lundi 8 août 2022

1253-RABBE FÉLIX (1834-1900), BIDAULT DE GLATIGNÉ ÉDOUARD (1850-1925) [ET TOMMASI SESTO (1851-?)], PHOTOGRAPHES


SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS


- Anonyme, Cannes, L'Île Saint-Honorat, vers 1872.


DERNIÈRE MODIFICATION DE CET ARTICLE : 19/04/2023



Suite de l'étude des photographes cannois.



- Félix Théodore RABBE (1834-1900)


AUXONNE

Félix Théodore Rabbe est né à Auxonne (près de Dijon, Côte-d’Or) au 8, rue de l’Hôpital, le 11 juin 1834. Il est le fils unique de Georges Augustin/Auguste Rabbe, pâtissier et restaurateur (né vers 1807 à Pesmes, Haute-Saône) et d’Anne Antoinette Vinger, ouvrière (Auxonne c.1811-Auxonne 1874), qui se sont mariés à Auxonne le 20 mai 1833.  

La vie de Félix Rabbe a été étudiée sous le seul angle de sa carrière d’écrivain et de traducteur (liste de ses publications) et une fiche Wikipédia lui est d’ailleurs consacrée sur Internet (à laquelle je renvoie).

Les articles de journaux, consacrés à ses écrits dans les années 1880 et 1890, de même que sa nécrologie en 1900 ne donnent aucun renseignement sur sa vie. Enfin, les ouvrages récents où il est cité le disent parfois par erreur, "né à Paris en 1840".

De nombreuses questions restent donc sans réponse :

- La personne qui publie sous le nom de "F. Rabbe" ou parfois "Abbé F. Rabbe, Licencié ès-lettres, ancien professeur de Rhétorique" dans la seconde moitié des années 1860 (écrits philosophiques et théologiques) est-elle la même que celle qui publie dans les années 1880 des biographies et des traductions d’écrivains anglais ?

- Si c’est bien le cas, comment expliquer l’arrêt de ses publications pendant plus de 15 ans ?

- Félix Rabbe a probablement fait ses études à Dijon mais jusqu’à quand a-t-il vécu en Bourgogne ? Quelles ont été les autres villes où il a habité ?

- Quand s’est-il initié à la photographie (années 1850, années 1860, début des années 1870) ?

- Où et à quelle date a-t-il ouvert son premier atelier de photographie ? Et jusqu’à quelle date en a-t-il conservé un ?

- Pourquoi est-il devenu photographe itinérant dans les années 1870 ?

- S’est-il rendu en Angleterre dans les années 1880 pour faire des recherches sur les écrivains dont il a réalisé la biographie (Shelley, Byron, Jeanne d'Arc en Angleterre) et traduit les œuvres (Shelley, Poe, Marlowe) ?


TURIN 

Dans les années 1870, Félix Rabbe rencontre puis voyage avec Elisabeth/Elisa Louise Legrand (née à Boulogne-sur-Mer vers 1843), l’une des filles de Pierre François Legrand (1820-apr.1889), menuisier puis employé au Chemin de fer du Nord, et de Madeleine Elisabeth Rault (?-1873).

Le couple, non marié, a un fils, Paolo Felice (Paul Félix) Rabbe, qui naît à Turin (Italie), le 1er décembre 1872.


GRASSE

Vers 1873-1874, la famille semble s'installer à Grasse (Alpes-Maritimes).

Félix Rabbe ouvre dans cette ville un atelier de photographie, avec pour associé, Sesto Tommasi (qu'il a rencontré à Turin ?).

Cet atelier est attesté par une Carte de visite (Collection privée) qui offre au recto, "Rabbe & Tommasi, Phot" (tirage entouré d'un liseré noir), et au verso, "Rabbe & Tommasi - Photographes - À Grasse - (Alpes-Maritimes)".

