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- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice. L'Escalier des Ponchettes, vue non datée, plaque verre positive au collodion de 18x24 cm, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 08FI 0007.
DERNIÈRE MODIFICATION DE CET ARTICLE : 02/11/2024
DESCRIPTION
Cette vue est-ouest n'est pas datée, comme la plupart des photographies de Nice prises par Charles Nègre (1820-1880) dans les années 1863-1870. La plaque de verre positive est conservée au Archives Départementales des Alpes-Maritimes et des épreuves sur papier albuminé sont notamment conservées au Musée de la Photographie Charles Nègre de Nice, au Musée d'Art et d'Histoire de Provence de Grasse et au Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône.
Cette vue est tout à la fois emblématique de l'oeuvre du photographe, avec les personnages en pose au tout premier plan, la charrette calée par une pierre le temps de la prise de vue et les nuages retravaillés au verso de la plaque (Michel Graniou, "Le Fonds Charles Nègre [8FI] aux Archives Départementales : un ensemble photographique riche d'enseignements", Recherches Régionales. Alpes-Marimimes et contrées limitrophes, 2018, 215, pp 121-135 - ici).
Il est probable que le personnage qui pose au milieu de la montée d'escalier est Charles Nègre lui-même (présent comme dans beaucoup de ses vues).
Ce grand escalier, d'accès oriental aux terrasses des maisons des Ponchettes qui servent de promenade publique, a été érigé à la fin du XVIII° siècle (1787-1789) et rénové en 1839 (détruit fin 1943) (vidéo Service d'Archéologie Nice Côte d'Azur, ici).
Cette photographie est également emblématique de la Ville de Nice par sa vue générale de la Baie des Anges, avec le boulevard du Midi et la Promenade des Anglais.
Dans une lumière d'après-midi, les bâtiments de la Baie des Anges se révèlent (avec d'est en ouest) :
- l'escalier oriental de la Terrasse et les maisons de deux niveaux des Ponchettes et, par-delà, les arbres du Cours puis l'extrémité orientale de la rue Saint-François-de-Paule, avec notamment l'ancien Palais Ongran (Maison Bonfils), la Maison Borelli et le clocher de l'église Saint-François-de-Paul(e) (ou Saint-Dominique),
- le Café Américain [puis la rue de la Terrasse] et le Théâtre impérial [puis la rue du Théâtre],
- les façades sud des Maisons Nieubourg-Novaro (de deux niveaux), Raynaud, Brès, Chauvet et Defly (de quatre niveaux), un espace non construit (bâtiment démoli de l'ancienne Manufacture des Tabacs), l'une des Maisons de Félix Donaudy (de quatre niveaux) [puis la rue Sulzer],
- les façades sud de cinq niveaux des Maisons Girard [puis la rue Brea], Ongran-Gilly [puis la rue Vanloo] et Emilie Donaudy veuve Gauthier [à l'angle de la place des Phocéens], avec des cabines de bains sur la plage,
- [l'embouchure du Paillon, le Pont des Anges ou Pont Napoléon III, l'extrémité orientale de la Promenade des Anglais, les arbres du Jardin public],
- l'Hôtel des Anglais [puis la rue du Canal] et la Maison sud qui appartiennent à Félix Donaudy (Maison qui masque la propriété Masclet, les Villas Isnard, Serrat-Defly et Serrat-Gilly) [puis la ruelle de la Croix-de-Marbre],
- la Maison sud Süe, l'ancien Pavillon Pollan (Hitroff et Montalivet), la Pension Rivoir, l'Hôtel de la Méditerranée [puis la rue du Lavoir],
- la Villa Robiony, la Villa Dampierre, l'Hôtel Victoria et la Villa sud Diesbach [puis le vallon de Saint-Etienne] avec des cabines de bains sur la plage.
- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice. L'Escalier des Ponchettes, détail 3, La Promenade des Anglais, vue non datée, plaque verre positive au collodion de 18x24 cm, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 08FI 0007.
ÉTUDE
Plusieurs éléments de l'image (étudiés d'est en ouest) peuvent permettre de dater la prise de vue :
- la présence d'un échafaudage sur la façade sud du Théâtre italien (boulevard du Midi),
- l'absence du bâtiment de la Banque de France (au 11, boulevard du Midi),
- la présence de la Maison sud de Félix Donaudy (au 3, Promenade des Anglais),
- l'absence de la haute toiture et de l'avant-corps occidental de l'Hôtel des Anglais (au 1, Promenade des Anglais),
- la présence de cabines de bains (plages du quai du Midi et de la Promenade des Anglais).
Le Théâtre impérial dit aussi Théâtre italien ou Opéra
Le Théâtre impérial (érigé en 1826-1827) est formé d'un long bâtiment perpendiculaire au rivage dont l'entrée est située rue Saint-François-de-Paule et l'arrière, boulevard du Midi.
Sur la vue étudiée, un échafaudage est présent sur la façade sud du Théâtre afin de permettre l'installation d'un Cadran solaire. Ce dernier, envisagé depuis 1863, a été conçu par Edmond Wagner (1830-1881) capitaine de Génie, et Félix Narjoux (1832-1891) architecte en chef de la Ville (Conseil municipal du 9 octobre 1863).
Le cadran doit être accompagné de sculptures dont le programme est redéfini et la désignation d'un sculpteur niçois se fait par voie de Concours (voir les images ci-dessous). La date de ce dernier n'est pas connue mais a lieu, au plus tard, au printemps 1864. Le sculpteur retenu est Joseph Raymondi (Rajmondy/Raijmondy/Raymondy, né vers 1820), professeur à l'Ecole de dessin et sculpture et dont l'atelier initialement présent près de la Tour Bellanda aux Ponchettes est, depuis la fin de l'année 1862, situé dans le prolongement de la rue Chauvain.
C'est à l'occasion d'un projet de Colonne météorologique (destinée au Jardin public) notamment pourvue d'une horloge électrique, qu'un article du Journal de Nice du 28 janvier 1865 donne des nouvelles du projet du Théâtre : "On n'aura pas rigoureusement besoin de cette horloge, du jour où l'on se décidera à terminer, enfin, la méridienne du théâtre commencée depuis plus de six mois [août 1864]".
En mars, la grande baie plein cintre de la façade sud est obstruée et "le grand tableau de marbre" du cadran lui-même est désormais en place (Journal de Nice du 30 mars 1865).
"Il y a deux mois [mars 1865], on a commencé, sur la façade du théâtre italien, un grand cadran solaire" (Journal de Nice du 25 mai 1865). "La grande porte qui devait servir à produire, dans la salle, les effets de lune naturels (...), de 4 mètres de large sur 7 mètres de haut, a été remplacée par une maçonnerie de belles pierres de taille. Au milieu on a scellé une plaque de marbre, de 2 mètres 20 sur 2 mètres 40 de haut, qui formera le cadran solaire proprement dit (...). Ce monument gnomonique le plus complet que l'on puisse citer (...) sera à même [d'être apprécié] dans trois mois [fin août 1865]" (Journal de Nice du 26 mai 1865).
L'été 1865, c'est cependant l'ensemble du Théâtre qui est rénové par la municipalité : "Le bâtiment du théâtre italien est attaqué, en ce moment, sur toutes ses faces (...). La toiture est remise à neuf ; les deux façades sont rebadigeonnées ; et celle du côté du midi, enrichie d'un monument gnomonique dont l'utilité incontestable, pourra être appréciée après le complet achèvement des travaux. L'intérieur subit une métamorphose complète" (Journal de Nice du 16 août 1865).
Lors de l'ouverture de la nouvelle saison théâtrale, début octobre 1865, tous les travaux sont terminés sauf la pose des sculptures du cadran solaire. Joseph Raymondy ne va livrer les reliefs que vers décembre 1865 ou janvier 1866, l'installation du groupe supérieur s'achevant début février (Journal de Nice du 7 février 1866).
L'inauguration du cadran solaire a lieu le 23 février 1866 (Journal de Nice du 28 février 1866). En mars, un nouvel échafaudage remplace le précédent, cette fois destiné au photographe (non nommé) chargé de documenter l'ensemble (Journal de Nice du 12 mars 1866).
La présence d'un échafaudage sur la façade sud du Théâtre italien est donc attestée pendant plus d'un an et demi, d'août 1864 à mars 1866.
Un traité de gré à gré entre la Municipalité et l'entrepreneur Bernard Spinetta a ensuite été passé, le 21 octobre 1864, pour l'installation des sculptures (Conseil municipal du 30 juillet 1866 actant le paiement des travaux).
La vue étudiée de Charles Nègre peut donc être datée au plus tôt d'août 1864.
Le 23 mars 1881, un incendie du Théâtre causera de nombreuses victimes. Le Théâtre sera reconstruit entre novembre 1883 et février 1885 et le Cadran solaire déposé. Des éléments de ce dernier ont été retrouvés en 2013.
La Banque de France (ancien et nouveau bâtiment)
La succursale niçoise de la Banque de France, autorisée par décret du 11 août 1860, s'installe fin septembre dans les bâtiments en location de l'ancienne Manufacture des Tabacs (appartenant à la Ville) dont l'entrée pricipale nord est située dans la rue commerçante Saint-François-de-Paule et dont la façade sud ouvre sur le boulevard du Midi (Le Messager de Nice du 24 août et du 23 septembre 1860).
L'inauguration a lieu le 28 février 1861 (Jean-Luc Aubanel, "La Banque de France et l'économie locale - La création de la Succursale de Nice en 1860", Nice Historique, avril-juin 1987 pp 33-44).
Suite à l'accord de la Municipalité le 11 mars 1861, la Banque achète le bâtiment sud le 3 décembre et continue à louer le bâtiment nord (Le Messager de Nice du 14 mars 1861).
Le 21 mai 1864, le Journal de Nice exprime le souhait de voir détruire une partie des anciens bâtiments de la Manufacture des Tabacs, afin de prolonger la rue Charles-Albert et d'ouvrir, jusqu'à la mer, la perspective de l'avenue du Prince impérial. Le bâtiment nord est alors occupé au rez-de-chaussée par l'Ecole municipale Saint-Dominique (qui a succédé à cet emplacement à l'Ecole municipale des Beaux-Arts après le départ des ateliers de la Manufacture en septembre 1860) et par la Banque (à l'étage). Quant au bâtiment sud, il est occupé par la Banque qui envisage de le remplacer de façon imminente, d'où l'intervention du journal.
La Banque de France diffuse dans le Journal de Nice un premier appel d'offres les 16 et 18 mai 1864 puis un deuxième les 19 et 20 juin suivants, avec des prix augmentés de 10%.
Le 7 juillet 1864, le directeur de la succursale de la Banque de France, Ferdinand Famin (1819-1913), dépose enfin la demande de la nouvelle construction sud, qui doit être alignée et nivelée sur les Maisons voisines Girard et Donaudy (AM, 2T 19-2236).
L'ancien bâtiment d'un seul niveau de 7 baies (érigé vers 1850-1851) est donc démoli et la reconstruction est entamée.
Une fois achevé, le nouveau bâtiment aligne 7 baies sur 4 niveaux. Le rez-de-chaussée présente un appareil à bossage et la porte d'entrée, surmontée de l'enseigne, est décentrée d'une travée vers l'ouest. Le premier niveau arbore pour sa part des baies ornées de frontons triangulaires (un balcon central soulignera ce niveau dans les années 1890). Peu de photographies anciennes témoignent de ce bâtiment, modifié au XX° siècle puis démoli au milieu des années 1980.
En 1864, le Dr Lubanski citait, dans la rue Saint-François-de-Paule, "les Ecoles communales, la Société Philotechnique, les bureaux de la Banque de France, - en attendant que ces établissements aient des emplacements plus convenables" (Guide aux stations d'hiver de la Méditerranée, écrit en 1864, édité en 1865). En 1870, il précise désormais que "l'hôtel de la succursale de la Banque de France (...) est une construction neuve, d'un style simple, mais sévère et d'un agencement bien approprié à sa destination" (Nice-Guide, 1870 p 19).
Emile Négrin rappelle, en 1866, que "la maison en pierres tendres d'Arles qu'on voit sur le quai du Midi, n° 11, est la succursale de la banque de France ; elle a été bâtie en 1865" (E. Négrin, Promenades de Nice, 5ème édition, décembre 1866 p 92). L'entrée principale de la Banque semble désormais située sur le boulevard du Midi.
Les dates précises de l'achèvement des travaux et de l'inauguration des nouveaux locaux ne sont pas connues. Cependant, une autre vue (non datée) de Charles Nègre intitulée, Nice. Le Pont impérial et l'Embouchure du Paillon (AD, 08FI 0057) montre le nouveau bâtiment achevé (façade sud et toiture), au moment où de nombreux hangars sont présents sur la place des Phocéens, tout autour du bâtiment de la Gare provisoire (érigé pour sa part entre fin janvier et début avril 1863 et démonté fin septembre 1865).
- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice, Le Pont impérial et l'embouchure du Paillon, vue ouest-est non datée, plaque verre négative au collodion de 10,5x13 cm, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 08FI 0057. Charles Nègre, probablement présent sur la gauche de l'image, participe à l'Exposition des Beaux-Arts. L'emplacement de la succursale de la Banque de France est indiqué par l'ajout d'une flèche.
Or ces hangars sont ceux qui ont été installés à la fin du mois de mars 1865 (Journal de Nice du 3 avril 1865) en vue de l'Exposition des Beaux-Arts (du 11 avril au 15 mai) et du Concours régional d'Industrie et d'Agriculture (du 28 avril au 5 mai 1865) et qui seront démontés à la fin du mois de mai 1865 (Journal de Nice du 22 mai 1865).
L'achèvement du gros oeuvre du nouveau bâtiment de la Banque est donc antérieur au printemps 1865, ce qui confirme une construction entamée dès l'été précédent (délai de construction). Les travaux ont cependant continué à l'intérieur pendant plusieurs mois, la demande d'ouverture d'un embranchement pour l'éclairage par le gaz n'ayant été déposée et acceptée qu'en juin 1865 (respectivement le 5 et le 20 juin ; AM, 2T20-178).
La vue de Charles Nègre, Nice. L'Escalier des Ponchettes, montre que la démolition de l'ancien bâtiment a eu lieu mais que la reconstruction n'est pas encore entamée. Elle peut donc être datée au plus tôt de juillet 1864.
- NÈGRE Charles (1820-1880), Nice. L'Escalier des Ponchettes, détail 5, Le quai du Midi, vue non datée, plaque verre positive au collodion de 18x24 cm, Archives Départementales des Alpes-Maritimes, 08FI 0007. L'emplacement de la future Banque de France est indiqué par l'ajout d'une flèche.
L'Hôtel des Anglais (bâtiments anciens et nouveaux)
L'Hôtel des Anglais s'est installé sur la Promenade éponyme au plus tard en 1859 (L'Avenir de Nice du 8 novembre 1859). Il a ouvert dans deux bâtiments : l'un au nord, précédé d'un jardin, situé dans l'alignement et occupant le n°1 de la Promenade ; l'autre au sud, empiètant sur la voie et occupant le n°3.
L'hôtel est dirigé par l'irlandaise Elisabeth Parr (née vers 1825) qui est citée pour la première fois en octobre 1859, dans la Liste des étrangers nouvellement arrivés à Nice (Revue de Nice, 1859-60 p 19).
Le propriétaire des bâtiments est le négociant Félix Donaudy (né en 1823). Il les a achetés le 29 octobre 1853 à Auguste Laurencin (né vers 1810). Ce dernier avait fait construire le premier bâtiment entre 1835 et 1842 (n°1) et le deuxième vers 1847 (n°3).
