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VOIR LA VIDÉO (17 MN 16, 2022) DE SCRIBE ACCROUPI,
"LES CHOSES", AU MUSÉE DU LOUVRE,
DU 12 OCTOBRE 2022 AU 23 JANVIER 2023.
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Présentation
Après l'étude de la vue du Jardin Public par Louis Crette, voici celle d'une vue des mêmes lieux par Charles Nègre (1820-1880) dont la présence est attestée à Nice de 1863 à 1878.
La vue sud-ouest/nord-est est à nouveau prise de l'étage d'un bâtiment ouest qui borde le Jardin public (Hôtel des Anglais) mais elle montre désormais la présence, au sud du Jardin, du Palmier de l'Annexion (transplanté en juin 1859) et de l'estrade de musique (agrandie en 1861).
C'est d'ailleurs lors d'un concert de musique militaire que cette vue a été prise. Les musiciens sont assis à la périphérie de l'estrade et le public est réparti tout autour (flou de bougé). La végétation des parties nord et ouest du Jardin est la plus fournie et la fontaine n'est pas visible.
Au-delà du Jardin s'allongent les quais du Paillon avec, du sud au nord, les quais Masséna et Saint-Jean-Baptiste sur la rive droite, et sur la rive opposée, la place des Phocéens et les boulevards du Pont-Neuf et du Pont-Vieux.
Datation
En face du Jardin public, sur la place des Phocéens, se remarque à l'extrémité droite de l'image, la toiture du long bâtiment de la gare provisoire de chemin de fer. Cette gare provisoire a été érigée entre fin janvier et début avril 1863 (Le Messager de Nice), afin de conduire dès le 10 avril les premiers voyageurs de chemin de fer à la gare de Vence-Cagnes, grâce à un service d'omnibus tirés par des chevaux (la ligne Cagnes-Nice ne sera livrée que le 18 octobre 1864). Le bâtiment de la gare provisoire devait être démoli en 1864 mais il a accueilli les Expositions d'avril 1865 et n'a été démonté qu'à la fin du mois de septembre 1865 (Journal de Nice du 22 septembre 1865).
La vue étudiée peut donc être datée entre juillet 1863 (installation de Charles Nègre à Nice) et septembre 1865 (suppression du bâtiment de la gare provisoire).
Dans le Jardin public, l'estrade de la musique apparaît située à l'ouest du Palmier de l'Annexion alors qu'elle va être déplacée à l'automne 1864, au sud-est de ce même Palmier lors de l'aménagement du nouveau terrain en jardin de style anglais et de l'achèvement de la construction du nouveau Pont Napoléon III à l'embouchure (Le Journal de Nice du 14 octobre 1864).
Le quai Masséna apparaît bordé de palmiers tout du long, y compris dans la partie allant du Jardin au Pont Neuf où ils ont remplacé les acacias. Or ces 34 palmiers, "à la chevelure liée en faisceau" destinée à faciliter leur transport de Bordighiera à Nice, n'ont été plantés qu'entre fin mars et début mai 1864 (Journal de Nice des 26 mars, 18 avril et 19 mai 1864).
Les concerts de musique donnés au Jardin public pendant la saison d'hiver, du 5 novembre 1863 au 19 juin 1864, par le 22ème puis le 3ème Régiment d'Infanterie, les jeudis et dimanches après-midi, sont réduits pendant la saison d'été aux soirées du jeudi comme l'annonce le Journal de Nice du 19 juin 1864 (le concert du dimanche ayant désormais lieu en soirée sur le Cours).
La datation de la vue étudiée se voit donc resserrée entre avril et juin 1864.
La photographie de Charles Nègre montre une partie du public du concert équipé d'ombrelles ou de parapluies. Du fait de l'absence d'ombres portées, il s'agit en fait de parapluies. Or le Journal de Nice décrit en détail la météo de ce printemps 1864.
Nice, le département des Alpes-Maritimes et le Sud de la France souffrent de sécheresse en avril (Journal de Nice du 14 mai 1864). Quelques orages ont cependant lieu en mai et c'est probablement dans cette période que la photographie de Charles Nègre a été prise, lors d'un concert du 3ème Régiment d'Infanterie. Il s'agit peut-être du jeudi 12 mai ou du dimanche 22 mai 1864, entre 14h 30 et 16h 00 (Journal de Nice des 14 et 23 mai 1864).
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Les photographes-éditeurs et imprimeurs Charles Paul Furne (1824-1875) et Henri/Henry Alexis Omer Tournier (1835-1885) ont diffusé, sous le nom de "Furne Fils & H. Tournier", deux séries de stéréoscopies qui se suivent, "De Nice à Gênes par la Corniche" (vues 1 à 50) et "De Gênes à Florence" (vues 51 à 126).
