dimanche 27 août 2023

1310-NICE, HISTOIRE ET REPRÉSENTATIONS DU JARDIN PUBLIC-5


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DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 18/05/2024



NICE - LE JARDIN PUBLIC SOUS LE SECOND EMPIRE



UN JARDIN DE PLAN TRIANGULAIRE


Les années 1860-1863

Suite à l'Annexion française du Comté de Nice en juin 1860, Napoléon III vient à Nice les 12 et 13 septembre 1860 et s'engage à soutenir les projets de la ville, notamment ceux du chemin de fer et du Pont de l'Embouchure. Ces derniers vont transformer le quartier du Jardin Public.

A partir de 1860, la dénomination de "Jardin des Plantes" va progressivement disparaître au profit de celle de "Jardin Public" et les estampes et photographies vont de plus en plus délaisser la partie nord du Jardin comprenant le bassin, pour se concentrer sur la partie sud montrant l'estrade de la musique et le Palmier de l'Annexion.

Le Jardin conserve sa forme triangulaire et continue de recevoir de nouvelles plantations. Quinze bouches d'arrosage sont installées au printemps 1861 (Revue de Nice du 1er juin 1861 p 16).

Les guides de voyage vantent régulièrement les fleurs (rosiers surtout) et les plantes variées et exotiques du Jardin mais jugent ce dernier trop petit pour accueillir la foule des concerts. L’estrade qui accueille l’orchestre militaire est agrandie suite à la décision du Conseil municipal du 10 mai 1861 (AM, 1D1-1, f. 86v).

Un nouveau projet d'élargissement et d'embellissement de la Promenade des Anglais, envisagé dès juin 1860, est mis en œuvre au printemps 1861. Les travaux commencent le 31 mai 1861 mais avancent avec lenteur (Le Messager de Nice des 8, 23, 24 mai et 1er juin 1861). 

En septembre 1861, la chaussée est terminée. En octobre, le trottoir nord est en cours d'aménagement (Le Messager de Nice des 2 et 25 octobre 1861). En décembre, les travaux sont poussés avec davantage d'activité. 

En février 1862, la chaussée piétonne du bord de mer est livrée au public et les plantations sont très avancées (Le Messager de Nice des 2 et 17 février 1862). En avril 1862, la promenade des Anglais est garnie de bancs en bois, et en juin, de tuyaux de gaz puis de réverbères (Le Messager de Nice du 14 juin 1862). 

La Promenade fait désormais 26, 30 m de large. La chaussée, surélevée de 3 m au-dessus du niveau de la mer est formée d’une double voie plantée au centre et au sud d’arbres et d’arbustes. La voie qui longe les propriétés fait 11 m de large, est destinée aux voitures et aux cavaliers et est bordée d’un trottoir en mosaïque de 3 m de large. La voie qui longe la mer fait pour sa part 12 m de large et est réservée aux promeneurs avec ses 25 bancs.

Sur la rive gauche du Paillon, dès fin janvier 1863, une partie des plantations de la place des Phocéens cède la place à la construction du long et bas bâtiment de 1.000 m2 de la gare provisoire de Nice (Le Messager de Nice entre janvier et avril 1863 ; Journal des Chemins de Fer du 18 avril 1863 p 132). 

Cette gare est achevée le 10 avril 1863, afin de conduire en omnibus les premiers voyageurs de chemin de fer, à la gare de Vence-Cagnes (la ligne Cagnes-Nice ne sera ouverte que le 18 octobre 1864).


22- ANDRIEU Jean (1816-?), Nice, Le Jardin Public, printemps 1863,
vues stéréoscopiques ouest-est, prises depuis l'étage d'un bâtiment de la place,
deux tirages albuminés de 7,2x7,8 cm, sur carton de 8,5x17 cm, Collection personnelle.

