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DERNIERE MISE A JOUR DE CET ARTICLE : 06/07/2023
UN ARTICLE ÉCRIT EN COLLABORATION AVEC DIDIER GAYRAUD
- Joseph Camille Thomas CONTINI (1827-1892)
MILAN, PARME, ESTE
Giuseppe Camillo Tommaso Contini est né à Milan le 15 novembre 1827 (actes de mariage et de décès). Il est le fils de Luigi Contini, négociant et de Domenica Silva, son épouse.
Giuseppe Contini semble avoir grandi dans la ville de Parme qu'il présentera souvent comme sa ville natale (visa de passeport, recensements, livrets des Salons).
Il y suit des études à l'Académie des Beaux-Arts au milieu des années 1840. C'est probablement dans les sections Paysage et Lithographie de l'Académie qu'il rencontre le peintre Alberto Pasini (né en 1826) dont il devient l'ami et l'élève.
Au tout début des années 1850, Giuseppe Contini s'installe à Este (Vénétie) avec un passeport en règle lui permettant d'y exercer son art.
En décembre 1852 cependant, sous le règne de l'impopulaire roi Carlo III, duc de Bourbon-Parme, Giuseppe Contini fait partie d'un groupe de personnes successivement arrêtées pour avoir clandestinement introduit, du Piémont et de l'étranger, des journaux et des gravures interdites.
Comme ses camarades, il est emprisonné, maltraité et interrogé pour suspicion d'espionnage et de complot armé conçu par les libéraux de Parme et du Piémont. Le procès s'achève le 20 mai 1853 avec la condamnation à mort pour conspiration, d'Erminio Mazza (peintre) et d'Angelo Varsi, la condamnation à des peines de prison de plusieurs mois ou années pour d'autres, et la libération de quelques-uns dont lui. Les peines de mort seront cependant commuées en années de travaux forcés puis tout le groupe sera gracié par Carlo III le 7 décembre 1853 (voir notamment, Italia e Popolo, Giornale Politico, Genova, 20 Giugno 1853, 1853, vol. 1, pp 660-661).
"Contini, peintre paysagiste distingué, à l'âme très noble et candide, d'esprit très astucieux, par nature porté vers le juste et le beau, fut mis à disposition du gouvernement d'Este, où il était censé avoir introduit des livres et gravures interdites, qui le libéra" (Parma sotto Carlo III, Estratto dal giornale L'Unione, Torino, Agosto 1856 pp 78-83).
Dès lors, Giuseppe Contini regagne sa famille puis prend le chemin de l'exil. En juin 1856, il est signalé à Nice.
CANNES, QUAI SAINT-PIERRE
Un visa de passeport du Consulat de France à Nice (sarde), daté du 12 juin 1856 atteste en effet le passage en direction de la France, de "Contini Jh., peintre, âgé de 28 ans, né et domicilié à Parme", sur présentation d'un passeport délivré à Parme la veille (AD06 - Visas de Passeports 1856 - 01Z 0252, n° 2874).
L'une de ses photographies coloriées, Portrait de mère et Enfant (ci-dessous), prouve cependant son installation antérieure à Cannes, entre 1853 et 1856, car elle est signée, "Contini G." et datée, "Cannes, le 25 mai 1856". Son voyage de juin 1856 montre qu'il a repris contact avec ses parents et la ville de Parme après la mort de Carlo III (assassiné) en mars 1854.
Giuseppe Contini a probablement été formé à la photographie à Parme dans les années 1840. S'il n'est pas le premier photographe à réaliser des vues de Cannes (Charles Nègre en 1852), il semble le premier à s'y installer.
Giuseppe Contini réalise dès les années 1850, des photographies et estampes de paysages de Cannes et de ses environs comme, La Villa Sardou de Rachel, photographie, 1857 (publiée sous forme d'estampe dans L'Illustration du 07/11/1857 p 434 et Le Monde Illustré du 14/11/1857 p 1) ou Vue de Cannes, estampe éditée à Grasse chez l'imprimeur-lithographe Foucard en 1858 (Bibliographie de la France, 10 avril 1858 p 195 - Archives Municipales de Cannes [AMC], 3Fi108).