La date de ces deux séries est très discutée (entre 1857 et 1861), les historiens français optant souvent pour une datation "vers 1859" et les chercheurs italiens pour une datation "vers 1860".
Ces deux séries sont listées et détaillées dans un Catalogue intitulé "Photographie - Furne Fils et H. Tournier" dont deux exemplaires conservés ne comportent pas de date d'édition mais uniquement une indication portée au tampon manuel rouge, "1860" (BnF, ici) et "1861".
L'année de réalisation de ces séries va être recherchée au travers de l'étude de la vue intitulée, N°5 - Nice, Vue prise du Château - Vers le Mont-Chauve (Image 1 ci-dessus).
VUE N° 5
Description
Cette vue générale sud-est/nord-ouest, prise depuis la terrasse du Château, capture au premier plan le Cimetière du Château. Elle montre ensuite la partie nord de la ville avec sur la rive gauche du Paillon la Vieille Ville et la Place Victor et sur la rive droite la Colline de Carabacel, avant de dévoiler le cirque des montagnes environnantes (Images 1 ci-dessus et 2 ci-dessous).
Le premier élément qui peut être daté avec précision est le petit bâtiment de plan carré qui est présent dans l'allée du Cimetière du Château (Image ci-dessous). Il s'agit de la loge du gardien dont la construction s'est achevée en février 1859 (L'Avenir de Nice du 25 février 1859).
Sur la gauche de l'image, au pied de la partie orientale de la Colline de Carabacel, le long de la route de Saint-Barthélémy (futur boulevard Carabacel), s'échelonnent notamment, d'est en ouest et sur deux lignes parallèles, les maisons construites sur le lotissement de l'ancienne propriété du chanoine de Cessole.
Cette propriété, complantée d'agrumes dans sa partie basse et d'oliviers dans sa partie haute, appartenait en effet au chanoine Eugène Spitalieri de Cessole, abbé de Saint-Pons (Nice 1784-Nice 1864) depuis le 24 novembre 1855 (jugement du Tribunal civil de Nice). Elle était limitée au sud par la route de Saint-Barthélémy (dite aussi route du Ray et d'Aspremont) et comprenait des bâtisses à son extrémité orientale, près du chemin dit montée de Cimiez.
Les terrains à bâtir ont été acquis successivement par :
- Marie Boïldieu épouse Fighiera (née en 1813 à Toulon) le 14 juillet 1857,
- par Antoine Francinelli (né en 1821 à Montefano) le 23 juillet 1857,
- par Gabrielle Carrand veuve Joly (née en 1806 à Lyon) le 23 mars 1858
- et par Antoine Marion (né en 1817 à Tournon-sur-Rhône) le 23 mars 1858 également.
Dans la Revue de Nice du 1er octobre 1859 (p 5), on peut lire : "Sur le côteau de Carabacel, il vient de s'élever un quartier qui par l'élégance de ses constructions, autant que par la situation des lieux, est certainement un des plus beaux et l'un des plus salubres de tout le pays".
La Villa Boïeldieu est l'unique sujet de la vue N°6 de la série de Furne Fils et H. Tournier du fait de la renommée de cette famille de musiciens, notamment le grand-père et l'oncle de Marie Claire Boïeldieu, les compositeurs François Adrien Boieldieu (1775-1834) et Adrien Boieldieu (1815-1883).
Cependant, malgré le titre, ce n'est pas la Villa Boïeldieu qui a été photographiée mais les villas qui sont situées derrière elle (Image 3).
Ce sont les dates de construction des Villas Joly qui vont plus particulièrement retenir notre attention car deux des villas apparaissent en construction sur la vue N° 5 (Image 2), alors que les deux autres sont déjà terminées sur cette même vue mais également sur la vue N° 6 (Image 3).
Les Villas Joly
Gabrielle Carrand est née à Lyon le 16 février 1806. Âgée de vingt-et-un ans, elle a épousé dans cette même ville, le 19 septembre 1827, Etienne Joly (né le 14 novembre 1791), avec lequel elle a eu trois enfants. Son mari est cependant décédé à Lyon le 23 mai 1845, à l'âge de 53 ans.
Dans les années 1850, la veuve Joly habite désormais Nice, dans la même ville que sa fille Anne Joly (née à Lyon le 21 juin 1830), mariée depuis le 1er janvier 1850 à l'architecte Jacques Nicolas (né à Nice le 26 avril 1811) et mère de trois enfants
Image 8- FURNE Charles Paul (1824-1875) & TOURNIER Henri Alexis Omer (1835-1885), De Nice à Gênes par la corniche - N°5, Nice, Vue prise du Château vers le Mont-Chauve (non datée), détail,vues stéréoscopiques albuminées de 7x7,3 cm, sur carton de 17,5x8,4 cm, Collection personnelle.Deux des Villas Joly, la villa sud et la villa nord-ouest sont encore en construction.Les villas voisines sont pour leur part terminées.
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Suite de la Liste des Photographes niçois du XIX° siècle.
- Ernest DEYDIER (?- ?), actif dans les années 1860
NICE
Ce photographe est cité à Nice à deux reprises dans les archives notariales de Maître Charles Arnulf, en lien avec la succession de l’abbé Vitalin Chiais (1816-1865).
Ce dernier était propriétaire des bâtiments de l’ancienne Pension Clerissy située au pied de la Colline du Château, avec son jardin en amphithéâtre et sa célèbre Tour Bellanda dominant la Baie des Anges (voir l'image ci-dessus ; bâtiments conservés de nos jours).
La première mention apparaît dans un acte du 17 juillet 1865 recensant les papiers du défunt : "Un bail sous seing privé sur timbre du 15 juin 1864 par M. l’abbé Chiais à M. Ernest Deydier représentant la maison L. et E. Pavin de Lafarge de Viviers, d’un petit appartement au 3ème étage au-dessus de l’entresol, dépendant de la maison habitée par M. Chiais [côté sud], pour deux ans à partir du 29 septembre 1864, au prix de 400 francs" (AD06, 03E 023/251 fol.169v).
Le photographe est à nouveau cité pour ce même bail lors d’une expertise de la maison, le 4 février 1867 : "Le bail Didier (sic) existait mais si le prix a été fixé à 400 fr, c’est pour l’exercice de la profession de photographe qui avait droit de poser soit dans le jardin, soit sur la tour, avec toutes les machines pour prendre des vues, toutes fois et quand plairait au locataire" (AD06, 3U1 1134 fol.571v).
RECHERCHES
La mention d'un photographe dans des archives notariales niçoises non dépouillées laisse penser que d’autres noms de photographes, absents des annuaires, des listes électorales, des journaux et des actes d’état civil de la Ville de Nice, peuvent y être découverts.
Toutes les recherches visant à retrouver des éléments biographiques concernant Ernest Deydier sont malheureusement restées infructueuses.
La présence d’Ernest Deydier à Nice de 1864 à 1866 (seulement d'octobre à mars ?) est originale, par le fait qu’il se soit installé auprès de la Tour Bellanda mais surtout par le fait qu’il ait été missionné par l’entreprise de chaux hydraulique des Frères Léon (1806-1877) et Edouard (1816-1890) Pavin de Lafarge, de Viviers et Le Teil (Ardèche, près de Montélimar).
Cette célèbre entreprise nationale, fondée par leur père, a pris de l’ampleur grâce à l’énorme commande reçue à l’occasion de la construction du Canal de Suez en 1864 justement, mais ses expéditions de chaux avaient lieu depuis 1833, notamment dans les ports de Marseille, Toulon et Nice.
Malgré la lecture de nombreux ouvrages et articles, je n’ai pas réussi à comprendre l’intérêt pour une entreprise de chaux hydraulique de missionner un photographe à Nice, sauf si ce dernier avait une mission principale, autre que celle de photographier les touristes (utilisation de la chaux dans l'endiguement du Paillon ?).
Aucune photographie signée du nom de Deydier n’est connue.
DIDIER OU DEYDIER ?
Au début de ma recherche, je n’avais rencontré que le nom du photographe cité dans l’acte de 1867 ("Didier"). Une recherche plus systématique dans les archives du même notaire m’a ensuite révélé, l’acte de 1865, avec une autre orthographe et le prénom ("Deydier Ernest").
Jean-Marie Voignier dans son ouvrage, Répertoire des Photographes de France au Dix-neuvième siècle (1993), cite plusieurs photographes du nom de "Didier" et un seul du nom de "Deydier". Après vérification, aucun de ces photographes ne correspond.
"Deydier J. ph. Pont Saint Esprit (Gard)", malgré l’initiale de l’un de ses prénoms, était le plus susceptible de correspondre, du fait de sa proximité géographique avec l’Ardèche. Le nom de "Deydier" étant sur-représenté en Ardèche et dans les départements limitrophes, je livre ci-dessous le fruit de mes recherches.
DEYDIER JEAN BAPTISTE (1848-1881)
Jean Baptiste Deydier est né le 12 septembre 1848 à Avignon (Vaucluse). Il est le fils de Laurent Thomas Deydier, marchand de vins (décédé en 1866 à Avignon) et de Marie Flavie Flavier (née vers 1814).
