samedi 6 juillet 2019

1037-JEAN DEPETRIS (1838-1895), ANTOINE LESTRADE (1842-1894), PHOTOGRAPHES




- DEPETRIS Jean (1838-1895), Portrait de femme âgée, recto, années 1880 (?),
aucune inscription au recto,
tirage albuminé de 9,6x15,3 cm, sur carton de 10,3x16,4 cm, Collection personnelle.



DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 12/02/2022




- Jean Baptiste DEPETRIS (1838-1895)


Giovanni Battista Depetris est né à Bargi (Italie, province de Cuneo) le 27 décembre 1838. Il est l’un des enfants de Roch Depetris (née en 1811) et de Marguerite Salvai (née en 1810).

Il est pour la première fois signalé à Nice le 22 février 1868, âgé de 29 ans, lors de son mariage, et qualifié de "photographe".
Il épouse Claire Broc (ou Broch), âgée de 28 ans, née à Nice le 31 juillet 1839.

Ils résident tout d'abord au 6, rue des Voûtes en 1868-69 puis petite rue Saint-Etienne dès 1869-70, 21, rue Droite dès 1875-76 et enfin du début des années 1880 (après 1881 et avant 1886) jusqu'au milieu des années 1890 au 9, ruelle Saint-François, comme nous le révèlent les actes de naissance de leurs enfants mais également les quatre recensements de la Ville de Nice de 1876 à 1891.

Jean Depetris (comme il signe) et son épouse ont six enfants qui naissent entre 1868 et 1879 : Honoré (Nice, 24 octobre 1868- Nice, 18 juillet 1870), Joseph (Nice, 24 avril 1870- Nice, 31 août 1872), Angèle (Nice, 28 octobre 1871-?), Eugène Louis (Nice, 21 juillet 1873- Nice, 25 août 1874), Hospice Joseph (Nice, 16 janvier 1875- Paris, 14 décembre 1854) et Henri (Nice, 22 décembre 1879- Nice, 12 octobre 1958) mais trois d'entre eux décèdent malheureusement à moins de deux ans.

La déclaration de naissance de son fils Eugène Louis en 1873 a pour témoins les photographes Louis Ferret et Pierre Ribaud.

Dans les années 1870 (1870-1872) puis 1880 (1883-1890), Jean Depetris est régulièrement qualifié de "photographe" en tant que  témoin de cinq naissances, d'un mariage (celui de son frère Joseph) et de deux décès.

Son épouse Claire "Broch" décède à l'hôpital civil le six janvier 1895, âgée de 54 ans (55 ans passés en fait), et Jean Depetris "photographe", également, quelques mois plus tard, le 15 décembre 1895, à l'âge de 57 ans.

Le nom de Jean Depetris n'apparaît jamais dans la liste alphabétique des habitants ni dans la liste professionnelle des annuaires niçois et aucune adresse d'atelier n'y est citée laissant croire qu'il n'en a jamais possédé et est resté un assistant photographe tout au long de sa vie. 

J'ai pu cependant acquérir un rare Cabinet de ce photographe (années 1880 ?) portant au verso, "Depetris Jean - Photographe - Paysagiste - Nice", révélant son activité de paysagiste mais pas l'adresse de son atelier.



- DEPETRIS Jean (1838-1895), Portrait de femme âgée, recto, années 1880 (?),
aucune inscription au recto,
tirage albuminé de 9,6x15,3 cm, sur carton de x cm, Collection personnelle.


- DEPETRIS Jean (1838-1895), Portrait de femme âgée, verso, années 1880 (?),
inscriptions obliques au verso, "Depetris Jean - Photographe-Paysagiste - Nice",
 carton de 10,3x16,4 cm, Collection personnelle.



Faut-il confondre "Jean Depetris" avec le photographe "Joseph Depretis" dont le nom est parfois (par erreur ?) orthographié "Depetris" (liste alphabétique des habitants de l'annuaire de 1887) ? Il ne s'agit pas de Charles Joseph Antoine Depetris, frère de Jean car ce dernier est signalé "cordonnier" dans les années 1870 et 1880.

