- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'homme, vers 1870-1873 (?),
inscriptions au recto, "A. MONTEL",
tirage albuminé de 9,1x5,3 cm, sur carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.
DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 27/06/2023
- Aristide MONTEL ou Pierre ARISTIDE (1847-1929)
Pietro Aristide a été baptisé à Nice, paroisse Saint-Dominique, le 28 juin 1847. Il est né de parents inconnus (ce même nom est attribué à une autre enfant dans les mois suivants).
"Aristide (sic) Pierre, né en 1847" est présent dans les listes électorales de la Ville de Nice dès 1864 (par erreur car il est mineur et dans sa 17ème année), comme "photographe, domicilié rue Cassini, 11" (le photographe François Rosselli est signalé au n° 12).
"Aristide Pierre, 19 ans, photographe" est ensuite signalé dans le recensement de la Ville de Nice de 1866, au 7, rue Cassini.
A ses 20 ans, "Aristide Pierre né à Nice le 28 juin 1847, photographe", domicilié au 11, rue Cassini, "fils de père et de mère inconnus", est exempté de service militaire.
Il est ensuite cité dans les listes électorales de la Ville de Nice de 1869 et 1870 au 11, rue Cassini.
Le 29 août 1870, il est reconnu par sa mère, Soterica Paolina Teresa Montel et va désormais porter le nom de "Aristide Montel".
Sa mère est née vers 1825/1826 à Cuneo (Italie). Elle s’est mariée à l’âge de 28 ans à Nice, le 27 août 1854 (paroisse Sainte-Réparate), avec Giulio Serafino Orengo, 32 ans (1825-1885). Thérèse Montel est encore citée dans le recensement de la Ville de Nice de 1866 au 1, place aux Herbes, avec son mari Jules Orengo, droguiste et leur fille Joséphine Orengo.
"Aristide Montel" est cité comme "photographe" dans le recensement de la Ville de Nice de 1872 : âgé de 25 ans, il vit désormais avec sa mère (47 ans) au 8, rue Cassini.
Le 21 septembre 1872, il dépose une demande d'autorisation pour faire réparer l'enseigne de la porte d'entrée de son atelier situé au 8, rue Cassini (arrêté du 24 septembre 1872, Archives Municipales, 2T38-240).
En 1864, à 17 ans, il était déjà photographe et domicilié rue Cassini (employé ?). La date précise de l'ouverture de son atelier n’est pas connue. Aucun carton niçois ne le désignant cependant sous le nom de "Pierre Aristide ", il est probable qu’il n’ait ouvert son propre atelier rue Cassini qu’à partir de 1870 et sous le nom de "Aristide Montel ".
Les listes électorales de la Ville de Nice ne le citent qu’à partir de 1874, domicilié au 8, rue Cassini.
A 27 ans, "Pierre Aristide Montel" épouse à Nice, en présence de sa mère, le 10 octobre 1874, Anaïs Alexandrine Clémentine Magiolo, proche de ses 18 ans, sans profession (née à Toulon, Var, le 15 octobre 1856). Leur premier enfant, Antoine Paul Aristide, naît au 8, rue Cassini le 29 avril 1876.
Le Guide des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de D. Boistier de 1874 cite le photographe, "rue Cassini, 8, 1er étage".
Lors du recensement de la Ville de 1876, "Aristide Montel, 29 ans, photographe, français" est cité en mai, au 8, rue Cassini avec sa mère Thérèse Montel, 51 ans (italienne), sa femme Anne, 20 ans et son fils Antoine, 24 jours.
Dans les annuaires de 1873 à 1875, l'adresse de son atelier apparaît seulement dans la liste professionnelle, "Montel, Aristide, rue Cassini, 8" puis en 1877, elle apparaît également dans la liste alphabétique des habitants, "Montel (A.), établiss. photographique, r. Cassini, 8" (annuaires de 1876 et de 1878 absents). Les listes électorales de la Ville de Nice citent son domicile "rue Cassini, 7", de 1877 à 1880.
