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samedi 30 novembre 2024

1367-DAGUERRÉOTYPEURS ET PHOTOGRAPHES À NANTES (1839-1859)-2

 

SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS





RECHERCHES SUR LES

 DAGUERRÉOTYPEURS ET PHOTOGRAPHES

TITULAIRES D'UN ATELIER NANTAIS 

ENTRE 1839 ET 1859



LISTE ALPHABÉTIQUE (recherches en cours)


N.B. : le prénom souligné est le prénom d'usage.




- AUGUSTE (COLAS)


Le père, René Jacques Alexandre COLAS (Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir, 24 avril 1805 - ? apr. 1880).

Le fils, Auguste Alexandre COLAS, dit AUGUSTE puis BAUDELAIRE (né au cours d'une traversée en bateau reliant le Havre à la Martinique, le 25 novembre 1830 - Lille 18 décembre 1880).

Daguerréotypeurs et photographes, actifs à Nantes dès 1849, avec un domicile et un atelier situés passage Pommeraye, en étage. 

L'atelier affiche le pseudonyme du fils, "Auguste" (son prénom), de 1853 (au plus tard) jusque vers 1861. 

Il participe à l'Exposition quinquennale agricole, industrielle et artistique d'Angers (Maine-et-Loire) en 1858 (où il est récompensé par une médaille de bronze) puis à la Deuxième Exposition régionale de Rennes de 1859 (Ille-et-Vilaine).

Il ouvre d'ailleurs un atelier à Rennes, de 1859 à 1861, avec Alphonse Bousseton.

Auguste Colas signe désormais, "A. Colas-Baudelaire" (du nom de sa mère décédée) et porte sur ses publicités et ses Cartes de visite, "Auguste Baudelaire", "A. C. Baudelaire, "A. Baudelaire" ou "Baudelaire", "Peintre Photographe", avec parfois la mention de récompenses obtenues dans les années 1840 (par son père ?) et 1850.

Il semble définitivement quitter Nantes vers 1861 mais y revient pour participer à l'Exposition de la ville de la même année où il reçoit une mention honorable.




- BAUDOUX


Henri François Frédéric BAUDOUX (Chantenay-les-Nantes/Nantes 27 mars 1797 - Nantes 24 février 1868).

Nantais d'origine. Galeriste, actif en tant que daguerréotypeur, de 1839 à 1843, rue de l’Arche-Sèche, 10 et place du Musée de Tableaux, maison Vauvercy, au 1er.

Il vend des appareils et des dessins daguerréotypés et propose des leçons.




- BAZELAIS (BAZELAY ou BASELAIS)


Philippe Michel Gustave RUCHER BAZELAIS (Machecoul-Saint-Même, Loire-Atlantique, 14 novembre 1810 - ? apr. 1868).

Natif du département, propriétaire, il est actif à Nantes, en tant que daguerréotypeur et photographe de 1849 (année de son mariage) à 1856, quai Flesselles, 1, en face la Poissonnerie puis, dès 1856, rue Boileau, 16 (adresse qu'il partage avec le photographe Razimbaud). Il signe "G R Bazelais".

Il réalise des portraits sur plaque et papier mais également des vues de Nantes et de ses environs. Il expose notamment un paysage à la IIIème Exposition parisienne de la Société Française de Photographie au printemps 1859. Il reproduit des dessins, gravures et tableaux et donne des leçons aux amateurs.

En 1860, il souscrit à l'Exposition de Nantes. Il stoppe cependant son activité pendant plusieurs mois, du fait d'une longue maladie. Il reprend en octobre 1860 et obtient une médaille de bronze à l'Exposition de Nantes de 1861. 

Il continue à la même adresse, jusqu'en 1868.




- BODINIER


Frédéric Marie BODINIER (Hédé, Ille-et-Vilaine, 11 décembre 1820 - Léhon, Côtes-d’Armor, 18 novembre 1886).

Venant de Dinan (Côtes-d'Armor), il s'installe à Nantes, rue Contrescarpe, 40 (où il succède à Alphonse Bousseton), après avoir obtenu une médaille de bronze à l'Exposition de Rennes de 1859. 

Il est peintre (miniaturiste) et photographe et réalise des portraits photographiques de toutes dimensions, notamment pour bagues, broches, écrins et cartes de visite et les retouche à l'huile. Il exécute également des reproductions de plaques daguerriennes et d'objets d'art.

Il déménage son atelier au cours de l'année 1861, rue de Feltre, 19, adresse qu'il conserve jusqu'en 1875.




- BOULAND (ou BOULAUD, BOULAN, BOULLAND)


Alfred Désiré BOULLAND (Orléans 7 novembre 1814 - Vevey, Suisse, 15 octobre 1887).

Ingénieur-opticien et daguerréotypeur itinérant signalé, dès 1843, sur tout le territoire français et au-delà (Comté de Nice, Savoie, Espagne), en alternance avec Paris. 

Il est actif à Nantes, dès l'été 1848, avec un atelier de daguerréotypeur rue Rubens, près le Théâtre. Venu de Paris avec l'intention probable d'y tenir un atelier temporaire, il y rencontre sa future femme, se marie en janvier 1849 et s'installe durablement dans la ville.

