- FURNE Charles Paul (1824-1875) & TOURNIER Henri Alexis Omer (1835-1885), De Nice à Gênes par la corniche -
n°5, Nice, Vue prise du Château vers le Mont-Chauve, début 1860,
vues stéréoscopiques albuminées de 7x7,3 cm, sur carton de 17,5x8,4 cm, Collection personnelle.
n°5, Nice, Vue prise du Château vers le Mont-Chauve, début 1860,
vues stéréoscopiques albuminées de 7x7,3 cm, sur carton de 17,5x8,4 cm, Collection personnelle.
DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 23/02/2024
Qu'ils résident ou non à Nice, les photographes de la seconde moitié du XIX° siècle ont aimé prendre des vues panoramiques de la ville depuis la Colline du Château qui culmine à près de 100 m de hauteur.
Ils ont multiplié ainsi les vues sur le Port à l'est, les vues sur le bord de mer au sud-ouest, et les vues sur la ville, la vallée du Paillon et l'arrière-pays au nord-ouest. Dans ce dernier cas, ils ont souvent capturé, depuis la terrasse du Château, la partie occidentale du cimetière et de ses abords. J'ai pu ainsi répertorier une vingtaine de photographies, non datées pour la plupart, réalisées par une dizaine de photographes différents.
Parmi les photos les plus anciennes (ensemble ci-dessus et détail ci-dessous), il faut citer la vue stéréoscopique n° 5 de Charles Paul Furne (1824-1875) et Henri Alexis Omer Tournier (1835-1885) appartenant à la série, "De Nice à Gênes par la Corniche", intitulée, "Nice, Vue prise du Château vers le Mont-Chauve", qui peut être datée de début 1860 et est listée dans leur ouvrage de 1861 (cf. sur Gallica page 9).
Cette photo nous révèle l'allée du cimetière (qui prendra le nom de rue puis d'avenue) bordée à gauche des murs donnant sur la ville et à droite des murs très élevés de l'enceinte du cimetière. Cette allée est une impasse qui s'élargit dans sa partie la plus au nord (juste avant le virage de la descente actuelle créée en 1934 sur l'emplacement du cimetière des Cessolines), face à la chapelle Sainte-Madeleine et à l'entrée du cimetière.
- FURNE Charles Paul (1824-1875) & TOURNIER Henri Alexis Omer (1835-1885), De Nice à Gênes par la corniche -
n°5, Nice, Vue prise du Château vers le Mont-Chauve, détail, début 1860,
vues stéréoscopiques albuminées de 7x7,3 cm, sur carton de 17,5x8,4 cm, Collection personnelle.
Cette photo nous révèle l'allée du cimetière (qui prendra le nom de rue puis d'avenue) bordée à gauche des murs donnant sur la ville et à droite des murs très élevés de l'enceinte du cimetière. Cette allée est une impasse qui s'élargit dans sa partie la plus au nord (juste avant le virage de la descente actuelle créée en 1934 sur l'emplacement du cimetière des Cessolines), face à la chapelle Sainte-Madeleine et à l'entrée du cimetière.
La vue montre seulement la partie occidentale du cimetière, avec un petit édicule dans l'allée externe qui est le guichet du gardien construit en 1859 (AM, M8-1) et de nombreux cyprès plantés à l'intérieur, près de l'entrée, de la chapelle Madeleine et le long du mur d'enceinte nord. Détail secondaire (mais fondamental pour dater les autres photographies), une baie du mur sud de la chapelle n'est qu'en partie masquée par un mur qui est celui du dépositoire.
Une autre vue stéréoscopique anonyme (vue d’Hippolyte Jouvin éditée par Radiguet & Fils, Paris) montre une vision assez semblable et contemporaine des lieux mais avec une vision beaucoup plus complète du cimetière. Elle peut être datée fin 1860.
- Anonyme, Vue du Paillon et Saint-Pons (Nice), fin 1860,
vues stéréoscopiques de 7,3x7,3 cm chacune, sur carton de 17,8x8,8 cm, Collection personnelle.
Cette photographie stéréoscopique, probablement l'œuvre d'Hippolyte JOUVIN (1825-1889) qui possédait à Paris un atelier au 11, rue du Grand Chantier, a été diffusée par RADIGUET (Marie-Honoré, 1791-1867) & Fils (Honoré-Antoine, 1824-1887),
vues stéréoscopiques de 7,3x7,3 cm chacune, sur carton de 17,8x8,8 cm, Collection personnelle.
Cette photographie stéréoscopique, probablement l'œuvre d'Hippolyte JOUVIN (1825-1889) qui possédait à Paris un atelier au 11, rue du Grand Chantier, a été diffusée par RADIGUET (Marie-Honoré, 1791-1867) & Fils (Honoré-Antoine, 1824-1887),
- Anonyme, Vue du Paillon et Saint-Pons (Nice), détail, fin 1860,
vues stéréoscopiques de 7,3x7,3 cm chacune, sur carton de 17,8x8,8 cm, Collection personnelle.
Une autre vue stéréoscopique anonyme montre une vue très semblable mais avec le flanc de la colline en travaux.
- Anonyme (probablement DAVANNE Alphonse, 1824-1912), Nice, La vallée du Paillon et le cimetière, ensemble et détail, début 1861,
vue stéréoscopique, 7,3x6,9 cm sur carton de 17,5x8,3 cm, Collection personnelle.
Du sud au nord, on aperçoit le cimetière juif, le cimetière catholique avec les différents niveaux de terrasses de la butte, la chapelle Sainte-Madeleine accostée de cyprès et du dépositoire (ne masquant qu'en partie la baie sud de la chapelle) puis le cimetière catholique et le terrain oriental, plantés de cyprès également. vue stéréoscopique, 7,3x6,9 cm sur carton de 17,5x8,3 cm, Collection personnelle.
Au-delà d'être l'une des vues les plus anciennes, c'est également l'une des vues qui montrent le plus l'ensemble du site et notamment la partie orientale qui sera, par la suite, bien souvent sacrifiée par le cadrage ou masquée en partie par la croissance des arbres du premier plan.
Le petit édicule du guichet du gardien, absent des plans conservés et invisible de la ville (car il est plus bas que le mur qui l'accoste à l'ouest), est toujours présent dans l'allée.
Le petit édicule du guichet du gardien, absent des plans conservés et invisible de la ville (car il est plus bas que le mur qui l'accoste à l'ouest), est toujours présent dans l'allée.
Les éléments visibles sont très semblables à ceux des deux photographies précédentes (présence de nombreux cyprès et baie sud de la chapelle partiellement visible), à l'exception d'un mur blanc en construction, structurant les terrasses près du sommet de la butte. Ce mur correspond à des travaux décidés, après l'Annexion française, par le Conseil municipal du 14 janvier 1861, suite à des éboulements provoqués par de fortes pluies récentes (comparer avec la photographie précédente).
Une très belle vue de Louis Crette (1823-1872) offre une vision contemporaine mais davantage axée sur le cimetière chrétien et l'allée qui y conduit (avec le petit édicule). Cette photographie (voir : Didier Gayraud, La photographie à Nice, Monaco et dans les Alpes-Maritimes au XIX° siècle, Academia Nissarda, 2016 p 90), antérieure au départ de Louis Crette pour Turin (en 1864), peut être datée vers 1862.
Elle est d'une rare netteté et permet de voir avec précision un chemin serpentant entre les tombes existantes (formées d'un simple tertre et d'une croix en métal ou en bois) qui occupent tout aussi bien le bas et le flanc de la butte qu'une partie du Plateau supérieur. Le mur du sommet de la butte (en construction sur la vue précédente) est désormais entièrement achevé.
Voici une autre épreuve de cette photographie, conservée dans les collections du Rijksmuseum d'Amsterdam (voir ci-dessous).
Dans mon inventaire du Plateau supérieur actuel (Plateau Gambetta), réalisé en 2018, je n'ai pas trouvé de tombe antérieure à 1895 ; je pensais donc que le Plateau supérieur n'avait été aménagé et occupé que tardivement. Cette photographie de Louis Crette prouve le contraire. Cette appropriation des terrains est due cependant à une décision du Conseil municipal qui ne date que du 18 avril 1861.
Une nouvelle photographie anonyme et non datée montre un état du cimetière proche de la photo précédente (cyprès, mur blanc du sommet de la butte) mais légèrement postérieure, avec la baie sud de la chapelle non visible, masquée désormais par un toit à deux pans qui a été érigé sur le dépositoire.
