- LANG Fritz (1890-1976), Metropolis, (1925-26) 1927,
film 35 mm, noir et blanc, muet (accompagné par la partition de Gottfried Huppertz, 1887-1937), 145 mn.
En 2026, la mégapole Metropolis est divisée en ville haute tenue par les riches dirigeants et en ville basse où les travailleurs font fonctionner les machines monstrueuses de la ville, dans des conditions pénibles et dangereuses.
Maschinenmensch, le robot du film, costume métallique créé par le sculpteur Walter Schulze-Mitendorff (1893-1976).
VOIR UNE BANDE ANNONCE DU FILM (2 MN)
VOIR UNE BANDE ANNONCE DU FILM (2 MN)
- CHAPLIN Charlie (1889-1977), Modern Times, 1936,
film 35 mm, noir et blanc, muet, 87 mn.
La vie d'un ouvrier d'usine sur une chaîne de production, sa dépression et son désir de vivre en prison.
VOIR UN EXTRAIT DU FILM (1 MN 50)
- TATLIN (E) Vladimir (1885-1953), Letatlin, 1929-1932,
photo du Musée de Moscou et reconstruction de Jürgen Steger en 1991,
l'artiste réalise plusieurs modèles de planeurs mus par la seule force musculaire ("vélo de l'air) ; ils les réalise en rappelant la structure osseuse et les plumes d'oiseaux, en utilisant le plus possible des matériaux organiques, cuir, liège, bois, soie et acier ; il y a la volonté d'une construction idéale, utile à l'homme et lui permettant de réaliser le vol d'Icare.
II-DE 1930 À 1950
Alors que le cinéma insiste sur une vision aliénante de la machine, les surréalistes, à la suite des dadaïstes, persévèrent dans une vision érotique, énigmatique et hybride de la machine (avec un intérêt particulier pour la machine à coudre et le téléphone). Seul Calder s'intéresse au mouvement réel (humain, animal, planétaire) et le traduit dans des machines métalliques et colorées, ses "mobiles" avec et surtout sans moteur, aux mouvements plus lents animés par l'air ambiant ou le vent.
ALEXANDER CALDER (1890-1976) - ART CINÉTIQUE
- CALDER Alexander (1898-1976), Le Grand Cirque, 1926-1931,
performance de l'artiste animant les figurines en fil de fer et en bois articulé
d'un cirque miniature, sur fond de musique et d'effets sonores.
Matières diverses : fil de fer, bois, métal, tissu, fibre, papier, carton, cuir,
ficelle, tubes de caoutchouc, bouchons, boutons, sequins, boulons et clous, capsules
de bouteille, 137,2 x 239,4 x 239,4 cm, New York, Whitney Museum of American Art.
performance de l'artiste animant les figurines en fil de fer et en bois articulé
d'un cirque miniature, sur fond de musique et d'effets sonores.
Matières diverses : fil de fer, bois, métal, tissu, fibre, papier, carton, cuir,
ficelle, tubes de caoutchouc, bouchons, boutons, sequins, boulons et clous, capsules
de bouteille, 137,2 x 239,4 x 239,4 cm, New York, Whitney Museum of American Art.
VOIR LA VIDÉO DU CIRQUE DE CALDER DE 1927 ( 5 MN-FILM DE JEAN PAINLEVÉ-1955)
Premier chef-d'oeuvre de Calder, le Cirque est également une expérience centrale dans
son oeuvre : il s'inscrit dans la continuité de ses dessins réalisés à New York à partir de
l'observation du mouvement des animaux et annonce, avec sa mise en mouvement
d'objets à trois dimensions, les futurs mobiles. Les exercices d'équilibrisme et d'acrobatie de ses personnages sont des défis aux lois de la pesanteur et témoignent d'une pensée plastique fondée sur la
tension entre équilibre et déséquilibre.
- CALDER Alexander (1898-1976), Sans titre, 1931, fil, bois, moteur.
Structure en fil de fer et formes géométriques noires mises en mouvement par un mécanisme intégré et entraîné par un petit moteur. C'est cette oeuvre qui a été désignée de "mobile", terme inventé par Marcel Duchamp.
Structure en fil de fer et formes géométriques noires mises en mouvement par un mécanisme intégré et entraîné par un petit moteur. C'est cette oeuvre qui a été désignée de "mobile", terme inventé par Marcel Duchamp.
- CALDER Alexander (1898-1976), 1931,
bois et métal peints, fil métallique et chaîne, 59x62,8x18,32 cm,
Washington, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden.
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- CALDER Alexander (1898-1976), Poissons d'acier, 1934,
tôle, fil de fer, plomb, peinture, New-York, Calder Foundation.
Les mobiles sans moteur sont régis par des principes de physique très simples de mise en tension. Ils s'animent au toucher ou par les courants d'air. L'oeuvre réalise une mise en tension permanente et c'est de cette mise en tension que résulte aussi la capacité de mouvement de l'objet, sa nervosité qui est proche des mouvements de certains objets naturels. Ses couleurs inaugurent la palette emblématique de l'artiste : le rouge, le noir, le blanc, qui sont aussi les couleurs fondamentales des constructivistes russes.
tôle, fil de fer, plomb, peinture, New-York, Calder Foundation.