Le revers de ses cartons-photos porte tout d'abord l'adresse du "8, rue Cassini" (vers 1872-1877) avec trois présentations différentes :
- au recto à gauche, "A. Montel", à l'encre rouge au recto encadré d'un liseré rouge, avec au verso, sous les symboles de la Peinture (palette) et de la Photographie (appareil) accostés d'un putto, les inscriptions suivantes à l'encre rouge, "A. Montel - Photographe - 8, Rue Cassini, 8 - Nice" (dates ?),
- au recto, à droite, "A. Montel. Nice." (écriture italique et mots obliques), avec au verso, dans un médaillon de rinceaux surmonté d'une étoile, un phylactère déroulé portant les inscriptions, "A. Montel - Photographe - 8, Rue Cassini - Nice" (vers 1872-1875 ?),
- au recto, à droite, "A. Montel", à l'encre violette au recto encadré d'un liseré violet, avec au verso à l'encre violette les inscriptions suivantes réparties sur les quatre côtés d'un losange formé de planches, "A. Montel - Photographe - 8, Rue Cassini - Nice" (vers dates ?),
- au recto, sur fond jaune ou blanc/beige, les inscriptions en italique à l'encre brun-rouge, "A. Montel. - Nice.", en bas à droite, avec au verso sur fond jaune (recto jaune) ou rose (recto blanc/beige), portant les éléments suivants imprimés à l'encre brune : inscriptions aux initiales ornées sur fond de fins rinceaux, "Photographie - De - A. Montel (dans un cartouche oblique) - 8 - Rue Cassini - Nice".
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait de femme, vers 1870 (?),
recto muet,
tirage albuminé sur carton, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait de femme, vers 1870 (?),
inscriptions au verso, sur une étiquette, "Aristide Montel - Artiste - Photographe - Atelier de pose - Rue Cassini N°8 - Nice", Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'homme, vers 1870-1873 (?),
inscriptions au recto, "A. MONTEL",
tirage albuminé de 9,1x5,3 cm, sur carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'homme, vers 1870-1873 (?),
inscriptions au verso, "Amour allégorique de la Peinture et de la Photographie -
A. MONTEL - PHOTOGRAPHE - 8, rue Cassini, 8 - NICE",
carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'enfant, vers 1874-1876 (?),
inscriptions au recto (en signature oblique), "A. Montel - Nice",
tirage albuminé de 9,2x5,3 cm, sur carton de 10,5x6,4 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'enfant, vers 1874-1876 (?),
inscriptions au verso, phylactère sur fond de rinceaux couronnés d'une étoile,
"- A. MONTEL - PHOTOGRAPHE - 8 RUE CASSINI - NICE",
carton de 10,5x6,4 cm, Collection personnelle.
Pierre Aristide Montel achète le 1er août 1877, pour construction, un terrain de 360 m2 (AD06, Conservation des hypothèques). Il s'installe en 1878 dans cette nouvelle adresse rue de l'Escarène.
Dès l'annuaire de 1879, l'adresse professionnelle d'Aristide Montel devient, "à l'Angle des rues Scaliero et Escarène" (annuaires de 1880 à 1882 absents) et les listes électorales citent son domicile "rue de l’Escarène, Maison Montel" de 1880 à 1881, avec la précision du n° 20 à partir de 1882 ; le n° 20 est cependant déjà cité dans un acte de 1881 (AD06, Conservation des hypothèques).
Aristide Montel a donc quitté Nice-Est pour Nice-Ouest. La "Maison Montel" (citée dès l'annuaire de 1883) se voit désormais signalée soit, rue Scaliero (le plus souvent dans les annuaires : listes des photographes et listes des habitants) soit, rue de l'Escarène (le plus souvent dans les recensements au n° 6, 9 ou 20) avec seulement des variations de numéro. Ainsi, son adresse de la rue Scaliero, n'affiche pas de numéro en 1883 mais le n° 12 de 1884 à 1889 puis le n° 10 de 1890 à 1905.
