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- Pierre Alphonse Henri Michel REGIS (1859-apr.1932)
AGNONA
Pierre Alphonse Henri Michel Regis est né à Agnona (province de Novare), le 28 juin 1859. Il est le fils de Luc Regis et de son épouse Christine (nés tous les deux vers 1821).
NICE ET CANNES
Luc/Lucas Régis (avec accent), apparaît dès l'annuaire niçois de 1874, marchand de chaises et de rustiques pour jardin puis treillageur, rue de France, 10.
"Régis Alphonse, photographe, 23 ans [21 ans]" (employeur inconnu) est cité pour sa part dans le recensement de la Ville de Nice de début 1881, domicilié avec ses parents au 10, rue de France, son père Luc, menuisier, 60 ans et sa mère Christine, 60 ans, ménagère.
Il est cependant cité dans le recensement de la Ville de Cannes de fin 1881, "photographe, âgé de 22 ans" (employeur inconnu), domicilié au 14, rue Rostan.
"Alphonse Regis, photographe" est ensuite signalé en tant que témoin de mariage, en décembre 1883 puis en mai 1888, âgé respectivement de "25 ans" [24 ans] puis de "29 ans [28 ans]".
Pierre Alphonse Henri Michel Regis se marie à son tour à Nice le 1er décembre 1888, âgé de 29 ans (ses parents sont alors dits propriétaires à Agnona), avec Albertine Marie Joséphine Raibaudi, 19 ans, sans profession (née à Nice le 9 novembre 1869). Il signe "Alphonse Regis" (sans accent) et a pour témoin le photographe Jean Baptiste Lauro, âgé de 44 ans qui a peut-être été son employeur.
Peu après son mariage, Alphonse Regis ouvre son propre atelier au 3, rue Macarani en 1888 (annuaire de 1889).
Il déménage cependant dès 1890 au 24, quai Masséna (annuaire de 1891) puis succède en 1891 au 27, avenue de la Gare, au photographe Vincent de Paporocki (Archives commerciales de la France, 1891 p 1173) et conserve ces deux adresses.
Son domicile est désormais situé au 18, rue Masséna et c'est là que vont naître ses 7 enfants : Angélique Christine Jeanne le 21 juin 1889, Jeanne Louise Joséphine le 19 septembre 1890 (qui décèdera malheureusement à six ans et demi le 16 mars 1897), Albert Antoine Humbert/Umbert le 29 octobre 1891 (qui décède malheureusement à deux mois et demi le 14 janvier 1892), Albertine Marguerite le 23 novembre 1892, Georges Alphonse le 19 mai 1895, Irène Marie Hélène le 27 octobre 1896, Marcelle Antonia Jeanne le 25 mars 1899.
Dans chacun des actes, Alphonse Regis est dit "photographe" et il est de même, à ce titre, témoin de décès en 1896 et 1897, de mariage en 1899 et de naissance en 1900.
Les recensements de la Ville de Nice citent, "Regis Alphonse, italien, photographe" respectivement avec son épouse, ses enfants et une domestique, au 24, rue Masséna puis au 4, rue de Russie. Georges Alphonse est cependant dit "Paul, 10 mois" dans le recensement de 1896 et Marcelle n'est pas citée dans celui de 1901 (non décédée).
Alphonse Regis conserve l'adresse du 24, rue Masséna jusqu'en 1901 puis seulement celle du 27, avenue de la Gare. Je n'ai pas, à ce jour, connaissance de cartons-photos portant l'adresse du 3, rue Macarani ni du 24, rue Masséna.