La publicité ci-dessous de 1859 le présente essentiellement comme un artiste peintre vivant quai Saint-Pierre réalisant des vues à l'huile, aquarelle, gouache et pastel et comme professeur de dessin et peinture mais précise "on fait également les portraits et les vues par la photographie".
Il est cité comme "photographe, célibataire, âgé de 33 ans, quai Saint-Pierre, 5" dans le recensement de la Ville de 1861.
En 1861, il fait la connaissance d 'un compatriote italien, Jacques Bussi et lui donne probablement des cours de peinture et de photographie, avant d'en faire son associé. Joseph Bussi a 9 ans de plus que Joseph Contini, est veuf et vit à Cannes avec sa fille Antoinette.
Les noms des deux hommes apparaissent au verso de cartons-photos dès l'année suivante, "Jh. Contini & Bussi - Photographes - (à) Cannes" (une Cdv datée de décembre 1862, une de 1865, une autre de juin 1866).
CANNES, RUE DE FREJUS
Le 14 avril 1863, "Joseph Camille Thomas Contini, âgé de 35 ans, artiste peintre" (il signe désormais "Jh. Contini"), se marie à Cannes. A cette date, son père est décédé et sa mère, qui vit toujours à Parme, est consentante par acte notarié. Il épouse Caroline Joséphine Caire, 20 ans, sans profession (née le 3 juillet 1842 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône). L'un de ses témoins de mariage est l'imprimeur-lithographe Eugène Foucard de Grasse.
Le couple Contini s'installe, rue de Fréjus, 14. Leur premier enfant, Victor Constantin François Contini, y naît le 21 janvier 1864. Jacques Bussi et sa fille habitent dans la même rue, au 21.
"Contini (Joseph), né à Parme (Italie), élève de l'Académie de Parme. - A Cannes (Alpes-Maritimes) ; et à Paris, chez M. J. Ottoz, rue de la Bruyère, 22." [marchand de couleurs et de tableaux d'origine italienne], expose dans les sections Peintures (huiles) et Dessins (aquarelles) au Salon parisien de 1864 et dans les années suivantes (1865, 1866, 1868, 1869).
Joseph Contini est cité comme "peintre et photographe" dans l'Annuaire des Alpes-Maritimes de 1864 (adresse non précisée) et comme photographe "rue de Fréjus" dans le Guide aux Stations d'Hiver du Littoral méditerranéen édité par le Dr Lubanski en 1865.
Un article d'avril 1864 précise, qu'à la suite de la pêche d'une baleine à lames, "MM. Contini et Buisson de notre ville ont photographié le monstre dans diverses positions" (article d'un journal de Cannes relayé dans le Journal de Nice du 16 avril 1864).
L'Annuaire des Alpes-Maritimes de 1865 cite cependant, "Peintres (artistes) - Contini et Bussi, route de Fréjus ; Photographes - Contini, route de Fréjus".
Joseph Contini publie en page 4 de la Revue de Cannes du 28 janvier 1865 (premier numéro) au 11 février 1865 puis le 14 octobre 1865, une publicité calquée sur celle de 1859 (ci-dessus) où seul son nom apparaît mais avec sa nouvelle adresse et les termes, "Atelier de Photographie", davantage mis en évidence.
A partir du 10 novembre 1866 et jusqu'au 27 avril 1867 (p 4) cependant, une nouvelle publicité de la Revue de Cannes, affiche désormais "Contini et Bussi - Grand atelier de peinture et de photographie - Route de Fréjus à côté de l'agence Taylor" et précise pour la partie Photographie "Portraits, vues de Cannes et de ses environs de toutes dimensions, cartes stéréoscopiques etc., etc. Portraits grandeur naturelle, Photo-peinture". D'autres publicités les présentent comme "Peintres et Photographes".
Dans le recensement de 1866, "Contini Joseph, artiste peintre, âgé de 38 ans" est cité rue de Fréjus, 14, avec Caire Caroline, sa femme, 23 ans et Contini Victor, son fils, 2 ans. La famille s'agrandit avec Eugénie Louise Contini qui naît le 10 août 1867 mais l'adresse n'est pas précisée dans l'acte.
En 1865 et 1866, le livret du Salon parisien où il expose ses tableaux de paysages précise qu'il est "élève de M. Albert Pasini" et qu'il habite, "A Cannes, route de Fréjus". Joseph Contini participe également à des expositions à Cannes, Nice et Marseille et d'autres villes françaises.
CANNES QUAI SAINT-PIERRE
Les deux familles Contini et Bussi quittent la rue de Fréjus en 1867 pour s'installer ensemble dans une maison au 16, quai Saint-Pierre. Là, Joseph Contini se consacre désormais uniquement à la peinture et Jacques Bussi à la photographie.
Cette séparation des tâches est cependant antérieure au déménagement (vers 1866) car une vue stéréoscopique porte au revers une étiquette avec le seul nom de "Jacques Bussi - Photographe Breveté S. G. D. G. [Sans Garantie Du Gouvernement] - Route de Fréjus [adresse barrée et réécrite à la main] 16, quai St-Pierre - A Cannes (A.-M.)".
La maison du 16, quai Saint-Pierre appartenait à Joseph Contini depuis quelques années déjà mais était louée au Restaurant de la Méditerranée tenu par Maurice Christin en 1861 puis par Pierre Merle ("Maison Contini", liste électorale de 1864). Une photographie conservée montre d'ailleurs le nom du restaurant peint sur la façade nord de la maison (AD06, 47FI 0054). Le livret du Salon parisien de mai 1868 affiche dès lors la nouvelle adresse de Joseph Contini, "quai Saint-Pierre".
Victor Petit, dans la nouvelle édition de 1868, de son ouvrage, Cannes, Promenades des Etrangers dans la ville et ses environs, cite à la librairie cannoise de Fortuné Robaudy, les "vues en très-grand nombre, sur la localité, de MM. Contini et Bussy" (p 19). Cependant, Joseph Contini insère dans ce même ouvrage une publicité où il apparaît seul (ci-dessous) et fait paraître une publicité semblable dans la Revue de Cannes, du 25 octobre 1868 au 21 avril 1870 (p 3 puis p 4). Toutes les mentions cannoises des décennies suivantes le présenteront d'ailleurs uniquement comme "artiste peintre" (sauf dans les Guides Murray qui reposent sur des informations anciennes).
Le couple Contini va avoir quatre nouveaux enfants à cette adresse du quai Saint-Pierre : Louis Jules Joseph Contini, le 16 janvier 1869 mais qui décède malheureusement à l'âge de 10 jours le 26 janvier suivant ; Marie Clémence Elisa Contini, le 5 octobre 1870 ; Thérèse Victorine Joséphine Contini, le 18 mars 1873 ; Louise Victorine Catherine Contini, le 25 novembre 1877.
Joseph Contini est signalé pendant les saisons d'été 1870 et 1871 à l'Hôtel Monnet puis à l'Hôtel des Bains d'Uriage-les-Bains (Isère) (Le Dauphiné du 23 juin 1870 p 61 et du 23 juillet 1871 p 77).
Son nom apparaît dans l'Annuaire publié par la Gazette des Beaux-Arts de 1870 (p 18) et de 1872 (p 18) et participe à plusieurs expositions du Salon parisien dans les années 1870 (1873, 1877, 1878).
Dans le recensement de la Ville de Cannes de 1872, "Contini Joseph, peintre, âgé de 43 ans, italien" est signalé quai Saint-Pierre, 16, avec sa femme Caire Caroline, 29 ans, française, ses enfants italiens, Victor, 8 ans, Eugénie 5 ans, Marie 1 an et demi, et Bouton Marie, domestique, 18 ans, italienne.
A l'exposition cannoise de mars 1872, organisée par la Société des Sciences à l'Hôtel Gonnet, Joseph Contini expose deux tableaux à l'huile dont Vue d'Antibes et quatre aquarelles (Revue de Cannes du 7 mars 1872 p 6 et du 10 mars 1872 p 3 ; Le Courrier de Cannes du 17 mars 1872 p 1).