C'est rue de l'Escarène que naît sa fille Marie Augustine Rose Anaïs, le 30 août 1881 et à cette même adresse que le recensement de 1881 cite Aristide Montel, sa mère, sa femme et leurs deux enfants, Antoine, 5 ans et Marie, 3 mois ainsi que Philomène Palas, domestique de 17 ans. C'est là encore que décède malheureusement, à l'âge de 27 ans, sa femme Anaïs, le 24 février 1884.
Le recensement de la Ville de 1886, cite rue de l'Escarène, Aristide Montel, 38 ans, sa mère, "Thérèse Orengo, 61 ans", ses deux enfants de 10 et 4 ans et Marie Bau, domestique de 18 ans.
A partir de 1878, les cartons-photos affichent la nouvelle adresse, avec des présentations également variées :
- recto sur fond blanc/beige ou jaune portant les inscriptions en italique à l'encre brun-rouge, "A. Montel. - Nice.", en bas à droite, avec au verso sur fond rose (recto blanc/beige) ou jaune (recto jaune) les éléments suivants imprimés à l'encre brune : inscriptions aux initiales ornées sur fond de fins rinceaux, "Photographie - A. Montel (dans un cartouche oblique) - Angle - des Rues Escarène - Et Scaliero - Maison Montel - Nice" (vers 1878-1884 ?),
- recto blanc au cadre doré, avec les inscriptions en italique, à gauche, "A Montel" et à droite "Nice", et au verso rouge, les inscriptions suivantes à l'encre dorée, "Photographie (initiale ornée) - A Montel (signature oblique) - (puis sur fond orné de fins rinceaux) Angle des rues Escarène et Scaliero - Maison Montel - Nice" (vers 1885-1895 ?),
- recto bleu pâle et tranche dorée, avec les inscriptions en italique, à gauche, "A Montel" et à droite "Nice", et au verso rouge, les inscriptions suivantes à l'encre dorée, "Photographie (initiale ornée) - A Montel (signature oblique) - (puis sur fond orné de fins rinceaux) Angle des rues Escarène et Scaliero - Maison Montel - Nice" (vers 1895-1905 ?).
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'homme, vers 1878-1884 (?),
inscriptions au recto, "A. Montel - Nice",
tirage albuminé de 9,2x5,2 cm, sur carton de 10,4x6,4 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait d'homme, vers 1878-1884 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - A. Montel (phylactère oblique) -
Angle - des Rues Escarène - Et Scaliero - Maison Montel - Nice",
carton de 10,4x6,4 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait de couple, vers 1895-1905 (?),
inscriptions au recto, "A. Montel - Nice",
tirage de 13,8x10,1 cm sur carton de 16,3x10,7 cm, Collection personnelle.
- MONTEL Aristide (1847-1929), Portrait de couple, vers 1895-1905 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - A. Montel -
Angle - des Rues Escarène et Scaliero - Maison Montel - Nice",
carton de 16,3x10,7 cm, Collection personnelle.
Le recensement de la Ville de Nice de 1891, cite rue de l'Escarène, Aristide Montel, 43 ans, sa mère, "Thérèse Orengo, 66 ans", ses deux enfants de 15 et 9 ans, avec cette fois Camille Teisseire, domestique de 18 ans.
Le recensement de 1896 ne cite plus, au 20, rue de l'Escarène, qu'Aristide Montel, 48 ans, sa fille Marie, 14 ans et Louise Allemandi, italienne, 22 ans, domestique. Sa mère est peut-être décédée (acte de décès non retrouvé) et son fils Paul, 22 ans, réside à Paris pour ses études à l’Ecole Normale Supérieure (ce dernier effectuera son service militaire de novembre 1897 à septembre 1898 au 112ème Régiment d’Infanterie d’Antibes).
Le recensement de 1901 cite toujours, Aristide Montel, "photographe", sa fille Marie et Marianne Drapénie, italienne, 19 ans, domestique.