- CRETTE Louis (1823-1872), Nice, La vallée du Paillon vue de la terrasse du Château, fin 1861-début 1862,
tirage albuminé de 15,8x21,8 cm sur support de 27,6x36,1 cm, Amsterdam, Rijksmuseum, cote RP-F-00-1490.
L'allée du cimetière est alors une impasse. La descente actuelle ne date que des aménagements de 1932-33.
A noter, dans l'alignement de la chapelle mais en contrebas de la colline, au bord du Paillon,
un immeuble dont la construction (échafaudage) semble en cours d'achèvement (cf. la photo suivante).
A noter, dans l'alignement de la chapelle mais en contrebas de la colline, au bord du Paillon,
un immeuble dont la construction (échafaudage) semble en cours d'achèvement (cf. la photo suivante).
Dans mon inventaire du Plateau supérieur actuel (Plateau Gambetta), réalisé en 2018, je n'ai pas trouvé de tombe antérieure à 1895 ; je pensais donc que le Plateau supérieur n'avait été aménagé et occupé que tardivement. Cette photographie de Louis Crette prouve le contraire. Cette appropriation des terrains est due cependant à une décision du Conseil municipal qui ne date que du 18 avril 1861.
Une nouvelle photographie anonyme et non datée montre un état du cimetière proche de la photo précédente (cyprès, mur blanc du sommet de la butte) mais légèrement postérieure, avec la baie sud de la chapelle non visible, masquée désormais par un toit à deux pans qui a été érigé sur le dépositoire.
La chambre mortuaire était dans un tel état de délabrement que le Conseil municipal a en effet décidé, en février 1862, de la refaire presque entièrement (extérieur et intérieur), en séparant notamment salle des dépôts des cadavres et salle des autopsies ; les travaux ont été terminés en novembre 1862.
Cette vue stéréoscopique n'est pas datée mais elle est signée "J.A.", et elle possède un titre, "Vallée du Paillon, à Nice", et un numéro de série, "534". Ces éléments permettent d'identifier son auteur, Jean Andrieu (1816-apr.1872 ?), photographe et éditeur parisien, et même de préciser sa datation (1863), une photographie de même titre étant citée dans un catalogue de ses vues daté de 1863 et intitulé, "Vues stéréoscopiques. Villes et ports maritimes. Nice et la Côte d'Azur" (Paris, BnF).
- Anonyme, Nice, La vallée du Paillon vue de la terrasse du Château, ensemble et détail, fin 1862-début 63,
tirage albuminé de 17x23 cm, Suède, Vänersborgs museum, Collection Adölf Andersohn.
A noter, dans l'alignement de la chapelle mais en contrebas de la colline, au bord du Paillon,
l'immeuble en construction, visible dans la photo précédente, semble achevé.
Une nouvelle vue stéréoscopique montre une vision assez semblable et de peu postérieure (ensemble et détail ci-dessous), avec à nouveau le petit édicule de l'allée externe, le mur blanc sur le flanc de la butte et la baie sud de la chapelle masquée mais elle montre que de nombreux cyprès ont été coupés, notamment sur le flanc sud de la chapelle Sainte-Madeleine et le long du mur d'enceinte nord du cimetière.
Cette vue stéréoscopique n'est pas datée mais elle est signée "J.A.", et elle possède un titre, "Vallée du Paillon, à Nice", et un numéro de série, "534". Ces éléments permettent d'identifier son auteur, Jean Andrieu (1816-apr.1872 ?), photographe et éditeur parisien, et même de préciser sa datation (1863), une photographie de même titre étant citée dans un catalogue de ses vues daté de 1863 et intitulé, "Vues stéréoscopiques. Villes et ports maritimes. Nice et la Côte d'Azur" (Paris, BnF).
- ANDRIEU Jean (1816-apr. 1872), 534, Vallée du Paillon, à Nice, ensemble et détail, 1863,
tirage albuminé stéréoscopique formé de deux photographies de 7,8x7,7 cm
montées sur carton de 17,5x8,8 cm, Collection personnelle,
cf. la notice de la même photographie sur Gallica.
Ces photographies du début des années 1860 donnent une première vision des cimetières et mettent en évidence l'importance de la végétation qui laisse à peine émerger les sépultures qui s'y sont pourtant multipliées depuis plusieurs décennies.