En 1876, Joseph Contini est à nouveau cité comme "peintre" et "professeur - Dessin à l'huile, aquarelle, paysages, etc.", quai Saint-Pierre, 16 (Ferdinand Jacob, Cannes en poche, Saison 1876-1877, 1876 pp 25-282). Dans le recensement de la même année, il est cité à nouveau comme peintre à la même adresse et signalé avec son épouse, ses quatre enfants et deux domestiques, Ribotti Marie, 16 ans et Martin Alexandrine, 24 ans.
En juin 1876, Joseph Contini propose, par courrier, à la Municipalité de Cannes de faire deux grands tableaux représentant Cannes ancien et moderne, destinés à l'une des salles du nouvel Hôtel de Ville, plus un troisième tableau dont le sujet reste à définir, pour une somme totale de 4.000 frs. Le Conseil municipal accepte la proposition et vote le budget correspondant lors de la séance du 16 juin 1878 (AMC - 1D18, vue 186).
Joseph Contini participe à l'Exposition Universelle de Paris en 1878 (avec notamment, Rochers près de Cannes).
Le peintre appartient à de nombreuses sociétés culturelles italiennes et cannoises et fait des dons répétés (pauvres, émigrés, victimes de catastrophes) lors des souscriptions (dons d'argent, dons d'œuvres pour les tombolas). Il crée en 1880 la Société italienne de Bienfaisance dont il est le président (Courrier de Cannes du 14 janvier 1880 p 2).
Dans le but de récompenser les services qu'il a rendus à son pays, le roi Humbert Ier d'Italie (qui règne de 1878 à 1900) fait de "Contini G., peintre, président du Conseil d'Administration de la Société italienne de Bienfaisance de Cannes", chevalier de l'Ordre de la Couronne d'Italie par décret du 18 février 1880 (Les Echos de Cannes du 29 février 1880 p 2 - Gazzetta ufficiale del Regno d'Italia du 11 mai 1880 p 1937).
En octobre 1880, Joseph Contini fonde avec le sculpteur Emile Désiré Liénard (1842-1910) un "Salon d'études artistiques" de peinture et de sculpture (Les Echos de Cannes du 10 octobre 1880 p 2)
Le roi et la reine de Wurtemberg lui font une importante commande de tableaux en avril 1881 (Les Echos de Cannes du 1er mai 1881 p 2).
En octobre 1881, il crée avec le sculpteur Liénard une "Ecole des Beaux-Arts" qui s'organise dans les mois suivants et où il donne des cours gratuits (accord du Conseil municipal du 16 octobre 1881, AMC 1D23, 4 - Courrier de Cannes du 10 novembre 1881 p 2 - Les Echos de Cannes du 11 décembre 1881 p 2). Il n'est cependant plus question de cette Ecole dans les années suivantes.
La famille Contini est citée quai Saint-Pierre, 16 dans le recensement de 1881, avec "Contini Joseph, peintre, âgé de 53 ans", Joséphine, sa femme, 37 ans [près de 39 ans], sans profession, ses enfants, Victor, 18 ans, marin, Eugénie, 14 ans, élève peintre, Marie 11 ans, Thérèse, 8 ans, Louisette, 4 ans et Carle Marie, 35 ans, domestique.
CANNES, RUE HERMAN
La famille Contini quitte le quai Saint-Pierre fin 1882 pour la rue Herman(n), 3 (actuelle rue des Etats-Unis) (Annuaire des Alpes-Maritimes de 1884 à 1891). C'est là que naît leur dernier enfant, Marguerite Alexandrine Marie Contini le 5 décembre 1883. Cette dernière décède malheureusement le 16 avril suivant, à l'âge de 5 mois.
Joseph Contini transfère son atelier de peintre rue Bossu 7, maison Augier (Les Echos de Cannes du 28 novembre 1882) mais il aménage dans les années suivantes et au plus tard en 1889, un atelier dans sa nouvelle maison où il continue à dispenser des cours (publicité parue dans Le Littoral du 2 mai 1890 p 2).
