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dimanche 31 décembre 2017
788-AI WEIWEI, J. HERZOG & P. DE MEURON, "HANSEL & GRETEL", 2017
SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS
- Ai WEIWEI (né en 1957) et les architectes Jacques HERZOG (né en 1950) & Pierre de MEURON (né en 1950), Hansel & Gretel, 2017,
New York, Arsenal Park Avenue, 7 juin-6 août 2017,
cette nstallation ayant pour thème la surveillance dont nous sommes en permanence l'objet (ordinateurs, caméras ; thème cher à Ai Weiwei) est interactive et notamment constituée de 56 ordinateurs équipés de caméras infrarouges et de drones tourbillonnant projetant une image persistante et encadrée de rouge des visiteurs prise en plongée, à côté d'eux, ce qui les incite à prendre des postures et à se photographier avec leur double.
jeudi 28 décembre 2017
787-MIGUEL ALEO & ALPHONSE DAVANNE : "NICE ET LES ENVIRONS", 1869-2
- Est-ce Miguel Aleo (la quarantaine) qui pose sur sa propre photographie (un autre cliché existant sans le personnage) ?
Cet homme se retrouve également dans une autre photographie de Miguel Aleo, NICE - La Promenade des Anglais.
- Détail de la photo précédente, NICE - Le Quai des Palmiers (avec en arrière-plan la façade du Grand Hôtel, nouvellement construit).
MIGUEL ALEO & ALPHONSE DAVANNE
C'est vers 1865-1868 (?) que Miguel Aleo semble s'associer avec Alphonse Davanne (12 avril 1824 - 19 septembre 1912), chimiste et photographe parisien (82, rue Neuve-des-Petits-Champs), actif depuis le début des années 1850 (photos d'Italie de 1853) et co-fondateur (1854) puis président de la Société Française de Photographie (1867-1901). Ce dernier signe ses tirages de son timbre sec (grands formats) ou humide (CDV, Cabinets), "AD".
- Timbre sec d'Alphonse Davanne. |
- Timbres humides d'Alphonse Davanne, le deuxième chez Pascal Amarante.
Miguel Aleo semble connaître Alphonse Davanne depuis 1859, lors de la venue de ce dernier sur la Riviera et de la réalisation de sa série photographique sur Menton et ses environs (en 1860 puis en 1862, 10 de ses vues accompagneront l'ouvrage d'Alfred de Longpérier-Grimoard, L'Hiver à Menton, Menton, Pascal Amarante, Au Grand Bazar, voir sur Gallica - 2ème édition annoncée dans Journal de Seine-et-Marne du 26 avril 1862 p 3).
Miguel Aleo qui occupe un domicile à Bellevue (Seine-et-Oise, près de Meudon) et alterne, avec les saisons, entre Bellevue et Nice depuis la fin des années 1850, va devenir Secrétaire du Bulletin de la Société Française de Photographie en 1872, après, semble-t-il, avoir quitté Nice définitivement (?) pour Bellevue, vers 1871.
Il semble que les photos des années 1860 de Miguel Aleo ont tout d'abord été éditées sous son seul nom par le Libraire Charles Jougla (de 1860 à 1866 environ ; 1 carton daté de 1866).
Aucun carton vendu à Nice :
- n'affiche les deux noms d'Aleo et de Davanne avec la mention du Libraire Ch. Jougla,
- n'affiche leurs deux noms avec une date d'achat antérieure à 1867 (3 cartons de 1867, 2 cartons de 1869, 3 de 1871, 1 de 1872, 3 de 1873).
Ces deux raisons me font douter de leur association en 1865 (1867 ?) mais les auteurs qui la situent à cette date ont peut-être connaissance de documents qui permettent de l'affirmer.
En 1867, Aleo semble délaisser la Librairie Jougla pour la Librairie Etrangère, probablement en fin d'année, au moment où les Frères Barbery succèdent à Charles Giraud.
Aucun carton-photo de la Librairie Etrangère n'affiche le seul nom de Miguel Aleo, même si l'article des Echos de Nice de février 1868 cite Aleo sans Davanne (voir la première partie de cet article).
Les cartons-photos (tirages et retirages) affichent désormais les deux noms d'Aleo et Davanne, "A/D" (A d'Aleo et D de Davanne), accompagnés de la mention "Librairie Etrangère - Nice" (dès 1867 ; cartons datés de 1867 et 1869) puis "Barbery Frères - Librairie Etrangère - Nice" (jusqu'en 1875 environ ; cartons datés de 1871 et 1873).
- Timbres sec et humide de Miguel Aleo & d'Alphonse Davanne.
- Timbres humides de Miguel Aleo & d'Alphonse Davanne à la Librairie Etrangère, Nice.
- Timbres humides de Miguel Aleo & d'Alphonse Davanne
chez Pascal Amarante, Menton, et à la Librairie Rocca-Tartarini d'Ajaccio.
- Timbre humide de Miguel Aleo & d'Alphonse Davanne, Librairie Robaudy, Cannes.
- Timbre humide de Miguel Aleo & d'Alphonse Davanne, Librairie Robaudy, 34, rue d'Antibes, Cannes.
Les deux initiales entrecroisées "A/D" (sans nom ou timbrées des deux noms en minuscules verticales), se retrouvent seules au recto (timbre sec) ou au verso des cartons-photos (timbre humide) ; elle se retrouvent également accompagnées de l'adresse des libraires (dépositaires ou éditeurs) qui diffusaient auparavant les vues de l'un ou de l'autre, et notamment :
- "Rocca Tartarini - Libraire - Cours Napoléon - Ajaccio",
- "Librairie Robaudy - Cannes",
Fortuné Robaudy (né à Nice en 1841) obtient son brevet de libraire le 19 février 1865 ; sa librairie est située rue d'Antibes à Cannes ; Victor Petit, dans, Cannes - Promenade des Étrangers dans la ville et ses environs (deuxième édition, 1868, pp 18-19 - première édition de 1866) écrit, "Il faut voir aussi les tableaux, dessins, gravures, photographies et albums divers, réunis et exposés chez Robaudy". Il est à noter que le numéro de sa librairie rue d'Antibes a beaucoup changé (n°1, 10, 30, 34, 42) et que le numéro 34 qui apparaît au dos de certains cartons-photos d'Aléo et Davanne implique une datation entre 1874 et 1889.
- Publicité pour la Librairie Fortuné Robaudy parue dans la Revue de Cannes du 25 décembre 1865 p 4.
Elisée Reclus, dans, Les Villes d'hiver de la Méditerranée et des Alpes-Maritimes, signale en 1864 (p 428, voir sur Gallica), "Au bazar de Menton, tenu par M. Amarante, on trouve tous les ouvrages (...) publiés sur Menton, ainsi que les photographies des sites les plus curieux de la Corniche").
- Dr Lubanski, Guide du littoral méditerranéen, 1865, publicité pour Mentone-Bazaar.
Une photographie vendue par "Pascal Amarante - Maison Modèle - Menton" et signée d'Aleo et Davanne montre la nouvelle gare de Monaco en cours d'achèvement en 1873 et une photographie de Davanne montre à Nice la place Garibaldi avec le nouveau couvent des Ursulines en construction sur la colline de Carabacel vers 1876.
L'association d'Aleo et Davanne semble s'achever dans les années 1870. Leurs photographies semblent cependant encore distribuées par Pascal Amarante et Fortuné Robaudy dans les années 1880.
Même si l'album étudié est composé de photographies de Miguel Aleo (1865-1867), il se pourrait qu'il ait pour auteurs Aleo et Davanne car :
- il date de la période de leur association,
- il présente des photographies qui se retrouvent à l'identique dans d'autres tirages à leurs deux noms, comme, NICE - Du Col de Villefranche (grand format au timbre sec au recto), NICE - Promenade des Anglais (grand format au timbre sec au recto), NICE - Jardin Public sur la Mer (CDV au timbre humide au verso) ou encore, VILLEFRANCHE (vue de l'ouest ; CDV au timbre humide au verso),
- il présente une photographie, VILLEFRANCHE (vue de l'est) qui se retrouve à l'identique dans un tirage attribué (à tort ?) à Alphonse Davanne, Le Cap de Nice et Villefranche, vers 1865 (12,5 x 21,7 cm),
- et il offre des tirages soulignés d'un titre central imprimé à l'encre bleue, comme sur les CDV à leurs deux noms (même si cette présentation existait déjà sur les CDV qui portaient le seul nom de Miguel Aleo au milieu des années 1860).
Sur l'ensemble des photos connues et identifiées d'Aleo et Davanne prises sur la Riviera, la plupart sont signées :
- d'Aleo seul (CDV, 13,5 x 22 cm, 20 x 25,5 cm, 24,5x31 cm...),
- d'Aleo & Davanne (CDV, vues stéréoscopiques formées de deux tirages presque carrés sur carton jaune pâle ou abricot à tranche parfois dorée, 10 x 25 cm, 13 x 22 cm, 15 x 20 cm, 25 x 34 cm...),
et beaucoup moins, identifiées, de Davanne seul (CDV, vues stéréoscopiques en forme d'arc en plein cintre ou en anse de panier, Cabinets, 14,5 x 21 cm, 25 x 34 cm...),
- certaines enfin n'affichent aucun auteur (comme l'album étudié) mais seulement l'éditeur, "Pascal Amarante - Maison Modèle - Menton" (Cabinets, au verso) ou "Librairie Robaudy" (Cannes, vues stéréoscopiques, au recto, sur la gauche).
Parmi les photos recensées de la Riviera d'Aleo & Davanne, la moitié est consacrée à Nice et ses environs (avec Saint-André et Villefranche), une partie moins importante à Cannes (avec les Îles Saint-Honorat et Sainte-Marguerite), La Turbie, Monaco et Menton, et très peu à Grasse, Beaulieu, Eze, Roquebrune, Sainte-Agnès, Vintimille, Bordighera et San Remo.
Si Aleo et Davanne ont photographié les mêmes lieux, il semble que parmi les clichés portant leurs deux noms :
- ceux de Nice relèvent davantage d'Aleo (quelques photos de Davanne de 1865-1866 et de 1873-1874),
- ceux de Menton et Monaco davantage de Davanne (photos de 1861 mais également postérieures),
-alors que ceux de Cannes semblent mieux partagés.
Il est nécessaire de rappeler ici, que parmi les photographies portant les deux noms, celles des autres régions (Normandie, Dauphiné, Auvergne, Bourbonnais...) sont des retirages de clichés réalisés par Alphonse Davanne (voir notamment l'Album de la BnF d'Alphonse Davanne, Laon, Coucy, Normandie, Italie, Mont-Dore, 1854-1867, sur Gallica).
La date de décès de Miguel Aleo reste inconnue. De nombreux auteurs placent cette dernière vers 1875. Il est vrai que le dernier signalement de Miguel Aleo date du mariage de sa fille le 2 octobre 1875 et qu'il n'est pas signataire de l'acte de naissance de ses petits-enfants le 19 septembre 1877. Il est cependant possible que son décès soit postérieur.
- d'Aleo seul (CDV, 13,5 x 22 cm, 20 x 25,5 cm, 24,5x31 cm...),
- d'Aleo & Davanne (CDV, vues stéréoscopiques formées de deux tirages presque carrés sur carton jaune pâle ou abricot à tranche parfois dorée, 10 x 25 cm, 13 x 22 cm, 15 x 20 cm, 25 x 34 cm...),
et beaucoup moins, identifiées, de Davanne seul (CDV, vues stéréoscopiques en forme d'arc en plein cintre ou en anse de panier, Cabinets, 14,5 x 21 cm, 25 x 34 cm...),
- certaines enfin n'affichent aucun auteur (comme l'album étudié) mais seulement l'éditeur, "Pascal Amarante - Maison Modèle - Menton" (Cabinets, au verso) ou "Librairie Robaudy" (Cannes, vues stéréoscopiques, au recto, sur la gauche).
Parmi les photos recensées de la Riviera d'Aleo & Davanne, la moitié est consacrée à Nice et ses environs (avec Saint-André et Villefranche), une partie moins importante à Cannes (avec les Îles Saint-Honorat et Sainte-Marguerite), La Turbie, Monaco et Menton, et très peu à Grasse, Beaulieu, Eze, Roquebrune, Sainte-Agnès, Vintimille, Bordighera et San Remo.
Si Aleo et Davanne ont photographié les mêmes lieux, il semble que parmi les clichés portant leurs deux noms :
- ceux de Nice relèvent davantage d'Aleo (quelques photos de Davanne de 1865-1866 et de 1873-1874),
- ceux de Menton et Monaco davantage de Davanne (photos de 1861 mais également postérieures),
-alors que ceux de Cannes semblent mieux partagés.
Il est nécessaire de rappeler ici, que parmi les photographies portant les deux noms, celles des autres régions (Normandie, Dauphiné, Auvergne, Bourbonnais...) sont des retirages de clichés réalisés par Alphonse Davanne (voir notamment l'Album de la BnF d'Alphonse Davanne, Laon, Coucy, Normandie, Italie, Mont-Dore, 1854-1867, sur Gallica).
La date de décès de Miguel Aleo reste inconnue. De nombreux auteurs placent cette dernière vers 1875. Il est vrai que le dernier signalement de Miguel Aleo date du mariage de sa fille le 2 octobre 1875 et qu'il n'est pas signataire de l'acte de naissance de ses petits-enfants le 19 septembre 1877. Il est cependant possible que son décès soit postérieur.
Alphonse Davanne cite Aleo dans son ouvrage intitulé Les Progrès de la Photographie publié en 1877 (p 63) ainsi que dans un discours de 1885, sans qualificatif évoquant sa disparition, et ne donne les Vues de Corse de Miguel Aleo qu'en 1887 à la Société de Géographie (64 planches-BnF-Tolbiac-Salle R-magasin-SG WC-240) puis à la section française du Musée d'Ethnographie du Trocadéro (23 planches-Musée de l'Homme).
Des recherches postérieures menées conjointement avec l'historien de la photographie Didier Gayraud ont permis de retracer la fin de la vie de Miguel Aleo : voir l'article sur ce blog.
COLLECTIONS
En dehors des Vues de Corse (Catalogue méthodique de la Bibliothèque d'Ajaccio de 1879 p 636 : album de 44 vues de Corse par Miguel Aleo - collection du Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio ici), peu de photographies de Miguel Aleo semblent conservées dans les collections publiques françaises.
En dehors des Vues de Corse (Catalogue méthodique de la Bibliothèque d'Ajaccio de 1879 p 636 : album de 44 vues de Corse par Miguel Aleo - collection du Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio ici), peu de photographies de Miguel Aleo semblent conservées dans les collections publiques françaises.
Il faut cependant signaler à la BnF, parmi la riche collection de photographies d'Alphonse Davanne, quelques vues de Nice et Villefranche signées Miguel Aleo, quelques vues de Cannes signées d'Aleo et Davanne (Richelieu-Estampes et photographies-magasin-Eo-60-Fol. a et b) et un recueil de 14 cartes de visite d'Aleo et Davanne dont 8 de Menton (cf. le recueil sur Gallica).
A Nice, il existe des photographies de Miguel Aleo à la Bibliothèque du Chevalier de Cessole (dont deux grands formats, Nice, l'embouchure du Paillon et Nice, rue Longchamp) et probablement d'autres, non identifiées, dans l'ensemble des collections municipales, voire départementales.
Il est d'ailleurs fort probable que les 14 photographies conservées (sur un ensemble de 15) montrant des vues anonymes de Nice et de Villefranche de l'Album Nicot de Villemain, conservé à la bibliothèque du Chevalier de Cessole (tiroir 51-2 ; album numérisé) soient de Miguel Aleo, la vue, NICE - Le Port, avec le personnage flou (bougé) près du piédestal du Monument à Charles-Félix, étant la même que celle de l'album présenté ici.
A Nice, il existe des photographies de Miguel Aleo à la Bibliothèque du Chevalier de Cessole (dont deux grands formats, Nice, l'embouchure du Paillon et Nice, rue Longchamp) et probablement d'autres, non identifiées, dans l'ensemble des collections municipales, voire départementales.
Il est d'ailleurs fort probable que les 14 photographies conservées (sur un ensemble de 15) montrant des vues anonymes de Nice et de Villefranche de l'Album Nicot de Villemain, conservé à la bibliothèque du Chevalier de Cessole (tiroir 51-2 ; album numérisé) soient de Miguel Aleo, la vue, NICE - Le Port, avec le personnage flou (bougé) près du piédestal du Monument à Charles-Félix, étant la même que celle de l'album présenté ici.
Les autres photographies de l'Album Nicot de Villemain montrent des vues antérieures à l'album étudié ici, avec le Jardin public dépourvu de kiosque à musique (créé en 1867) ou le Restaurant de La Réserve dépourvu de kiosque oriental (érigé en 1867). Cet album est d'ailleurs daté vers 1865.
Aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 4 photographies d'Alphonse Davanne sont conservées dont 2 de Menton, 1 de Monte-Carlo et 1 de Cannes.
Miguel Aleo (comme Alphonse Davanne d'ailleurs) a effectué à plusieurs reprises des photographies des mêmes lieux (notamment niçois) dans la période 1858-1871. De nombreux tirages albuminés non identifiés des années 1860 lui sont d'ailleurs souvent attribués.
Parmi les collections étrangères, il faut signaler le Jean-Paul Getty Museum de Los Angeles (voir ici et là) qui, au sein de 23 photographies d'Aleo et de Davanne, conserve 9 vues de la Riviera dont trois de Davanne seul (vues supposées des environs de Menton), trois d'Aleo seul (vues stéréoscopiques de Nice qui semblent davantage être d'Aleo et Davanne) et trois d'Aleo et Davanne (vues de Menton, Bordighera et San Remo).
Des vues de Davanne (identifiées, voir ici) et des vues d'Aleo (non identifiées, voir ici) sont conservées dans les collections Fratelli Alinari à Florence. Six vues semblables ou identiques à celles de l'album étudié ici sont d'ailleurs présentes dans cet album, attribuées à Davanne ou à un auteur inconnu.
D'autres vues de Davanne sont conservées à Glasgow University (Scotland) et au Raclin Murphy Museum (Indiana).
SI VOUS POSSÉDEZ DES ALBUMS OU DES PHOTOGRAPHIES D'ALEO OU/ET DAVANNE
OU BIEN DES INFORMATIONS LES CONCERNANT
PERMETTANT DE PRÉCISER OU DE CORRIGER CET ARTICLE
MERCI DE PRENDRE CONTACT AVEC MOI PAR MAIL :
patin.camus@gmail.com
mercredi 27 décembre 2017
786-GILBERT & GEORGE : DEUX INDIVIDUS, UN ARTISTE, UNE VIE
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), The Singing Sculpture, 1969/1973.
VOIR LE SITE DE GILBERT & GEORGE
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COLLABORATION ET CO-CRÉATION ENTRE ARTISTES :
DUO, GROUPES, COLLECTIFS EN ARTS PLASTIQUES DU DÉBUT DES ANNÉES 1960 À NOS JOURS.
GILBERT & GEORGE
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GILBERT & GEORGE
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Gilbert Prousch (né en 1942 en Italie) et George Passmore (né en 1943 dans le Devon), se rencontrent le 25 septembre 1967 à la St. Martin's School of Art de Londres. Gilbert a commencé ses études d'art en Autriche et Allemagne, George en Angleterre.
Leur rencontre à Londres, dans le cours de sculpture d'Anthony Caro (artiste minimaliste), est un véritable coup de foudre et ils vont fusionner dès cette époque en un être unique et signer leurs oeuvres de leurs seuls prénoms.
"Nous sommes deux individus mais un seul artiste".
"Il y a des artistes qui collaborent, pas nous".
Ils inventent et exposent tout d'abord des sculptures portables et ils se prennent en photographie avec elles, les tenant à la main. Ils les abandonnent ensuite pour poser seuls. Face à l'enseignement formaliste dispensé, ils affirment au contraire la place de l'humain et prennent leurs propres corps comme matériaux.
"Nous voulions inventer un art qui s'adresse à tout le monde".
Dès 1967-1969, ils vont être au centre de leurs propres créations et exposer leurs corps dans la rue puis dans les musées pendant des heures (projets au fusain), vêtus d'un costume serré d'homme d'affaires ou "de banquier" des années 1950 (avec cravate et stylo Parker dans la pochette), immobiles ou se mouvant comme des automates à l'instar de sculptures vivantes, le visage recouvert de poudre de bronze, d'or ou d'argent, ou bien accomplissant des gestes du quotidien dans la répétition, tels que chanter, marcher, lire ou boire. En 1969, ils se heurtent au refus de la Tate Gallery d'y créer une crèche où ils joueraient Joseph et Marie entourés d'animaux vivants.
"Nous nous sommes baptisés : Gilbert & George, the human sculpture".
« Avoir toujours la mise élégante et soignée, être détendu, amical, poli et parfaitement maître de soi ».
"Nous voulions nous exposer nous-mêmes".
"Nous étions des Sculptures vivantes vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tout le temps, pour toujours. Nous étions une œuvre d’art. Nous le sommes encore aujourd’hui ».
« Être des sculptures vivantes, tel est notre sang et notre destin, notre passion et notre malheur, notre lumière et notre vie ».
VOIR UN EXTRAIT (2 MN 32) DE LA PERFORMANCE DE
GILBERT (NÉ EN 1943) & GEORGE (NÉ EN 1942),
THE SINGING SCULPTURE, 1969/1991,
PERFORMANCE CONSERVÉE PAR LA TRACE PHOTO ET VIDÉO,
VERSION COULEUR DE NEW YORK, SONNABEND GALLERY, 1991.
GILBERT (NÉ EN 1943) & GEORGE (NÉ EN 1942),
THE SINGING SCULPTURE, 1969/1991,
PERFORMANCE CONSERVÉE PAR LA TRACE PHOTO ET VIDÉO,
VERSION COULEUR DE NEW YORK, SONNABEND GALLERY, 1991.
Cette performance, mise au point en 1967 et 1968 n'a été montrée au public
(en dehors de la St. Martin's School) qu'à partir de 1969 (pour la première fois à Bruxelles), avant d'être rejouée des dizaines de fois dans les années qui suivirent.
Elle ne durait au départ que le temps du disque écouté une ou deux fois (3 ou 6 minutes) mais elle a ensuite été jouée pendant des heures et notamment pendant 8 heures par jour à Düsseldorf (Allemagne) où les deux artistes étaient présents sur leur socle de sculpture avant même la venue des premiers visiteurs et n'en descendaient qu'après le départ des derniers.
Les deux artistes, en costume, sont montés sur une table (socle), le visage recouvert de peinture métallique bronze ou dorée et sont des sculptures vivantes. Ils imitent les mouvements syncopés des automates en mimant (chant et danse) une chanson triste de Flanagan et Allen, des années 1920, populaire pendant la Seconde Guerre Mondiale, Underneath the Arches, diffusée par un tourne-disque ou un magnétophone et son haut-parleur, placés sous la table. Ils échangent leurs accessoires (canne et gants) après chaque refrain.
"On n'avait jamais la patience d'attendre. Tout ce qu'on pouvait faire le jour même, on le faisait. Le moment déterminant fut sans doute la création de notre singing sculpture. Je ne sais pas comment nous est venue cette idée d'une sculpture chantante et dansante, mais nous avons réalisé que nous pouvions produire une oeuvre d'art d'une grande intensité. C'était très déprimant, les mouvements étaient vraiment tristes, mais tout le monde se sentait étrangement enrichi par l'expérience, les enfants étaient fascinés, les vieilles dames pleuraient..." (Gilbert & George, interview des Inrockuptibles, octobre 1997).
Des vidéos gardent trace de leurs performances dans les musées et galeries mais ils s'emparent eux-mêmes de ce médium, répétant des actions et des phrases sur un fond parfois musical, tout en gardant le visage impassible. Ils fusionnent totalement art et vie, leurs corps et leurs actes devenant oeuvre d'art. Ils n'apparaissent jamais l'un sans l'autre (Gilbert est le plus petit). Cette phase où ils se montrent comme des "Livings Sculptures", avec notamment "The Singing Sculpture", dure jusqu'en 1977 et fait leur célébrité.
VOIR SUR TATE.ORG
LES VIDÉOS
Vidéo noir et blanc et sonore (bruits), 7 min., 1970.
"Le titre de ce travail suggère une peinture plutôt qu'une vidéo, et l'action ralentie suggère le regard long et scrutateur d'un artiste examinant son modèle" (Tate).
Vidéo noir et blanc et sonore, 12 min., 1972.
"Le gin-tonic est devenu la boisson préférée de Gilbert et George en 1971. Ils ont choisi Gordon's parce que c'était «le meilleur gin». Pour ce film, ils ont ajouté leurs noms à l'étiquette de la bouteille, de chaque côté de la couronne royale. Les artistes sont montrés assis à une table, en train de se saouler, avec pour musique de fond une bande sonore d'abord d'Edward Elgar (1857-1934, compositeur anglais post-romantique, Pomp and Circumstance, marche pour orchestre, 1901, considérée par les anglais comme leur second hymne national) puis d'Edvard Grieg (1843-1907, compositeur romantique norvégien, Morning Mood, musique de scène écrite pour la pièce d'Ibsen, Peer Gynt, en 1874). Leurs expressions impassibles et la déclaration répétée que "Gordon's make us very drunk" (Gordon nous rend très saouls) crée une scène absurde qui interroge ironiquement l'identité, la nationalité et le « bon comportement »". (Tate)
Dès 1969, ils réalisent des montages photographiques, dont George The Cunt and Gilbert the Shit (en couleur) mais ces derniers se multiplient seulement à partir de 1971, avec des séries photographiques noir et blanc de leurs actions. Les clichés sont présentés dans un cadre fin, mis à plat, espacés et décalés sur le mur, alternant des autoportraits, avec des détails en gros plan de l'environnement naturel, de l'environnement urbain et bétonné ou d'objets dans les scènes d'intérieur. Ils exposent des photographies du réel (des "négatifs" comme ils disent), comme oeuvres d'art à part entière.
Parmi ces séries, signalons les Nature Pieces de 1971 où ils sont présents dans la végétation et les Drinking Pieces de 1972 puis les Drinking Sculptures de 1973-1974, avec des photographies traduisant un état d'ivresse avancé et les montrant en train de boire du gin, de la bière ou du vin dans des pubs.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Photo-Piece from Nature Pieces series, 1971,
30 tirages argentiques noir et blanc, 161 x 161 cm.
A partir de 1974, les séries de photos noir et blanc recomposent désormais un format rectangulaire et intègrent des touches de rouge, le jeu de noir et blanc et de couleur dessinant souvent une croix. Progressivement, ils intègrent d'autres couleurs.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Mental n°7 from Mental Pictures series, 1976,
30 tirages argentiques noir et blanc, 187 x 157 cm.
Dès 1980, les photos fusionnent en un photomontage rectangulaire qui utilise de nombreuses couleurs saturées avec une grille de lignes noires en surimpression, donnant un effet de vitrail.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Naked Faith, 1982,
242 x 404 cm.
Leurs photomontages s'inspirent de leur vie quotidienne et ils restent les personnages principaux de leurs productions. Ils montrent également leurs amis, l'appartement et le quartier où ils habitent depuis leur rencontre et évoquent Londres et l'Angleterre. Locataires, au départ, d'une puis de plusieurs chambres, ils ont acquis par la suite l'immeuble entier et sont toujours restés dans ce quartier de Spitalfields de l'East End de Londres, quartier de banlieue ponctué d'édifices religieux et peuplé d'immigrés qui est devenu depuis un quartier davantage branché et huppé.
A partir des années 1990, ils ne se présentent plus seulement en costume mais également nus dans des poses parfois trash (Naked Shit Pictures, 1994) qui sont redoublées par les mots crus qui les accompagnent, ciblant la sexualité, les étrons et les fluides corporels parfois vus au microscope. Leurs thèmes, inspirés d'images de presse et de photographies personnelles soigneusement classées dans leur atelier, ne se limitent cependant pas à la sexualité mais se regroupent autour de la vie et de la mort, de la jeunesse, des questions sociales, de l'argent, du racisme, de la violence, de la religion.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Human Shits from the Naked Shits series, 1994,
253 x 426 cm.
"Aborder les sujets tabous avec notre allure de petits bourgeois conventionnels, c'est bien plus fort".
"Il faut interdire la religion et décriminaliser le sexe".
A l'opposé de leur art, ils se montrent très discrets sur leur liaison dans les interviews. Ils se sont mariés en secret en 2008.
Ils se montrent également très discrets sur leur façon de travailler et sur l'apport de chacun. "Gilbert & George créent chaque œuvre à partir d’images isolées et de négatifs photographiques qui sont superposés en chambre noire. Les sujets se détachent sur un fond noir, puis les copies photographiques sont coloriées à la main. La composition est ensuite montée en utilisant un système de numérotation de chaque copie dans le quadrillage et en suivant la séquence numérotée pour obtenir l’image finale" (extrait de la biographie des artistes réalisée par le Musée Guggenheim de Bilbao).
Le photomontage manuel a désormais cédé la place au photomontage par ordinateur. Ils disent se laisser guider par leurs pensées et leurs émotions et être eux-mêmes surpris de leurs créations.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Bleeding Medals from the Jack Freak Pictures series, 2008,
302 x 444 cm.
302 x 444 cm.
"En racontant notre vie à travers nos tableaux, nous établissons un dialogue avec le public (...) Notre art évolue avec nous puisqu'il reflète nos pensées, nos actions, et même nos transformations physiques".
"Notre art prend sa source dans la vie et non dans l'histoire de l'art".
Ils n'ont pas échappé cependant à l'influence de l'art de la première moitié et du milieu du XX° siècle, tant par leur provocation, leur art de la performance, leur fusion entre art et vie, leur utilisation de la vidéo et du photomontage, leur utilisation du langage, leur autoportrait en costume...
Leurs photomontages colorés, proches du vitrail ou du mur tagué, ont pris plus d'ampleur ces dernières décennies, arrivant à des "tableaux" (comme ils les appellent) parfois monumentaux de 6 m sur 11. Datant de 2016, leur triptyque, Old Beard Ruin, atteint même 4 mètres de haut sur près de 23 mètres de long, immergeant le spectateur dans l'oeuvre.
- Vue de l'Exposition, "Gilbert & George : The Art Exhibition", novembre 2015-mars 2016, Hobart, MONA (Tasmanie).
VOIR SUR VIMEO LA PRÉSENTATION DE L'EXPOSITION PAR GILBERT & GEORGE
VOIR SUR VIMEO LA PRÉSENTATION DE L'EXPOSITION PAR GILBERT & GEORGE
Ils ont reçu le prix Turner en 1986 et ont représenté le Royaume-Uni à la Biennale de Venise en 2005 avec la série GinkGo Pictures.
- GILBERT (né en 1942) & GEORGE (né en 1943), Kit, Gingko Pictures, 2005,
20 tirages encadrés formant une image de 338x355 cm.
La Tate Modern (Londres) leur a consacré une grande rétrospective de février à mai 2007.
Âgés de près de 75 ans, ils continuent à créer et à (s')exposer. Voir ci-dessous l'Exposition célébrant leurs 50 ans de carrière en 2017, The Beard Pictures (2016).
VOIR LA VIDÉO (1 MN 40, 2017) DE LEUR EXPOSITION EN COURS
À LA GALERIE THADDAEUS ROPAC DE PANTIN,
GILBERT & GEORGE, THE BEARD PICTURES,
DU 9 NOVEMBRE 217 AU 13 JANVIER 2018.
VOIR LA VIDÉO SOUS-TITRÉE EN FRANÇAIS (1 MN 34, 2017)
DE LA PRÉSENTATION PAR LES DEUX ARTISTES DE L'EXPOSITION,
DE LA PRÉSENTATION PAR LES DEUX ARTISTES DE L'EXPOSITION,
GILBERT & GEORGE, THE BEARD PICTURES,
GALERIE ALBERT BARONIAN, BRUXELLES, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017.
GALERIE ALBERT BARONIAN, BRUXELLES, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2017.
"We want to be immortal. And immoral".
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lundi 25 décembre 2017
785-TSPÉ-SORTIE À LA VILLA ARSON : "INVENTEURS D'AVENTURES", DÉC. 2017
- L'un des rideaux de l'Exposition de la Villa Arson, "Inventeurs d'Aventures", isolant les installations vidéo.
Dans le cadre de la convention pluriannuelle entre le Lycée Apollinaire et la Villa Arson (Nice), les élèves de Terminale suivant l'option Arts plastiques de Spécialité ont réalisé deux sorties pédagogiques successives les 15 et 22 décembre 2017.
- Les élèves accueillis par Silvi Sarkysian (Service des Publics).
Guidés par Christelle Alin et Silvi Sarkysian (Service des Publics), les élèves ont découvert dans un premier temps le site, les locaux et les ateliers de l'Ecole Nationale Supérieure d'Art puis ils ont rencontré les professeurs et les étudiants en activité.
- Les élèves visitant l'Atelier Céramique, accueillis par l'artiste-enseignant, Frédéric Bauchet.
Dans un second temps, ils ont visité l'Exposition, "Inventeurs d'Aventures - 2° Episode " (du 15 octobre 2017 au 7 janvier 2018).
Cette exposition réunit une cinquantaine de jeunes artistes, diplômés dans les cinq dernières années des sept Ecoles d'Art du sud-est de la France (L'Ecole(s) du Sud), sélectionnés par le commissaire Gaël Charbeau, assisté d'Aurélie Faure. Installations, environnements et installations vidéo s'égrènent dans le parcours labyrinthique de l'architecture de la Villa Arson.
Après une visite de l'ensemble de l'exposition, Nina Campo (Service des Publics) a proposé un atelier de commentaire d'oeuvre, reposant sur une triple approche descriptive, interprétative et critique. Elle a invité les élèves à étudier par deux, deux oeuvres de leur choix, avant d'en faire une restitution orale à l'ensemble du groupe.
Voici une sélection (avec regrets) de quelques oeuvres... en omettant malheureusement l'installation vidéo de Gaëtan TROVATO & Robin TOUCHARD, Trinakria, 2014 (autour du volcan éponyme) et celle d'Aurélien LEMONNIER, Paysages d'Athènes, 2017 (triptyque vidéo, 19 min, avec le texte de Thucydide) dont il est difficile de rendre compte par la photographie. L'Exposition dure jusqu'au 7 janvier 2018 !
- Les élèves devant les oeuvres de PATIMO Morgan, It's for the Kids, 2017,
dessin au feutre réalisé in situ, 130x140 cm,
et, Cosmic Desease (série), 2013-2017,
sélection de 48 dessins, dimensions variables.
dessin au feutre réalisé in situ, 130x140 cm,
et, Cosmic Desease (série), 2013-2017,
sélection de 48 dessins, dimensions variables.
dessin au feutre réalisé in situ, 130x140 cm,
et, Cosmic Desease (série), détail de l'un des 48 dessins, 2013-2017,
dimensions variables.
- TEOTSKI Elvia, Un Monde en construction, 2017,
installation non statique, culture de champignons, dimensions variables.
- TEOTSKI Elvia, Un Monde en construction, détails, 2017,
installation non statique, culture de champignons, dimensions variables.
- TEOTSKI Elvia, Archéologie future, détails, 2017,
pommes de terre germées et sulfate de cuivre, dimensions variables.
installation, carton, papier, encre de Chine, pastels, dimensions variables.
- DUMAS Yohan, World Trade Center, détail, 2017,
installation, carton, papier, encre de Chine, pastels, dimensions variables.
Berenjena, Eclipse, Chrisoprase, Double Red, Amber,
peaux d'agneau, résine, acier, dimensions variables,
production LVMH Métiers d'Art.
- GURUCEAGA Amandine, Derma Soft (série de cinq), Eclipse, 2017,
Berenjena, Eclipse, Chrisoprase, Double Red, Amber,
peaux d'agneau, résine, acier, dimensions variables,
production LVMH Métiers d'Art.
- GURUCEAGA Amandine, Derma Soft (série de cinq), détail d'Eclipse et de Double Red, 2017,
peaux d'agneau, résine, acier, dimensions variables,
production LVMH Métiers d'Art.
- ROYEZ Thomas, Souviens-toi que tu vas mourir, détail, 2017,
installation, polycarbonate alvéolé, fumigènes, vidéo (8 min 23 sec), objets divers, 400x300x200 cm.
- ROYEZ Thomas, Souviens-toi que tu vas mourir, détail, 2017,
installation, polycarbonate alvéolé, fumigènes, vidéo (8 min 23 sec), objets divers, 400x300x200 cm.
- ROYEZ Thomas, Souviens-toi que tu vas mourir, détails, 2017,
installation, polycarbonate alvéolé, fumigènes, vidéo (8 min 23 sec), objets divers, 400x300x200 cm.
- ROYEZ Thomas, Souviens-toi que tu vas mourir, détail (image de la vidéo), 2017,
installation, polycarbonate alvéolé, fumigènes, vidéo (8 min 23 sec), objets divers, 400x300x200 cm.
- FRANCH GUERRA Camille & BOURGEAU Evan, Le Mouvement du rêve, détail, 2017,
installation immersive (avec objets, images, choses, lumières, sons), techniques mixtes, dimensions variables.
- FRANCH GUERRA Camille & BOURGEAU Evan, Le Mouvement du rêve, détails, 2017,
installation immersive (avec objets, images, choses, lumières, sons), techniques mixtes, dimensions variables.
- FRANCH GUERRA Camille & BOURGEAU Evan, Le Mouvement du rêve, détail, 2017,
installation immersive (avec objets, images, choses, lumières, sons), techniques mixtes, dimensions variables.
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