Aristide Montel est cité dans la « Liste générale des principaux photographes » publiée par la Société de Photographie de Toulouse, de 1877 à 1885 puis de 1897 à 1905. Il est également cité dans l'Aide-Mémoire de 1892-1894 (pp 113-114), comme constructeur d'une "boîte métallique à rainures pour recevoir les glaces photographiques".
Aristide Montel est qualifié de "propriétaire" le 9 juin 1904 lors du mariage de sa fille Marie (à l'âge de 22 ans mais son atelier du 20, rue de l'Escarène ne cesse son activité que vers 1907/1908 (annuaire de 1907 absent ; nom absent de l'annuaire professionnel de 1908). Aristide est d'ailleurs une dernière fois cité comme "photographe" au moment de son remariage en septembre 1908, à l'âge de 61 ans, avec Adèle Annita Irène Marvaldi, 31 ans (1876-1932).
Aristide Montel, "propriétaire", décède à Nice, au 22, rue Tondutti de l’Escarène, le 8 décembre 1929, à l'âge de 82 ans.
La tombe de la famille Montel est située au Cimetière du Château de Nice, Allée Lenval, la date d'achat de la concession n° 1423, correspondant à celle du décès d'Anaïs Montel, née Magiolo (1884).
Le scientifique Paul Antoine Aristide Montel (1876-1975) est le fils d'Aristide Montel et de son épouse Anaïs. Il s'est marié à Nice le 9 février 1953 et est décédé à Paris (14ème arrondissement) le 22 janvier 1975. Marie s'est pour sa part mariée à Nice le 9 juin 1904 et y est décédée le 6 mai 1967.
VOIR ÉGALEMENT SUR CE BLOG :
- Joseph BLANC, BLANC DAUBIGNY ou BLANC D'AUBIGNY (1795-1877)
LYON
Joseph Blanc est né à Lyon (La Guillotière) le 23 juin 1795 (5 messidor an III). Il est le fils d'Antoine Blanc, cabaretier et de son épouse, Claudine Chirat.
Lorsque Joseph Blanc se marie à Lyon le 4 octobre 1826, à l'âge de 31 ans, il est "marchand de dorures" (rue Saint-Polycarpe), son père est rentier et sa mère décédée. Il épouse Marie Jeanne L'Orillard Daubigny, 21 ans (née à Lyon le 25 février 1805).
Le couple a deux enfants dans les années suivantes, Louis (vers 1827-1828) et Emilie (vers 1828-1829).
PARIS
La famille semble quitter Lyon pour Paris où Joseph Blanc continue peut-être son métier de marchand de dorures et se forme à la photographie.
C'est probablement sa femme, "Blanc (Mme), modiste, [rue de] Montmartre, 168" qui apparaît dans l'Annuaire Général du Commerce et de l'Industrie de Paris, dès 1841 (annuaires de 1841 et 1842) et semble s'associer ensuite à Mme Landwerlin (annuaires de 1846 et 1847), avant de lui céder ses parts (annuaire de 1848).
Joseph Blanc semble photographe à la même adresse, même si son nom n'apparaît pas dans les annuaires de la période. Un daguerréotype (Portrait d'enfant), conservé au George Eastman Museum de l'état de New York, affiche en effet l'étiquette suivante, "Blanc d'Aubigny - Peintre et Photographe - 168, Rue Montmartre, 168 - à côté de la Fontaine en face de la rue Feydeau - Portraits Au Daguerréotype (...) - Leçons aux Amateurs - Paris" (voir ici).
Joseph Blanc n'est pour sa part cité dans les annuaires parisiens que de 1852 à 1856, sous le nom de "Blanc d'Aubigny, artiste-photographe, boul. des Italiens, 25" (Annuaire Général du Commerce et de l’Industrie de Paris de 1852 à 1855, Almanach-Bottin du Commerce de Paris de 1856).
Un daguerréotype de cette époque (Portrait d’homme), conservé à la BnF, porte au revers, l'étiquette suivante, "Blanc Daubigny - Peintre Photographe - 25, Boulevart des Italiens - Près de la Rue Choiseuil (
sic) - Daguerréotype sur Papier et sur Plaque - Reproductions de Tableaux et Objets d’Art - Leçons aux Amateurs - Paris"
(voir ici).
Il est probable que Joseph Blanc, qui a pris comme nom d'artiste le nom de sa femme accolé au sien, exerce à Paris jusque dans la seconde moitié des années 1860.
A l'âge de 71 ans, il est toujours qualifié de "photographe" lors du décès à Paris, le 29 juin 1866, de son épouse Marie Jeanne d'Aubigny (nom de famille modifié en vertu d'un jugement du Tribunal Civil de Lyon en date du 30 décembre 1864), à l'âge de 61 ans, à leur domicile du 75, rue Rébeval (nouvelle et récente appellation de l'ancienne rue St.-Laurent à Belleville, 19ème arrondissement).
NICE
"Joseph Blanc d'Aubigny, photographe, âgé de 76 ans" est ensuite signalé à Nice, en mai 1871 (témoin de mariage).
Il semble avoir quitté Paris pour Nice en 1870 car il est absent de la liste électorale de la Ville de Nice de 1870 mais présent dans celles de 1871 et 1872, "Blanc d’Aubigny Joseph, né en 1795, photographe, domicilié rue Paradis, 2".
Ses premiers cartons-photos affichent au recto, "Blanc d’Aubigny Phot. ", et au verso, "sous les armoiries napoléoniennes - Photographie (texte concave) - Blanc D’Aubigny - Ancienne Maison Messy - Rue Paradis, 2 - & Rue Masséna, 13 (texte en italique) - Au Fond De La Cour - Nice - N°.".
Il est ensuite cité au 2, rue Paradis dans le recensement de la Ville de Nice de 1872, "Blanc d'Aubigny, photographe, veuf, 60 ans [76 ans]" et habite avec sa fille [Emilie], âgée de 42 ans.
"Joseph Blanc, photographe" est ensuite signalé dans les annuaires niçois de 1873-1875 au 7, rue du Temple (liste professionnelle), ainsi que dans la liste électorale (domicile) de 1873.
Dans le Guide des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de D. Boistier de 1874, son atelier est cité au nom de "Blanc et Cie, photographie et peinture, rue Masséna, 24".
Dans les annuaires de 1874, 1875 (liste alphabétique des habitants ; annuaire de 1876 absent) et 1877 (liste professionnelle), il apparaît également sous l'appellation, "Blanc & Cie", au 34, rue Masséna puis au 24, rue Masséna (1877). Les listes électorales de 1874 à 1876 affichent également le photographe au 24, rue Masséna.
Certains cartons-photos témoignent de cette association et l’un d’eux précise au verso le nom de son associé en rassemblant les deux adresses précédemment citées : "Blanc & Bonnet - Photographie & Peinture - Rue du Temple et rue Masséna, 24 - Nice".
Du fait de l’enchevêtrement des adresses successives (domiciles et ateliers), des deux photographes, Joseph Blanc (né en 1795) et Honoré Bonnet (né en 1842), il est très difficile de déterminer les dates et adresses de leur association.
Il y a d’une part l’ancien atelier d’Emile Messy repris vers 1870-1871, aux deux adresses du 2, rue Paradis et du 13, rue Masséna (cartons séparés de Joseph Blanc et d’Honoré Bonnet) et, d’autre part, l’atelier de Ferdinand Chardonnet repris en 1871 aux deux adresses du 7, rue du Temple et du 24, rue Masséna (cartons de Blanc & Cie et de Blanc & Bonnet).
Joseph Blanc apparaît encore dans l’annuaire de 1879 au 26, rue Masséna (annuaire absent de1878) mais une observation de la liste électorale de 1876 le signale à l’asile de vieillards et celle de 1877 précise qu’il y est décédé.
Il est en effet décédé à Nice le 31 mai 1877, à l'âge de 81 ans, au 14, route Saint-Pons (asile).
Joseph Blanc est cité à Nice dans la Liste générale des principaux photographes publiée par la Société de Photographie de Toulouse, de 1877 à 1885.
- BLANC Joseph (1795-1877), Portrait de soldat du 27ème R.I. d'Antibes, vers 1870,
inscriptions au recto, "Blanc d'Aubigny Phot.",
tirage albuminé de 5,6x9 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877), Portrait de soldat du 27ème R.I. d'Antibes, vers 1870,
inscriptions au verso, sous les armoiries napoléoniennes, "PHOTOGRAPHIE (texte concave) - BLANC D'AUBIGNY - ANCIENNE MAISON MESSY - Rue Paradis, 2 - & Rue Masséna, 13 - AU FOND DE LA COUR - NICE - N°.",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877), Portrait de jeune femme, vers 1871-1876 (?),
inscriptions au recto, "BLANC & Cie PHOT.",
tirage albuminé de 5,5x8,9 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877), Portrait de jeune femme, vers 1871-1876 (?)
inscriptions au verso, Icône de peintre et de Photographe suivie de,
"BLANC & Cie - PHOTOGRAPHIE & PEINTURE - 24, Rue Masséna, 24 - Nice",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877) et BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1871-1876 (?),
inscriptions au recto, "Blanc & Bonnet Phot.",
tirage albuminé de 5,5x8,8 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877) et BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1871-1876 (?),
inscriptions au verso, emblème américain (pygargue au phylactère, E Pluribus Unum, tenant branche d'olivier et volée de flèches, dominé par les étoiles des premiers états, des nuages et rayons solaires), suivi de,
"Blanc & Bonnet - Photographie & Peinture - Rue du Temple & Rue Massena, 24 - Nice",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- Honoré Benoît BONNET/BONET (1842-1906)
"Benedetto Onorato Bonet" est né et baptisé à Nice le 28 mars 1842 (paroisse Saint-Dominique). Il est l’un des enfants d’Agostino Bonet/Bonnet et de son épouse Delfina Nicolai/Nicolay, boulangers, qui se sont mariés à Nice le 31 mai 1830 (paroisse Sainte-Réparate).
Âgé de 20 ans, il est cité comme "élève photographe, fils de boulanger, domicilié rue de l’Hôpital Saint-Roch, maison Cassin frères" dans le Tableau de recensement de la classe de 1862 (exempté) et, l’année suivante, comme "élève photographe, domicilié rue Saint-François-de-Paule" (adresse familiale) dans la liste électorale de la Ville de 1863. Il travaille dans l’atelier de Pierre Petit, situé au 5, Promenade des Anglais (Journal de Nice du 10 février 1862 p 3).
Il est cité ensuite comme "photographe", âgé de 23 ans, en tant que témoin de naissance, en septembre 1865.
Honoré Bonnet, "photographe", âgé de 27 ans, se marie en novembre 1869 avec Catherine Joséphine Dalmas, repasseuse (1846-1910), avec qui il aura six enfants dont quatre qui, malheureusement, mourront très jeunes : Caroline (1871-1951), Joseph (1873-1874), Benoît (1875-1876), Sophie (1877-1885), Marie (1878-1879) et André (1881-1962).
Le domicile personnel d'Honoré Bonnet est cité dans les recensements et les listes électorales de la Ville de Nice ainsi que dans les déclarations de naissance et de décès de ses enfants :
- en 1871 (naissance, liste électorale) et 1872 (recensement, liste électorale), au 7, quai Masséna,
- en 1873 (naissance) et 1874 (décès) au 2, rue Paradis mais les listes électorales le citent au 24, rue Masséna,
- en 1875 (naissance) et 1876 (décès) au 3, rue Saint-Michel mais les listes électorales le citent encore au 24, rue Masséna,
- de 1876 à 1884 au 5, 7, 8 puis 20, rue Croix-de-Marbre (recensements de 1876 et 1881, naissance de 1877, décès de 1879, naissance de 1881, listes électorales de 1877 à 1884),
- en 1884 et 1885 (décès, listes électorales) au 9, rue du Pont Neuf,
- de 1885 à 1895 (listes électorales), rue Droite, 15,
- de 1895 à 1901 (listes électorales), rue de la Préfecture, 4,
- en 1901 (liste électorale), au 6, rue de la Barillerie.