Il semble faire la saison d'été 1886 à Aix-les-Bains : "Contini, professeur de dessin : l'aquarelle, peinture à l'huile. - S'adresser hôtel Garin" (annonce parue dans Aix-Bijou de juillet à septembre 1886).
En mai 1888, il propose à la Municipalité de Cannes de peindre un Panorama de Cannes pour l'Exposition Universelle de 1889 à Paris mais son projet n'est pas retenu (AMC 1D30 vue 174 - séance du Conseil municipal du 30 mai 1888).
CANNES, RUE HOCHE
Joseph Contini et sa famille s'installent rue Hoche, 2 en 1891 (Annuaire des Alpes-Maritimes de 1892).
Son fils Victor Constantin François Contini, devenu Capitaine au long cours, disparaît malheureusement en mer en 1891 et est déclaré décédé à Dunkerque, le 23 juin 1891, à l'âge de 27 ans.
Joseph Contini, très fortement affecté par la mort de son fils, décède à Cannes, le 20 janvier 1892 au 2 rue Hoche, âgé de 64 ans.
Ses funérailles ont lieu le 23 janvier au matin (Le Littoral du 23 janvier 1892 p 2), notamment en présence des membres de sa famille, de Jacques Bussy et du vice consul d'Italie, et il est inhumé au Cimetière du Grand Jas, dans le caveau de la famille Caire (voir les discours prononcés sur sa tombe dans Le Littoral du 25 janvier 1892 p 2).
LA FAMILLE CONTINI
Sa fille Eugénie Louise, sans profession (Cannes 10 août 1867- Lyon 1940) se mariera à Cannes, à 27 ans, le 15 mai 1895 avec Charles Eugène Samson, ingénieur, âgé de 30 ans (né le 9 mai 1865 à Troyes, Aube) et sa fille Marie Clémence Elisa, sans profession (Cannes 05/10/1870-? 18/01/1939) se mariera à Cannes, à 39 ans, le 8 décembre 1909, avec Emilio Augustin Damour, ingénieur des Mines, 47 ans (né le 14 octobre 1862 au Creusot, Saône-et-Loire).
Sa veuve Joséphine (Aix-en-Provence 3 juillet 1842-Golfe Juan 3 juillet 1939) et ses deux autres filles célibataires, Thérèse Victorine Joséphine (Cannes 18/03/1873-Golfe Juan 27/07/1938) et Louise Victorine Catherine (Cannes 25/11/1877-Cannes 15/01/1936), s'installeront ensuite à Golfe Juan, Villa Le Pinson.
LES OEUVRES
Un catalogue des œuvres peintes de Joseph Contini reste à établir. Une quarantaine seulement de ses peintures (huiles et aquarelles) sont connues (Musée des Explorations du Monde à Cannes, Collections internationales publiques et privées). Certaines ne sont pas datées et d'autres le sont des années 1870 et surtout des années 1880.
Ses œuvres réalisées à Parme puis Este à la fin des années 1840 et au début des années 1850 restent inconnues, comme ses premières œuvres cannoises de la fin des années 1850. Peu d'œuvres des années 1860 sont connues même si Joseph Contini a beaucoup exposé dans ces années-là et a peint avec une grande "vérité des sites" les architectures de la ville et notamment ses villas et châteaux. La datation de certaines de ses peintures peut d'ailleurs être déduite de la représentation de ces architectures (voir La Baie de Cannes et l'Estérel, vendu à Drouot en 2019 qui peut être datée entre 1861 et 1864).
Une trentaine de ses photographies (vues et portraits) sont de même connues (Collections internationales publiques et privées). Il s'agit notamment de grands formats, signés ou non et datant du début des années 1860 (album de 12 vues, Cannes, de la BnF ; 6 vues de The Royal Collection) et de cartes de visite portant son nom et celui de Bussi.
VOIR AUSSI
CANNES : JACQUES BUSSI (1818-1902), PEINTRE ET PHOTOGRAPHE