Félix Donaudy possède également plusieurs parcelles de terrain voisines, héritées de son père Jean Baptiste Donaudy (en 1840) et achetées à ses frères et soeurs (en 1850, 1857, 1858 et 1862).
Le 28 mars 1864, Félix Donaudy dépose une demande d'autorisation visant à démolir le bâtiment frappé d'alignement (n°3), à le reconstruire à hauteur de l'autre bâtiment (n°1) et à accoster l'ensemble de deux avant-corps symétriques, afin de constituer un nouvel Hôtel des Anglais (AM, 2T 18-2080).
Les travaux se déroulent d'est en ouest, avec tout d'abord la construction de l'avant-corps oriental rattaché au bâtiment existant (n°1) puis, parallèlement à la démolition du bâtiment méridional (n°3), la construction du bâtiment central et, enfin, de l'avant-corps occidental.
Commencés au printemps 1864 (publicités parues dans les Guides Murray de 1864), les travaux semblent s'achever à la fin de l'été 1865. Dès septembre, une publicité révèle en effet que cet Hôtel de Première classe vient d’être considérablement agrandi et embelli, "now greatly Enlarged and Improved" (The Saturday Review of Politics, Literature, Science and Art, vol. 20, 2 septembre 1865 p 314 et 9 septembre p 344).
Holloway, secrétaire de l'hôtel, demande le 19 octobre 1865 l'autorisation de placer quatre enseignes contre les quatre piliers de façade avec les inscriptions, "Hôtel des Anglais 1865" et "The Mediterranean Hotel Company Limited" (AM, 2T 21-404).
La vue de Charles Nègre étudiée (détail ci-dessous) montre, d'une part, que l'avant-corps oriental entamé en avril 1864 a été édifié et badigeonné de blanc mais que la haute toiture du bâtiment central et l'avant-corps occidental ne sont pas encore érigés et, d'autre part, que le bâtiment frappé d'alignement (n° 3) n'est pas encore démoli. La vue peut donc être datée au plus tôt de l'été 1864 (l'Hôtel des Anglais sera démoli en 1911).
Les cabines de bains
Sur la photographie étudiée, les cabines de bains sont présentes sur la Baie des Anges. Sur la plage du quai du Midi, ce sont les cabines des Bains Mary, face au Théâtre italien, et Faraut, face à l'escalier à double volée. Sur la plage de la Promenade des Anglais, ce sont notamment les cabines (renouvelées en 1863) des Bains Georges et des Bains Lambert qui s'échelonnent de l'Hôtel Méditerranée à l'Hôtel Victoria.
Les cabines (sur roues) sont en général présentes sur la plage uniquement les printemps et étés car mises à l'abri des tempêtes destructrices de l'automne et de l'hiver. Le mauvais temps va d'ailleurs régner sur Nice d'octobre à décembre 1864 (Journal de Nice). La vue étudiée peut donc avoir été prise entre mars et septembre 1864.
ÉPILOGUE
Si l'on croise l'ensemble des éléments recueillis, la vue, Nice. L'Escalier des Ponchettes, peut être datée vers août 1864 :
- après la réalisation de l'avant-corps oriental de l'Hôtel des Anglais et le début de construction de son grand bâtiment central (dès avril 1864),
- après la date du dépôt de demande de construction de la Banque de France (arrêté du 14 juillet 1864) et la démolition de l'ancien bâtiment sud de la Manufacture des Tabacs (fin juillet ou début août 1864),
- après l'installation de l'échafaudage sur la façade sud du Théâtre (août 1864),
- avant la démolition de l'ancienne Maison Laurencin au 3, de la Promenade des Anglais (probablement dès septembre, avant le début de la saison touristique d'octobre),
- avant le démarrage du chantier de construction du nouveau bâtiment de la Banque (gros œuvre d'août ou septembre 1864 à mars 1865),
- et avant la mise à l'abri des cabines de bains (octobre 1864).