Les mobiles sans moteur sont régis par des principes de physique très simples de mise en tension. Ils s'animent au toucher ou par les courants d'air. L'oeuvre réalise une mise en tension permanente et c'est de cette mise en tension que résulte aussi la capacité de mouvement de l'objet, sa nervosité qui est proche des mouvements de certains objets naturels. Ses couleurs inaugurent la palette emblématique de l'artiste : le rouge, le noir, le blanc, qui sont aussi les couleurs fondamentales des constructivistes russes.
- CALDER Alexander (1898-1976), Danseurs et sphère, 1936,
bois peint, feuilles de métal, fil de fer, moteur (110 volts),
10x64,5x29 cm.
- CALDER Alexander (1898-1976), Petit visage, vers 1943,
fil de cuivre, fil, verre et bois, 34,25x26,65x15,20 cm, Chicago, Museum of Contemporary Art.
- CALDER Alexander (1898-1976), Le Numéro du phoque, 1950,
tôle peinte et fil d'acier, 83,8x58,4x91,4 cm, Chicago, Museum of Contemporary Art.
SONIA DELAUNAY - ORPHISME ET JEUX MÉCANIQUES (1885-1979)
- DELAUNAY Sonia (1885-1979), Projet de panneau pour le Palais de l'Air, Moteur d'avion, Tableau de bord, Hélice, 1937,
gouache sur papier, 24,13x55,8 cm, Collection particulière.
- DELAUNAY Sonia (1885-1979), Panneaux pour le Palais de l'Air,1937,
Paris, Exposition Internationale des Arts et Techniques, 1937
tempera sur toile, Lund (Suède), Skissernas Museum.
- DELAUNAY Sonia (1885-1979), Hélice, Panneau pour le Palais de l'Air,1937,
Paris, Exposition Internationale des Arts et Techniques, 1937
tempera sur toile, Lund (Suède), Skissernas Museum.
LES ARTISTES SURRÉALISTES
SALVADOR DALI (1904-1989) - SURRÉALISME
,+Taxi+pluvieux,+1938,+mannequins,+endives,+laitues,+escargots,+arrosage,+Exp.+Inter.jpg)
- DALI Salvador (1904-1989), Objet surréaliste à fonctionnement symbolique, Le Soulier de Gala, 1932/1975, chaussure, balancier à plomb, verre de lait et forme d'excrément, sucre à images peintes de chaussures, poils pubiens, cuiller en bois, photographie érotique, marbre, argile et technique mixte, 121,92x71,12x35,36 cm,
San Francisco MOMA.
- DALI Salvador (1904-1989), Taxi pluvieux, 1938,
mannequins, endives, laitues, escargots, arrosage,
Exposition Internationale du Surréalisme, Parie, Galerie des Beaux-Arts.
- DALI Salvador (1904-1989), Le Téléphone aphrodisiaque, 1938
plastique et métal, 20,96 x 31,12 x 16,5 cm, Minneapolis Institute of Arts.
plastique et métal, 20,96 x 31,12 x 16,5 cm, Minneapolis Institute of Arts.
- DALI Salvador (1904-1989), Machine à coudre avec parapluies dans un paysage surréaliste, 1941,
huile et gouache sur panneau, 22,5x30,5 cm.
OSCAR DOMINGUEZ (1906-1957) - SURRÉALISME
huile sur toile, 100,2x80,8 cm, Collection particulière.
- DOMINGUEZ Oscar (1906-1957), La Machine infernale, 1937,
huile sur toile, 92x73 cm, Collection particulière.
huile sur panneau, 134x44 cm, Collection particulière.
ALBERTO GIACOMETTI (1901-1966) - SURRÉALISME
- GIACOMETTI Alberto (1901-1966), La Cage ou Viol en cage, 1930-1931,
bois, 49x26,5x26,5 cm, Stockholm, Moderna Museet.
- GIACOMETTI Alberto (1901-1966), Femme à la gorge tranchée, 1932,
bronze, 20,3x87,6x63,5 cm, New York, MOMA.
AUTRES SURRÉALISTES
collage sur papier.
- BRETON André (1896-1966), LAMBA Jacqueline (1910-1993), TANGUY Yves (1900-1955), Cadavre exquis, 1938.
18 photographies en noir et blanc d'une poupée mécanique en construction ou vêtue, accompagnées du titre, Poupée, variations sur le montage d'une mineure articulée, publiées dans la revue Minotaure n° 6, pp 6-31 en décembre 1934.
- BELLMER HANS (1902-1975), linogravure du torse de la poupée, publiée dans le livre intitulé, La Poupée, 1936,
Paris, Editions GLM, traduit de l'allemand par Robert Valençay, imprimé en 100 exemplaires sur du papier rose avec dix photographies sur papier beige, 16,7x12,8x0,5 cm.
L'artiste imagine un système de rotation dévoilant un peep-show visible depuis le nombril et déclenché par une pression sur le mamelon.
- BELLMER Hans (1902-1975), La Mitrailleuse en état de grâce, 1937/1961,
construction en bois peint, métal, papier mâché sur base de bois, 78,5x75,5x34,5 cm,
San Francisco, MOMA.
- KAHLO Frida (1907-1954), L'Accident, 1926.
huile sur métal, 31x35 cm, New York, Collection Manuel Reyero.
- KAHLO Frida (1907-1954), La colonne brisée, 1944,
huile sur Massonite, 39,8x30,5 cm, Mexico, Fondation Dolmedo Patino.
III-DE 1950 À 1980
Dix ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale aux machines destructrices, la sculpture cinétique s'impose sur le devant de la scène internationale avec l'exposition intitulée "Le Mouvement" qui réunit à Paris, en avril 1955, à la Galerie Denise René, les artistes pionniers de ce domaine comme Marcel Duchamp ou Alexander Calder mais également une toute nouvelle génération d'artistes comme Jean Tinguely.
Si le goût pour la mécanique, la science et la technologie (magnétisme, cybernétisme) et les matériaux industriels est encore bien présent, le culte de la société de consommation et l'idée de la machine comme vecteur de modernisme sont mis à mal. En effet, les artistes (Nouveaux réalistes français, Néo-Dadaïstes américains) récupèrent les rebuts et déchets de la société de consommation, les objets et machines usées et obsolètes qui s'entassent dans les décharges, pour les recycler et leur donner une nouvelle vie artistique. Les artistes inventent également des machines dérisoires faites avec des matériaux de récupération, avec ou sans moteur, poétiques, inutiles mais aussi créatrices et parfois même destructrices et autodestructrices.
A l'inverse, aux Etats-Unis, les Pop Artistes s'intéressent à la machine comme objet de consommation et comme facteur de la vie moderne, icônes de "l'American way of life", et c'est pourquoi ils vont mettre particulièrement en évidence la voiture et les appareils ménagers qui se multiplient dans les foyers américains et dont le culte est diffusé dans tous les médias (presse, télévision, cinéma, radio), notamment par le biais de la publicité.
Les peintres hyperréalistes continueront dans cette même veine, insistant notamment sur les carrosseries colorées et les chromes brillants des voitures et des motos.
L'art du happening et de la performance pousse cependant des artistes tant américains qu'européens à singer ou à construire un automate et à confronter le corps à la machine, comme instrument de développement, de création ou d'asservissement.
Les artistes féministes jouent le plus souvent sur la nudité et l'érotisme mais cette fois pour dénoncer les stéréotypes sociaux et la place de la femme réduite au rôle d'objet sexuel et de ménagère au sein des appareils ménagers de la cuisine.
Enfin, il faut noter que si la machine n'est pas toujours exposée, elle est souvent utilisée pour la création de l'oeuvre, comme par exemple la presse géante pour les compressions de César ou les engins de chantier pour les artistes américains du Land Art.
LES ARTISTES DE L'ART CINÉTIQUE
NICOLAS SCHOEFFER (1912-1992) - ART CINÉTIQUE
VOIR UNE BANDE -ANNONCE DU FILM (1 MN 25)
TATI Jacques (1907-1982), Mon Oncle, (1956-1957) 1958,
film 35 mm, couleur, sonore, 110 mn.
L'histoire d'un riche industriel à la maison futuriste aliénante, bardée de gadgets technologiques.
Dix ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale aux machines destructrices, la sculpture cinétique s'impose sur le devant de la scène internationale avec l'exposition intitulée "Le Mouvement" qui réunit à Paris, en avril 1955, à la Galerie Denise René, les artistes pionniers de ce domaine comme Marcel Duchamp ou Alexander Calder mais également une toute nouvelle génération d'artistes comme Jean Tinguely.
Si le goût pour la mécanique, la science et la technologie (magnétisme, cybernétisme) et les matériaux industriels est encore bien présent, le culte de la société de consommation et l'idée de la machine comme vecteur de modernisme sont mis à mal. En effet, les artistes (Nouveaux réalistes français, Néo-Dadaïstes américains) récupèrent les rebuts et déchets de la société de consommation, les objets et machines usées et obsolètes qui s'entassent dans les décharges, pour les recycler et leur donner une nouvelle vie artistique. Les artistes inventent également des machines dérisoires faites avec des matériaux de récupération, avec ou sans moteur, poétiques, inutiles mais aussi créatrices et parfois même destructrices et autodestructrices.
A l'inverse, aux Etats-Unis, les Pop Artistes s'intéressent à la machine comme objet de consommation et comme facteur de la vie moderne, icônes de "l'American way of life", et c'est pourquoi ils vont mettre particulièrement en évidence la voiture et les appareils ménagers qui se multiplient dans les foyers américains et dont le culte est diffusé dans tous les médias (presse, télévision, cinéma, radio), notamment par le biais de la publicité.