Les cartons-photos de cette période affichent notamment :
- au recto, sur fond blanc ou beige à tranche dorée, à l'encre brune, "A. Regis (signature horizontale) - - Nice - 27. Avenue de la Gare", et au verso, sur fond blanc ou beige, à l'encre brune, "Photographie - A. Regis (signature oblique) - Nice - 27, Avenue de la Gare, 27 - Nice - (cartonnier) J.H. Nacivet. Paris" (n° 500-900, vers 1890-1893 ?),
- au recto, sur fond beige pâle, à l'encre beige, "A. Regis (signature horizontale) - - Nice - 27. Avenue de la Gare", et au verso à lire horizontalement, sur fond blanc ou beige, à l'encre brune, "Photographie - A. Regis (signature oblique) - Nice - 27. Avenue de la Gare, 27. - Nice - (cartonnier) Bernh[ard] Wachtl, Vienne" (n° 1600, vers 1893-1895 ?),
- au recto, sur fond beige, à l'encre brun-foncé, "A. Regis (signature horizontale) - - Nice - 27. Avenue de la Gare", et au verso, sur fond beige, à l'encre brune, dans un dessin de grand cartouche ovale reposant sur une palme, le texte suivant, "Photographie - Agrandissements - Reproductions - A. Regis (signature sur un phylactère oblique) - .27. - Avenue de la Gare - Nice - (cartonnier) B.P. Grimaud. Paris" (n° 1800-2000, vers 1900 ?),
- au recto, sur fond beige, à l'encre brun-foncé, "A. Regis (signature horizontale) - - Nice - 27. Avenue de la Gare", et au verso, sur fond beige, à l'encre brune, "Photographie - A. Regis (signature oblique dans une palette de peintre sur fond d'herbes hautes et de fleurs) - Agrandissements - Reproductions (dans un cartouche rectangulaire ) - 27. Avenue de la Gare 27. - Nice" (première décennie XX° siècle ?).
L'Aide-Mémoire de Photographie cite "Regis" à Nice de 1897 à 1905.
Alphonse Regis perd son épouse Albertine, âgée de 39 ans, le 19 octobre 1909 puis son fils Georges, âgé de 21 ans, le 9 mars 1917.
Alphonse Regis déménage, en 1914, son atelier à proximité, au 27, rue d'Angleterre (annuaire de 1915).
Vers 1919, il le cède au photographe Jean Baptiste Barale. Le nom de Regis disparaît de la liste professionnelle dès 1919 mais reste présent dans les listes des habitants, le nom de son successeur n'apparaissant qu'à partir de 1922 (annuaires de 1919 et 1921 absents).
Alphonse Regis, "sans profession", est une dernière fois cité lors du décès de sa fille Marcelle, âgée de 32 ans, le 20 février 1932. J'ignore les date et lieu de décès du photographe (acte non retrouvé).
- Frédéric MAYOR (c.1865- ?)
Frédéric Mayor est né en Suisse, vers 1865. Il est le fils d’un mariage Mayor-Zimmerman et le neveu de Marie Amélie Zimmerman, née à Neufchâtel, vers 1846-1847, épouse du photographe Eugène Griottier.
Lorsque sa tante décède à 46 ans, à Nice, le 1er mars 1897, Frédéric Mayor est signataire de l’acte. Il est dit « âgé de 27 ans, photographe, domicilié à Nice ». Il travaille peut-être alors avec Eugène Griottier.
C’est la seule mention connue de Frédéric Mayor. J’ignore la suite de sa carrière, de même que ses date et lieu de décès.
- Gustave Emile REVERDY (1873-1908)
Gustave Emile Reverdy est né à Menton le 31 mars 1873. Il est le fils de Virginie Elisabeth Dominique Reverdy, ménagère (née à Nice vers 1849) et de père inconnu.
"Gustave Emile Reverdy (il signe, "Reverdy Gustave"), âgé de 22 ans, photographe, domicilié à Nice" se marie à Nice le 15 octobre 1895 avec Anita Fossat, 20 ans, lingère (née le 26 octobre 1874 à Marseille, Bouches-du-Rhône).
L'atelier où Gustave Reverdy travaille reste inconnu.
Anita, épouse de Gustave Reverdy, "photographe, âgé de 24 ans", décède malheureusement à Nice au 6, rue Reine Jeanne, le 9 juin 1897, à l'âge de 22 ans et sept mois.
Gustave Emile Reverdy, 25 ans, domicilié au 1, place Saint-Etienne se remarie à Nice le 9 juillet 1898, avec Thérèse Victoire Billiardi, 22 ans, lingère (née à Nice le 6 mars 1876). Il est à noter que Gustave Reverdy est désormais dit "typographe", comme Désiré Fossat, frère de sa première épouse qui reste son ami et Paul Molinetto, témoin de son deuxième mariage.
Gustave Reverdy est toujours "typographe" à la date de la naissance au 22, rue de l'Escarène, de sa fille Marcelle Madeleine Reverdy le 30 mars 1900 puis au 15, rue Defly, de son fils Maurice Désiré Reverdy le 10 septembre 1905.
Gustave Emile Reverdy, "typographe, âgé de 35 ans et 5 mois", décède à Nice au 4, place Defly (Hôpital Saint-Roch), le 5 septembre 1908.
Son épouse Thérèse Victorine décèdera le 29 octobre 1922, à l'âge de 46 ans (acte non retrouvé mais décès signalé lors du mariage, à Paris, de son fils Maurice Désiré Reverdy le 28 octobre 1933).
- Joseph RAT-FERRERO (1879-1917)
Joseph Rat-Ferrero est né le 8 juillet 1879 à Nice au 8, boulevard Risso. Il est l'un des trois enfants d'Antoine Rattoferrero/Rat-Ferrero, journalier (Muriaglio 1849-Nice 1885) et de son épouse Louise Joséphine Moschetti, blanchisseuse (Niella Belbo 1850-Nice 1883), qui se sont mariés à Nice le 30 janvier 1875.
Joseph Rat-Ferrero a été précédé par un frère de même prénom, né le 2 janvier 1877 au 7, boulevard du Paillon mais malheureusement décédé à 1 an et huit mois, le 31 août 1878 au 8, boulevard Risso. Joseph a un frère cadet qui naît à Nice, le 13 mai 1882 au 8, boulevard Risso.
Leurs parents décèdent malheureusement tous les deux dans les années suivantes, sa mère le 19 mai 1883 au 8, boulevard Risso et son père le 4 mars 1885, à l'Hôpital civil. Joseph et Pierre se retrouvent respectivement orphelins à 6 et 3 ans.
Je ne sais rien de de la suite de l'enfance et de l'adolescence des deux frères.
La fiche militaire de Joseph Rat-Ferrero révèle qu'à 20 ans (classe 1899 puis 1900), il est "photographe", "fils d’étranger", résidant au 31, avenue Beaulieu. Il est alors l'employé de Joseph Messy (ou Messy Fils) dont l'atelier et la résidence sont à cette adresse depuis 1884.
Joseph Rat-Ferrero effectue son service militaire de novembre 1901 à novembre 1903 au 61ème Régiment d’Aix-en-Provence et acquiert la nationalité française.
Après son service militaire, il ne reprend pas la profession de photographe mais vit de petits boulots (aide cafetier, jardinier). Le 28 mai 1904, "âgé de 24 ans, jardinier, domicilié rue Croix-de-Marbre, 7", il se marie à Nice avec Victoire Louise Braquet, 22 ans, domestique (née le 1er novembre 1881 à Colomars, Alpes-Maritimes - ses parents sont également décédés).
Après son mariage, Joseph Rat-Ferrero semble continuer à vivre de petits boulots et à changer d'adresse chaque année (suivi de sa fiche militaire).
Le couple attend un enfant mais malheureusement ce dernier meurt à la naissance le 26 mai 1907 au 105, quai du Midi. A cette date, Joseph Rat-Ferrero est dit, "garçon de bureau".
Joseph semble se stabiliser professionnellement au plus tard vers 1912, comme employé au gaz.
Mobilisé le 2 août 1914 lors de la Première Guerre Mondiale, il est blessé en mars 1915. A nouveau blessé, à Verdun, le 14 septembre 1917, il décède, à l'âge de 38 ans, pendant son transport en ambulance, à Maujouy (Meuse).
VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS