- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, détail, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
L'ESCLAVE GRECQUE DU MUSÉE JULES-CHÉRET
Le Musée des Beaux-Arts Jules-Chéret de Nice conserve une oeuvre en bronze (H : 90 cm) du sculpteur italien, le baron de Sinaggia, Giovanni Antonio Lanzirotti (1839-1911), qui a vécu et travaillé une partie de sa vie (plus de vingt ans) à Paris.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
Cette œuvre en bronze (H : 90 cm, D : 85 cm ou 93 et 100 cm ?), intitulée Esclave grecque, est signée "Gn An Lanzirotti" et datée de "1858" sur le rebord de la terrasse circulaire. Elle a été exposée à Paris, au Salon de 1859 (3333-L'esclave ; statue, bronze. p 419) et acquise par l'Etat français (1859-1860, Dossier de proposition pour la Légion d'Honneur p 73).
L'oeuvre est ensuite envoyée en avril 1862 à la bibliothèque de Nice, dans le cadre d'un dépôt de l'Etat souhaité par Napoléon III (après l'annexion de Nice à la France en 1860), en vue de la création d'un premier Musée des Beaux-Arts de la ville (Le Messager de Nice du 23 avril 1862).
"Cet habile sculpteur nous montre une jeune fille affaissée sur une natte dans la prison où l'a conduite sa résistance aux caprices d'un maître voluptueux. Elle est enchaînée et cherche à voiler ses jeunes et pudiques attraits d'un lambeau d'étoffe. Sa physionomie douce et résignée attire les regards, que retiennent les fins contours de sa taille svelte et élégante. Ses cheveux sont ramenés avec art sur le derrière de la tête et enserrés dans un réseau à l'antique" (Revue de Nice 1861-62, 1er mai 1862 p 255 ; Le Messager de Nice du 2 mai 1862).
En 1867, Antonio Lanzirotti présente à nouveau l'œuvre à Paris dans la galerie des sculptures italiennes de l'Exposition Universelle.
L'ESCLAVE GRECQUE OU LA VENUS DÉNUDÉE DE LANZIROTTI
La sculpture d'Antonio Lanzirotti montre la Grèce, berceau de la civilisation, assise, asservie, soumise, dénudée et offerte. Cet engagement politique n'est pas surprenant chez un artiste qui s'est engagé militairement pour l'indépendance de la Sicile (1848) puis celle de l'Italie (1860) (cf. Dizionario Biografico).
Cette sculpture est donc la traduction allégorique d'un épisode de l'histoire contemporaine. Elle sacrifie également à la mode orientaliste de l'époque qui fait de l'Afrique du Nord ou de la Grèce un but de voyage et un rêve exotique de l'ailleurs pour y découvrir une Antiquité vivante et permettre de revisiter le thème du nu académique.
La sculpture est donc aussi le prétexte à représenter un très beau nu qui renvoie cette fois à la Grèce antique par le style de la tête (inexpressive), l'idéalisation du corps et la posture adoptée. L'esclave évoque en effet les Vénus antiques à la toilette ou au bain, assises ou accroupies.
Le corps est tout en courbes, souple et dissymétrique : la tête est légèrement tournée et baissée ; le bras gauche est levé, avec une main à plat sur le torse, et le bras droit, sur lequel le poids du corps repose, est baissé avec une main en partie refermée sur le rebord de la terrasse ; les jambes sont couchées sur un côté avec les pieds superposés, comme dans les Vénus à la coquille.
Au-delà des représentations sculptées d'esclaves dénudées, l'oeuvre évoque donc de nombreux nus assis ou accroupis dérivés de l'antique, que ce soit dans des thèmes mythologiques (Vénus au bain ou à la coquille, Psyché abandonnée ou évanouie...) ou chrétiens (Ève après le péché, Marie-Madeleine éplorée ou pénitente, Douleur...).
Digne et soignée, la jeune grecque a la tête baissée mais ne semble pas désespérée ; elle tente en vain de cacher sa nudité, en ramenant un bras sur son torse et en masquant partiellement sa nudité par un drapé, à la manière des Vénus pudiques antiques et des Baigneuses, et si le tissu masque le sexe, il laisse visible et nu le reste du corps.
Le sculpteur s'attache en effet, au-delà d'un visage parfait et d'une nuque élégante, à dénuder le modèle au maximum, et à exposer sa poitrine gonflée (sur laquelle la main, le drapé et les chaînes attirent le regard), ses cuisses musclées, ses fesses fermes et sa taille fine.