Joseph Depretis (?-?) ouvre pour sa part un atelier à Nice en 1885 au 5, rue Lunel et est cité dans les annuaires professionnels de 1886 à 1890 et dans la liste des habitants, à la même adresse, en 1886 et 1887. N'ayant à ce jour connaissance d'aucun autre renseignement sur sa vie ou sa carrière (nom inconnu localement) et d'aucun carton-photo signé de son nom, j'en arrive à penser que Jean Depetris et Joseph Depretis sont la seule et même personne. L'argument de l'adresse aurait pu permettre de trancher mais celle de Jean n'est pas révélée dans les actes d'état civil des années 1880 et le seul carton-photo connu de lui ne la précise pas.




- Antoine Gaspard LESTRADE (1842-1894)

Antoine Gaspard Lestrade est né à Brest (Finistère) au 20, rue royale, le 13 janvier 1842. Il est l’un des huit enfants de François Polinice Lestrade (1801-1874), pâtissier, et de Marie Bot (1814-1848), qui se sont mariés à Brest le 22 juin 1833.

J'ignore où Antoine Gaspard Lestrade a grandi, où il s'est formé à la photographie et quand il s'est installé sur Paris.


PARIS - LESTRADE (Recherche 1)

Au milieu des années 1860, un photographe du nom de "Lestrade" possède son propre atelier au 4, rue du Ruisseau à Montmartre (18ème arrondissement). 

Ce dernier collabore à cette époque avec le photographe "Pattou". Ensemble, ils réalisent des vues stéréoscopiques des monuments de Paris et de ses environs (Fontainebleau, Saint-Cloud, Versailles) et des vues de l'Exposition Universelle de 1867 qu'ils vont regrouper dans des recueils édités en 1868. 

Leurs deux noms sont notamment réunis (à partir de quelle date ?) au dos de Cartes de visite, "Lestrade & Pattou - Photographes - 4, Rue du Ruisseau, 4 - Montmartre-Paris". 



- LESTRADE & PATTOU, Paris, Place de la Concorde, recto,
vers 1865-1867,
pas d'inscription au recto,
tirage albuminé de 5,5x7,8 cm sur carton de 6,2x10,2 cm, Collection personnelle.

- LESTRADE & PATTOU, Paris, Place de la Concorde, verso,
vers 1865-1867,
inscriptions au verso, "Lestrade & Pattou" - Photographes - 4, Rue du Ruisseau, 4 - Montmartre-Paris",
carton de 6,2x10,2 cm, Collection personnelle.



"Pattou" va ensuite possèder (à quelle date ?) un atelier au 17, impasse Rébeval (19ème arrondissement), en face de la rue du Buisson-St. Louis à Belleville.
"Lestrade" et "Pattou" vont continuer à éditer en 1868, chacun de leur côté avec l'étiquette de leur propre atelier, des vues et recueils réalisés ensemble vers 1867 (voir sur Gallica). 

L'absence de publications sur "Lestrade & Pattou" m'a conduit à effectuer des recherches sur ces deux photographes dont les dates de naissance et les prénoms sont inconnus, afin de vérifier notamment si "Antoine Gaspard Lestrade" est ou n'est pas le "Lestrade" de cette association. 

Les recherches dans l'Annuaire-Almanach de Paris, globalement infructueuses, m'ont poussé à rechercher dans les registres d'état civil de Paris les actes concernant notamment le photographe "Pattou" dont le nom, orthographié ainsi, est extrêmement rare à cette période.

Joseph Alfred Pattou est né en 1834 ou 1835 (où ?). Âgé de 23 ans (profession ?), il se marie à Paris (ancien 4ème arrondissement), le 4 août 1857, avec Véronique Carpentier, 21 ans (profession ?). 
Ils ont un premier enfant prénommé Albert Joseph Hippolyte qui naît à Paris le 3 juin 1858 (ancien 4ème arrondissement). 

Ils ont par la suite Clémence Joséphine, le 10 août 1865, au 4, rue du Ruisseau (18ème arrondissement). Joseph Alfred Pattou est là qualifié de "photographe" et son épouse également. L'un des témoins de naissance est "Prosper Lestrade, 40 ans, photographe" (né vers 1824-1825) qui habite la même maison que la famille Pattou, au 4, rue du Ruisseau.

Ils ont également Anastasie Marie, le 25 février 1868, au 17, impasse Rébeval (19ème arrondissement). Joseph Albert, qui signe seulement "Pattou", est toujours qualifié de "photographe" mais sa femme est désormais dite "sans profession". 

Le couple Pattou a un dernier enfant mâle, malheureusement né sans vie le 19 janvier 1875, au 17, impasse Rébeval. Joseph Albert est toujours qualifié de "photographe" et sa femme, dite "sans profession". 

Le 4 juin 1881, leur fils aîné Albert Joseph Hippolyte, âgé de 23 ans qui vit avec eux au 17, rue de l'Atlas (nouveau nom de l'impasse Rébeval, 19ème arrondissement) se marie à Paris avec Fanny Joséphine Thomas, âgée de 20 ans, sage-femme.
L'un des témoins est à nouveau "Prosper Lestrade, 57 ans, photographe demeurant à Paris, rue Marcadet 99, oncle de l'époux". Le jeune couple aura un enfant l'année suivante, Lucien Joseph François, le 26 septembre 1882, au 5, rue de l'Atlas.

Les deux actes de 1865 et de 1881 révèlent donc l'existence d'un autre "Lestrade, photographe", prénommé Prosper, né vers 1824-1825 (où ?), vivant dans le 18ème arrondissement et directement lié à la famille "Pattou", Prosper Lestrade étant certainement l'époux (date du mariage ?) de la sœur (prénom et date de naissance ?) de Joseph Alfred Pattou. 

Cela identifie formellement le photographe de l'association "Lestrade & Pattou", induit l'initiation du second par le premier, le partage d'un atelier commun au milieu des années 1860 (atelier du 4, rue du Ruisseau attesté en août 1865) et confirme ensuite la séparation en deux ateliers (atelier du 17, impasse Rébéval propre à Joseph Alfred Pattou attesté dès février 1868 puis en 1875). Dans le début des années 1880, Prosper Lestrade est toujours photographe, avec un atelier désormais situé au 99, rue Marcadet, alors que Joseph Alfred Pattou est qualifié de "négociant" au 17, rue de l'Atlas (nouveau nom de l'impasse Rébeval).

"Prosper Lestrade" est-il un parent "d'Antoine Gaspard Lestrade" ? Ce nom de famille étant très répandu à cette époque, notamment sur Paris, et n'ayant pas retrouvé la présence du nom de "Prosper Lestrade" dans des actes d'état-civil concernant "Antoine Gaspard Lestrade" et réciproquement, j'aurais tendance à penser que non. Au final, je n'ai pas avancé dans la découverte de la carrière d'Antoine Gaspard Lestrade mais j'ai en partie clarifié la situation.


PARIS - LESTRADE (Recherche 2)

La présence d'Antoine Gaspard Lestrade à Paris est pour la première fois attestée en 1873.

"Photographe, âgé de 31 ans", il se marie le 9 août 1873 à la mairie du 9ème arrondissement de Paris (il signe "A. Lestrade"), avec Marie Julie Vayssié, photographe également, âgée de 27 ans. Cette dernière est née le 3 octobre 1845 à Perpignan, rue petite de la réale, maison n° 3 et est la fille de Baptiste Vayssié et de Marie Raymond, tous deux décédés à cette date.
Si Antoine Gaspard Lestrade réside alors avec son père désormais veuf et cordonnier, au 24, rue Lemercier (17ème arrondissement), Marie Julie Vayssié réside pour sa part au 15, rue Drouot (9ème arrondissement).

Ils ont notamment pour témoins de mariage le photographe Ernest Josset, 50 ans, résidant 29, avenue de Clichy (17ème et 18 ème arrondissements), peut-être l’employeur d’Antoine Gaspard Lestrade, et le photographe Alphonse de Roux, 40 ans, qui demeure pour sa part 15, rue Drouot et s'avère être probablement l'employeur et le logeur de Marie Julie Vayssié.
Le père d’Antoine Gaspard, François Polinice Lestrade, décède malheureusement à Paris, le 26 janvier 1874, âgé de 72 ans.

Les époux Lestrade vont avoir trois enfants : Jeanne Marie Alphonsine qui naît le 30 avril 1874 au 6, Impasse de l'Ecole (9ème arrondissement), Gabrielle Céline Antoinette, le 2 janvier 1876 au 86, avenue de Clichy (17ème arrondissement), et Paul Antoine, le 14 février 1879, 5, Villa Saint-Michel (18ème arrondissement). L'un des témoins de la déclaration de naissance de Paul est le photographe François Alexandre Mireux, âgé de 42 ans et résidant 1, rue Durantin (18ème arrondissement).

Il est à noter qu'Antoine Gaspard Lestrade est signataire des déclarations de naissance de ses enfants en avril 1874 et février 1879 mais qu'il est dit "absent" en janvier 1876.
S'il est toujours qualifié de "photographe", son épouse est dite "photographe" en 1874 mais "professeur" en 1876 et "sans profession" en 1879. Il semble qu'elle ait donc abandonné sa carrière de photographe puis tout emploi pour se consacrer à sa famille.


NICE

En décembre 1879, Antoine Gaspard Lestrade est pour la première fois signalé à Nice comme "photographe, âgé de 37 ans", en tant que témoin du décès de la photographe Pauline Croes. 

Ce signalement entraîne de nombreuses questions. Antoine Gaspard Lestrade est-il installé dès cette époque sur Nice avec toute sa famille ou bien n'effectue-t-il en solitaire que la saison d'hiver sur le littoral méditerranéen ? Est-ce sa première saison sur Nice ou bien est-ce une pratique qu'il renouvelle chaque année depuis son mariage ? Comment se retrouve-t-il signataire de l'acte de décès de la photographe Pauline Croes ? D'où et depuis quand la connaît-il ? Travaillait-il avec elle ?

Peu de choses sont connues sur la carrière de Pauline Croes née à  Nice le 25 janvier 1857, photographe, et décédée à Nice, avant ses 23 ans, le 21 décembre 1879. 

Un élément relie cependant les carrières de Pauline Croes et d'Antoine Gaspard Lestrade : il s'agit de la personne du photographe Alphonse de Roux, ancien employeur parisien de Marie Lestrade et témoin de son mariage, qui travaille les hivers sur la Riviera, en particulier à Monaco dès 1872-1873 et semble se fixer sur Nice vers 1875-1876, avant de s'y marier en septembre 1878 puis de quitter la ville vers 1880.
Pauline Croes est d'ailleurs signalée dans le recensement de la Ville de Nice de 1876 comme photographe de 19 ans, employée et logée chez Alphonse de Roux au 2, boulevard Longchamp, comme le photographe parisien du même âge, Georges Mariot.

Antoine Gaspard Lestrade travaille-t-il à Paris puis sur la Riviera avec Alphonse de Roux depuis le début des années 1870 ? Est-ce dans l'atelier de ce dernier qu'il a rencontré sa future épouse ? Travaille-t-il avec Alphonse de Roux à Nice en cette fin d'année 1879, après avoir été signalé à Paris en février de la même année lors de la naissance de son fils Paul ?

En 1881, Antoine Gaspard Lestrade semble, cette fois, installé à Nice. Il est cité dans le recensement de la Ville de cette année-là, âgé de 38 ans et résidant au 10, rue Bovis Frères [probablement l'actuelle rue Hancy reliant la rue de Paris et l'avenue Notre-Dame] avec son épouse Marie, 36 ans et ses trois enfants, Jeanne 7 ans, Gabrielle 6 ans et Paul 3 ans.

Possède-t-il un atelier à cette époque ou travaille-t-il avec un autre photographe, comme Achille Courret qui a racheté le fonds d'Alphonse de Roux ?

Antoine Gaspard Lestrade est ensuite cité à Nice comme témoin de deux naissances, l'une en octobre 1884 en présence du photographe Joseph Radiguet, l'autre en octobre 1885.

De novembre 1884 à juillet 1885, il fait cependant paraître des publicités dans Nice Artistique pour un atelier personnel, situé rue Blanqui, maison Vial, avenue de la Gare prolongée (adresse qui est également celle du photographe Jean Baptiste Giletta). Il est fort probable que ce soit son premier atelier.


- Nice Artistique du 6 novembre 1884 p 8, publicité pour l'atelier d'Antoine Lestrade
 parue dans ce même journal de novembre 1884 à juillet 1885.


En 1886, il est cité dans le recensement de la Ville de Nice (sous le nom de "Lutrade"), âgé de 38 ans et résidant désormais au 2, rue de la Reine Jeanne (nouveau nom du Chemin Saint-Etienne, derrière la Gare) avec sa famille et une locataire nomme Louise Gaye, 22 ans, commise.

Dans les annuaires, l'adresse de son atelier n'est citée dans la liste alphabétique des habitants que de 1885 à 1888, "Lestrade, Antoine, ph., r. Blanqui, 5" puis "Lestrade, Antoine, photog., r. Blanqui, m. Vial", puis dans la liste des photographes professionnels que de 1887 à 1889, "Lestrade Ant., rue Blanqui, m. Vial" (maison de Jacques Vial, entrepreneur maçon, propriétaire au n° 5 rue Blanqui, petite rue disparue [proche de l'actuelle rue Veillon] qui débouche côté ouest dans l'avenue de la Gare prolongée [actuelle avenue Malaussena] et côté est dans l'avenue Villermont).

La trace d'Antoine Lestrade se perd à partir de 1888-89, alors qu'il a 46 ans. Il semble qu'il ait quitté Nice vers cette époque. Aucun acte d'état civil niçois ne cite plus le photographe ou sa famille après cette date. La liste électorale de la Ville de Nice le signale pour la dernière fois en 1888, avec l’ajout de la mention, "parti -renseignement de la police".

Ses cartons-photos restent rares et ne semblent pas mentionner la ville de Nice.


MARSEILLE

Les actes parisiens de naissance des enfants d'Antoine Gaspard Lestrade indiquent cependant que Jeanne est décédée à près de 85 ans, à Marseille le 3 mars 1959, que Gabrielle est décédée à 64 ans à Prigonrieux (Dordogne) le 17 janvier 1950, et que Paul, après s'être marié à Marseille le 3 mai 1902, est décédé à 73 ans dans le 18ème arrondissement de Paris, le 20 octobre 1952. Tout ceci a orienté la recherche sur Marseille.

Si l'Indicateur Marseillais ne révèle pas la présence dans cette ville d'Antoine Gaspard Lestrade les registres d'état civil de la ville signalent qu'Antoine Gaspard Lestrade est déjà décédé à la date du mariage de son fils Paul en 1902. La famille a bien déménagé de Nice à Marseille, vers 1888.

Antoine Gaspard Lestrade, "52 ans, photographe", est décédé à Marseille le 10 décembre 1894, à son domicile du 27, rue de la Martinique.

Le carton-photo affiché ci-dessous est-il un carton niçois des années 1880 (1884-1888) ou un carton marseillais des années 1890 (1888-1894) ?


- LESTRADE Antoine Gaspard (1842-1894), Portrait de fillette, recto, 
vers 1884-1888 à Nice ou vers 1890-1894 à Marseille (?),
aucune inscription au recto,
tirage albuminé de 5,7x8,9 cm sur carton de 6,4x10,4 cm, Collection personnelle.

- LESTRADE Antoine Gaspard (1842-1894), Portrait de fillette, verso, 
vers 1884-1888 à Nice ou vers 1890-1894 à Marseille (?),
inscriptions obliques au verso dans un phylactère 
(étrangement proche des rouleaux de pellicule des années 1890),
 "Lestrade, Photographe",
carton de 6,4x10,4 cm, Collection personnelle.



POUR ÉCHANGER SUR CES PHOTOGRAPHES : 
patin.camus@gmail.com