La fiche militaire (1869) de Jean Baptiste Deydier, le dit "menuisier" à ses 20 ans. A 25 ans, il est désormais "photographe" à Pont-Saint-Esprit. En effet, le 28 mai 1874, il épouse dans cette ville, Marguerite Joséphine Tournel, 17 ans et demi (domiciliée à Pont-Saint-Esprit où elle est née).
Le jeune couple semble ensuite quitter Pont-Saint-Esprit pour Avignon (absent du recensement de 1876). Malade, Jean Baptiste Deydier est cependant réformé puis rayé des listes militaires dès le 23 mars 1880. "Ancien photographe", âgé de 33 ans, il décède à Avignon le 16 octobre 1881.
- Léon RAPHAELLI-QUILICI (c.1831-?)
NICE
"Quilici Léon, artiste, célibataire, 30 ans" est cité dans le recensement de la Ville de Nice de 1861, rue Chauvain. Il vit avec "Raffaelli Louise, 40 ans, mariée" et sa fille "Raffaelli Emma, couturière, célibataire, 16 ans".
Le recensement de 1866 cite ensuite ces trois personnes au 6, rue de la Buffa, "Quillici (sic) [ou "Cuillici" ?] Léon, photographe, marié, 35 ans", "Raphaëli (sic) Louise, mariée, 40 ans" et "Raphaëli Louise, 18 ans, célibataire".
L'ambiguïté des renseignements n'aide pas : Léon (né vers 1831) est dit célibataire en 1861 puis marié en 1866 ; Louise est dite mariée dès 1861 mais a 40 ans en 1866 comme en 1861 (née entre 1821 et 1826) et a une fille qui porte son nom, âgée de 16 ans en 1861 et de 18 ans en 1866 (née entre 1845 et 1848).
Le 6 novembre 1865, "Louise Raffaelli" dépose une demande d'autorisation municipale visant à "écrire le mot Photographie sur le mur du deuxième étage de la Maison Ugo qu'elle habite au 1, rue de la Buffa" et signe "Luisa Raffaelli". Elle sollicite également l'autorisation "d'apposer deux tableaux mobiles de vues photographiées (de 80x60 cm), l'un sous les arcades du Café des Alpes-Maritimes place Masséna et l'autre au coin de la rue de Croix-de-Marbre et rue Masséna" (AM, 2T21-418).
Louise Raffaelli est-elle photographe ou aide-t-elle seulement son conjoint dans les démarches administratives ? Le 21 octobre 1867, c'est avenue du Prince Impérial, Maison Warrick/Warrich (parfumeurs-distillateurs), qu'elle souhaite désormais faire l'inscription, "Parfumerie de Nice", sur l'enseigne de son magasin.
Une publicité paraît dans le Journal de Nice de décembre 1867 à janvier 1868 (p 4) : "Etrennes - Parfumerie - De Nice - Articles de Luxe - L. Raffaelli - Avenue du Prince Impérial, maison Warrick".
Les noms de Léon Quilici et de Louise Raffaelli restent absents des annuaires (liste des photographes et liste des habitants). Leurs patronymes sont assez rares à Nice dans le troisième quart du XIX° siècle, avec des familles généralement issues d'Italie ou de Corse.
Léon Quilici et Louise Raffaelli sont-ils mari et femme ? Léon porte-t-il les deux noms de Quilici-Raffaelli (noms de ses mère et père corses ?) mais n'affiche-t-il que l'un des deux ?
Il existe en effet une publicité pour l'atelier de photographie de "M. Raphaelli" (sic) situé au 9, rue Vieille du Temple (quartier de la Buffa), qui paraît dans le Journal de Nice en mars 1869.
- Publicité parue dans le Journal de Nice du 5 au 17 mars 1869 p 4,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes.
Si Léon se nomme "Quilici-Raffaelli", il peut être le mari de Louise au nom de jeune fille inconnu. Il peut, de même, être le très jeune père d'Emma ou celui qui l'a reconnue.
Si Léon se nomme "Quilici", il peut être célibataire et vivre en concubinage avec Louise Raffaelli dont il adopte le nom pour son atelier de photographie.
A ce jour, aucun carton-photo niçois portant ce nom n'est connu.
La famille n'apparait plus dans les recensements suivants et n'est plus citée par la suite. Il est possible qu'elle ait quitté Nice entre 1869 et 1872.
La suite de la vie et de la carrière de Léon, de Louise et d'Emma restent inconnues, comme leur date et lieu de décès.
[Le photographe "Quilici" qui officie au 21, rue de Trévise à Paris (9ème arrondissement), ainsi qu'au 26-28, rue Allard à Saint-Mandé (Val-de-Marne) dans les années 1890 et le tout début du XX° siècle, est un homonyme. Il se prénomme (après recherche) "Pierre", et décède accidentellement le 28 avril 1903 à Saint-Mandé].
VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS