DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 08/04/2024
KÖNIGSBERG ET DRESDE
Otto Hugo
Bannicke est né à Königsberg (Prusse, actuelle ville russe de Kaliningrad) le
18 octobre 1841 et a été baptisé le 19 décembre suivant. Il est le fils de
Johann Gottfried Bannicke, musicien, et de son épouse, Caroline
Henriette Hippauf/Hippuf/Hippoff.
Hugo Bannicke étudie
la musique à Dresde et développe une carrière de violoncelliste (Sächsische
Constitutionelle Zeitung, Dresden du 7 août 1863) et de professeur de
musique (violoncelle et piano). Il semble
donner des concerts dans plusieurs pays d’Europe.
Parallèlement,
il semble avoir fait des études de Beaux-Arts. Âgé de 21 ans, il expose une
peinture à l’huile (Portrait d’homme en buste) et deux dessins (un Buste
féminin et une aquarelle de La Porte d’eau de Marienburg) au salon
annuel de l’Académie des Beaux-arts de Dresde de juin-septembre 1863, alors qu’il
réside dans la ville, Dippoldiswalderstr. 11 (Katalog der von der Königl.
Akademie der bildenden Künste alljährlich veranstalteten Kunst-Ausstellung in
Dresden 1863).
BADE
Le 21 juillet
1865, âgé de 23 ans, Hugo Bannicke se marie, à Bade (Baden-Baden), avec Ida Helene
Kreutzkamm, 23 ans (née le 5 novembre 1841 à Dresde).
Le couple
semble s’installer, dès la fin de l’année 1865, en Principauté de Monaco.
MONACO
Hugo Bannicke
participe comme violoncelliste à des concerts du Casino de Monaco dès les 4 et
23 novembre 1865 (Journal de Monaco des 29 octobre et 26 novembre 1865).
Sa femme Ida
accouche d’un fils, Jean Otto Bannicke, le 22 mai 1866 à Monaco. Hugo Bannicke
(comme il signe) est à cette occasion, dit, "artiste, âgé de 24 ans,
demeurant à Monaco". Son fils décède malheureusement dans la Principauté, le
13 octobre 1866, à 4 mois et demi.
Hugo Bannicke se
fait également remarquer, en juin 1866, par ses dessins : "Nous
avons vu exposés sous le péristyle du Cercle des Étrangers deux portraits au
crayon fort ressemblants. M. H. Bannicke, qui en est l'auteur, est un artiste consciencieux
et attentif. Il n'est pas un détail de ces dessins qui ne soit fini avec un
soin minutieux" (Journal de Monaco du 17 juin 1866).
Il semble
qu’il ouvre cependant cette année-là, un magasin de musique qui est signalé
dans une publicité de novembre : "Pianos à louer ou à vendre. -
S'adresser à M. Bannicke, rue de l'Eglise, 2. " (Journal de Monaco du
5 novembre 1866).
Hugo Bannicke,
violoncelliste, participe à un nouveau concert au Casino de Monaco le 7 avril
1867 (Journal de Monaco du 7 avril 1867).
Ida étant à
nouveau enceinte, le couple Bannicke semble ensuite quitter Monaco pour Nice, entre
avril et août 1867.
NICE ET CANNES
"Hugues Bannicke, musicien, âgé de 27 ans [26 ans]" est
cité pour la première fois à Nice lors de la naissance, le 30 août 1867,
au 10, cité du parc, de son fils à nouveau prénommé Jean Otto (dit Hugo).
Il est ensuite nommé en
tant que "musicien" l'hiver 1867-1868 villa Pollet, n° 8 rue
Gioffredo, son épouse étant professeur d'allemand (Les Echos de Nice, 3ème
liste des étrangers fixés à Nice et publicité du 12 octobre 1867 ; publicité
pour ses cours de musique du 20 février 1868).
Il participe notamment à des concerts à Nice, en novembre 1867 à l'Hôtel de Grande-Bretagne, en avril 1868, au nouveau Casino de Nice où il est dit "premier violoncelle du Théâtre Impérial", puis en février, mars et décembre 1869... (Journal de Nice du 10 novembre 1867 p 3, des 13 et 17 avril 1868 p 2, des 15 février et 24 mars 1869 p 3, du 11 décembre 1869 p 2).
"Bannike H."
(sic) est ensuite cité dans l'Indicateur des Alpes-Maritimes et de la
Principauté de Monaco de Léon Affairous (édité en 1869), rue Masséna, 5,
d'une part, comme "professeur" et d'autre part et pour la première
fois, comme "photographe", sans qu'il soit possible d'affirmer que sa formation dans ce domaine date de ses études à Dresde ou est plus récente.
Force est de constater cependant qu'il habite dans le même immeuble que le photographe Allemand Wilhelm Bienmüller (avec qui il collabore ?).
"Hugo ou Ugo
Bannick" (sic) fait paraître une petite annonce dans la Revue de
Cannes au dernier trimestre de l'année 1869, "professeur allemand de
violoncelle et de piano - Leçons d'accompagnement - Domicile à Nice, rue
Gioffredo, 9 - Se rend à Cannes deux fois par semaine".
En 1870, il est à
nouveau cité à Nice, au n° 9 rue Gioffredo, avec les mêmes fonctions, alors que
son épouse est dite, professeur d’allemand (Le Gaulois du 12 janvier
1870 p 4, Gallica ; Dr Lubanski, Nice-Guide, 1870 p 254).
L'adresse qui apparaît lors de la déclaration par Hugo Bannicke, "musicien",
de sa nouvelle enfant, Clara Marie Ida (dite Rose) Bannicke, née à Nice le 19
juin 1870, est cependant, boulevard Carabacel, Villa Amélie.
De nouveaux concerts
d'Hugo Bannicke sont notamment signalés à Nice en janvier 1870 (Le Gaulois du
12 janvier 1870 p 4, Gallica), en octobre 1871, en décembre 1872 et en janvier 1873 (Journal de Nice du 18 octobre 1871, des 20 et 25 décembre 1872 et du 29 janvier 1873).
Hugo "Bannick" (sic) est cité dans le seul recensement de 1872 comme
"artiste propriétaire", résidant avec sa femme Ida et ses deux
enfants Hugo et Rose au 36, rue Masséna.
Au plus tard en 1873, "Hugo Bannicke, un artiste de grand mérite, très apprécié de la Colonie étrangère", développe également une activité de professeur de dessin et peinture et expose, en avril 1874, les productions de ses élèves au Palais Marie-Christine (Journal de Nice du 17 avril 1874).
L’Agenda photographique de 1876 (p 39, Gallica) cite désormais Hugo Bannicke dans la liste des photographes niçois. Il n’en participe pas moins à des concerts niçois en mars 1876 (La Vie Mondaine à Nice du 9 mars 1876 ; Il Pensiero di Nizza du 30 mars 1876, Gallica).
Les registres
d'état civil niçois de 1876 le citent comme "photographe" (en tant
que témoin d'un acte de naissance et d'un acte de décès) mais signalent aussi le malheureux décès d'Ida, professeur de langues, âgée de 34 ans, épouse "d'Hugues
Bannicke photographe", au 29, rue Masséna, le 13 janvier 1876.
Veuf, avec deux jeunes enfants de 6 et 9 ans, Hugo Bannicke, "âgé de 35
ans, photographe", se remarie à Nice le 4 novembre 1876,
avec Kattarina Karoline Rosina Schuckard/Schuchard, professeur de langues,
âgée de 49 ans (née le 13 avril 1827 à Francfort, Empire d’Allemagne) ; il
bénéficie de l'accord écrit de ses parents alors domiciliés à Bartenstein
(Empire d'Allemagne, actuellement en Pologne), son père, "Jean Godfroid"
(sic), étant "chef de musique".
Hugo Bannicke
est présent dans un seul annuaire niçois, celui de 1877, comme "professeur de
musique" (liste alphabétique des habitants), cette fois au 29, rue
Masséna.
Le revers des cartons-photos recensés d'Hugues Bannicke affiche (à la fin
des années 1870 ?), "Atelier Artistique - Hugo Bannicke - rue de France, 3
- Nice". Je n'ai pas pour l'instant connaissance de cartons plus anciens
portant l'adresse de la rue Masséna.
Hugo Bannicke est cité à Nice dans la Liste générale des principaux
photographes publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1877 à
1885.
En 1880, il est témoin de l'acte de naissance d’une fille du
peintre-photographe Gustave Julius Echtler mais sa profession citée est
désormais "professeur de langues".
Il est assez difficile de délimiter les dates de son activité
professionnelle de photographe. Cette dernière semble commencer à la fin des
années 1860 (cité en 1869) et se terminer à la fin des années 1870 (cité en
1876) ou au début des années 1880 mais rien n'est certain du fait de ses autres
activités parallèles.
PYRENEES
Il semble qu'Hugo
Bannicke quitte Nice vers 1880. Les seules mentions le concernant dans les
années 1880 sont celles de ses concerts donnés dans le Sud-Ouest de la France,
notamment au Casino de Bagnères (Hautes-Pyrénées) en juin 1882 (L’Echo des
vallées du 11 juin 1882 p 3, Retronews) et au Casino de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
en janvier 1885 (La Gazette des Eaux du 1er janvier 1885 p 32 ;
L’Etoile de Biarritz du 22 janvier 1885 p 2, Gallica).
MONTREUX ET CANNES
La deuxième épouse d’Hugo
Bannicke, Kattarina décède malheureusement entre 1880 et 1896 (lieu inconnu).
En avril 1892, Hugo
Bannicke participe à un concert à Montreux (Suisse) (The Swiss &
Nice times & Italian herald du 24 avril 1892, Gallica) puis à
Territet (près Montreux) le 29 octobre 1895 (La Gazette de Lausanne du
29 octobre 1895 p 3, letempsarchives.ch). C’est à Montreux qu’il fait la
connaissance de l’aquarelliste Julia Natthey (ou peut-être à Cannes, l’hiver précédent où cette dernière est signalée dans la liste des peintres).
Dans sa 55ème
année, Hugo Bannicke se remarie, en 1896, avec cette dernière, 58 ans (née en
1838 à Nyon, Suisse) et continue de séjourner à Montreux.
Il semble cependant que le couple fréquente Cannes pendant la saison d’hiver. Julia Natthey continue d’apparaître dans la liste des peintres de l’annuaire cannois au 91, rue de Fréjus.
Hugo Bannicke donne
notamment un concert à l’église Saint-Roch en avril 1897 (Courrier de Cannes
du 2 avril 1897), un concert à l’église de La Bocca en février 1898 (Nice
Artistique du 13 février 1898 p 7, Gallica) et est signalé fin 1898
et en octobre 1899 au 91, rue de Fréjus (Courrier de Cannes du 19
octobre 1899).
Hugo Bannicke partage
la passion de sa femme pour l’aquarelle. La
Feuille d'Avis de Neuchâtel (Suisse) des 1er et 5 octobre 1898,
signale notamment l'exposition, Salles des Conférences, de 200 aquarelles de
"H. Bannicke et de J. Bannicke-Natthey", représentant des vues de la
Côte d'Azur mais également d'Italie, de Normandie et de l'Engadine.
Hugo Bannicke décède malheureusement à Cannes, à 58 ans, le 18 décembre
1899. L'acte précise qu'il y était domicilié au 49, rue de Fréjus (Villa Haute-Rive),
en tant que "professeur de musique et de dessin". Dans le faire-part
de son décès, son fils Jean Otto dit Hugo Bannicke (32 ans) est signalé marié et
vivant à Charlottenburg (près de Berlin) mais sa fille, Clara Marie Ida dite
Rose Bannicke, n’est pas citée (La Gazette de Lausanne du 21 décembre
1899 p 4, letempsarchives.ch).
Julia Bannicke continuera
à exposer ses propres aquarelles et celles de son défunt-époux, notamment à
Cannes, au 49, rue de Fréjus, au rez-de-chaussée de la Villa Haute-Rive (Courrier
de Cannes du 22 au 27 mars 1901, Le Littoral du 26 mars et du 4
avril 1901 ; Le Littoral du 22 mars 1902). Elle décédera en 1923, dans sa 85ème
année.
JEAN BAPTISTE EMILE POULLAN
Un carton-photo cannois porte cependant au revers, "Photographie Emile Messy - Rue Bivouac Napoléon 5 bis - Cannes", avec la mention manuscrite, "Poullan Successeur". Il est donc possible que Jean Baptiste Emile Poullan ait repris pour un temps la succursale cannoise d'Emile Messy vers 1870, lors des problèmes de ce dernier.
inscription manuscrite, "Poullan Successeur", carton de 10,1x6,2 cm, Collection personnelle.
Certains cartons-photos indiquent qu'il possède une adresse, Maison Lambert Bonnafon, 12 avenue de Lorette à Grasse, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agit d'une succursale ou d'une adresse antérieure aux autres (1874 ?).
Il a à Hyères un nouvel enfant, Jules Pie Jean Poullan qui naît le 24 février 1882.
Ses cartons affichent notamment :
- revers à fond rosé, vers 1875-1879, "Poullan [signature oblique] - Photographe-Peintre - Route Nationale - Hyères - (Var)" (un carton daté de février 1877),
- revers à fond jaune ou blanc avec tampon humide à l'encre violette, au début des années 1880, "Poullan, Phot.phe Peintre - Bould des Palmiers, à côté de l'Hôtel du Parc - Hyères" (un carton daté de février 1880),
- recto à fond jaune et liseré de bordure rouge, vers 1880, pour les paysages, avec l'inscription à l'encre violette, "Poullan, Photographe-Peintre",
- recto à fond beige orangé et parfois liseré de bordure rouge avec "Poullan - EP - Hyères", vers 1880-1885, pour les portraits, avec au verso, "Maison fondée depuis 10 ans - Armoiries de Hyères - Poullan Photographe [écriture oblique] - Peintre - Avenue de la Gare, 1 - & - Rue de l'Abattoir - Hyères - Assortiment de cadres riches - Encadrement Artistique - Spécialité d'Agrandissement",
- recto à fond blanc, vers 1885-1890 (?) pour les paysages, avec l'inscription à l'encre violette, "Vues de Hyères - - Poullan, Photographe-Peintre" et au verso à fond blanc, "Poullan, Phot.phe Peintre - Bould des Palmiers, à côté de l'Hôtel du Parc - Hyères",
- revers à fond noir et écriture dorée vers 1885-1890 (?), "Maison fondée depuis 10 ans - Armoiries de Hyères - Poullan Photographe [écriture oblique] - Peintre - Avenue de la Gare, 1 - & - Rue de l'Abattoir - Hyères - Encadrement Artistique - Spécialité d'Agrandissement",
- revers à fond noir et écriture dorée, vers 1890-1892, "Maison fondée à Hyères en 1875 - Armoiries de Hyères - Poullan Photographe [écriture oblique] - Peintre - Avenue de la Gare - en face le Boulevard des Palmiers - Hyères - Assortiment de Cadres riches - Encadrement Artistique - Spécialité d'Agrandissement",
- revers à fond noir et écriture dorée, dès 1892, "Maison Fondée A Hyères En 1875 - armoiries de la Couronne Britannique - Breveté de Sa Majesté la Reine d'Angleterre - P. Poullan - Photographe-Peintre - Avenue de la Gare - En Face le Boulevard des Palmiers - Hyères (Var) - Spécialité d'Agrandissement",
- revers à fond beige ou gris, vers 1895-1900 (?), "Maison Fondée A Hyères En 1875 - armoiries de la Couronne Britannique - Breveté de Sa Majesté la R. d'Angleterre - Poullan [P. Poullan ou Poullan Fils] - Peintre-Photographe [ou Photographe-Peintre] - Avenue de la Gare - En Face le Boulevard des Palmiers - Hyères - Spécialité d'Agrandissement",
- recto à fond blanc pour les paysages, vers 1890-1900, avec les inscriptions, "Poullan, Photographe - Vues D'Hyères Et De Ses Environs." et verso à fond beige, "Poullan, Photographe, Peintre - Avenue de la Gare - En face le Boulevard des Palmiers - Hyères",
- revers à fond blanc ou beige, début du XX° siècle, après 1903, "Maison Fondée en 1875 - Photographie - médailles face et revers Paris 1901 - Médaille d'Argent - Marseille 1902 - Médaille d'Or - O palmes A [Officier des Palmes Académiques] - Hors Concours - 1903 - armoiries de la Couronne britannique - Breveté - De S.M. La Reine d'Angleterre - Poullan - Avenue de la Gare - En Face le Boul.d des Palmiers - Hyères".
Son atelier cité dans Nice Artistique en 1889 et 1890 est cependant signalé à l'adresse suivante, "Hyères - Photographie - Poullan, avenue Gambetta, maison recommandée".
Poullan est cité à Hyères, dans la « Liste générale des principaux photographes » publiée par la Société de Photographie de Toulouse, de 1888 à 1896.
Au recto de certains des cartons-photos de Hyères apparaît la mention "Photographe breveté" ou "Photographe diplômé", le verso précisant "Breveté de SM la Reine d'Angleterre" (de passage à Grasse en mars 1891 et à Hyères en mars 1892) mais il s'agit désormais de Pie (Jean) Poullan, le fils aîné (né en 1869), qui a pris la succession à la mort de son père le 11 octobre 1890 (à l'âge de 43 ans). Pie Poullan devient d'ailleurs éditeur de cartes postales au tournant du XX° siècle et signe parfois "P. Poullan".
Ce sont les recherches d'Hervé Lestang sur les photographes français qui ont en premier démontré qu'Emile Poullan est mort en 1890 (avenue Gambetta) et que c'est son fils aîné Pie Poullan qui a pris sa succession (voir http://portraitsepia.fr/photographes/poullan/ et http://portraitsepia.fr/photographes/poullan-2/).
Son épouse Marie Scolastique décédera pour sa part en 1920.
PIE JEAN POULLAN (1869-?)
J'ignore les date et lieu de décès de Pie Jean Poullan. Il ne semble pas reposer au cimetière niçois de Saint-Barthélémy avec son frère et sa sœur.
JULES PIE JEAN LUDOVIC POULLAN (1882-1952)
Jules Pie Ludovic Jean Poullan est né à Hyères le 24 février 1882. Il est le fils du photographe Jean Baptiste Emile Poullan (1846-1890) et de son épouse Marie Scolastique Rocca (1849-18920).
Jules Pie Jean Ludovic Poullan décède à Nice, le 9 février 1952, âgé de près de 70 ans.
- Eugène GUIGONI ou GUIGONIS (vers 1844 - ?)
Il succède à Alberto Pacelli fin 1870 ou début 1871 au 5, rue Chauvain, en face du quai Saint-Jean-Baptiste et est ensuite cité à cette adresse dans les annuaires niçois de 1872 à 1874.
Eugène Guigoni disparaît des listes professionnelles des annuaires niçois après 1874. Cède-t-il son fonds cette année-là à Jacques Mazzocca ?
"Guigonis" est cité à Nice dans la "Liste générale des principaux photographes" publiée par la Société de Photographie de Toulouse de 1877 à 1885. Cette adhésion pour 9 ans peut laisser penser qu'il est encore présent et actif à Nice à la fin des années 1870.
[Est-il ce "Guigoni" qui dès 1888, à Milan (13, Corso Vittorio Emmanuelle), succède à Icilio Calzolari (1833-1906) en s'associant avec Bossi ("Guigoni & Bossi - Fotografi di S.M. la Regina d'Italia - di S.A.I.R. la Principessa Letizia e della L.L. A.A.R.R.I. Duchi d'Aosta") jusqu'en 1912 (successeur G. Comoletti) ?].