Giovanni Antonio Lanzirotti met en évidence le modelé lisse de la chair nue par le contraste avec les détails ombrés des matières du tapis, du drapé, des chaînes et de la chevelure. Tout devient prétexte à exalter la beauté et la sensualité : le tapis, le drapé, la coiffure soignée avec un filet en résille qui maintient le chignon (et qui semble davantage appartenir au XIX° siècle qu'à l'Antiquité grecque), et même les chaînes qui deviennent presque des bijoux et redoublent de leurs lignes courbes les lignes d'un corps d'esclave blanche destinée au harem, et prenant la pose. La figure évoque en cela le tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), La Grande Odalisque,1814).
Dans notre imaginaire, elle semble également proche de La Petite sirène en bronze d'Edvard-Johannes Eriksen (1876-1959), installée dans le port de Copenhague depuis 1913.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, signature et date sont visibles sur le profil de la terrasse,
Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
En 1867, Antonio Lanzirotti présente à nouveau l'œuvre à Paris dans la galerie des sculptures italiennes de l'Exposition Universelle.
- Galerie italienne de l'Exposition Universelle de Paris, 1867,
avec, au premier plan, l'Esclave de 1858 de Giovanni Antonio Lanzirotti.
Photographies tirées de la thèse de 2009 de Matteo Gardonio, Scultori italiani alle Esposizioni Universali di Parigi (1855-1889): aspettative, successi e delusioni (Rapport de thèse 49-50 et 65).
La jeune femme, dénudée, semble assise sur un tapis tressé. Sa condition d'esclave est affirmée par la présence de bracelets pourvus de chaînes à ses poignets [voir aussi la sculpture en marbre, Schiava alla Vendita, d'Emanuele Caroni (1826-1876), présentée à Florence en 1861 et à Paris en 1867 - vente Christie's].
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, détails, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
Le titre n'a pas toujours porté la mention d'esclave "grecque" mais la sculpture est sans ambiguïté car la tête est clairement celle d'une statue grecque antique, par les traits du visage et sa coiffure à longues mèches individualisées, regroupées en chignon.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, détails, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
LE THÈME DE L'ESCLAVE
Le thème du "captif", du "prisonnier" ou de "l'esclave" est un thème traditionnel qui existe dès l'Antiquité avec notamment, en sculpture, le thème hellénistique du satyre ou du centaure ligoté, repris dans l'iconographie impériale romaine puis dans l'art de la Renaissance jusqu'au XX° siècle.
Cette lutte pour l'indépendance a été immédiatement soutenue par des artistes comme Lord Byron, François-René de Chateaubriand, Victor Hugo ou encore Eugène Delacroix.
Dans ses Scènes des Massacres de Scio (1824), Eugène Delacroix montre les grecs vaincus et dénudés, prostrés et résignés, attendant leur mise à mort (Chios, avril 1822, 20.000 morts) ou une vie d'esclavage, et dans, La Grèce expirant sur les ruines de Missolonghi (1826), il choisit une figure allégorique de femme à la poitrine en partie dénudée, impuissante devant les ruines de son pays (défaite de la ville assiégée en avril 1826) et la mort de son peuple (un premier croquis du peintre avait envisagé la femme presque agenouillée sur les ruines, poitrine découverte et bras ouverts).
Parmi les œuvres célèbres, on pense obligatoirement aux six Esclaves mâles de Michel-Ange (Paris, Louvre et Florence, Galerie de l'Académie), exécutés entre 1513 et 1519 en vue du Tombeau de Jules II, mais laissés inachevés et exclus de la version définitive du tombeau, qui marqueront les esprits et influenceront certains sculpteurs du XIX° siècle, comme Eugène Guillaume (1822-1905), Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) ou Auguste Rodin (1840-1917 - Ombre ou Esclave, 1880).
Il y a cependant bien d'autres oeuvres comme, au XVII° siècle, Les Quatre Maures enchaînés de Pietro Tacca (1577-1640) sur la base du Monument à Ferdinand de Médicis de Livourne (entre 1620 et 1623), les Captifs de Pierre Franqueville (1614), fondus par Francesco Bordoni (en 1618, musée du Louvre) provenant du décor du piédestal de la statue équestre d'Henri IV sur le Pont-Neuf à Paris (1635) ou les Quatre Captifs (1679-1686, musée du Louvre) de Martin van den Bogaert (dit Martin Desjardins, 1637-1694) conçus pour orner le piédestal de la Statue pédestre de Louis XIV sur la place des Victoires à Paris.