Les peintres hyperréalistes continueront dans cette même veine, insistant notamment sur les carrosseries colorées et les chromes brillants des voitures et des motos.
L'art du happening et de la performance pousse cependant des artistes tant américains qu'européens à singer ou à construire un automate et à confronter le corps à la machine, comme instrument de développement, de création ou d'asservissement.
Les artistes féministes jouent le plus souvent sur la nudité et l'érotisme mais cette fois pour dénoncer les stéréotypes sociaux et la place de la femme réduite au rôle d'objet sexuel et de ménagère au sein des appareils ménagers de la cuisine.
Enfin, il faut noter que si la machine n'est pas toujours exposée, elle est souvent utilisée pour la création de l'oeuvre, comme par exemple la presse géante pour les compressions de César ou les engins de chantier pour les artistes américains du Land Art.
LES ARTISTES DE L'ART CINÉTIQUE
NICOLAS SCHOEFFER (1912-1992) - ART CINÉTIQUE
- SCHOEFFER Nicolas (1912-1992), CYSP-1, sculpture cybernétique et spatiodynamique interactive autonome
présentée sur le toit de la Cité Radieuse à Marseille lors d'un Ballet de Maurice Béjart, 1956,
acier noir, alu polychrome peint, 200x300x170 cm (hors socle),
équipée d’un cerveau électronique, de cellules photoélectriques et de microphones, cette sculpture réagit aux modifications de son environnement lumineux et sonore par des déplacements et par la mise en mouvement des plaques colorées qui la constituent.
VOIR LA VIDEO (1 MN 30) DE L'OEUVRE DE SCHOEFFER CYSPE, 1959
présentée sur le toit de la Cité Radieuse à Marseille lors d'un Ballet de Maurice Béjart, 1956,
acier noir, alu polychrome peint, 200x300x170 cm (hors socle),
équipée d’un cerveau électronique, de cellules photoélectriques et de microphones, cette sculpture réagit aux modifications de son environnement lumineux et sonore par des déplacements et par la mise en mouvement des plaques colorées qui la constituent.
VOIR LA VIDEO (1 MN 30) DE L'OEUVRE DE SCHOEFFER CYSPE, 1959
- SCHOEFFER Nicolas (1912-1992), CYSPE, 1959.
VOIR LA VIDÉO (4 MN 30) DE L'OEUVRE DE SCHOEFFER TOUR DE LIÈGE, 1961
- SCHOEFFER Nicolas (1912-1992), Tour cybernétique de Liège, 1961,
sculpture abstraite de 52m de haut, constituée d'une ossature en tubes d'acier carrés munies de 64 plaques, miroirs et pâles mis en mouvement par des moteurs actionnés par un cerveau électronique, avec systèmesd'éclairage (120 spots) et de sonorisation (microphones, cellules photoélectriques, prises thermiques, hygrométres et anémomètres).
sculpture abstraite de 52m de haut, constituée d'une ossature en tubes d'acier carrés munies de 64 plaques, miroirs et pâles mis en mouvement par des moteurs actionnés par un cerveau électronique, avec systèmesd'éclairage (120 spots) et de sonorisation (microphones, cellules photoélectriques, prises thermiques, hygrométres et anémomètres).
- SCHOEFFER Nicolas (1912-1992), Tour Cybernétique Lumière de Paris-La Défense, projet non réalisé de Centre d'art,
photomontage de 1973 d'après la maquette de 12m de haut de 1970-71
(sur un socle de 29m de haut aux parois réfléchissantes, la tour à l'ossature d'acier aérée, de 307 m de haut et de 59 m d'envergure, aurait offert 200 bras, 114 axes tournants et 363 miroirs et aurait été coiffée à son sommet de puissants projecteurs mobiles de lumière colorée et d'un faisceau laser. La tour aurait dû offrir 17 niveaux et 7 plateformes ouvertes au public, reliés par des ascenseurs apparents, et apparaître comme une sculpture miroitante et tournante au ballet lumineux).
photomontage de 1973 d'après la maquette de 12m de haut de 1970-71
(sur un socle de 29m de haut aux parois réfléchissantes, la tour à l'ossature d'acier aérée, de 307 m de haut et de 59 m d'envergure, aurait offert 200 bras, 114 axes tournants et 363 miroirs et aurait été coiffée à son sommet de puissants projecteurs mobiles de lumière colorée et d'un faisceau laser. La tour aurait dû offrir 17 niveaux et 7 plateformes ouvertes au public, reliés par des ascenseurs apparents, et apparaître comme une sculpture miroitante et tournante au ballet lumineux).
JEAN TINGUELY (1925-1991) - ART CINÉTIQUE - NOUVEAU RÉALISME
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- TINGUELY Jean (1925-1991), Machine à dessiner n°3, relief Méta-mécanique, 1955,
tableau de bois peint en noir, disque métallique tournant, fil métallique et au verso, trois roues en bois, courroies en caoutchouc, deux moteurs électriques, 54, 5x106x33 cm, Bâle, Musée Tinguely.