Il déménage ses domicile et atelier rue Voltaire, 8 et y installe un cabinet vitré en mai 1850.

Il s'associe parallèlement, dès 1849, à l'opticien nantais Théodore Prosper Moussier (1811-1882) (dont le magasin est situé rue Crébillon, 24), auquel il apporte notamment sa pratique des portraits au Daguerréotype. 

Tous deux déposent, entre 1849 et 1855, plusieurs brevets de 15 ans de verres de lunettes à double foyer et présentent ces dernières aux Expositions Universelles de Londres (1851) et de Paris (1855).

Il semble cependant probable qu'Alfred Boulland ait quitté Nantes pour Paris, suite à la saisie judiciaire et à la vente aux enchères de son mobilier et de son matériel lors de l'été 1853.




- BOUSSETON


Joseph François Alphonse BOUSSETON (Châteauroux, Indre, 5 octobre 1823 - Paris, 14ème, 4 septembre 1880).

Venant de l'Indre où il était professeur de dessin et artiste peintre, il est présent à Nantes, dès le début de l'année 1848, comme peintre de portraits à l'huile et au pastel, avec un atelier rue Boileau, 14 mais il semble conserver son domicile familial de Châteauroux pendant plusieurs années.

Il expose son Autoportrait (pastel) aux Salons parisiens de 1848, 1849 et 1850 et fait des dons au Musée d'Archéologie de Nantes dès le début des années 1850.

Au printemps 1854, il ouvre dans cette ville un atelier de daguerréotypie et de photographie, rue Contrescarpe, 40, près la place Bretagne, au 1er étage. 

Il excelle dans les portraits photographiques peints à l'huile et obtient une médaille d’argent à l’Exposition industrielle et artistique de Rennes de 1854 et une mention très honorable à Exposition Universelle de Paris en 1855 (portraits). 

Il dépose le 9 août 1855, avec le photographe parisien Louis Emile Pigelet Defonds, un brevet d'invention de 15 ans (procédés de satinage photographique permettant l'application de la peinture à l'huile sur photographie).

De février à avril 1856, il ouvre un atelier provisoire dans la ville de Saumur (Maine-et-Loire). 

En 1857, son atelier nantais affiche quatre récompenses, une médaille d'argent, deux de bronze et une mention honorable, sous une affiche rappelant qu'il est artiste peintre et photographe, élève (à quelles dates ?) du peintre parisien Léon Cogniet (1794-1886).

Alphonse Bousseton participe en 1858 à l'Exposition triennale de Peinture et Sculpture de Nantes de 1858. Des estampes tirées de ses vues photographiques sont publiées en juillet puis octobre 1858, respectivement dans L'Illustration et dans Le Monde Illustré.

Il quitte Nantes en 1859, avec pour successeur, Frédéric Bodinier. 

Cette année-là, il ouvre un atelier à Paris, en association avec Louis Emile Pigelet Defonds, mais également à Rennes, avec Auguste Colas, dit Auguste Baudelaire (qu'il a fréquenté à Nantes). Il participe, avec ce dernier, à la Deuxième Exposition régionale de Rennes qui se tient la même année.

Voir sur ce blog, sa biographie complète, ici.




- CHAVARD (ou CHEVARD)


Charles Auguste CHAVARD (Lyon, 6 juillet 1810 - Paris, 17ème, 1er novembre 1885).

Il est l'élève à Paris au début des années 1830 de Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867) et expose comme peintre, au Salon, dès la fin de la décennie. 

Il est signalé à Nantes, dès 1841, à l'Hôtel de France et expose à la librairie Sebire ses portraits à l'huile, à l'aquarelle, au pastel et à la mine de plomb.

Il est actif en tant que daguerréotypeur, de 1842 à 1843, à la même adresse puis de 1843 à 1844, vis-à-vis de la Bourse et enfin de 1844 à 1845, rue Rubens, près le Théâtre.

Il participe à Exposition des Beaux-Arts de Nantes lors de l'été 1845.

Il reste ensuite à Nantes, uniquement comme peintre et dessinateur, jusqu'en 1851.




- CHENEVEAU (ou CHENEVAUX)


Prosper (Joseph) CHENEVEAU (Nantes 20 juillet 1838 -? apr. 1889).

Natif de Nantes, fils d'un imprimeur-lithographe. 

Probablement tout d'abord employé de l'opticien et daguerréotypeur Claude Donet, rue de la Fosse, 1, il lui succède après le décès de ce dernier, en juillet 1855.

Il dépose, à la suite de Claude Donet, plusieurs brevets d’invention de 15 ans, en 1856 et 1857 (lampes lenticulaires).

Il est actif en tant que daguerréotypeur, à la même adresse, de 1855 (à l'âge de 20 ans) à 1861, et en tant qu'opticien de 1855 à 1889.




- CORMIER


? CORMIER (?-?).

Signalé à Nantes dès 1859 avec un atelier place du Commerce, 2.

Il reste à cette adresse jusqu'en 1871.



À SUIVRE