L'atelier d'Honoré Benoît semble créé vers 1870-1871 et est pour sa part cité dans les annuaires niçois :
- de 1873 à 1875, au 2, rue Paradis, avec, dans le Guide des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco de D. Boistier de 1874, la précision, "au fond de la cour",
- de 1879 à 1884 au 5, rue Croix-de-Marbre (depuis 1876 en fait ; annuaires absents de 1876 et 1878 et nom absent de l'annuaire de 1877),
- de 1885 à 1886 au 1, rue Saint-Philippe,
- et de 1887 à 1889 au 9, rue du Pont-Neuf.
Le revers de certains cartons-photos porte à l'encre violette, sous les armoiries de la Couronne britannique, les inscriptions suivantes : " Photographie - Honoré Bonnet - Rue Paradis, 2. - & Rue Masséna, 13. - au fond du jardin. - Nice" (vers 1872-1876 ?).
D'autres portent à l'encre rouge : "Photographie - Et - Peinture - H. Bonnet (signature oblique) - 5, Rue Croix-de-Marbre, 5 - A côté de London House - Près le Jardin Public - Nice" (vers 1876-1880 ?).
Du fait de l’enchevêtrement des adresses successives (domiciles et ateliers), des deux photographes, Joseph Blanc (né en 1795) et Honoré Bonnet (né en 1842), il est très difficile de déterminer les dates et adresses de leur association. Il y a d’une part l’ancien atelier d’Emile Messy repris en 1870, aux deux adresses du 2, rue Paradis et du 13, rue Masséna (cartons séparés de Blanc d'Aubigny et d’Honoré Bonnet) et, d’autre part, l’atelier de Ferdinand Chardonnet repris fin 1871 aux deux adresses du 7, rue du Temple et du 24, rue Masséna (cartons de Blanc & Cie et cartons de Blanc & Bonnet).
A la suite de l’hospitalisation en 1876 puis du décès de Joseph Blanc en 1877, Honoré Bonnet déménage son atelier :
- au 5, rue Croix-de-Marbre de 1876 à 1884,
- au 1, rue Saint-Philippe de 1884 à 1885/1886 ; les cartons portant cette adresse sont très rares et portent sur un fond beige-orangé, un recto nu encadré de rouge et un verso imprimé à l'encre brune, "Photographie Du Panorama - H. Bonnet - 1, Rue St-Philippe, 1 - Nice".
Le nom de l'atelier vient de sa proximité avec le Grand Panorama de Nice ouvert rue St-Philippe, en 1881 et exposant la toile peinte d'Olivier Pichat [1823-1912], Le Tour du lac, au bois de Boulogne de Paris.
- et au 9, rue du Pont-Neuf de 1885/1886 à 1889 (cartons-photos inconnus à ce jour).
Le nom d’Honoré Bonnet disparaît des annuaires niçois après 1889 mais semble réapparaître uniquement dans ceux de 1893 et 1894. Ces derniers affichent un atelier niçois au 8, rue Chauvain, sous l’appellation "Auguste et Bonnet". Est-ce Honoré Bonnet ou un photographe homonyme qui est l’associé "d’Auguste" ou Auguste Muris, né en 1863 ?
Si Honoré Bonnet est cité dans les registres d'état-civil comme témoin de quelques naissances, mariages et décès entre 1865 et 1884, il est cependant cité pour plus de 80 naissances entre 1884 et 1890, ce qui interroge sur les raisons de sa présence lors de ces déclarations.
L’un des frères d’Honoré Bonnet, Casimir Bonnet, est peintre (cité en 1883). Honoré Bonnet semble côtoyer le photographe Charles Garach (cité en 1879) et le photographe Louis Sébastien Orsi (naissance de la fille de ce dernier en 1885).
Il est proche également du photographe Jean Vaglio ; il apparaît comme témoin dans la déclaration de naissance de la fille de ce dernier en 1870 et dans celle du décès du photographe en 1900. A-t-il été l’élève puis l’assistant de Jean Vaglio dans les années 1860 ?
Toujours est-il que dans cet acte de décès de 1900, Honoré Bonnet est encore présenté comme "photographe", de même que lors du mariage de sa fille Caroline à Nice en janvier 1897 et dans la fiche militaire de son fils André (papetier) en 1901.
C'est d'ailleurs en tant que "photographe" qu'il décède à Nice au 2, place du Palais, le 5 août 1906, âgé de 64 ans.
Honoré Bonnet est cité dans la "Liste générale des principaux photographes" publiée par la Société de Photographie de Toulouse, de 1877 à 1885.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1872 (?),
inscriptions au recto, "Honoré Bonnet, Phot.",
tirage albuminé de 8,7x5,4 cm, sur carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1872 (?),
inscriptions au verso, "Armoiries de la Couronne britannique - PHOTOGRAPHIE - Honoré Bonnet -
Rue Paradis, 2 - & Rue Masséna, 13, - au fond du jardin - NICE",
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877) et BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1873-1876 (?),
inscriptions au recto, "Blanc & Bonnet Phot.",
tirage albuminé de 5,5x8,8 cm, sur carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BLANC Joseph (1795-1877) et BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'homme, vers 1873-1876 (?),
inscriptions au verso, emblème américain (pygargue au phylactère, E Pluribus Unum, tenant branche d'olivier et volée de flèches, dominé par les étoiles des premiers états, des nuages et rayons solaires), suivi de,
"Blanc & Bonnet - Photographie & Peinture - Rue du Temple & Rue Massena, 24 - Nice",
carton de 6,3x10,5 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'une mère et de sa fille, recto, vers 1876-1880 (?),
inscriptions au recto, "HB",
tirage albuminé de 9x5,5 cm, sur carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait d'une mère et de sa fille, verso, vers 1876-1880 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - Et - Peinture - H. Bonnet (signature oblique)
- 5, Rue Croix-de-Marbre, 5 - A côté de London House - Près le Jardin Public - Nice",
inscriptions manuscrites, "Tante Armand et - sa fille",
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait de prêtre, recto, vers 1876-1880 (?),
inscriptions au recto, "HB",
tirage albuminé de 9,1x5,6 cm, sur carton de 10,6x6,4 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait de prêtre, verso, vers 1876-1880 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - Et - Peinture - H. Bonnet (signature oblique)
- 5, Rue Croix-de-Marbre, 5 - A côté de London House - Près le Jardin Public - Nice",
carton de 10,6x6,4 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait de Paul Gasiglia, recto, vers 1881/84-1886 (?),
recto nu,
tirage albuminé de 9,4x5,6 cm, sur carton de 10,4x6,3 cm, Collection personnelle.
- BONNET Honoré (1842-1906), Portrait de Paul Gasiglia, verso, vers 1881/84-1886 (?),
inscriptions imprimées au verso,
"Photographie Du Panorama - H. Bonnet - 1, Rue St-Philippe, 1 - Nice",
inscriptions manuscrites,
"Paul Gasiglia - frère à Mème",
carton de 10,4x6,3 cm, Collection personnelle.
- AUGUSTE (MURIS Auguste né en 1863 ?) & BONNET (BONNET Honoré, 1842-1906 ?), Portrait de militaire (15° Régiment d'Artillerie), recto, vers 1892-1894 (?),
inscriptions au recto, "Auguste & Bonnet - 8, Rue Chauvain - Nice", verso nu,
tirage albuminé de 9,2x5,6 cm, sur carton de 10,6x6,5 cm, Collection personnelle.
VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS