ouverts sur le ciel dans lesquels le visiteur fait l'expérience méditative de la lumière et la couleur du ciel, du déroulement du temps, et de sa relation au monde.
- TURRELL James (né en 1943), Roden Crater, près de Flagstaff (Arizona), 1974-2014,
Alpha-East Tunnel et Sun and Moon Chamber, chambre avec un sol de basalte noir, et un dispositif de marbre blanc et de granite noir permettant observer le lever du soleil et le coucher de la lune.
- TURRELL James (né en 1943), Deer Shelter (Abri de cerfs), 2006,
Wakefield (Angleterre), Yorshire Sculpture Park,
le refuge du XVIII° siècle du Parc a été transformé par l'artiste en Skyspace.
Depuis les années 1970,l'artiste a réalisé plusieurs dizaines de Skyspaces, des chambres d'observation du ciel, soit en investissant des bâtiments existants, soit en construisant une architecture adaptée. Les murs neutres sont pourvus de bancs permettant d'accueillir une ou plusieurs dizaines de visiteurs. Une ouverture géométrique perce le plafond et encadre le ciel, comme un trompe-l’œil. L'observation silencieuse et méditative se fait surtout au lever et au coucher du soleil. Des lumières, dans certains Skyspaces, viennent modifier la perception de la lumière.
- TURRELL James (né en 1943), The Way of Color, 2009,
Bentonville (Arkansas), Crystal Bridges Museum of American Art,
pierre, béton, acier inoxydable, éclairage LED.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Apartment Project, Tetra House N-3 W-26, 1983 (août-septembre), Sapporo (Japon).
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Destroyed Church, 1987 (mars-septembre), "Documenta 8", Kassel (Allemagne).
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Gandamaison, Versailles, 2008.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Under The Water, Paris, Galerie Kamel Mennour, 2011.
- OROZCO Gabriel (né en 1962), Home Run, 1993,
oranges, dimensions variables, installation temporaire pour le MoMA de New York.
Seul un cartel présent dans le musée renvoie à l'oeuvre positionnée dans l'espace urbain ; l'artiste a demandé aux habitants de l'immeuble d'en face, durant le temps de l'exposition, de positionner chaque matin, des oranges (livrées chaque semaine par le musée) sur le bord de leur fenêtre.
- OROZCO Gabriel (né en 1962), Parking Lot, 1995,
installation à la galerie Micheline Szwajcer, Anvers.
Face au problème de stationnement dans la rue de la galerie, l'artiste décide de transformer, le temps de l'exposition, la galerie en parking gratuit (places pour 7 ou 8 véhicules) avec pancarte et guichet, se contentant d'exposer une série de dessins sur les murs. L'espace privé de la galerie devient un espace public, fait entrer l'extérieur à l'intérieur et expose des véhicules à nouveau immobiles.
- OROZCO Gabriel (né en 1962), Replaced Cars Stoppers, 2001,
béton, dimensions variables, vue de l'Exposition "Egofugal, 7° Biennale internationale d'Istanbul", avec les bornes de l'artiste installées dans les rues d'Istanbul, New York, Marian Goodman Gallery.L'artiste a envoyé ses instructions. Des plots abîmés des rues d'Istanbul (en forme de champignon, empêchant les voitures de monter sur les trottoirs) sont récupérés et installés dans l'espace muséal, alors que de nouveaux plots modifiés (de taille semblable mais en forme de téton) sont installés dans les rues à leur place.
- ELIASSON Olafur (né en 1967), Camera Obscura, 2000,
miroir, lentille, table, projection d'images, dimensions variables, installation réalisée en 2002 au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
L'artiste s'intéresse à la perception, l'illusion, la lumière, la couleur et l'image. Il recrée par la science et la technologie des phénomènes naturels (lumière, brume, eau...) et développe également des dispositifs optiques (lentilles, miroirs, kaléidoscope...). Ici, grâce à une pièce noire et une lentille positionnée dans une ouverture du mur et à un jeu de miroirs, une image tremblotante de l'extrémité supérieure de la Tour Eiffel se projette sur une table, faisant entrer le paysage extérieur dans le musée.
- ELIASSON Olafur (né en 1967), The Weather Project, 2003,
Londres, Turbine Hall de la Tate Modern, lampes mono-fréquence, feuille de projection, machines de brume, feuille de miroir, aluminium, échafaudages, 26,7x 22,3x 155,4 m,
un demi-soleil artificiel irradie tout l'espace et se reflète dans le plafond couvert de miroirs (ciel), alors qu'une brume est diffusée partout, modifiant la lumière de son halo. Pour le spectateur, il s'agit tout à la fois de vivre un moment naturel reconstitué (représentation du lever ou coucher de soleil) mais d'en ressentir également les émotions (expérience physique et mentale), le hall devenant un immense terrain de jeu (reflets dans les miroirs miroirs) et de méditation (immersion dans la lumière ne permettant que la vision en jaune et noir).
L'installation in situ fait également écho à l'ancienne affectation de l'endroit (salle des turbines d'une usine électrique) ainsi qu'au "brouillard londonien".
- ELIASSON Olafur (né en 1967), Your Rainbow Panorama, 2006-2011,
oeuvre pérenne, passerelle surélevée, D: 50 m, 150x3 m (à une hauteur de 52 m) et vitrée de toutes les couleurs du spectre et permettant une vue panoramique à 360° sur le paysage urbain et naturel.