(machine à dessiner des oeuvres abstraites, mécanique, grâce à un bras actionné par le spectateur).
tableau de bois peint en noir, disque métallique tournant, fil métallique et au verso, trois roues en bois, courroies en caoutchouc, deux moteurs électriques, 54, 5x106x33 cm, Bâle, Musée Tinguely.
(machine à dessiner des oeuvres abstraites, mécanique, grâce à un bras actionné par le spectateur).
- TINGUELY Jean (1925-1991), Méta-Matic n°6, Méta-Matic, 1959,
trépied en fer, roues en bois, feuille métallique façonnée,
courroies en caoutchouc, tiges métalliques, le tout peint en noir, moteur électrique,
50x70x30 cm, Bâle, Musée Tinguely
(machine, automatique, à dessiner des dessins tachistes).
trépied en fer, roues en bois, feuille métallique façonnée,
courroies en caoutchouc, tiges métalliques, le tout peint en noir, moteur électrique,
50x70x30 cm, Bâle, Musée Tinguely
(machine, automatique, à dessiner des dessins tachistes).
VOIR LA VIDÉO (1 MN) DU HAPPENING DE TINGUELY HOMAGE TO NEW-YORK 1960
- TINGUELY Jean (1925-1991), Homage to New-York, 1960, New-York, jardins du MOMA,
happening réalisé en public avec une sculpture-machine de 16 m de haut qui s'est auto-détruite en 27 minutes
(piano, radio,ballon météorologique deux machines à dessiner, klaxon électrique, plusieurs dizaines de roues de vélo et de voitures d'enfant, plusieurs moteurs électriques, d'innombrables pièces de ferraille, engins fumigènes, objets de toutes sortes).
happening réalisé en public avec une sculpture-machine de 16 m de haut qui s'est auto-détruite en 27 minutes
(piano, radio,ballon météorologique deux machines à dessiner, klaxon électrique, plusieurs dizaines de roues de vélo et de voitures d'enfant, plusieurs moteurs électriques, d'innombrables pièces de ferraille, engins fumigènes, objets de toutes sortes).
VOIR UNE VIDÉO (3 MN) PRÉSENTANT LE CYCLOP DE TINGUELY 1969-1994
- TINGUELY Jean (1925-1991) et NIKI DE SAINT-PHALLE (1930-2002), Le Cyclop ou La Tête ou Le Monstre dans la forêt, 1969-1994, Milly-la-Forêt, près de Paris,
oeuvre collective réalisée avec la participation et les oeuvres d'une quinzaine d'artistes dont Soto, César, Arman, Spoerri, Raynaud..., H : 22,5m, 350 tonnes d'acier
(une tête tournante privée de corps et recouverte de miroirs, un seul oeil à projecteurs lumineux, une bouche d'où ruisselle de l'eau sur une langue toboggan, une énorme oreille mobile qui pèse une tonne ; à l'intérieur un parcours labyrinthique au travers d'oeuvres d'artistes, de sculptures sonores, d'un théâtre automatique, le tout dominé par le bruit assourdissant de la machinerie placée à l'emplacement du cerveau).
(une tête tournante privée de corps et recouverte de miroirs, un seul oeil à projecteurs lumineux, une bouche d'où ruisselle de l'eau sur une langue toboggan, une énorme oreille mobile qui pèse une tonne ; à l'intérieur un parcours labyrinthique au travers d'oeuvres d'artistes, de sculptures sonores, d'un théâtre automatique, le tout dominé par le bruit assourdissant de la machinerie placée à l'emplacement du cerveau).
- TINGUELY Jean (1925-1991), Chaos n° 1, 1972-1975,
sculpture cinétique monumentale de près de 10 m,
Columbus (Indiana), Galerie marchande du Civic Center.
- TINGUELY Jean (1925-1991), Méta-Harmonie II, 1979, 380x690x160 cm, Bâle, musée Tinguely.
La plus musicale des sculptures acoustiques de l'artiste, composée de roues parfois peintes, d'engrenages, d'instruments de musique (piano, batterie) et de moteurs et qui, mise en mouvement, produit bruits, sifflements, respirations, sons musicaux et percussions.
VOIR UNE VIDÉO DE 2 MN SUR L'OEUVRE DE TINGUELY, MÉTA-HARMONIE II, 1979
- TINGUELY Jean (1925-1991), Klamauk, 1979,
sculpture sonore sur tracteur : ferraille, roues en bois, tonneaux, poubelle, nain de
jardin, divers instruments de percussion, 315 x 660 x 315 cm, Bâle, musée Tinguely.
sculptures sonores et mobiles sur estrade,
matériaux de récupération d'origine animale, végétale, mécanique, moteurs électriques, objets divers,
370x920x700 cm, Paris, MNAM.
ensemble de 14 sculptures animées, avec jeu de lumières et d'ombres,
poutres et crânes d'animaux calcinés, machines agricoles, appareils ménagers,
300x440x420 cm, Bâle, musée Tinguely.