La vue présente au premier plan le rond-point de la musique avec son estrade entourée de barrières, le petit parterre triangulaire avec le Palmier de l'Annexion, la haie qui limite le Jardin, la voie des voitures bordée de plantations en bord de rive et le lit du Paillon qui s'écarte à l'embouchure.

Sur la rive gauche, une rangée d'arbres court de la place des Phocéens où se tient la gare provisoire, au Pont-Neuf où se note la disparition de l'Obélisque des Juifs. Cet Obélisque dont le déplacement sur la place des Phocéens était prévu depuis des années (L'Avenir de Nice du 10 juin 1851) a été démonté puis stocké en août 1861 (Le Messager de Nice du 2 août 1861).



La place du Jardin Public est citée parmi les endroits de la ville les plus salubres et recommandés aux malades. Certes, l'air y est sec et la poussière parfois incommodante mais la place est protégée par sa rangée de bâtiments nord des vents froids qui soufflent le long du Paillon, et assez en recul du rivage pour être à l'abri des brises de la mer. Le Jardin offre également des arbres assez élevés pour abriter du soleil (Edwin Lee, Nice et son Climat, 1863 pp 9-10).

Douze palmiers provenant de Villefranche-sur-Mer sont transplantés dans le Jardin en juin 1863 (Le Messager de Nice du 17 juin 1863) puis un myrte colossal, provenant du jardin Cristini/Cristiny du quartier de Saint-Etienne, est offert par la Compagnie de chemin de fer et transplanté au nord-est du jardin fin septembre 1863 (Revue de Nice 1861-62 pp 209, 315 et 327, 1862-63 p 357 et 1863-64 p 18 ; Journal de Nice du 3 octobre 1863). 


23- ALEO Miguel (1824-c.1900), Nice, Le Jardin Public, vers juillet 1863, 
vue sud-ouest/nord-est prise depuis l'étage d'un bâtiment de la place, 
tirage albuminé de 19,9x25,1 cm, sur carton de 22,1x27,6 cm, Collection personnelle. 

La photographie présente une vue proche de la précédente, avec cependant, au tout premier plan, l'un des nouveaux palmiers plantés en juin 1863. 

Sur la rive gauche, la place des Phocéens montre, au-delà de la rangée d'arbres, la longue toiture du bâtiment de la Gare provisoire de Nice, achevé en avril 1863. En arrière-plan, sur la Colline du Château, les cyprès situés à l'entrée du Cimetière du Château sont encore visibles alors qu'ils vont être coupés en 1863.



Dès l'été 1863, le Jardin se voit fortement agrandi. Les terrains sont gagnés sur le lit du Paillon pour réduire l'écartement des deux rives et construire le Pont de l'embouchure ou Pont Napoléon III.



UN JARDIN DE PLAN RECTANGULAIRE


Les années 1863-1864

Agrandi d'un nouvel espace triangulaire en attente d'aménagement, le Jardin vient quasiment de doubler de surface. Son plan est désormais de forme rectangulaire. 

A la fin du mois de septembre 1863, le bassin est changé de position afin de le recentrer (Les Echos de Nice du 6 octobre 1863).

Parmi les trois projets de pont proposés, le Conseil municipal du 4 décembre 1863 retient celui en fonte de M. Georges Martin (qui a réalisé le Viaduc du Var) pour la somme de 218.000 francs (projet approuvé par le préfet le 18 décembre, AM, 1D1-2, ff. 111-112). 

Les travaux du pont attendent les derniers jours de décembre 1863 pour débuter à l’embouchure du Paillon, d'est en ouest, afin de mettre en communication directe le boulevard du Midi et la Promenade des Anglais et relier la place des Phocéens à celle du Jardin Public. 

Suite à un prêt de la Ville contracté fin 1863, le quai Masséna est pour sa part élargi au premier trimestre 1864, ce qui entraîne la disparition de l'ancienne rangée d'acacias (Annales du Sénat 1864, séance du 21 décembre 1863 pp 59-60).