" L'idée de, Your rainbow panorama, est d'entrer en dialogue avec l'architecture existante et d'intensifier ce qui était déjà assuré auparavant, à savoir la vue sur la ville. J'ai créé un espace où les limites entre l'intérieur et l'extérieur se brouillent – où les personnes ne savent plus trop si elles viennent d'entrer dans une œuvre d'art ou dans une partie du musée. J'attache tellement d'importance à cette incertitude parce que c'est elle qui incite les gens à penser et à sentir au-delà des limites dans lesquelles elles se meuvent d'habitude."
- ELIASSON Olafur (né en 1967), Riverbed, 2014,
installation in situ, envahissant l'aile sud du Louisiana Museum of Modern Art,
avec le paysage du lit d'une rivière presque à sec (jeu intérieur/extérieur), amenant la participation du spectateur (perception, déplacement), son expérience de l'espace, du réel, et "sa prise de conscience de sa présence dans l'instant".
- ERLICH Leandro (né en 1973), Swimming Pool, 1999,
Kanasawa, installation permanente au Musée d'Art du XXI° siècle, 2004.
Tour à tour les visiteurs, sont en haut, au bord de la piscine puis accèdent au fond de la piscine, vide, par le bas. Une couche d'eau coule entre deux plaques de plexiglas recréant la vision brouillée d'une piscine remplie.
L'artiste aime créer des pièges perceptifs, multiplier les points de vue, mêler banal et insolite, illusion et réalité, intérieur et extérieur ; il crée des installations ou des environnements où les spectateurs participent et interagissent sur un mode ludique, étant tour à tour observateurs et observés. Ses installations utilisent souvent les jeux de vitres et de miroirs.
VOIR UNE VIDÉO DE L'INSTALLATION DE LEANDRO ERLICH, SWIMMING POOL, 2008
- ERLICH Leandro (né en 1973), La Torre, 2007,
Madrid, Museo National Centro de Arte Reina Sofia,
tour de 11 m, spécialement construite pour le lieu, et présentant un aspect banal, avec façade, escaliers latéraux et couloirs intérieurs. La tour est en fait conçue comme un périscope géant où les visiteurs du bas, à l'extérieur, perçoivent ceux du haut dans un espace décalé et inversement. Les visiteurs des étages semblent défier les lois de la gravité et flotter dans l'espace.
VOIR UNE VIDÉO DE L'INSTALLATION DE LEANDRO ERLICH, La TORRE, 2007
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=6BgOU8tP8Uc
- ERLICH Leandro (né en 1973), La Torre, 2007,
maquette, images virtuelles.
- ROUSSE Georges, Vitry, 2007, tirage lambda, 125x160 cm, édition de 5.
- OLIVEIRA Henrique (né en 1973), Tapumes - Casa dos Leöes, 2009,
bois, PVC et technique mixte, installation in situ, Porto Allegre (Brésil), VII° Biennale de Mercosul.
A l'aide du bois de Tapumes (bois utilisé au Brésil pour les palissades de chantiers), l'artiste réimplante la nature au sein de l'architecture et l'envahit avec le bois qui tout en nœuds et boucles occupe et semble traverser la structure des bâtiments.
- QUINZE Arne (né en 1971), Rebirth, 2008, Paris, Hôtel Le Royal Monceau,
installation in situ éphémère avant la rénovation de l'Hôtel, détruite la même nuit lors d'une "Démolition Party",
la sculpture, métaphore de l'énergie de l'hôtel, envahit et traverse tout le bâtiment, avec 15 kms de planches de bois peintes en rouge fluo, des interventions peintes sur les murs et 40 écrans vidéo.
- HIRSCHHORN Thomas (né en 1957), Too Too-Much Much, 2010, Deurle (Belgique), Dhondt-Dhaenens Museum.
Dès l'entrée, le musée est envahi par la canette, objet de consommation international par excellence et objet de récupération et de détournement artistique.
- KOGLER Peter (né en 1959), Sans titre, 2008, Vienne, MUMOK, rétrospective de l'artiste,
installation multimédia avec projection en boucle, pilotée par ordinateur, d'images animées sur la façade du musée (rats blanc se déplaçant sans un labyrinthe), et installations et projections intérieures ;
L'exposition se déploie dès l'extérieur du musée, transformant l'architecture en support et en espace d'une oeuvre virtuelle et monumentale.
Depuis les années 1980, l'artiste déploie ses motifs modulaires et en forme de rhizomes sur des ensembles architecturaux à l’extérieur comme à l’intérieur, sous forme de peinture, de papiers sérigraphiés ou de projections. Fourmis, tuyaux ou cerveaux font partie de son vocabulaire. Produits par des ordinateurs, ils s’entrelacent et se répètent à l’infini à l’image d’un réseau organique ou électronique.
- KUSAMA Yayoi (née en 1929), Ascension of Polka Dots on Trees, 2013,
installation in situ, Aix en Provence, Cours Mirabeau, janvier-février 2013.
Lors de ses expositions, l'artiste aime faire déborder son art dans les villes et en particulier sur les arbres qui correspondent par leur forme et leur symbole à son univers.
Lors de ses expositions, l'artiste aime faire déborder son art dans les villes et en particulier sur les arbres qui correspondent par leur forme et leur symbole à son univers.