VASSILAKIS TAKIS (né en 1925) - ART CINÉTIQUE
TAKIS Vassilakis (né en 1925), Télélumière II, 1963,
(tubes cathodiques détournés et produisant une lumière bleue).
VOIR UNE VIDÉO DE 30 SECONDES D'UN BALLET MAGNÉTIQUE DE TAKIS, 1963
métal peint et objets trouvés, système électrique lumineux,
372x41x31 cm, Ancers, Axel Vervoordt Gallery.
- TAKIS Vassilakis (né en 1925), Électromagnétique n° 6, 1967,
60x55 cm, acier et aimant.
- TAKIS Vassilakis (né en 1925), 3 totems, espace musical, 1981, Paris, installation monumentale du forum du Centre Pompidou regroupant les travaux de l'artiste sur le magnétisme, la lumière et la musique.
Le spectateur pénètre dans un environnement formé de Télélumières et de Ballets magnétiques, se retrouvant confronté à un ensemble déconcertant de sons et d'effets lumineux non répétitifs, à la composition aléatoire. Les quinze pièces présentées créent leur propre son dans un ensemble musical.
bois, technique mixte, 85x115 cm, Knokke-Zoute (Belgique), André Simoens Gallery.
LES NOUVEAUX RÉALISTES
- CÉSAR (1921-1998), La Buick jaune, compression, 1961,
149x79x62 cm, MOMA, New-York.
- CÉSAR (1921-1998), Dauphine, 1970 (?),
tôle compressée, 410x190x60 cm, Nice, MAMAC.
- CHRISTO (JAVACHEFF Christo, né en 1935), Wrapped Motorcycle, 1962,
polyéthylène, corde et moto, 97x170x50 cm,
Collection Philippe et Denyse Durand-Ruel (France).
polyéthylène, corde et moto, 97x170x50 cm,
Collection Philippe et Denyse Durand-Ruel (France).
accumulation de rasoirs dans une boîte vitrée, 110,25x59,70x10 cm.
- ARMAN (1928-2005), Accumulation (monument), Tambours de machines à laver, 1982,
hauteur : 274, 3 cm.
- ARMAN (1928-2005), Long term parking (Parking de longue durée), Jouy-en-Josas, 1982,
59 voitures dans béton, 19,5x6,09x6,09 m.
LES ARTISTES DU POP ART
RICHARD HAMILTON (1922-2011) - POP ART ANGLAIS
- HAMILTON Richard (1922-2011), Just What Is ItThat Makes Today's Homes So Fifferent, So Appealing, (« Au fait, qu'est-ce qui différencie et rend les foyers d'aujourd'hui si attirants ? »), 1956,
collage de photos de magazines, 26x25 cm, Tübingen, Kunsthalle.
TOM WESSELMANN (1931-2004) - POP ART AMÉRICAIN
huile, émail et peinture polymère synthétique sur panneau avec collage de publicités imprimées, de fleurs en plastique, la porte du réfrigérateur, des répliques en plastique de 7-Up bouteilles, reproduction encadrée couleur et métal estampé, 122x167,5x10 cm, Nex York, MOMA.
- WESSELMAN Tom (1931-2004), Great American Nude n°44, 1963,
peinture acrylique et collage de papier sur panneau, avec radiateur, téléphone, veste et porte,
206x269,9x31, 8 cm, Collection particulière.
trois éléments sur toile peinte à l'huile découpée, Nice, MAMAC.
JAMES ROSENQUIST ( né en 1933) - POP ART AMÉRICAIN
- ROSENQUIST James (né en 1933), President Elect, 1960-1961,
triptyque, huile sur masonite, 228 x 366 cm, Paris, MNAM.
- ROSENQUIST James (né en 1933), I Love You with My Ford, 1961,
huile sur toile, 210,2x237 cm, Stockolm, Moderna Museet.
- ROSENQUIST James (né en 1933), F 111 , 1965,
huile sur toile et aluminium, 23 sections, 304,8 x 2621,3 cm. MOMA, New York.
ROY LICHTENSTEIN (1923-1997) - POP ART AMÉRICAIN
huile sur toile, 142,2x172,7 cm.
- LICHTENSTEIN Roy (1923-1997), Kitchen Range or Kitchen Stove, 1961-1962,
huile sur toile, 173x173 cm, Canberra, National Gallery of Australia.
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- LICHTENSTEIN Roy (1923-1997), Mad Scientist, 1963,
acrylique et huile sur toile, 127x152,4 cm, Cologne, Museum Ludwig.
- LICHTENSTEIN Roy (1923-1997), Whaam !, 1963,
acrylique et huile sur toile, 172,7x406,4 cm, Londres, Tate Modern.
- LICHTENSTEIN Roy (1923-1997), Oh Jeff ..; I Love You, Too ... But..., 1964,
huile et acrylique sur toile, 121,9x121,9 cm, Collection particulière.
ANDY WARHOL (1928-1987) - POP ART AMÉRICAIN
- WARHOL Andy (1928-1987), 129 Die in Jet (Plane Crash), Death and Disaster series, 1962,
acrylique et crayon sur toile, 254x183 cm, Cologne, Museum Ludwig.
diptyque, encre sérigraphique et peinture polymère sur toile, 234x400 cm, un panneau de 15 photos du même accident de voiture (photo de presse) et un panneau argenté, Collection particulière.
- WARHOL Andy (1928-1987), Atomic Bomb, 1965,
sérigraphie et acrylique sur toile, 263,6x203,9 cm, Londres, Collection Saatchi.
- WARHOL Andy (1928-1987), Big Electric Chair, Death and Disaster series, 1967,
encre sérigraphique et peinture acrylique sur toile, 137,2x185, 3 cm, Paris, MNAM.
EDWARD KIENHOLZ (1927-1994) - POP ART AMÉRICAIN/SURRÉALISME
- KIENHOLZ Edward (1927-1994), Roxy's, 1960-1962,
"tableau" (installation environnementale), technique mixte, dimensions variables.
Reconstitution fantasmée d'une pièce de maison close de 1943 avec meubles, vêtements, objets et accessoires d'époque
(notamment un juke-box en marche) montrant un aspect morbide,
avec des personnages constitués de fragments de mannequins, d'objets et de mécanismes en marche ou manipulables.
- KIENHOLZ Edward (1927-1994), The Birthday, 1964,
technique mixte (peinture, fibre de verre, mannequins, objets ...), 213,4x304,8x152,4 cm, Stuttgart, Staatsgalerie,
évocation de la solitude, de la peur, de la violence, de la douleur et de la force de l'enfantement.
technique mixte (aluminium peint, rocking chair, boîtiers en métal et en plastique, lumières, moteur, jambes de poupée ...), 101,3x99,2x62,1 cm sur plaque d'aluminium de 122x91,5 cm, New York, MOMA.
L'oeuvre est interactive, le spectateur pouvant choisir une question dans une pile de fiches et la poser à la machine qui répond par le clignotement de lumière rouge (oui) ou bleue (non).
CLAES OLDENBURG (né en 1929) - POP ART AMÉRICAIN
- OLDENBURG Claes (né en 1929), Car II, 1960,
peinture à la caséine et peinture à la bombe sur carton et bois, 32x56 cm, Cologne, Museum Ludwig.
- OLDENBURG Claes (né en 1929), Sewing Machine, 1961,
mousseline trempée dans du plâtre sur armature de fil, peinture émail, 116x118 cm, Collection privée.
vynile rempli de kapok, plexiglas, fil de nylon, 66x23x70 cm, Collection privée.
- OLDENBURG Claes (né en 1929), Soft Pay-Telephone, 1963,
vynile rempli de kapok sur panneau de bois peint,118,2x48,3x22,8 cm,
New York, Solomon R. Guggenheim Museum.
- OLDENBURG Claes (né en 1929), Toilet, Hard Model, 1966,
huile, vernis et feutre sur carton et bois, 115x72x85 cm, Francfort, MMK.
OLDENBURG Claes (né en 1929), Lipstick (Ascending) on Caterpillar Tracks, 1969/74,
(intervention de 1969 et installation en 1974)
acier Cor-Ten, acier, aluminium, résine, peinture émail polyuréthane, 7,2x7,6x3,3 m,
New Haven,Yale University, Samuel FB College.
Authentique manifeste contre la Guerre du Vietnam et déclaration en faveur de l'éducation paritaire (filles admises à Yale cette même année).
PANAMARENKO (né en 1940) (Belgique et Allemagne)
- PANAMARENKO (Henri Van Herwegen dit, né en 1940), L'Avion, 1967,
cadre en métal, pédales, cuir, polystyrène expansé, papier, envergure, Wolfsburg, Kunstmuseum.
Dès la fin des années 60, l'artiste invente des machines à voyager dans l'océan ou le ciel ; il réalise essentiellement des machines volantes (qui ne volent pas) à propulsion humaine mélangeant des ailes avec des roues et des pédales de bicyclette.
- PANAMARENKO (Henri Van Herwegen dit, né en 1940), Aeromodeller, 1971,
zeppelin de 27 m de long.
- PANAMARENKO (Henri Van Herwegen dit, né en 1940), Meganeudon I, 1971-1972,
acier brasé et peint, soie, fibre de verre, balsa, caoutchouc, 83x103x404 cm, Paris, MNAM.
-BERTINI Gianni (né en 1922), Partie de campagne, 1966,
report photographique sur toile émulsionnée (photosensible), 118x186 cm.
- KLASEN Peter (né en 1935), Femme-Objet, 1967,
peinture acrylique sur toile, 151,2x161,5 cm.
acrylique sur toile, 46x35 cm, Collection privée.
- KLASEN Peter (né en 1935), Camion/Détail système hydraulique VIII, 1976,
acrylique sur toile, 51x38 cm, Collection privée.
LES ARTISTES DE L’HYPERRÉALISME AMÉRICAIN
- CLOSE Chuck (né en 1940), Big Self-Portrait, 1967-68,
acrylique sur toile, 273x212,1 cm, Minneapolis, Walker Art Center.
- DON EDDY (né en 1944), Bumper Section VI, 1970,
acrylique sur toile, 122x167 cm, Collection privée.
GILBERT AND GEORGE (nés en 1943 et 1942) - BODY ART
VOIR LA VIDÉO DE 4 MN DE, THE SINGING SCULPTURE, 1969, DE GILBERT ET GEORGE
- GILBERT (né en 1943) et GEORGE (né en 1942), The Singing Sculpture, Bruxelles, 1969
(performance conservée par la trace photo et vidéo).
(performance conservée par la trace photo et vidéo).
(Les deux artistes, en costume, sont montés sur une table, le visage recouvert de peinture métallique dorée. Ils imitent, parfois pendant plusieurs heures, les mouvements syncopés des automates en mimant une chanson des années 1930, Underneath the Arches, diffusée par un magnétophone et son haut-parleur, placés sous la table).
NAM JUNE PAIK (1932-2006) ET CHARLOTTE MOORMAN (1933-1991) - ART VIDÉO ET PERFORMANCE - FLUXUS
- PAIK Nam June (1932-2006), son frère puis Shuya ABE (pour l'électronique), Robot K-456, 1963-1964,
le robot intervient dans le spectacle Robot Opera avec Charlotte Moorman (1933-1991) en 1964 (il déambule parmi l'audience, le haut-parleur placé à hauteur de sa bouche diffuse le discours d'investiture de J.F.K, et il sème de petits grains derrière lui, qui sortent du bas de son dos) et se promène dans les rues de Berlin en 1965.
- PAIK Nam June (1932-2006), TV Bra for living sculpture, 1969,
performance de la violoncelliste Charlotte Moorman (1933-1991).
Cette dernière joue de son instrument, affublée d'un soutien-gorge équipé de deux mini-téléviseurs diffusant des images en direct, comme sur les téléviseurs disposés autour d'elle. Au-delà de la relation hybride corps intime et technologie, il y a une interaction entre le son du violoncelle filtré par un processeur et les images diffusées qui changent en fonction de lui, modulées, désorganisées ou régénérées par le son.
- PAIK Nam June (1932-2006), TV Buddha, 1974,
Circuit vidéo fermé, installation avec sculpture en bronze.
VOIR UNE VIDÉO SUR UNE OEUVRE DE NAM JUNE PAIK
OLYMPE DE GOUGES, LA FÉE ELECTRONIQUE, 1989
En 1989, à la demande du musée d’Art moderne de Paris, pour fêter le bicentenaire de la Révolution Française, il rend un hommage à la Fée électricité du peintre Raoul Dufy (1877-1953) au musée d’Art moderne de Paris. Il réparti 200 moniteurs et 5 robots dans le musée, dont Olympe de Gouges.
Olympe de Gouges est un assemblage de 12 postes de télévision en bois, 12 moniteurs couleur, 1 lecteur vidéodisque laser, tissu, fleurs en tissu. Sur les parois latérales idéogrammes chinois peints : « femme française ; Vérité ; Bonté ; Beauté ; Liberté ; Passion ».
LES FEMMES-ARTISTES ET LES STÉRÉOTYPES
- ROSLER Martha (née en 1943), Hot Meat, from Body Beautiful or Body Knows No Pain series, 1966-1972,
photomontage, 34,6x27 cm.
- HORN Rebecca (née en 1944), Unicorne, 1970-72 et Gants de doigts, 1972 (performances conservées par la trace photo et vidéo).
(L'artiste travaille avec son propre corps - malade - avec des prothèses qu'elle fabrique en bois, cuir, tissu et métal. Ces prothèses sont tout à la fois des extensions et des entraves qui permettent, par le déplacement et le geste, de nouvelles explorations sensorielles du corps et de l'espace. Dans Unicorne, une jeune fille "prête à marier" se promène nue dans la nature, portant uniquement une corne blanche sur le front et les bandages qui la maintiennent. Dans Gants de doigts, elle frotte les doigts interminables le long des murs de la galerie ou ramasse un objet).
MESSAGER Annette (née en 1943), Les Tortures Volontaires, album-collection n° 18, 1972,
86 tirages argentiques noir et blanc aux dimensions individuelles et globales variables,
séries de clichés issus des industries cosmétiques montrant des procédés esthétiques simples et complexes (soins, machines, chirurgie).
ORLAN (née en 1947), Le Baiser de l'Artiste, 1977,
performance : au Grand Palais, derrière la photographie de son buste nu, l'artiste harangue la foule et monnaye ses baisers.
- SHERMAN Cindy (née en 1954), Untitled Film Still # 84, 1978,
tirage gélatino-argentique, New York, MOMA,
autoportrait photographique en noir et blanc d'une série de 69 clichés où l'artiste plagie les photos
de plateau des actrices des films américains de série B des années 1950-1960.
