METTRE SON CORPS À L'OEUVRE,
ACTIVER, MODIFIER L'OEUVRE
(IMAGE, LUMIÈRE, SON, MOUVEMENT)
- RAUSCHENBERG Robert (1925-2008), Soundings, 1968,
images sérigraphiées sur plexiglas avec éclairage électrique caché, microphones et composants électroniques
(capteurs de son, collaboration avec des ingénieurs), 243.8 x 1097.3 x 137.2 cm, New York, Robert Rauschenberg Foundation.
La construction se compose de neuf panneaux avec trois couches profondes de panneaux de plexiglas. Les panneaux extérieurs sont argentés.
Quand l'observateur entre dans la pièce dans laquelle la construction est installée, il voit son propre reflet
dans les panneaux argentés. Le travail est activé électroniquement. Ce que le spectateur voit
dépend des sons qu'il produit., ces derniers déclenchant l'éclairage des images de chaises.
- RAUSCHENBERG Robert (1925-2008), Solstice, 1968,
pièce lumineuse constituée d'une succession de 5 paires de portes automatiques éclairées par-dessus et dessous et recouvertes d'images sérigraphiées sur les panneaux en plexiglas, 304.8 × 436.9 × 436.9 cm, Osaka, National Museum of Art,
le nombre de perspectives visuelles est renouvelé par la marche ou l'immobilité du ou des spectateurs (déclenchant ou non l'ouverture des portes) et la perspective transparente des sérigraphies.
ACTIVER, MODIFIER L'OEUVRE
(IMAGE, LUMIÈRE, SON, MOUVEMENT)
- RAUSCHENBERG Robert (1925-2008), Soundings, 1968,
images sérigraphiées sur plexiglas avec éclairage électrique caché, microphones et composants électroniques
(capteurs de son, collaboration avec des ingénieurs), 243.8 x 1097.3 x 137.2 cm, New York, Robert Rauschenberg Foundation.
La construction se compose de neuf panneaux avec trois couches profondes de panneaux de plexiglas. Les panneaux extérieurs sont argentés.
Quand l'observateur entre dans la pièce dans laquelle la construction est installée, il voit son propre reflet
dans les panneaux argentés. Le travail est activé électroniquement. Ce que le spectateur voit
dépend des sons qu'il produit., ces derniers déclenchant l'éclairage des images de chaises.
- RAUSCHENBERG Robert (1925-2008), Solstice, 1968,
pièce lumineuse constituée d'une succession de 5 paires de portes automatiques éclairées par-dessus et dessous et recouvertes d'images sérigraphiées sur les panneaux en plexiglas, 304.8 × 436.9 × 436.9 cm, Osaka, National Museum of Art,
le nombre de perspectives visuelles est renouvelé par la marche ou l'immobilité du ou des spectateurs (déclenchant ou non l'ouverture des portes) et la perspective transparente des sérigraphies.
- SHAW Jeffrey (né en 1944), The Legible City, 1989-91,
installation vidéo interactive
(le spectateur en pédalant avance et choisit son parcours dans les rues d'une ville virtuelle
projetée sur écran, calquée sur le plan d'une ville réelle mais faite de lettres de l'alphabet).
VOIR UNE VIDÉO DE L'INSTALLATION
VOIR UNE VIDÉO DE L'INSTALLATION
- HILL Garry (né en 1942), Withershins, 1995,
installation multimédia, labyrinthe de sol de 7,62x10,67 m, en barres d'aluminium de 5 x 10 cm, tapis de commutation sensibles à la pression, deux projecteurs vidéo, quatre haut-parleurs, tapis, deux ordinateurs avec interface multicanaux et de cartes son écrit en DOS, deux quadri-contrôleurs audio contrôlés par ordinateur, un synchroniseur à deux canaux, deux lecteurs de disques laser et deux disques laser (couleur, son mono),
labyrinthe interactif sonore et visuel où le spectateur déclenche par son passage, tous les 76 cm, la lecture audio amplifiée (selon l'emplacement du spectateur) de textes (jusqu'à 6 différents par zone) alors que sur deux écrans opposés, deux vidéos défilent, montrant une personne filmée de dos (nuque) et de face (mains), énonçant ou traduisant un texte en langue des signes. Les spectateurs entrent par deux, par deux portes différentes, font des parcours différents et n'entendent ni ne voient les mêmes choses en même temps.
- KUNTZEL Thierry (1948-2007), The Waves, 2002,
installation vidéo interactive où, dans une salle obscure, l'image et le son des vagues perpétuelles sont ralentis puis stoppés par l'approche de l'écran du spectateur (détecté) qui semble ainsi dominer l'océan ; l'image, en ralentissant, passe également de la couleur au noir et blanc. Cette oeuvre a été faite en hommage à un ouvrage du même titre de Virginia Woolf (1882-1941), tout à la fois terrifiée et fascinée par l'eau et qui s'y est noyée.
- HÖLLER Carsten (né en 1961), Sliding Doors, 2003
disposée dans la partie centrale du musée, de telle façon que le milieu de l’œuvre coïncide précisément avec l’axe médian du bâtiment, Sliding Doors se présente comme une succession de cinq portes en miroirs, à ouvertures coulissantes automatiques. Le visiteur est amené à se voir successivement, comme démultiplié à l’infini.
