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JEAN-DANIEL BLANT
Biologiste de formation, passionné d’oiseaux et de chauves-souris, l’auteur a fait le grand écart pour se plonger dans le monde de la photographie ancienne.
Conservateur au Musée d’histoire naturelle de La Chaux-de-Fonds, il s’est intéressé à l’histoire de l’ornithologie régionale et c’est la recherche de portraits de naturalistes du 19e siècle qui l’a amené à fréquenter les brocantes et commencer une collection de photographies au format carte de visite.
Une collection qui a été
complétée au fil des années par une base de donnée photographique élaborée à
partir des nombreux prêts effectués par des amis et connaissances. De caractère
ouvert et au contact facile, l’auteur a su bénéficier des multiples compétences
offertes par les nombreux acteurs actifs dans les domaines de l’histoire
régionale et de la photographie.
L'OUVRAGE PARU EN 2020 AUX EDITIONS ALPHIL
"Ce qu’il y a d’heureux, c’est que la photographie ne nous rend pas plus laid que nous ne le sommes ; (…) quelques petits accrocs de visage, peuvent assez facilement se réparer. Aussi bon nombre de maris, habitués à voir les visages maussades de leurs moitiés, sont-ils charmés de voir ce doux sourire d’autrefois".
Les premiers photographes itinérants parcourant nos contrées n’étaient pas en manque d’arguments pour attirer le chaland encore un peu méfiant devant ce nouveau procédé. D’abord réservé à une élite aisée, le portrait photographique se démocratisera rapidement avec les progrès techniques et l’arrivée du format carte de visite. Des millions d’épreuves auront été réalisées de par le monde entre 1860 et 1920 sous ce petit format.
Paré de leurs plus beaux atours, les clients se pressaient dans les salles d’attente des ateliers vitrés construits en haut des maisons pour bénéficier d’un maximum de lumière. Ces petites photographies représentant les membres de la famille, les amis, les collègues, des notables voire des personnages pittoresques étaient soigneusement glissées dans de beaux albums et précieusement conservées au sein des familles. Échangées ou offertes, elles constituaient une sorte de Facebook avant la lettre.
L’auteur de cet ouvrage présente l’arrivée de la photographie dans la région jurassienne et son développement sous la forme d’un répertoire largement illustré des photographes ayant opéré dans les cantons de Neuchâtel et dans l’ancien Jura bernois. Cet inventaire photographique (comprenant plus de 600 documents) est agrémenté d’anecdotes, de nombreuses coupures de presse et de publicités, qui permettront aussi au lecteur de situer dans le temps ses propres photographies anciennes.