Cette Carte de visite n'est pas datée mais ellle présente le Portrait de Madame Chabert et de sa fille Elisabeth, comme indiqué au verso (texte manuscrit). 

Elisabeth Gastaud (née en 1823 à Callian, Var) a épousé Christophe Court, avec lequel elle a eu sa fille Elisabeth (née Court en 1857 à Tanneron, Var). Son mari est décédé en 1860, et Elisabeth Gastaud a épousé en 1867, en secondes noces, Jean Chabert (né en 1841 à Grasse). La photographie montre Elisabeth épouse Chabert (après 1867) et sa fille, Elisabeth Court adolescente (vers 16 ans, probablement avant son mariage, à l'âge de 17 ans, en avril 1874), ce qui implique une portrait réalisé dans les années 1870.

Une Carte Cabinet conservée (Collection privée) présente pour sa part, sur fond beige, un recto nu, et au verso, une étiquette portant le nom de l'atelier et celui des deux photographes, "Photographie Cosmopolite - Rabbe et Tommasi - Grasse".

Les noms des deux photographes apparaissent également sur des vues de paysage, "Rabbe & Tommasi, Phot" (inscrits en blanc et en majuscules sous les tirages), dans un album réunissant 20 vues grands formats (21x27 cm), intitulé, Grasse et ses environs (un exemplaire - partiel ? - conservé aux Archives Communales de Grasse ; un exemplaire conservé aux Archives Municipales de Cannes - AMC, Dossiers, pièces, 19S23 ; un autre aux Archives Départementales des Alpes-Maritimes - AD06 10FI 5636/1 à 20). 

La date de cet album n’est pas connue (fin du XIX° siècle) et je ne possède pas de repères visuels grassois me permettant de proposer une datation resserrée. 


CANNES

Félix Rabbe semble ensuite se séparer de Sesto Tommasi et quitter Grasse pour Cannes.

Félix Rabbe et sa compagne ont un nouvel enfant, Jeanne Elisa Rabbe, qui naît à Cannes le 13 février 1876. L’acte de naissance précise que Félix Rabbe qui la reconnaît est "photographe, âgé de 41 ans et domicilié rue du port, 37" et que l’un des témoins est, "Edouard Bidaut (sic), 26 ans, photographe". 

Edouard Bidault est le nouvel associé de Félix Rabbe, en remplacement de Sesto Tommasi. L’Agenda Photographique de 1876 (p 39) les présente (sans leur nom) à Cannes : "Photographie américaine - Rue du Port, 37. - Seuls correspondants de la Société de Photochromie pour tout le département des Alpes-Maritimes" (Gallica). Les renseignements de 1876 seront repris ultérieurement dans Adressbuch für Photographie und verwandte Fächer (Wien und Leipzig, 1879 p 28). 

Les deux associés se sont installés à Cannes au plus tard en décembre 1875, comme en témoigne une publicité parue dès cette date, dépourvue de leurs noms mais présentant le nom et l'adresse de l'atelier (annonce ci-dessous).


- Publicité parue dans Les Echos de Cannes des 19 et 25 décembre 1875.


Les photographes sont cités ensuite dans le recensement de la Ville de Cannes de 1876 (en octobre ?), toujours à la même adresse, dans l’appartement voisin de celui du peintre et photographe Jean Jacques Randon (ce dernier leur ayant cédé l'atelier pour partir, fin 1875, prendre un poste de professeur de dessin près de Rennes) : 

"Rabbe Félix, chef de ménage, célibataire, photographe, 43 ans [42 ans], né à Dijon [non], Legrand Elisa (ensemble), célibataire, 34 ans [33 ans], idem (née à Dijon) [non], Rabbe Félix, enfant naturel, célibataire, 4 ans [3 ans], idem (né à Dijon) [non], Rabbe Jeanne, fille naturelle, célibataire, 8 mois, idem (née à Dijon) [non], Vidault [Bidault] Edouard, célibataire, photographe, 26 ans, né à Laval".

"Rabbe Théodore (sic), 44 ans [43 ans], photographe, domicilié rue du Port, 37" est ensuite cité dans la Liste des électeurs de la Ville de Cannes de 1877 mais pas Bidault Edouard.


DRAGUIGNAN

Il semble cependant qu’ils quittent Cannes en 1877 pour Draguignan où les photographes sont ensuite signalés, la même année, place Nationale (Jean Marie Voignier, Répertoire des photographes de France au dix-neuvième siècle, 1993).

A ce jour, je ne connais aucune de leurs photographies réalisées à Cannes et Draguignan.

Fin 1877 ou tout début 1878, Edouard Bidault quitte la famille Rabbe pour se rendre à Aden (Jordanie) et y exercer son métier de photographe.

L’Aide-Mémoire de la Société de Photographie signale à Cannes, "Kabre (sic) et Bidault" en 1877 puis "Rabre (sic) et Bidault" de 1879 à 1885 (abonnement).


ORLEANS, MONTROUGE, PARIS ET GRASSE

Félix Rabbe, sa compagne et ses enfants sont signalés à Orléans, en 1879. C’est là que malheureusement Elisa, 36 ans, sans profession, décède le 22 novembre 1879, rue de la Bourie blanche. 

Les deux témoins de l'acte de décès sont "Félix Rabbe, 44 ans [45 ans], et Sesto Tommasi, 28 ans, tous deux photographes, demeurant en cette ville, rue Bannier N° 45, amis de la défunte".

Les deux hommes se sont donc retrouvés, au plus tard en 1879, associés dans un nouvel atelier. Une rare Carte de visite conservée (Collection privée), au recto nu encadré de rouge, affiche d'ailleurs au verso, sur fond jaune, "Photographie - Tommasi & Cie - 45, Rue Bannier, 45 - Orléans". Le nom de Rabbe n'y apparaissant pas, il est probable que ce soit lui qui ait rejoint Tommasi à Tours, et non l'inverse. Jean-Marie Voignier, dans son Répertoire des photographes (op. cit.), note la réalisation de "paysages" par les deux associés.

Félix Rabbe et Sesto Tommasi continuent leur carrière de photographe à Montrouge (Hauts-de-Seine, banlieue sud-ouest de Paris) où il sont signalés en 1881 au 64, Grande Rue (Jean Marie Voignier, op. cit. - l'auteur note ensuite la participation de Tommasi à une société parisienne mais je crois qu'il s'agit d'un homonyme, probablement Donato Tommasi [c.1848-1906], électricien et chimiste). 

L'absence des listes électorales et des recensements de la Ville de Montrouge de cette période n'a pas permis de trouver d'autres signalements de ces photographes et aucune photographie connue de cette ville ne porte leurs noms.

Félix Rabbe consacre ensuite tout le début des années 1880 à la première traduction en prose des œuvres poétiques complètes de Shelley qu’il édite en trois tomes (1885-1887) et qu’il complète avec une biographie du poète (1887). Il multiplie ensuite les traductions et les écrits et reçoit, en 1890, le Prix Langlois de l’Académie française pour sa traduction du Théâtre de Christopher Marlowe (2 vol., 1889).

Au plus tard en 1890, Félix Rabbe, "homme de lettres" (nomination d’Officier d’académie, JO du 14 juillet 1890 p 3637 ; fiche matricule et dossier militaires du fils), possède avec ses enfants une adresse parisienne au 58, rue Saint-Placide (6ème arrondissement) où il est probablement encore photographe. Son fils Paul Félix est d'ailleurs dit "photographe" à 18 ans mais s’engage dans l’Armée pour 4 années, dès le mois de mars 1891.

Outre l'album Grasse et ses environs, les Archives Départementales des Alpes-Maritimes semblent possèder un autre album des deux photographes intitulé, Riviera (non daté), diffusé par Neurdein et offrant 18 vues grands formats de la région (19,5x26,5 cm), surtout de Nice et Monaco mais également de Cannes ou Menton (AD06 10FI 5238 1 à 18). 