Entre fin mars et début mai 1864, une ligne de 35 palmiers-dattiers, "à la chevelure liée en faisceau" destinée à faciliter leur transport de Bordigh(i)era à Nice, est ensuite plantée en bord de rive (Journal de Nice du 26 mars 1864). La plantation terminée offrira "un coup d'oeil assurément unique en Europe, sera décrit par tous ceux qui le verront, reproduit partout par la photographie et la peinture" (Journal de Nice des 18 avril 1864).

Ces palmiers qui s'alignent du Pont-Neuf au futur Pont Napoléon III, tant sur le quai Masséna que sur la place du Jardin Public (Journal de Nice du 19 mai 1864), suscitent l'appellation de "quai des Palmiers" pour désigner l'ensemble (Journal de Nice du 19 mai 1864).

C'est dans le Jardin, rappelle le Dr Lubanski, "qu'au printemps, à l'ombre des arbres qui en garnissent le rond-point et les allées, les malades suivent la cure par le petit-lait de chèvre des montagnes [ou Molkenkur]" (Dr Lubanski, Guide aux Stations d'hiver du Littoral méditerranéen, ouvrage préfacé en juillet 1864 et édité en 1865, pp 385, 464 et 519).

Les concerts de musique sont donnés au Jardin Public par les différents Régiments d'Infanterie qui se succèdent dans la ville au cours des années. Ils ont lieu le jeudi et dimanche après-midi pendant la saison d'hiver (de novembre à juin) et le jeudi soir en été, le concert du dimanche soir ayant lieu sur le Cours (Journal de Nice du 19 juin 1864).



24- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice, Jardin public, vers mai 1864, 
vue ouest-est, prise de l'étage d'un bâtiment de la place,
négatif sur verre au collodion (ici inversé) de 18x24 cm, 
Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 08FI 0017.

Au tout premier plan, la vue montre la foule assistant à l'un des concerts de la garnison (entre novembre et juin). L'estrade de la musique est encore située à l'ouest du Palmier de l'Annexion (elle va être déplacée à l'automne 1864). Le jardin s'avère fortement agrandi (voir les Images précédentes). Au nord du jardin, le bassin est masqué par les poivriers qui l'entourent. Le long du quai, les palmiers alignés, plantés entre fin mars et début mai 1864, apparaissent pourvus de treillages. Sur la rive gauche, le bâtiment de la gare provisoire de chemin de fer est encore présent sur la place des Phocéens. 

Tous ces indices permettent de dater la photographie entre début mai et fin juin 1864. La présence de quelques parapluies dans la foule du concert, alors qu'une période de grande sécheresse règne en ce printemps 1864 sur tout le Sud de la France (Journal de Nice du 14 mai 1864), permet de supposer que la photographie a été prise lors d'un concert du 3ème Régiment d'Infanterie, le jeudi 12 ou le dimanche 22 mai 1864, entre 14h 30 et 16h 00 (Journal de Nice des 14 et 23 mai 1864).


25- BENOIST Félix (1818-1896) et CICERI Eugène (1813-1890), Nice (Vue prise du Jardin public), 1864,
vue ouest-est prise depuis un étage,
lithographie en couleurs d'environ 24x32 cm sur feuillet de 34x49 cm, 
extraite de l'ouvrage, Nice et Savoie (Collection privée). 

Cette lithographie, éditée fin 1864, a été réalisée d'après un dessin de Félix Benoist exécuté au début de la même année. Elle montre les deux rives du Paillon réunies par le Pont Napoléon III, ce qui est impossible à cette date (pont achevé en décembre 1864). Le dessin est donc un savant mélange de l'existant et du projeté.

Au premier plan, le Jardin Public est représenté fidèlement et quasi-intégralement ; en bord de rive, la ligne des palmiers, réalisée entre mars et mai 1864, s'interrompt bien avant l'entrée du Pont. Cependant l'estrade de la musique apparaît déjà déplacée à l'est du Palmier de l'Annexion, alors que ce déplacement n'aura lieu qu'en octobre 1864, et sur la Promenade des Anglais, un grand escalier descendant à la mer est déjà présent, alors qu'il ne sera réalisé qu'entre octobre 1864 et janvier 1865. De plus, les plantations des terrains gagnés sur le Paillon (1863) ne seront effectuées qu'au début de l'année 1865 et les arbres entourant l'estrade de musique mettront plusieurs années avant d'atteindre le développement représenté.

Sur la rive gauche, un grand escalier symétrique est représenté de l'autre côté du Pont Napoléon III, sur le boulevard du Midi, et la place des Phocéens est bordée d'une ligne de palmiers comme la place du Jardin Public, alors que ces projets ne verront jamais le jour. Quant-à la fontaine jaillissante, visible dans l'axe de la rue Saint-François-de-Paule, elle ne sera installée que 4 ans plus tard, au printemps 1868. A l'inverse, le dessin a évacué de la place des Phocéens le grand bâtiment de la gare provisoire, érigé début 1863 et démonté seulement en septembre 1865.

On peut légitimement se demander si le dessin n'a pas été exécuté dès 1863. Cependant, en zoomant fortement dans l'image, on aperçoit, à l'autre extrémité du boulevard du Midi, au pied de la Colline du Château, près de la plage des Ponchettes, l'ancienne Pension Clerissy dont le bâtiment arrière, ajouté en 1862, est désormais doté d'une serre, installée sur sa terrasse en 1864. Deux autres vues de l'album montrent également des architectures réalisées ou achevées en 1864 et confirment ainsi la datation retenue.



Les travaux de l'Hôtel des Anglais, qui débutent au printemps 1864, transforment l'extrémité sud de la place du Jardin Public, avec l'ajout d'un avant-corps de trois travées. Ce dernier est terminé l'été 1864 et badigeonné de blanc. La Maison Donaudy qui faisait partie de l'hôtel mais empiétait sur la Promenade des Anglais est démolie vers septembre 1864. Une nouvelle façade de l'hôtel est ensuite entreprise, accostée d'un avant-corps occidental symétrique et dominée par une haute toiture (les travaux s'achèveront en septembre 1865).

Les travaux de maçonnerie du Pont Napoléon III se terminent fin juillet 1864 et restent en attente de la livraison des arcs en fonte, réalisés à Marseille. Fin juillet et début août 1864, les garde-corps en fonte sont posés le long du nouveau quai (Journal de Nice du 25 juillet 1864). Les arcs en fonte du Pont Napoléon III sont enfin livrés fin septembre (Journal de Nice du 28 septembre 1864). 

La nouvelle partie du Jardin, gagnée sur le lit du Paillon, n'est aménagée qu'à l'automne 1864. "On a commencé à raser la haie de ceinture du jardin public (...) Ces deux jardins n'en formant plus qu'un seul, sont aujourd'hui circonscrits par un trottoir qui dessine avec beaucoup de grâce un vaste quadrilatère aux angles curvilignes.

Il est évident aussi, qu'on va s'empresser de tracer, dans ces terrains vierges, les allées, les pelouses, les massifs, les pièces d'eau, d'y installer dans l'endroit le plus propice le rond-point de la musique, en attendant que les arbres exotiques, et les espèces indigènes y prennent place au gré des plus charmantes fantaisies de l'art horticole ; car on doit avoir à cœur de livrer au plus tôt cette promenade privilégiée à ce public de souverains, de princes, de notabilités et d'illustrations en tout genre que les bateaux à vapeurs et le chemin de fer nous amèneront chaque jour. Sans oublier le public Niçois qui tient cette promenade pour sa favorite.

