- SUJET N° 7 : "Intérieur/Extérieur".
Mon installation in situ relie l'intérieur et l'extérieur du lycée Guillaume Apollinaire de Nice.
Projet sur format Raisin. Techniques libres. Production en classe (6 heures).
Références au programme :
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Apartment Project, Tetra House N-3 W-26, 1983 (août-septembre), Sapporo (Japon).
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Destroyed Church, 1987 (mars-septembre), "Documenta 8", Kassel (Allemagne).
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Gandamaison, Versailles, 2008.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Under The Water, Paris, Galerie Kamel Mennour, 2011.
Références complémentaires :
- CHRISTO (né en 1935) & JEANNE-CLAUDE (1935-2009), Wrapped Museum of Contemporary Art, Chicago, 1968-69,
premier Building Wrap des artistes aux Etats-Unis, avec l'aide des étudiants du Chicago Art Institute of Design, photo Harry Shunk, façade (930 m2) enveloppée d'une bâche brune (en contraste avec la neige) et de cordes, escalier et étage vidés et recouverts de bâches blanches au sol et de cordes.
- ASHER Michael (1943-2012), Installation, 1970, Claremont (Californie), Pomona College Museum of Art,
l'artiste conceptuel modifie deux des galeries adjacentes au musée, en les transformant en deux espaces triangulaires reliés par une étroite ouverture qui limite fortement le flux de lumière dans l'un des espaces, tout en gardant l'autre espace sans portes, ouvert jour et nuit et introduisant la lumière, l'air et le bruit de la rue dans la galerie.
- BUREN Daniel (né en 1938), Within and Beyond The Frame (Dans et au-delà du cadre), New York, Galerie John Weber, octobre-novembre 1973,
travail in situ, 19 pièces de tissu rayé blanc et noir aux rayures de 8,7 cm de large (les deux rayures externes blanches recouvertes de peinture blanche), suspendues à un câble, traversant la galerie (9 pièces) et la rue (9 pièces), avec une pièce intermédiaire à cheval sur une fenêtre délestée de son châssis.
- BUREN Daniel (né en 1938), Watch The Doors, Please !, Art Institute of Chicago, octobre 1980-mars 1982, travail in situ et en mouvement,
l'exposition utilise une baie du musée, généralement occultée et donnant sur une voie de chemin de fer. Cette baie est accostée des horaires de passage de trains dont toutes les portes ont été recouvertes de papier rayé blanc et coloré.
- MATTA-CLARK Gordon (1943-1978), Day's End (Pier 52), 1975, New York, Gansevoort Street and West Street,
photographie couleur, 96,2 x 102,9 cm, l'artiste intervient sans autorisation dans un hangar désaffecté d'un quai de New York ; il crée des découpes dans le bâtiment : dans la tôle ondulée révélant l'extérieur et faisant entrer la lumière qui joue sur les parois mais également dans le sol, rendant l'eau visible de l'intérieur et créant des jeux de reflets.
- KAPROW Allan (1927-2006), Five Minutes Delay ou Barriers, 1993,
Biennale de Lyon, 7 circuits constitués d'une centaine de barrières métalliques standard, conduisant le public en file, de l'extérieur à l'intérieur de la Biennale.
Ces deux œuvres résument les apports de Kaprow tout à la fois dans la construction d'espaces, le lien entre art et vie, la participation du spectateur et le positionnement de l'oeuvre hors du musée.
- ELIASSON Olafur (né en 1967), Camera Obscura, 2000,
miroir, lentille, table, projection d'images, dimensions variables, installation réalisée en 2002 au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
L'artiste s'intéresse à la perception, l'illusion, la lumière, la couleur et l'image. Il recrée par la science et la technologie des phénomènes naturels (lumière, brume, eau...) et développe également des dispositifs optiques (lentilles, miroirs, kaléidoscope...). Ici, grâce à une pièce noire et une lentille positionnée dans une ouverture du mur et à un jeu de miroirs, une image tremblotante de l'extrémité supérieure de la Tour Eiffel se projette sur une table, faisant entrer le paysage extérieur dans le musée.
- QUINZE Arne (né en 1971), Rebirth, 2008, Paris, Hôtel Le Royal Monceau,
installation in situ éphémère avant la rénovation de l'Hôtel, détruite la même nuit lors d'une "Démolition Party",
la sculpture, métaphore de l'énergie de l'hôtel, envahit et traverse tout le bâtiment, avec 15 kms de planches de bois peintes en rouge fluo, des interventions peintes sur les murs et 40 écrans vidéo.
- OLIVEIRA Henrique (né en 1973), Tapumes - Casa dos Leöes, 2009,
bois, PVC et technique mixte, installation in situ, Porto Allegre (Brésil), VII° Biennale de Mercosul.
A l'aide du bois de Tapumes (bois utilisé au Brésil pour les palissades de chantiers), l'artiste réimplante la nature au sein de l'architecture et l'envahit avec le bois qui tout en nœuds et boucles occupe et semble traverser la structure des bâtiments.
- KOGLER Peter (né en 1959), Sans titre, 2008, Vienne, MUMOK, rétrospective de l'artiste,
installation multimédia avec projection en boucle, pilotée par ordinateur, d'images animées sur la façade du musée (rats blanc se déplaçant sans un labyrinthe), et installations et projections intérieures ;
L'exposition se déploie dès l'extérieur du musée, transformant l'architecture en support et en espace d'une oeuvre virtuelle et monumentale. Depuis les années 1980, l'artiste déploie ses motifs modulaires et en forme de rhizomes sur des ensembles architecturaux à l’extérieur comme à l’intérieur, sous forme de peinture, de papiers sérigraphiés ou de projections. Fourmis, tuyaux ou cerveaux font partie de son vocabulaire. Produits par des ordinateurs, ils s’entrelacent et se répètent à l’infini à l’image d’un réseau organique ou électronique.
- HIRSCHHORN Thomas (né en 1957), Too Too-Much Much, 2010, Deurle (Belgique), Dhondt-Dhaenens Museum.
Dès l'entrée, le musée est envahi par la canette, objet de consommation international par excellence et objet de récupération et de détournement artistique.
- SUJET N° 8 : "Invasion
ou épidémie".
Techniques et
dimensions libres. Production à domicile (1 mois).
Références au programme :
- Marcel DUCHAMP (1887-1968), Sculpture de voyage, New-York, 1918,
installation en caoutchouc coloré aux dimensions variables ; oeuvre disparue.
- DUCHAMP Marcel (1887-1968), 1200 sacs de charbon suspendus au plafond au-dessus d'un poêle, détail, 1938,
Exposition Internationale du Surréalisme, Paris, janvier-février 1938.
- DUCHAMP Marcel (1887-1968), Le Fil (Mile of String), 1942,
installation dès le vernissage de l'Exposition First Papers of Surrealism, New-York, octobre-novembre 1942.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Favela in Houston, 1991.
L'artiste utilise des matériaux de récupération, et le plus souvent le bois, pour créer des installation in situ et des architectures déduites du lieu et de son histoire. Ses constructions perturbent l'ordre établi et interrogent notre environnement, la ville et le tissu urbain et social.
Ici, l'artiste recrée des cabanes et un bidonville à proximité de riches gratte-ciel.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Les Chaises de Traverse, Metz-Delme, juin-octobre 1998,
installation in situ, Hôtel Saint-Livier de Metz (XII° s., FRAC Lorraine) et Synagogue de Delme (XIX° s., détruite et reconstruite, Centre d'Art Contemporain), deux bâtiments distants de 35 kms.
- KAWAMATA Tadashi (né en 1953), Gandamaison,Versailles, 2008.
Aux Écuries de Versailles, l'artiste envahit l'intérieur et l'extérieur du bâtiment avec des cagettes qui évoquent les cuisines royales et la forme d'un robot, tout en recréant un porche de bois.
Références complémentaires :
- SCHWITTERS Kurt (1887-1948), Merzbau, 1923-1933, maison de l'artiste à Hanovre, photo de 1932,
sculpture évolutive, inachevée et disparue, occupant progressivement 3 étages et 8 espaces de la maison, construite avec des matériaux pauvres et de récupération (bois et plâtre peints en blanc, papiers, métaux) en forme d'éléments géométriques, et des objets trouvés ou donnés (fragments de miroirs, de poupées, cravate, dentier, lettres, mèche de cheveux, flacon d'urine...) placés dans des niches consacrées à des artistes, des amis, à l'amour...
- DALI Salvador (1904-1989 ), Taxi pluvieux, 1938, ensemble et détail,
Exposition Internationale du Surréalisme, Paris, Galerie des Beaux-Arts,
Une réplique de cette oeuvre est conservée au Théâtre-Musée Dali de Figueras.voiture noire, mannequins, endives, salades (laitue et chicorée), escargots de Bourgogne vivants, système d'arrosage (une femme en robe du soir est conduite à l'Opéra en taxi par un conducteur au chapeau-requin ; elle est assise parmi les salades et les escargots).
- KUSAMA Yayoi (née en 1929), Horse Play, Woodstock, 1967.