Au premier plan, le cimetière juif semble désert, avec seulement quelques dalles de marbre blanc mais il est vrai que sa partie sud est masquée par les arbres. Quant au cimetière catholique, seules quelques croix s'y devinent mais elles sont souvent sombres et se confondent avec la végétation.
Dans son journal de voyage, Louise Colet, de passage à Nice, écrit en novembre 1859 : "A mi-côte, sur le versant occidental, on trouve deux cimetières : celui des chrétiens et celui des juifs ; les herbes et les ronces recouvrent à moitié les pierres tumulaires" (Louise Colet, L'Italie des italiens - Première partie - L'Italie du Nord, 1862 p 37).
Tout ceci interroge sur l'occupation de ces cimetières entre 1783 et 1863 et l'emplacement précis des sépultures durant cette période. A l’origine, limité à une enceinte nord-ouest, le cimetière catholique a progressivement gagné tout l’espace, en dehors de l’enceinte sud-ouest du cimetière juif et de l’enceinte du cimetière des non-catholiques ouvert en 1845, situé au sud-est et absent des photographies. La multiplication des sépultures ne semble s'être accélérée qu'avec le développement du tourisme hivernal au milieu du XIX° siècle puis l'annexion de Nice à la France en 1860 et l'adoption de sa législation funéraire l'année suivante.
Le cimetière juif a conservé les tombes anciennes transférées en 1788 de l'ancien cimetière (rue Ségurane) et en a accueilli de nouvelles dans sa partie basse, avant d'occuper au XX° siècle la butte orientale voisine.
Dans les cimetières chrétiens actuels, de nombreuses sépultures anciennes ont disparu et ont été remplacées par le jeu des concessions temporaires ou à perpétuité. Quelques dalles et stèles de marbre blanc du début du XIX° siècle ont cependant été conservées et installées contre les murs anciens du Plateau d'entrée, à l'est et au sud.
Quelques tombes des années 1819-1860 sont pour leur part toujours en place dans les allées, notamment dans la partie est du Plateau d'entrée mais également sur les versants de la butte (voir la synthèse de l'inventaire réalisé en 2018 ici).
Le détail ci-dessous d'une nouvelle photographie, ni authentifiée (Miguel Aleo) ni datée, ne fournit pas une vision élargie des cimetières mais donne une vision nette de l'allée qui les dessert. On retrouve l'édicule cité au toit de tuiles mais, plus au nord, une nouvelle baraque de bois au toit clair.
Le détail ci-dessous d'une nouvelle photographie, ni authentifiée (Miguel Aleo) ni datée, ne fournit pas une vision élargie des cimetières mais donne une vision nette de l'allée qui les dessert. On retrouve l'édicule cité au toit de tuiles mais, plus au nord, une nouvelle baraque de bois au toit clair.
Cette photographie est donc postérieure à la précédente, et elle peut être datée vers 1863-1864 du fait de la construction en cours du futur Hôtel de Nice, ouvert en 1864, boulevard Carabacel (à l'extrême gauche de la photographie).
- Photographe anonyme (Miguel ALEO, 1824-vers 1886), Nice, Vue prise du Château,
ensemble et détail, vers 1863-1864,
tirage, de 22,5x15,5 cm, dans les années 1930 (vers 1935), d'une prise de vue ancienne, Collection personnelle.
J'ai pu retrouver un tirage de la même prise de vue (anonyme lui-aussi) mais avec un cadrage plus large montrant davantage l'intérieur du cimetière et surtout la construction, visiblement en cours, d'un second mur (inférieur) de soutènement de la butte (détail ci-dessous).
- Photographie anonyme (Miguel ALEO, 1824-vers 1886), Nice, Vue prise du Château, détail, vers 1863-1864,
tirage, de 20x25 cm, Collection privée.
Une photographie non datée du troisième quart du XIX° siècle nous révèle le site du cimetière du Château mais avec cette fois une baraque supplémentaire, au toit clair, placée dans l'allée, face à l'extrémité sud du cimetière catholique et masquant désormais le petit édicule. C'est la vue ci-dessous d'Alberto Pacelli (1821-après 1884).
Ce photographe, actif dès le début des années 1850 est tout d'abord associé au photographe Schemboche en 1863-1864 au n° 5 rue Chauvain puis il officie seul à cette même adresse jusqu'en 1870, date de la cession de son fonds à Eugène Guigoni.
Le tampon du photographe au verso du tirage semble impliquer une date vers 1866-1868 mais la vue elle-même implique une date antérieure, vers 1864 (état des lieux des bâtiments de la colline de Carabacel).
Indications au verso : "A.Pacelli - Photographe - Portraits & Vues -
5, Rue Chauvain , 5 - Au 1er étage - Nice".
- PACELLI Alberto (1821-après 1884), Nice, Cours du Paillon, Colline de Cimiez, Carabacel, ensemble et détail, vers 1864,
tirage albuminé, 6,5x10,5 cm, Collection personnelle.Indications au verso : "A.Pacelli - Photographe - Portraits & Vues -
5, Rue Chauvain , 5 - Au 1er étage - Nice".
Cette vue appartient à une deuxième série de vues niçoises, problématique à dater. Postérieure à 1863 mais antérieure à l'hiver 1867-1868, cette série semble dater, suite à une étude détaillée des éléments architecturaux photographiés, du milieu de l'année 1865.
- ANDRIEU Jean (1816-apr. 1872), 1712, Vallée du Paillon, A Nice (J.A), ensemble et détail, 1865,
tirage albuminé stéréoscopique formé de deux photographies de 7,8x7,7 cm
montées sur carton de 17,5x8,8 cm, Collection personnelle,
Le photographe des vues stéréoscopiques ci-dessous n'est pas authentifié. Le carton, numéroté 24, appartient à une série conséquente de plus de 100 vues stéréoscopiques de Nice dont certaines impliquent au plus tôt du milieu ou la seconde moitié des années 1860.
La vue peut être datée vers 1866 (présence du pont de chemin de fer au loin sur le Paillon, face à la place d'Armes et à la route de Turin, terminé en novembre 1866).
Au niveau du cimetière, la nouveauté de cette photographie réside dans la présence, dans l'allée, cette fois non plus d'une mais de deux baraques en bois au toit clair, qui masquent le petit édicule central.
- Photographe non identifié, 24 Nice, la vallée du paillon, vers 1866,
vues stéréoscopiques de 7,8x7,9 cm montées sur carton de 8,6x17,3x cm, Collection personnelle.
- Photographe non identifié, 24 Nice, la vallée du paillon, détail, vers 1866,
vues stéréoscopiques de 7,8x7,9 cm montées sur carton de 8,6x17,3x cm, Collection personnelle.
Charles Nègre photographie également le site. Les Archives Départementales des Alpes-Maritimes en conservent tout à la fois un tirage albuminé et la plaque de verre (ci-dessous).
La deuxième baraque de l'allée du cimetière y est également visible (1866) mais, dans la vallée du Paillon, sur la rive droite s'est ajouté un bâtiment qui date de 1867.
- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice, vue générale depuis la colline du Château, ensemble et détail, vers 1867, plaque de verre au collodion, 18x24 cm, Archives Départementales des Alpes-Maritimes (cote 08FI004).
La vue suivante présente un état du cimetière précédé de cabanes du même nombre que la photographie précédente (et le nouveau bâtiment de la rive droite).
La photo d'Eugène Degand (1829-1911) date elle aussi de 1867 mais elle affiche au verso son tampon "Collections de vues pour album - et Stéréoscope - par Degand" qui identifie des tirages vers 1869-1871.
La photo d'Eugène Degand (1829-1911) date elle aussi de 1867 mais elle affiche au verso son tampon "Collections de vues pour album - et Stéréoscope - par Degand" qui identifie des tirages vers 1869-1871.
tirage albuminé (photo recoupée) de 6x10,3 cm sur carton de 6,6x10,5 cm, Collection personnelle.
La photographie ci-dessous montre la même disposition avec les deux cabanes dans l'allée du cimetière.
- Photographe non identifié, Nice, la vallée du Paillon, 1867,
tirage albuminé de 17,5x12,3 cm, Collection personnelle.
La photographie suivante reste proche. Elle est signé Aleo & Davanne qui se sont associés dans la fin des années 1860. La vue est cependant postérieure aux deux précédentes, du fait de la construction en cours d'un nouveau et grand bâtiment sur la rive droite du Paillon (1868).