On met en ce moment la dernière main à la chaussée et à la contr'allée (sic) de la promenade des Anglais jusqu'au rond-point où elle se soude au quai des Palmiers ; et l'on s'occupera ensuite, croyons-nous, de l'escalier de 13 mètres de largeur (10 eussent suffi) qui donnera accès à l'estacade où les yoles de plaisance viendront s'amarrer (Journal de Nice du 14 octobre 1864). 

Le public vient tout à la fois "visiter les travaux d'emménagement du nouveau Jardin Public et voir fonctionner la grue qui pose, sur place, les arcs en fonte du pont" (Journal de Nice du 20 octobre 1864).

L'estrade de la musique est alors déplacée en bord de rive, au sud-est du Palmier de l'Annexion. 

Le grand escalier descendant à la mer est entrepris près du Pont Napoléon III (en cours d'achèvement), à l'extrémité orientale de la Promenade des Anglais.

"Nice a agrandi son jardin public aux dépens du Paillon, qui tâchera de se contenter du lit qu'on lui a laissé ; il a planté sur son quai de droite des palmiers. - Pourquoi des palmiers ? demandais-je (...), sans doute le palmier est un arbre élégant, mais l'ombrage en est pauvre, et des acacias ou des platanes donneraient plus de fraîcheur et plus d'abri. - Des acacias et des platanes, m'a-t-on répondu, mais on en voit partout ; des palmiers, c'est autre chose, et il est bon qu'aux yeux des étrangers, Nice prenne des airs un peu africains." (L'Illustration du 22 octobre 1864 p 259). 

Du 27 au 30 octobre 1864, L'Empereur Napoléon III accomplit sa deuxième et dernière venue à Nice, afin d'y rencontrer l'Empereur de Russie Alexandre II. Le 29 octobre, vers 16 h, Sa Majesté "a parcouru les quais, la promenade des Anglais et a examiné les travaux considérables qui ont été exécutés à Nice depuis son dernier voyage" (Journal de Nice du 30 octobre 1864).


26- BLANCHARD Pharamond (1805-1873), S.M. L'Empereur Napoléon passant sur le quai des Palmiers, à Nice
[le 29 octobre 1864, après 16 h], vue sud-ouest/nord-est, 
estampe extraite de L'Illustration du 5 novembre 1864, n° 1132, p 293.

La vue montre le nouveau quai bordant le Jardin Public, dans l'axe de la rue Paradis, bordé du côté est, d'un trottoir, d'une ligne de palmiers (printemps 1864) et d'une balustrade en fonte tenant lieu de parapet (été 1864).



En novembre 1864, le Pont Napoléon III voit la pose de son dernier arc occidental en fonte et commence à être équipé de garde-corps (Journal de Nice du 19 novembre 1864) puis de réverbères. 

"Des mâts ornés de banderolles (sic) aux couleurs nationales" annoncent le 25 décembre son ouverture à la circulation des piétons (Journal de Nice du 28 décembre 1864). Les épreuves de solidité ont lieu les deux premiers jours de janvier et le pont est officiellement inauguré le 3 janvier 1865 (Journal de Nice des 2 et 4 janvier 1865). 

Le grand escalier qui l'accoste à l'ouest est pour sa part achevé en même temps. "Le public des promeneurs se porte tous les jours sur le nouveau quai vers l'escalier monumental qui conduit à la grève pour y faire de l'héliotérapie (sic), pour y jouir d'un ravissant panorama" (Journal de Nice du 6 janvier 1865).

Le même article note cependant l'absence d'aménagement de la nouvelle partie du Jardin Public : "Nos hôtes s'attendaient comme dans un changement de décors, à voir naître un jardin d'Armide, avec des pelouses, des eaux parlantes, des fleurs, des bosquets, des ombrages ; et renversant le mirage, ils ne contemplent en réalité qu'une triste jachère où le rond-point de la musique est le seul ornement en ses jours de solitude" (Journal de Nice du 6 janvier 1865).


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