- RANDOM INTERNATIONAL (Collectif anglo-allemand, depuis 2002), Rain Room, 2012-2013,
Londres, Barbican Center.
3.500 litres d'eau recyclée tombent avec grand bruit chaque jour, dans une pièce quasi-obscure
où de petits groupes de visiteurs sont appelés à méditer, déambuler ou danser lentement, sans se mouiller.
Leur présence est en effet détectée par des caméras qui modélisent et anticipent
leur position en 3D, faisant s'arrêter les trombes d'eau à leur passage.
Une installation technologique et numérique qui maîtrise une pluie artificielle, joue du son,
de l'ombre et de la lumière et surtout du parcours interactif du spectateur émerveillé.
- TEAM LAB (collectif depuis 2001, dirigé par Toshuyuki Inoko), Floating Flower Garden, Tokyo, rétrospective 2015
au Miraikan National Museum of Emerging Science and Innovation.
Le spectateur entre dans l'installation et se retrouve immergé dans un jardin formé de 2300 fleurs suspendues et vivantes.
Du fait de la détection du corps du visiteur par des capteurs, les fleurs se lèvent à son approche,
créant des vides où le visiteur se retrouve entouré d'une jungle paradisiaque colorée et odorante.
- TEAM LAB (collectif depuis 2001), Flowers and People, Califormia, 2015,
interactive digital installation, endless.
TeamLab est un collectif de près de 400 artistes japonais composé de spécialistes tels que des programmeurs (ingénieurs d'interface utilisateur, ingénieurs de base de données, ingénieurs de réseau, ingénieurs de matériel, ingénieurs de vision informatique, architectes de logiciels), des mathématiciens, des architectes, des animateurs CG, des designers Web, des graphistes, des artistes, des éditeurs et bien d'autres.
Cette œuvre est en constante évolution : sur une période d'une heure, se déroule une année de floraison. Sans personne, cette installation est un espace sombre et nu. Lorsque les gens entrent dans la salle, les fleurs apparaissent autour d'eux et commencent à se répandre sous leurs pieds. Lorsque les fleurs sont approchées par quelqu'un, elles se propagent dans cette direction et forment des connexions. Les fleurs poussent, bourgeonnent et fleurissent avant que leurs pétales ne commencent à se faner et finissent par tomber. Le cycle de croissance et de désintégration se répète à perpétuité. Lorsque le spectateur est immobile, les fleurs se multiplient, poussent et s'épanouissent. Lorsque le spectateur se déplace, les fleurs commencent à se faner, à mourir et à s'évanouir. Cette œuvre est en continu, ce n'est ni une animation préenregistrée ni une boucle. Le travail est composé en temps réel par un programme informatique. L'interaction entre le visiteur et l'installation provoque des changements continus dans le déroulement. Les états visuels précédents ne peuvent jamais être reproduits et ne se reproduiront jamais.
VOIR LA VIDÉO DE "FLOWERS AND PEOPLE", 2015
interactive digital installation, endless.
TeamLab est un collectif de près de 400 artistes japonais composé de spécialistes tels que des programmeurs (ingénieurs d'interface utilisateur, ingénieurs de base de données, ingénieurs de réseau, ingénieurs de matériel, ingénieurs de vision informatique, architectes de logiciels), des mathématiciens, des architectes, des animateurs CG, des designers Web, des graphistes, des artistes, des éditeurs et bien d'autres.
Cette œuvre est en constante évolution : sur une période d'une heure, se déroule une année de floraison. Sans personne, cette installation est un espace sombre et nu. Lorsque les gens entrent dans la salle, les fleurs apparaissent autour d'eux et commencent à se répandre sous leurs pieds. Lorsque les fleurs sont approchées par quelqu'un, elles se propagent dans cette direction et forment des connexions. Les fleurs poussent, bourgeonnent et fleurissent avant que leurs pétales ne commencent à se faner et finissent par tomber. Le cycle de croissance et de désintégration se répète à perpétuité. Lorsque le spectateur est immobile, les fleurs se multiplient, poussent et s'épanouissent. Lorsque le spectateur se déplace, les fleurs commencent à se faner, à mourir et à s'évanouir. Cette œuvre est en continu, ce n'est ni une animation préenregistrée ni une boucle. Le travail est composé en temps réel par un programme informatique. L'interaction entre le visiteur et l'installation provoque des changements continus dans le déroulement. Les états visuels précédents ne peuvent jamais être reproduits et ne se reproduiront jamais.
VOIR LA VIDÉO DE "FLOWERS AND PEOPLE", 2015
- CHEVALIER Miguel (né en 1959), Extra-natural, 2018,
Exposition "Artistes et Robots", Paris, Grand Palais, 2018,
oeuvre de réalité virtuelle générative et interactive.
Des fleurs imaginaires poussent, vivent et meurent
et se courbent quand le mouvement d'un spectateur est détecté
Exposition "Artistes et Robots", Paris, Grand Palais, 2018,
oeuvre de réalité virtuelle générative et interactive.
Des fleurs imaginaires poussent, vivent et meurent
et se courbent quand le mouvement d'un spectateur est détecté
SUR L'IMPLICATION DU SPECTATEUR
VOIR ÉGALEMENT
"Souriez, vous êtes filmé !",
"Prière de toucher !",
"Prière de manger !",
"Prière de déambuler !",
"Prière de s'immerger dans la lumière, la couleur et le son !",
"Prière de percevoir l'invisible !",