Dès l'âge de 10 ans, l'artiste a des visions hallucinatoires de pois qu'elle reporte sur ses dessins.
Après une carrière de dix ans au Japon, elle détruit toutes ses œuvres anciennes et part s'installer aux Etats-Unis. Là elle met le monde en conformité avec ses visions, recouvrant de ces pois obsédants ses tableaux et dès les années 1960, les corps vivants (le sien ou celui d'autres personnes ou animaux) et les objets (échelles, sièges, barques, chaussures) de formes phalliques en tissu. Elle utilise son propre corps comme oeuvre (performances) et l'intègre dans des environnements s'additionnant de lampes électriques et de miroirs
- ARMAN (1928-2005), Le Plein, 1960,
exposition à Paris, Galerie Iris Clert, octobre 1960.
L'artiste remplit la galerie d'objets de rebut et de détritus triés de poubelles.
Cependant, l'exposition est stoppée au bout de 10 jours, du fait de débuts de décomposition.
- MALAVAL Robert (1937-1980), Germination d'un fauteuil Louis XV, 1963,
sculpture-objet, aliment blanc, 90x63x68 cm, Collection de l'artiste.
- BUREN Daniel (né en 1938), Papiers collés blancs et verts, octobre 1968,
travail in situ, colle, papier, Milan, Galerie Apollinaire.
Première exposition où l'artiste a utilisé des bandes de papier de 8,7 cm de largeur, en tant qu'"outil visuel", condamnant notamment l'entrée de la Galerie.
- SKOGLUND Sandy (née en 1946), Radioactive Cats, 1980,
photo couleur, env. 65x84 cm.
L'artiste met en scène des éléments qu'elle fabrique elle-même pour composer des tableaux photographiques d'après un seul point de vue. Ses thèmes sont des thèmes sociaux évoquant l'invasion, l'agression, l'étouffement et le recouvrement de l'individu. Elle intègre des mannequins mais également des personnes réelles dans ses prises de vues.
- KRUGER Barbara (née en 1945), Sans titre, 1991,
New-York, exposition Mary Boone Gallery.
"Je travaille avec des images et des mots car ils ont la capacité de déterminer qui nous sommes et qui nous ne sommes pas". L'artiste aborde les représentations culturelles du pouvoir, de l'identité et de la sexualité et remet en question les stéréotypes et les codes, avec des images et des textes proches de ceux de journaux, de magazines et de publicités.
- KUSAMA Yayoi (née en 1929), Dots Obsession, 2004,
l'artiste a continué de rendre artistique son obsession et de créer son monde global dans lequel son propre corps s'insère avec des formes organiques, des pois et des miroirs livrant des environnements labyrinthiques où le spectateur évolue et souvent même participe.
- NETO Ernesto (né en 1964), Leviathan Thot, 2006,
Panthéon, Paris.
La spécificité de l'artiste est de créer des sculptures offrant des éléments olfactifs et tactiles au spectateur. Ici, l'installation in situ est monumentale. Des formes organiques en polyamide blanc (Lycra souple et translucide) parfois emplies de billes de polystyrène, pendent des voûtes au sol, offrant un épiderme ou un labyrinthe de viscères du bâtiment, ainsi qu'un parcours sensoriel au spectateur.
- BLAZY Michel (né en 1966), Ex-Croissance, 2010,
Venours, Centre d'Art contemporain. L'artiste travaille avec le vivant. Ici, il a recouvert les murs, sur 6 m de haut, de concentré de tomates et déposé plusieurs tonnes de briques de culture de champignons au sol, d'où une oeuvre en croissance et décomposition, envahissant et modifiant l'espace.
- LAIB Wolfgang (né en 1950), Unlimited Ocean, 2011,
30.000 piles de riz et 7 de pollen jaune de châtaignier, School of the Art Institute of Chicago.
Marqué par les culture non-occidentales, l'artiste réalise des oeuvres sacrées à partir d'éléments organiques de prédilection associées universellement à la subsistance de la vie que sont le lait, le riz, le pollen et la cire.
- SHIOTA Chiharu (née en 1972), In Silence, 2012,
piano brulé souvenir autobiographique, New York, GalerieLe Goff + Rosenthal.
L'artiste aime les accumulations d'objets englobés dans une véritable toile d'araignée ou cocons impénétrables de fils de laine colorés, noirs ou rouges. L'artiste travaille sur la mémoire individuelle et collective. Elle évoque ici un souvenir d'enfance autobiographique où un incendie avait détruit sa maison et son piano. Elle a elle-même brûlé in vieux piano pour cette installation in situ.
- SUJET N° 9 : "Citation".
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