Cependant, suite à une étude approfondie des vues et leur datation vers 1894-1896, il s'agit en définitive de photographies prises par Jean Giletta et non par Rabbe & Tommasi.

"Félix Rabbe, homme de lettres, célibataire, âgé de 65 ans, domicilié rue Saint-Placide, n° 58", décède le 17 janvier 1900 (au 5, rue d’Assas). Son corps est inhumé le 19 janvier dans le cimetière parisien de Bagneux (près Montrouge).

Son fils, Paul Félix Rabbe (né en 1872), va faire toute sa carrière dans l’Armée (Algérie, Maroc). Il se marie le 30 décembre 1899 à Dijon, à 27 ans (son père est dit "homme de lettres" à cette occasion), avec Marie Marguerite Hornberger, 22 ans, sans profession (née le 13 janvier 1877 à Gray, Haute-Saône). Il est fait Chevalier (1913) puis Officier (1922) de la Légion d’Honneur. Officier d’état-major, il décède à Rabat (Maroc) le 3 juillet 1925, âgé de 52 ans.

Sa soeur, Jeanne Elisa Rabbe (née en 1876), s’est mariée pour sa part avec un dénommé, Whitsley. Elle est décédée à Nice le 8 août 1955, à l’âge de 79 ans.




- Edouard Joseph BIDAULT de GLATIGNÉ (1850-1925)


LAVAL

Edouard Joseph Bidault de Glatigné est né le 14 mars 1850 à Laval (Mayenne). Il est le deuxième des six enfants de Louis Georges Bidault de Glatigné (Laval 1808-Laval 1893) et de Cécile Antoinette Françoise Gaultier de Brullon (Chaumont-d’Anjou 1817-Laval 1909) qui se sont mariés le 21 février 1848, à Chaumont-d’Anjou (Maine-et-Loire).


CANNES ET DRAGUIGNAN

Après avoir vécu à Laval où il est encore cité dans le recensement de 1872 (fiche matricule militaire non retrouvée) et s’être formé à la photographie (à Laval ?), il rencontre Félix Rabbe dans les Alpes-Maritimes au milieu des années 1870 et travaille avec lui à Cannes puis Draguignan, de 1875 à 1877.   


YEMEN ET ÉTHIOPIE

Edouard Bidault quitte ensuite la France pour Aden (Yemen, colonie anglaise), sans que les raisons de ce choix ne soient connues. 

Il s’y marie, à l’âge de 28 ans, le 19 mai 1878 (traduction de l’acte du 18 juillet 1882), avec Augustine Emilie Porte, 17 ans (née 22 avril 1861 à Metz, Moselle) dont le beau-père est photographe et hôtelier. 

Il y séjourne comme photographe mais également comme commerçant. Le couple a une fille, Marie Cécile Bidault de Glatigné qui naît le 11 novembre 1880 à Aden.

Edouard Bidault réalise des portraits ethnologiques et des paysages. Il semble passer plus d’une décennie à Aden (entrecoupée de retours en France et notamment à Laval) mais voyage également en Afrique de l’Est toute proche. 

Il est notamment signalé à Obock (enclave française près de Djibouti) en 1881 et 1882 et dans le Harar (Ethiopie) en 1888 et 1889 (album de 117 phot. de paysages et types ethniques du Harar, don de 1889 à la Société de Géographie, sur Gallica). 

Il est étonnant de noter que les trois photographes étudiés (Rabbe, Bidault et Tommasi) se sont tout d’abord consacrés à la photographie de studio avant de se passionner pour la photographie de paysage.


SYRIE, BRÉSIL ET CORSE

Edouard Bidault voyage, vers 1890-1893, en Syrie et en Amérique latine (Brésil). Il s’installe ensuite en Corse, tout en continuant d'effectuer des séjours à Laval. C'est dans sa ville natale qu'il décède, le 24 mars 1925.

Sa vie et son œuvre ont été peu étudiées jusqu’en 2010 où son amitié avec Arthur Rimbaud a été mise en lumière. Sa présence potentielle aux côtés du poète sur une photographie prise à Aden en 1880 ont poussé les chercheurs à scruter sa vie dans le détail (nombreux articles sur Internet auxquels je renvoie) et un descendant de la famille, Pierre Gléry, lui a consacré un ouvrage en 2016, D’un Continent à l’autre - EJ Bidault de Glatigné.

Sa fille, Cécile Marie Bidault de Glatigné s’est mariée vers 1903 (à 23 ans environ), à Calvi (Corse), avec Joseph Graziani (maire de Cassano). Elle est décédée en Corse, en 1933.




- Sesto Luigi TOMMASI (1851-apr.1894)


LEVICO

Sesto Tommasi est né le 18 avril 1851 à Levico (Levico Terme près de Trente) (Lo sguardo della fotografia sulla città ottocentesca. Milano 1839-1899, 2010, p 304).


MILANO  ET LUGANO

Sesto Tommasi devient ensuite photographe à Milan. Il y ouvre un atelier à son nom, via Passarella, 20 (rez-de-chaussée), probablement en 1874 (absent della Guida Generale di Milano ed Intera Provincia de 1873-1874Milano, ed. Luigi Ticozzi mais cité, sur la base de renseignements plus anciens, dans Adressbuch für Photographie und verwandte Fächer, Wien und Leipzig, 1879 p 94). 

Il ouvre, en février 1875, un second atelier, en Suisse, à Lugano, "Fotografia Milanese, Piazza Castello" (articles de la Gazzetta Ticinese des 3 mars et 5 novembre 1875). En 1877, la réouverture de cet atelier se fait en juin (Gazzetta Ticinese du 15 juin 1877 - Je remercie le chercheur Alberto Azzi de m'avoir adressé copie des articles de ce journal).

Le nom de, "S. Tommasi" ou "Sesto Tommasi", apparaît au dos de rares Cdv et Cabinets (Portraits-Albums) portant l’adresse de Milan (armoiries italiennes, britanniques et milanaises - "Brevetti Di Invenzione"), celle de Lugano, ou les deux, accompagnées de la mention en français, "Vues de Lugano et de ses environs".

Le successeur de son atelier de Milan sera Antonio Strazza, attesté à cette adresse dès 1884 (G. Savallo, Guida di Milano, 1884 p 547, GoogleBooks) et probablement dès 1879 (Guida d'Italia, Terza Edizione, Serafino Muggiani e Comp., sans date [1879 ?], publicité p V, GoogleBooks). 

Le successeur de son atelier de Lugano sera Giacomo Kliche, dès juillet 1879 (Storie di fotografia. Il Ticino, i ticinesi e i loro fotografi nella collezione fotografica dell'Archivio di Stato. 1855-1930, 2020 ; foto-ch.ch).


FRANCE

Si rien ne permet d’affirmer que le photographe signalé en France est bien la même personne, la coïncidence des nom et prénom, des âges et des dates reste troublante.

Sesto Tommasi a en effet collaboré avec Félix Rabbe :

- à Grasse (vers 1873-1874), avant d'ouvrir ses ateliers de Milan et de Lugano, 

- à Orléans (vers 1879), après avoir cédé ses ateliers de Milan et de Lugano, 

- puis à Montrouge (vers 1881)

 et il a notamment réalisé avec lui un ou plusieurs albums de paysages. 

Le domicile français de Sesto Luigi Tommasi reste cependant inconnu au tournant du XX° siècle (Paris ?), tout comme la suite de sa carrière et ses date et lieu de décès.



VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS

LES PHOTOGRAPHES DOMICILIÉS À CANNES AU XIX° SIÈCLE