LE THÈME DE L'ESCLAVE GRECQUE
Le thème de l'esclave féminine (figures en pied, debout ou assises, bustes) se retrouve au XIX° siècle, dans les œuvres de Ernest Christophe (1827-1892, Esclave, 1851, statuette de bronze) ou de Jean-Baptiste Carpeaux (Négresse accroupie révoltée, vers 1867 ; Pourquoi naître esclave ?, série de bustes de négresses, 1868-1870).
Le thème de l'esclave grecque, renvoie pour sa part au XIX° siècle, à une allégorie de la Grèce soumise à l'Empire ottoman et à sa lutte pour son indépendance (1820-1832). La France s'est d'ailleurs sentie concernée par ce drame et a participé, avec son armée, à cette libération du joug turc et de son allié égyptien.
Cette lutte pour l'indépendance a été immédiatement soutenue par des artistes comme Lord Byron, François-René de Chateaubriand, Victor Hugo ou encore Eugène Delacroix.
Dans ses Scènes des Massacres de Scio (1824), Eugène Delacroix montre les grecs vaincus et dénudés, prostrés et résignés, attendant leur mise à mort (Chios, avril 1822, 20.000 morts) ou une vie d'esclavage, et dans, La Grèce expirant sur les ruines de Missolonghi (1826), il choisit une figure allégorique de femme à la poitrine en partie dénudée, impuissante devant les ruines de son pays (défaite de la ville assiégée en avril 1826) et la mort de son peuple (un premier croquis du peintre avait envisagé la femme presque agenouillée sur les ruines, poitrine découverte et bras ouverts).
- DELACROIX Eugène (1798-1863), Scènes des Massacres de Scio, 1824,
huile sur toile, 419x354 cm, Paris, Musée du Louvre.
- DELACROIX Eugène (1798-1863), La Grèce (expirant) sur les ruines de Missolonghi, 1826,
huile sur toile, 213x142 cm, Bordeaux, Musée des Beaux-Arts.
L'épisode de Missolonghi inspira d'autres artistes français dont Emile de Lansac (tableau de 1828) et David d'Angers (plâtre et statue en marbre de 1827, petit bronze de 1834).
- LANSAC François-Emile de (1803-1890), Episode du siège de Missolonghi, 1827,
Missolonghi, Pinacothèque.
- DAVID D'ANGERS Pierre-Jean (1788-1856), La Jeune grecque au tombeau de Marco Botzaris (héros de l'indépendance mort à Missolinghi), 1827,
plâtre original, 80x119x55 cm, Angers, Musée des Beaux-Arts.
L'artiste écrit dans ses Carnets : « Ma jeune Grecque est à cet âge de transition : la fillette pensive, lisant le nom d’un des libérateurs de son pays, sera femme dans une nation libre. »
Le thème spécifique de "l'esclave grecque" semble repris par de nombreux ouvrages littéraires (pièces de théâtre et drames musicaux) qui se multiplient en Europe, même après l'indépendance de la Grèce, centrant le récit sur le personnage d'une jeune femme, comme Mila ou L'Esclave : anecdote de 1827, vaudeville français d'Edouard Mennechet et Henri Dupin (1836), présentant une jeune souliote destinée au harem d'un sultan, rachetée par un soldat français, ou encore "L'Esclave grecque", mélodrame musical italien en 3 actes, joué à Bergame en 1868.
Quelques artistes du milieu du XIX° siècle, comme Hiram Powers ou Scipione Tadolini, traduisent également le thème en sculpture.
- POWERS Hiram (1805-1873), Esclave grecque, Florence, 1844,
marbre, 165,7x53,3x46,4 cm,
New Haven (Connecticut), Yale University Art Gallery.
- TADOLINI Scipione (1822-1892), Esclave ou Esclave grecque, 1867,
marbre, 169x65,5x62,5 cm, Valenciennes, Musée des Beaux-Arts.
New Haven (Connecticut), Yale University Art Gallery.
- TADOLINI Scipione (1822-1892), Esclave ou Esclave grecque, 1867,
marbre, 169x65,5x62,5 cm, Valenciennes, Musée des Beaux-Arts.
L'ESCLAVE GRECQUE OU LA VENUS DÉNUDÉE DE LANZIROTTI
Cette sculpture est donc la traduction allégorique d'un épisode de l'histoire contemporaine. Elle sacrifie également à la mode orientaliste de l'époque qui fait de l'Afrique du Nord ou de la Grèce un but de voyage et un rêve exotique de l'ailleurs pour y découvrir une Antiquité vivante et permettre de revisiter le thème du nu académique.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, détail et ensemble, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
La sculpture est donc aussi le prétexte à représenter un très beau nu qui renvoie cette fois à la Grèce antique par le style de la tête (inexpressive), l'idéalisation du corps et la posture adoptée. L'esclave évoque en effet les Vénus antiques à la toilette ou au bain, assises ou accroupies.
Le corps est tout en courbes, souple et dissymétrique : la tête est légèrement tournée et baissée ; le bras gauche est levé, avec une main à plat sur le torse, et le bras droit, sur lequel le poids du corps repose, est baissé avec une main en partie refermée sur le rebord de la terrasse ; les jambes sont couchées sur un côté avec les pieds superposés, comme dans les Vénus à la coquille.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, détail, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.
Au-delà des représentations sculptées d'esclaves dénudées, l'oeuvre évoque donc de nombreux nus assis ou accroupis dérivés de l'antique, que ce soit dans des thèmes mythologiques (Vénus au bain ou à la coquille, Psyché abandonnée ou évanouie...) ou chrétiens (Ève après le péché, Marie-Madeleine éplorée ou pénitente, Douleur...).
- COYSEVOX Antoine (1640-1720), Nymphe à la coquille, 1685,
exécutée d'après la statue antique de la collection Borghèse pour le parc du Château de Versailles,
marbre, 104x189x82 cm, Paris, Musée du Louvre.
- COYSEVOX Antoine (1640-1720),Vénus accroupie dite aussi Vénus pudique ou Vénus honteuse, 1686,
exécutée d'après une statue antique pour le parc du Château de Versailles,
132x134x90 cm, Paris, Musée du Louvre.
- TASSAERT Jean-Pierre-Antoine (1727-1788), Vénus assise tenant un carquois qu'elle remplit de fleurs, vers 1770,
marbre, 30x26x21 cm, Paris, Musée Cognacq-Jay.
- TENERANI Pietro (1789-1869), Psyché évanouie, 1822,
plâtre, 113x106x46 cm, Museo di Roma, Palazzo Braschi.
- BOSIO François-Joseph (1768-1845), La Nymphe Salmacis, 1826,
marbre, 82x85x63 cm, Paris, Musée du Louvre.
-- BARTOLINI Lorenzo (1777-1850), La Nymphe au scorpion, vers 1835,
exposée au Salon parisien en 1845, elle remporte un grand succès,
marbre, 86,5x125,3x68,5 cm, Paris, Musée du Louvre.
-- BARTOLINI Lorenzo (1777-1850), La Nymphe au scorpion, vers 1835,
exposée au Salon parisien en 1845, elle remporte un grand succès,
marbre, 86,5x125,3x68,5 cm, Paris, Musée du Louvre.
Digne et soignée, la jeune grecque a la tête baissée mais ne semble pas désespérée ; elle tente en vain de cacher sa nudité, en ramenant un bras sur son torse et en masquant partiellement sa nudité par un drapé, à la manière des Vénus pudiques antiques et des Baigneuses, et si le tissu masque le sexe, il laisse visible et nu le reste du corps.
Le sculpteur s'attache en effet, au-delà d'un visage parfait et d'une nuque élégante, à dénuder le modèle au maximum, et à exposer sa poitrine gonflée (sur laquelle la main, le drapé et les chaînes attirent le regard), ses cuisses musclées, ses fesses fermes et sa taille fine.
Giovanni Antonio Lanzirotti met en évidence le modelé lisse de la chair nue par le contraste avec les détails ombrés des matières du tapis, du drapé, des chaînes et de la chevelure. Tout devient prétexte à exalter la beauté et la sensualité : le tapis, le drapé, la coiffure soignée avec un filet en résille qui maintient le chignon (et qui semble davantage appartenir au XIX° siècle qu'à l'Antiquité grecque), et même les chaînes qui deviennent presque des bijoux et redoublent de leurs lignes courbes les lignes d'un corps d'esclave blanche destinée au harem, et prenant la pose. La figure évoque en cela le tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), La Grande Odalisque,1814).
Dans notre imaginaire, elle semble également proche de La Petite sirène en bronze d'Edvard-Johannes Eriksen (1876-1959), installée dans le port de Copenhague depuis 1913.
- INGRES Jean-Auguste Dominique (1780-1867), La Grande Odalisque, 1814,
huile sur toile, 91x162 cm, Paris, Musée du Louvre.
- ERIKSEN Edvard-Johannes Eriksen (1876-1959), La Petite Sirène, 1913,
tirée du conte de Hans Christian Andersen,
bronze, H : 135 cm, Copenhague (Danemark), rocher du port.
- LANZIROTTI Giovanni Antonio (1839-1911), Esclave, 1858,
bronze, H : 90 cm, D : 85 cm, Nice, Musée Beaux-Arts Jules-Chéret.