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DERNIERE MODIFICATION DE CET ARTICLE : 20/12/2021
- Pierre Raphaël ROYER (1853-1889)
SAINT-ETIENNE
Pierre Raphaël Royer est né le 5 juin 1853 à Saint-Etienne, rue de Lille, 10. Il est l'un des enfants de Michel Royer (né le 30 décembre 1816 à Fareins, Ain) et de Benoîte Sparon (née le 23 mai 1821 à Saint-Jean-Bonnefonds, Loire), passementiers qui se sont mariés le 19 novembre 1845 à Saint-Jean-Bonnefonds.
La famille Royer habite d'abord rue de Lille, 10 puis rue de la Richelandière, 27 et, dès septembre-octobre 1859, rue Neyron, 10. Elle est marquée par les deuils des enfants, Virginie Royer (née le 5 septembre 1859, rue de la Richelandière, 27), âgée d'un mois et demi le 24 octobre 1859 (rue Neyron, 10) puis Marie Rachel Royer (née le 1er avril 1857, rue de la Richelandière), âgée de 13 ans, le 11 juin 1870 (rue Neyron, 10).
Il est probable que Pierre Raphaël Royer suive des études à l'Ecole de Dessin de Saint-Etienne, gagnant à deux reprises le premier prix de la classe de Peinture en août 1873 (à 18 ans) et août 1874 (à 19 ans) (Le Républicain de la Loire du 9 août 1873 p 3 et le Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 7 août 1874 p 3).
Au milieu des années 1870, Raphaël Royer devient, à Saint-Etienne, l'un des élèves et assistants du photographe François Rousseau (1826-1908) dit Chéri-Rousseau.
"Raphaël Royer, 25 ans, photographe", est témoin du mariage, à Saint-Etienne le 24 août 1878, de sa sœur Marie Royer, lingère, âgée de 32 ans (née le 20 août 1846 à Saint-Etienne), avec Zacharie Riocreux, comptable, 24 ans (né le 10 mars 1854 à Paris), tous deux domiciliés rue de Neyron, 10. Un autre témoin est le photographe Marius Marnas, âgé de 32 ans (lui aussi élève et assistant de Chéri-Rousseau).
Raphaël Royer ouvre un atelier de photographie à son nom à Saint-Etienne, fin 1881 ou tout début 1882, dans une maisonnette située au fond de la cour de l'immeuble du 27, rue de la République.
Le photographe est cité à cette adresse pour la première fois dans un article du Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 15 mai 1882 (p 2), à l'occasion d'une exposition de "cartes format salon et [d']un agrandissement polychrome au charbon" dans la vitrine de M. Chorel, située face au lycée. Il est également cité dans le même journal le 23 mai suivant, pour un lot de photographies offert comme lot d'un concours de tir.
L'Annuaire du Club Alpin Français, 1882 (1883, p 160) cite parmi ses membres de la section de Saint-Etienne de l'année 1883, "Royer (Raphaël), photographe, rue de la République, 27".
L'Echo des Mines et de la Métallurgie diffuse le 23 décembre 1883 (pp 2-3), une photographie de Raphaël Royer, à l'appui d'une présentation d'une machine à vapeur de MM. Biétrix et Cie, constructeurs à Saint-Etienne.
Le photographe expose, en novembre 1884, des "agrandissements au charbon inaltérable", à nouveau dans la vitrine du successeur de M. Chorel, M. Trémollet/Trémoulet (Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 25 novembre 1884 p 3 ; Le Petit Stéphanois du 26 novembre 1884 p 3).
En avril 1885, le photographe stéphanois Berthon, propriétaire d'un cliché photographique représentant le député de la Loire, César Bertholon (1808-1885) récemment décédé, et autorisé par ses héritiers à le reproduire, porte plainte contre Raphaël Royer pour concurrence déloyale et mise en vente de reproductions. Le Tribunal de Commerce de Saint-Etienne donne tort à Raphaël Royer par jugement du 4 juillet 1885 puis, après appel de Raphaël Royer, confirme ses torts et ses dommages-intérêts, par jugement du 8 juillet 1887 (Jurisprudence Générale par Dalloz, 1888, pp 180-181 et Annales de la propriété industrielle, artistique et littéraire du 1er janvier 1889, pp 53-54).
Le père de Raphaël Royer décède à Saint-Etienne, rue de la République, le 26 septembre 1885, âgé de 69 ans. Les signataires de l'acte sont les "photographes" Zacharie Riocreux, 31 ans et Claude Chabert, 49 ans. Il est probable que Zacharie Riocreux (Paris 1854-Paris 1924 ; il sera photographe à Caen au début des années 1890), travaille désormais avec son beau-frère Raphaël Royer et avec Claude Chabert, à l'atelier de photographie.
NÎMES
Raphaël Royer ouvre une succursale à Nîmes au 3, place d'Assas (près le Théâtre), en 1885, à la suite d'Alexandre Dupuy (né à Nîmes en 1838) et y expose ses photos (Le Midi du 21 octobre 1885 p 2).
Le Furet Nîmois le cite à cette adresse dans son numéro du 2 février 1889 : "Nous nous sommes adressés, pour nos photographies artistiques, au meilleur de nos photographes, M. Raphaël Royer".
NICE
Raphaël Royer ouvre aussi une succursale à Nice au 37, boulevard Dubouchage, en 1887.
Une publicité paraît dans Les Bonnes Adresses de La Vie Mondaine à Nice dès le 22 décembre 1887 (ci-dessous).
La Vie Mondaine à Nice du 19 janvier 1888 (p 2), lui consacre une notice : "M. Raphaël Royer, qui vient d'installer ses ateliers au Pavillon de la Bourse, à côté de l'Exposition des Beaux-Arts, mérite mieux que le titre de photographe. C'est un artiste, dans la plus large acception du mot (...) On pourra admirer ces jours-ci, chez Lucchesi, les belles épreuves d'un portrait d'homme en noir exécuté par M. Royer, qui compte d'ailleurs installer bientôt une vitrine d'exposition au coin de l'Avenue de la Gare et du Boulevard du Bouchage, à l'angle du Coq d'Or".
Raphaël Royer est ensuite cité dans les annuaires niçois de 1888 et 1889.
Pierre Raphaël Royer, photographe, âgé de 35 ans, épouse à Saint-Etienne le 14 juin 1888, Marie Louise Moulin, rentière, âgée de 26 ans (née le 26 avril 1862 à Saint-Etienne). L'un de ses témoins est son beau-frère, Zacharie Riocreux, photographe, âgé de 34 ans.
Les jeunes mariés ont une fille, Marie Micheline Royer, qui naît deux mois plus tard, à Saint-Etienne, rue de la Charité (adresse de ses grands-parents maternels), le 12 août 1888. L'un des témoins de l'acte de naissance est à nouveau son beau-frère, Zacharie Riocreux, âgé de 34 ans, photographe, rue de la République.
"Pierre Raphaël Royer, marié à Moulin Marie Louise, photographe" décède malheureusement à Nice le 30 avril 1889, dans une villa de l'avenue Saint-Maurice. L'un des témoins de l'acte de décès est Petrus Fleuret (1854-1918), employé de commerce, 35 ans, domicilié à Nice, cousin du défunt.
Le Stéphanois signale son décès dans le numéro du 7 mai 1889 (p 2) : "Nous apprenons que M. Raphaël Royer, photographe bien connu à Saint-Etienne, un des plus brillants élèves de M. Chéri-Rousseau, l'habile photographe, vient de mourir à Nice où il séjournait depuis quelques temps déjà. Il laisse à Saint-Etienne de nombreux amis".
Les cartons-photos de Raphaël Royer s'étalent, de son vivant, de 1882 à 1889. Ils présentent tour à tour la seule adresse de Saint-Etienne puis celles de Saint-Etienne et de Nîmes et enfin celles de Saint-Etienne, Nîmes et Nice. Une médaille d'Or (obtenue en septembre 1888 à Saint-Etienne ?), distingue les derniers cartons de 1888 et 1889.
SES CARTONS-PHOTOS
Saint-Etienne
- sur fond noir à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - - St-Etienne", et au verso, "Photographie (grande initiale enluminée) - Peinture - Raphaël Royer (texte oblique à initiales à fins entrelacs) - Agrandissements au Charbon - noirs et polychromes - inaltérables (en italique) - 27, rue de la République - St. Etienne - (Loire)", vers 1882-1883 (?),
- sur fond noir à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - St-Etienne", et au verso, "RR (initiales en miroir) - Photographie (texte concave) - Peinture - Raphaël Royer - 27, rue de la République - St. Etienne - Loire - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes - Inaltérables", vers 1883-1884 (?),
- sur fond noir à l'encre dorée ou sur fond beige à l'encre brune, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - St-Etienne", et au verso, "Photographie (texte convexe) - RR (initiales en miroir) - Raphaël Royer (dans un phylactère en demi-cercle) - 27, rue de la République - St. Etienne - Loire (au centre du demi-cercle) - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes - Inaltérables - D. Hutinet - Paris (cartonnier)", vers 1884-1885 (?).
Saint-Etienne et Nîmes
- sur fond noir à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - St-Etienne", et au verso, "Photographie (texte convexe) - Dupuy - Raphaël Royer Sr (dans un phylactère en demi-cercle) - 27, rue de la République - St. Etienne - Loire (au centre du demi-cercle) - 3, Place d'Assas, 3 - Nîmes - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes - Inaltérables - D. Hutinet - Paris (cartonnier)" (vers 1885-1886),
- sur fond noir et à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - Nîmes", et au verso, "Photographie (texte convexe) - Dupuy - Raphaël Royer - Successeur (dans un phylactère en demi-cercle) - 3, Place d'Assas, 3 - Nîmes (Gard) - 27, rue de la République, 27 - St. Etienne - Loire (au centre du demi-cercle) - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes - Inaltérables - D. Hutinet - Paris (cartonnier)" (vers 1885-1886),
- sur fond noir et à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - Nîmes", et au verso, "Photographie (texte convexe) - Raphaël Royer (dans un phylactère en demi-cercle) - Succursale - 3, Place d'Assas, 3 - Nîmes (au centre du demi-cercle) - 27, rue de la République - St. Etienne - Loire - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes - Inaltérables - D. Hutinet - Paris (cartonnier)" (vers 1886-1887),
- sur fond noir, à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - Nîmes", et au verso, " - RR (initiales en miroir) - Photographie - Dupuy - Raphaël Royer - Successeur - 3, Place d'Assas, 3 - Nîmes - (Gard) - 27, rue de la République, 27 - St-Etienne - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables", vers 1886-1887 (?),
- sur fond noir, à l'encre dorée, au recto, "Raphaël Royer - RR (initiales en miroir) - St-Etienne", et au verso, "Photographie - Raphaël Royer - A St-Etienne: - 27, rue de la République - A Nîmes: - 3, Place d'Assas - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables - (grand cartouche en forme de L inversé occupant l'angle bas à droite avec des rinceaux et les initiales RR en miroir dans un médaillon circulaire) - H. & F. Paris (cartonnier)", vers 1887-1888 (?),
- au recto, sur fond blanc ou jaune pâle, "Raphaël Royer", et au verso, sur fond noir et encre dorée, "Photographie - Raphaël Royer - A St-Etienne: - 27, rue de la République - A Nîmes: - 3, Place d'Assas - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables - (grand cartouche en forme de L inversé occupant l'angle bas à droite avec des rinceaux et les initiales RR en miroir dans un médaillon circulaire)", vers 1887-1888 (?).
Saint-Etienne, Nîmes et Nice
- au recto, sur fond jaune pâle ou beige, à l'encre dorée, "Raphaël Royer", et au verso, sur fond jaune pâle ou beige, à l'encre brune ou brun-rouge, "Photographie - Raphaël Royer - A St-Etienne: - 27, rue de la République - A Nîmes: - 3, Place d'Assas - A Nice: - 37, Boulevard Dubouchage - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables - (grand cartouche en forme de L inversé occupant l'angle bas à droite avec des rinceaux et les initiales RR en miroir dans un médaillon circulaire) - H. & F. Paris (cartonnier)", vers 1887-1888 (?),
- au recto, sur fond beige et encre dorée, "Raphaël Royer", et au verso, sur fond beige et encre brun-rouge, "Photographie - Raphaël Royer - Médaille D'Or - A St-Etienne: - 27, rue de la République - A Nîmes: - 3, Place d'Assas - A Nice: - 37, Boulevard Dubouchage - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables - Platinotypie - (grand cartouche en forme de L inversé occupant l'angle bas à droite avec des entrelacs et les initiales RRR en miroir dans un médaillon circulaire) - L. & D. Paris (cartonnier)" (vers 1888-1889).
Nîmes
- au recto, sur fond beige, à l'encre dorée, "Raphaël Royer", et au verso, sur fond beige, à l'encre brune, "Photographie - Raphaël Royer - Médaille d'Or - Nîmes - 3, Place d'Assas - Spécialité - De - Cartes Visites Album - Inaltérables au Charbon - Agrandissements - Au Charbon - Noirs Et Polychromes Inaltérables - Platinotypie (grand cartouche en forme de L inversé occupant l'angle bas à droite avec des rinceaux et les initiales RR en miroir dans un médaillon circulaire) - L. & D. Paris (cartonnier)" (vers 1889).
SUCCESSION DE RAPHAËL ROYER
La jeune veuve Royer, "Marie Louise Moulin, photographe", âgée de 27 ans, sans profession, domiciliée rue de la Chapelle, 5, va se remarier à Saint-Etienne le 29 mars 1890 avec Jean Etienne Armand Gourgaud, négociant, âgé de 32 ans (né le 19 octobre 1857 à Lyon), domicilié rue Michelet, 9, avec notamment comme témoin, Zacharie Riocreux, photographe, âgé de 36 ans (voir aussi, Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 3 mars 1890 p 3).
Elle décède cependant (acte de décès non retrouvé) entre le 29 mars 1890 (date de son mariage) et la date du 2 juillet 1891 où sa fille Marie Micheline Royer est reconnue officiellement seule héritière de Raphaël Royer et où est annoncée une vente aux enchères publiques du fonds de photographie du 27, rue de la République (Mémorial de la Loire et de la Haute-Loire du 5 juillet 1891 p 4) (annonce ci-dessous).
Marie Micheline Royer, aux deux parents défunts, décède malheureusement à son tour (diphtérie laryngée), à Saint-Etienne, rue de la Charité, 11 (chez son oncle Louis Milland), le 6 octobre 1891, âgée de 3 ans et est inhumée au cimetière protestant.
L'atelier de Nice est repris dès 1889 par le photographe William Lacroix et l'atelier de Nîmes, qui garde le nom de "Photographie Raphaël Royer", est tenu par le photographe Fonteney dans la seconde moitié des années 1890.
Quant à l'atelier de Saint-Etienne, il garde également le nom de "Photographie Raphaël Royer". Il est dirigé de mai à juillet 1890 par Marius Marnas 1842-1930), nommé directeur-gérant et domicilié au 10, place de l'Hôtel-de-Ville où il est contremaître de l'atelier de Chéri-Rousseau. L'atelier est ensuite vendu aux enchères le 20 juillet 1891 et acquis par Claude Chol (?-?) (famille de Jean Chol, menuisier, ami de la famille Royer ?).
Paul Verron/Véron (Saint-Etienne 1872- Nice 1951) reprendra l'atelier vers 1895, à l'âge de 23 ans, et s'associera vers 1910 avec Jean Baptiste Chabert (Saint-Etienne 1872- Saint-Etienne 1932) (famille de Claude Chabert, ancien employé de Raphaël Royer ?).
- Surgentine RADEMESKI (c.1853-apr.1891)
Surgentine Rademeski est né vers 1853, probablement de parents polonais.
Il est uniquement cité à Nice dans le recensement de 1891, "âgé de 38 ans, français, rentier, employé", partageant l'appartement du 24, boulevard du Pont-Neuf de "Vincent Papokie [Paprocki], 35 ans, français, photographe" dont il est probablement l'employé.
Aucun autre renseignement n'a pu être retrouvé le concernant, son lieu de naissance, la suite de sa carrière et ses date et lieu de décès restant inconnus.
- Henry/Henri SCHIEBELER (c.1859-apr.1889)
Henry Schiebeler est né en 1858 ou 1859, en Allemagne, peut-être à Wiesbaden. Il est le fils d’Henry Pierre Schiebeler (Wiesbaden c.1824- Nice 1889) et d’Elise Nöll.
"Schiebeler, H." (fils ?) est signalé pour la première fois à Nice dès 1886 (liste alphabétique des habitants de l’annuaire de 1887) au 31, avenue Beaulieu (profession non précisée).
Il est cité, à cette même adresse, dans l’annuaire de 1888, comme "Schiebeler, L. (sic)" dans la liste des « photographes professionnels » mais comme "Schiebeler, H., photographe", dans la liste des habitants.
Rien ne permet de savoir quand et où il s'est formé à la photographie.
Il est ensuite cité comme "Schiebeler, H." dans les listes professionnelles et alphabétiques des annuaires de 1889 et 1890 mais désormais "av. Beaulieu, 19" (nouvelle numérotation de la rue).
"Schiebeler" remporte une médaille de bronze à l’Exposition de photographies de Nice au début de l’année 1889 (La Vie Mondaine à Nice du 4 avril 1889 p 1).
Le 7 juin 1889, le père du photographe, "Schiebeler, Henry Pierre, veuf de Nöll Elise et marié à Schaefer Marguerite, rentier, âgé de 65 ans, né à Wiesbaden, Allemagne, domicilié à Nice" décède à Nice, au 19, avenue Beaulieu. Son fils "Schiebeler, Henry, âgé de 30 ans, photographe, domicilié à Nice" est témoin de l’acte de décès et signe "Henri (sic) Schiebeler".
Le nom du photographe disparaît des annuaires niçois après 1890. Il semble avoir quitté Nice en 1889, peut-être à la suite du décès de son père. S’il est encore cité dans une liste de photographes niçois d’un guide de Karl Baedeker, Italien, publié en 1894, c’est sur la base de renseignements plus anciens.
Je n'ai connaissance, à ce jour, que d'un seul carton-photo portant son nom.
J’ignore tout de la suite de la vie et de la carrière d’Henry Schiebeler, comme ses date et lieu de décès.
VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS