samedi 4 septembre 2021

1197-CAILLOT (1830-1903), FERRERO (c.1831-?), BIOLET (1837-?), BARRAS (1845-?), PHOTOGRAPHES

 

SOMMAIRE DES ARTICLES DU BLOG ET LIENS DIRECTS


- Nice, La Réserve et le Château Smith, vers 1872, 
tirage albuminé de 9,1x14,9 cm sur carton de 12,2x18,1 cm, Collection personnelle.


DERNIERE MODIFICATION DE CET ARTICLE : 23/02/2022



- Marie François Xavier CAILLOT/CAILLOL (1830-1903)


BOUCHES-DU-RHÔNE

Marie François Xavier Caillol est né le 14 juillet 1830 à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Il est l’un des enfants de Louis Joseph Caillol Carrière (né en 1779), receveur ambulant des Contributions indirectes, et de Marie Antoinette Raud (née en 1796), qui se sont mariés à Marseille le 4 septembre 1823.

NICE

Est-ce à la retraite du père que la famille vient s’installer à Nice ? Le recensement de 1861 cite rue Cassini, Louis Caillot (sic), retraité, âgé de 82 ans, Marie Antoinette, sa femme, âgée de 61 ans [64 ans] et certains de leurs enfants, tous célibataires mais à la profession non précisée, Joséphine, 31 ans, François Xavier, 30 ans, Sophie, 25 ans et Elisabeth, 21 ans.

Les listes des électeurs de Nice citent "Caillot (sic) Xavier, photographe, Pont Neuf" de 1862 à 1868 (nouvelle adresse des parents). Il est cependant probable que ces listes, validées au 31 mars de chaque année, font perdurer des renseignements antérieurs à l’Annexion française, liés à l’immatriculation des personnes au Consulat de France à Nice.

En effet, lorsque Marie François Xavier Caillol, âgé de 31 ans, se marie à Nice le 26 avril 1862, avec Séraphine Jasmine Borrea, 23 ans, sans profession (née à Nice le 14 avril 1839), il est dit "employé aux Contributions indirectes, à Menton" et signe "Xer Caillol".

Il semble donc que Xavier Caillol/Caillot ait été un temps photographe à Nice, sans qu’il soit possible de connaître le lieu et la période précise où il s’est formé à cette discipline. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires niçois et il est difficile de savoir s’il n’a exercé cette activité qu’à la fin des années 1850 ou s’il a été photographe de plus longues années. 

Les différents actes de naissance de ses enfants à Nice, Jean Baptiste Marie Victor Caillol (le 3 février 1863 au 2, rue Cassini), Marie Jeanne Thérèse Caillol (le 26 février 1864, quartier de Riquier, maison Roux) et Fortunée Claire Joséphine Caillol (le 2 janvier 1869 au 7, rue Fodéré), réaffirment sa profession d’employé des Contributions indirectes.

Les listes électorales le citent enfin, de 1869 à 1871 "employé aux Contributions indirectes", rue Fodéré, 7, puis rue du Paillon, Maison Crotti. 

Le recensement de la Ville de Nice le cite en 1872 au 14, rue Masséna avec sa femme et ses trois enfants, Victor, Thérèse et Joséphine, et il est alors dit "papetier, âgé de 42 ans". Les listes électorales le signalent ensuite comme "lithographe" en 1873, rue Alberti, 5 puis "parti à Aix" (probablement Aix-les-Bains) en 1874.

Xavier Caillol est cependant de retour à Nice vers 1877, comme receveur buraliste des Contributions indirectes au 14, rue Cassini puis dès 1882 au n° 11 et à partir de 1892 au n° 7 (listes électorales).

Lorsque son fils Victor Caillol, âgé de 26 ans, employé des Contributions indirectes à son tour, domicilié à Entraigues (Vaucluse), se marie à Nice le 25 avril 1889, avec Adèle Marie Rimbaud, 23 ans, sans profession (née le 30 mai 1865 à Carcès, Var mais domiciliée à Nice), Xavier Caillol, âgé de 58 ans, est dit à nouveau domicilié à Nice et receveur des Contributions indirectes.

Il est possible que Xavier Caillol, comme son père et ses frères avant lui, et son fils après lui, ait occupé des fonctions aux Contributions indirectes qui l’ont conduit à accepter des destinations multiples. Il a peut-être refusé certaines affectations d’où ses emplois intermédiaires de "photographe", "lithographe" puis "papetier". 

"Caillol Xavier François", âgé de 72 ans, décède à Nice, 7, rue Cassini, le 1er mai 1903.

Son épouse, Séraphine, née Borrea, décédera à la même adresse le 29 janvier 1922, âgée de 82 ans.



- Laurent FERRERO (c.1831/1832- ?)


Laurent Ferrero semble né à Nice en 1831 ou 1832 (acte non retrouvé).

Il est uniquement signalé dans cette ville lors d’une demande de visa de passeport le 1er octobre 1857 au Consulat de France (AD06, 01Z 0273, n° 4638) : "Ferrero Laurent, photographe, âgé de 25 ans, né et domicilié à Nice", venant de Mondovi (Piémont, province de Coni) et se rendant en France.

La suite de sa vie et de sa carrière, comme les date et lieu de son décès restent inconnus.

[Un photographe nommé Pierre Ferraro, et dit parfois "Ferraris", a officié à Gap mais ne correspond pas].



- Auguste BIOLET (1837- ?)


"Biolet Auguste" est uniquement cité à Nice dans les listes électorales de 1864 et de 1869, "né en 1837, photographe, domicilié boulevard de l’Impératrice, Maison Navello".

Son nom est cependant absent des annuaires et des recensements de la Ville.

La suite de sa vie et de sa carrière, comme les date et lieu de son décès restent inconnus.



- Joseph Victor Honoré BARRAS (1845-apr.1906)


MARSEILLE 

Joseph Victor Honoré Barras est né le 15 octobre 1845 à Marseille au 66, rue Nationale. Il est l’un des deux fils de Louis Victor Nicolas Barras, imprimeur (1820-av.1883) et de Marie Magdelaine/Madeleine Artufel(x) (1809-1883) qui se sont mariés à Marseille le 5 février 1842.

NICE

La famille Barras s’installe à Nice et est citée dès le recensement de la Ville de 1861, rue des Ponchettes : "Barras Louis, imprimeur, 41 ans, sa femme Marie, 43 ans et leur fils Victor, 16 ans". Son frère aîné, Marius Louis Esprit Barras, dans sa 18ème année (né le 8 juin 1843 à Marseille), n’est pas cité.

A 20 ans, Joseph Victor Honoré Barras est dit "photographe" (adresse non précisée) et se voit dispensé de service militaire, remplacé par son frère (tableau de recensement de la classe 1865).

La famille Barras ne semble pas citée dans le recensement de 1866 mais le "photographe, domicilié rue de la Préfecture", est signalé dans la liste électorale de la Ville de Nice de 1867, avec les prénoms de "Nicolas Jean Victor Henri" (sic), puis dans celle de 1868, avec les prénoms de "Joseph Victor Nicolas Henri" (sic).

Son nom reste cependant absent des annuaires. Il semble quitter Nice en 1868 (ses parents restent à Nice où ils sont encore signalés en 1871 mais seul son père est signalé dans le recensement de 1872 au 10, rue des Ponchettes).

PARIS

Peut-être recommandé par l’atelier niçois de Numa Blanc père, il est en 1868, opérateur dans l’atelier parisien de ce photographe puis dans celui du photographe Charles Reutlinger (publicités ultérieures l’attestant).

Il quitte ensuite Paris pour travailler en Belgique, au début de l’année 1869 (Ypres).

YPRES, BRUXELLES, LIEGE, TONGRES, GOSSELIES

Joseph Victor Honoré Barras semble officier comme photographe à Ypres puis Bruxelles, Tongres, Gosselies et surtout Liège, multipliant les emplois et cumulant les ateliers dont il est titulaire pendant trois décennies. 

Âgé de 25 ans, Joseph Victor Honoré Barras (il signe "V. Barras"), se marie à Liège le 19 août 1871, "photographe, domicilié à Liège, rue pont d’île et ci-devant [anciennement] à Bruxelles" (ses parents sont toujours domiciliés à Nice et consentants par acte notarié), avec Mélanie Wyngaard, 31 ans, modiste (née le 15 juin 1840 à Liège).

Son épouse est la fille d’Abraham Wyngaard (1800-1875) et de Rosette Landau (1803-1887). Elle est la sœur de Raphaël Wyngaard (1832-1880 - actif dans la seconde moitié des années 1870) et la tante de Raphaël Gustave Wyngaard (1873-apr.1927 - actif dès le début des années 1890), photographes à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et est peut-être parente d’Elie Wyngaard (1803-1887 - actif dès les années 1840) photographe primitif à Liège et de Ferdinand Wyngaard (1855-?), photographe à Paris puis Albertville (Savoie) (actif au plus tard dans les années 1880).

Le Guide de l’Etranger à Liège et de ses environs de 1873 cite p 25, "Barras, rue Vinâve-d’Île, 4".

Les enfants de Victor et Mélanie Barras naissent à Liège : Louis Joseph Marius Barras, le 2 octobre 1871 au 4, rue Pont d’île ; Mathieu Victor Silvain Barras, le 18 septembre 1872 au 4, rue Pont d’île ; Juliette Marie Elisabeth Barras, le 17 mai 1875, au 10, passage Lemonnier ; Alphonse Laurent Eugène Barras le 17 juin 1879, au 10, passage Lemonnier. A chaque naissance, Victor Barras est dit "photographe".

La mère de Victor Barras, Marie Madeleine, veuve, domiciliée à Paris au 56, rue d’Angoulême (11ème arrondissement), âgée de 73 ans, décède le 25 juin 1883 lors d’un séjour à Liège au 42, rue de l’Univers. 

Victor Barras édite à Liège, en 1889, Résumé de notes pratiques, indispensables pour le photographe amateur-débutant.

Au-delà des nombreux portraits en studio (et des acteurs en scène), Victor Barras réalise de nombreuses vues urbaines de Liège et de ses environs (Esneux, Spa…) mais également d’autres villes belges dont Bruxelles (photographies d’intérieurs également).

Il initie ses enfants à la photographie. Louis Joseph Marius sera chef d’orchestre en France et en Suisse et Alphonse Laurent Eugène, instituteur en France.

Son fils Mathieu Victor Silvain sera lui photographe. Lorsqu’à, 24 ans ce dernier se marie à Liège le 4 décembre 1897, avec Marie Philomène Tossens (née le 11 avril 1874 à Montenaken), il est dit "photographe" et son père également (âgé de 52 ans).

Les carrières belges de Victor Barras et de son fils ont été étudiées en détail (chronologie des ateliers) sur le site, FOMU (Annuaire des Photographes belges).

Ses cartons-photos affichent notamment (leur datation reste à préciser) :

Liège

-au recto, sur fond blanc timbré d’un liseré brun ou bordeaux entourant le tirage, à l’encre brune, "Barras, Phot. - - Liège" ou "Barras & Cie Phot - - Liège", et au verso, sur un format horizontalisé, à l’encre brune, "Barras (signature horizontale) - 53, Rue de la Cathédrale – Maison de la Californie (texte en italique) - Liège", vers 1871-1873 (?),

-au recto, sur un carton encadré de rouge et à l’encre rouge, "Barras Phot." (texte centré), et au verso, sur un format horizontalisé et à l’encre brune, "Barras (signature horizontale) - 4, Rue du Pont d’Ile - Maison Straus (texte en italique) – Liège", vers 1871-1873 (?),

-au recto, sur fond blanc timbré d’un liseré brun ou bordeaux entourant le tirage, à l’encre brune, "Barras, Phot. - - Liège", et au verso, sur un format horizontalisé, à l’encre brune, "Barras (signature horizontale) - 4, Rue Pont d’Ile - Maison Straus (texte en italique) - Liège", vers 1871-1873 (?),

-au recto, sur carton à fond abricot encadré de rouge, à l’encre brune, "Barras, 10 Passage Lemonnier", et au verso, sur fond jaune moutarde, à l’encre brune, "Barras - Photographe – 10, Passage Lemonnier, 10 - Liège - Les clichés sont conservés - N°--", vers 1875-1880 (?),

-au recto muet, sur fond beige encadré de rouge, et au verso, à l’encre rouge, "Barras  - Photographe - Liège", vers 1875-1880 (?),

-au recto, sur carton encadré de rouge et à l’encre brune, "V. Barras", et au verso, à l’encre brune, sous un motif de fins rinceaux symétriques, "Photographie Artistique (texte convexe) - Rue du Pot d’Or, 45 - Près le Boulevard de la Sauvenière - Maison T. Servrancx Fils [successeur] - Liège - motif de fins rinceaux inversé", vers 1877-1880 (?), (une Cdv datée de décembre 1877),

-au recto, sur fond abricot encadré de rouge, à l’encre brune, "V. Barras. 10, Passage Lemonnier", et au verso, sur fond abricot, à l’encre brune, "Photographie Artistique - Rue du Pot d’Or 45 Liège - V. Barras - Photographe - 10, passage Lemonnier, 10 - Liège - Les clichés sont conservés - N°--", vers 1877-1880 (?),

-au recto, sur fond blanc timbré d’un liseré rouge entourant le tirage, à l’encre rouge, "Barras - - Liège – 10, Passage Lemonnier", et au verso, à l’encre rouge, "Barras (signature oblique) - Photographe de S.A.R. Le Comte de Flandre [Philippe de Belgique 1837-1905]- - Liège - 10, Passage Lemonnier 10", vers 1880 (?),

-au recto, sur fond abricot, avec un liseré rouge encadrant le tirage, à l’encre rouge, "Barras. Photographe du Comte de Flandre", et au verso, à l’encre rouge sur fond vert clair, "armoiries de Belgique (grandes armes) - Barras (avec une grande initiale) - Photographe (texte dans un cartouche) – De S.A.R. Le Comte de Flandre (dans un phylactère oblique) – Liège (dans un cartouche) - 10, Passage Lemonnier 10. - Les clichés sont conservés", années 1880 (?), 

-au recto, sur un carton à fond noir à tranche dorée, et à l’encre dorée, "Barras - - Liège", et au verso, "Barras (signature oblique) - Photographe de S.A.R. - Le Comte de Flandre - Liège, 42, Rue de l’Université. - près la Place de l’Université. - Les clichés sont conservés", vers 1882-1884 (?),

-au recto, sur carton à fond noir, tranche dorée et encre dorée ou à fond blanc et encre brune, "Barras, 10 Passage Lemonnier", et au verso, à l’encre dorée sur fond noir ou brune sur fond blanc, "Barras - Photographe - 10, Passage Lemonnier, 10 - Liège - Les clichés sont conservés - N°--", vers 1882-1890 (?),

-au recto, sur fond blanc et à l’encre dorée, "Barras. Photographe du Comte de Flandre", et au verso, sur fond blanc et à l’encre brune, "armoiries de Belgique (grandes armes) - Barras (avec une grande initiale) - Photographe (texte dans un cartouche) - De S.A.R. Le Comte de Flandre (dans un phylactère oblique) - Liège (dans un cartouche) - 10, Passage Lemonnier 10. - Les clichés sont conservés", vers 1882-1890 (?)  

-au recto, "Barras (signature horizontale) - armoiries de Belgique (petites armes) - Liège.", et au verso, "armoiries de Belgique (grandes armes) - Barras (avec une grande initiale) - Photographe (texte dans un cartouche) - De S.A.R. Le Comte de Flandre (dans un phylactère oblique) - Liège (dans un cartouche) - 10, Passage Lemonnier 10. - Les clichés sont conservés", vers 1882-1890 (?),

-au recto, sur fond blanc, "Barras (signature horizontale) - - Liège - Passage Lemonnier N° 10 & 12", et au verso, sur fond beige (texte décalé vers le milieu et le bas du carton),  "armoiries de  Belgique (grandes armes) - Barras (signature oblique) - Photographe de S.A.R. (texte oblique) - Le Comte de Flandre (texte oblique) - Liège - Passage Lemonnier – N° 10 & 12", vers 1882-1890 (?) (une Cdv datée de 1884),

-au recto sur fond noir à tranche dorée, à l’encre dorée, "Barras - - Liège", et au verso (horizontalisé) sur fond noir à l’encre dorée, seulement, "Barras (signature horizontale",

-au recto, sur fond blanc et à l’encre dorée, "Barras (signature horizontale) - armoiries - Liège", et au verso, à gauche, armoiries de Belgique (grandes armes), et à droite,  "Photographe (grande initiale) - De S.A.R. Le Comte - De - Flandre - V. Barras (signature oblique) - Passage Lemonnier - n° 10 - Liège (mot sur fond de fins entrelacs)", vers 1882-1890 (?), (un cabinet daté de 1888),

-au recto, "Barras (signature horizontale) - armoiries de Belgique (petites armes) entourées du texte suivant en petits caractères, Phot. De SAR La Comtesse de Flandre - Passage Lemonnier 10 & 12", et au verso, sous les armoiries de Belgique (petites armes), "Barras (signature oblique) - Photographe de S.A.R. le Comte de Flandre - Liège (texte entouré de fins entrelacs) - 10 & 12 Passage Lemonnier - Formstecher, Offenbach S.M. (nom du cartonnier en petits caractères, probablement Formstecher Frères, nés à Offenbach, Saint-Martin, Paris)", vers 1890-1898 (?), (un cabinet daté de février 1894),

Gosselies

-au recto, à l’encre brune, "V. Barras (signature horizontale) - armoiries de Belgique (petites armes) - Gosselies ", et au verso, à l’encre brune, "Photographie (texte dans un phylactère) - V. Barras (signature oblique) - Rue de la Station (texte oblique) - 23 - Gosselies (dans un cartouche) - Les clichés sont conservés", vers 1880-1882 (?),

Il est à noter que les vues offrent généralement un recto muet mais parfois le nom et la ville du photographe et plus exceptionnellement une légende accompagnée du titre inscrite dans le négatif.

Il semble que Victor Barras stoppe son activité professionnelle en Belgique en 1898 et retourne à Paris. 

PARIS

Il s’installe à Paris où il continue son activité de photographe. 

Lorsque son épouse, âgée de 58 ans, décède (lors d’un séjour ?) à Bruxelles le 12 janvier 1899, il est dit domicilié à Paris, Photographie Industrielle, au 129 bis, boulevard Magenta (10ème arrondissement, près la Gare du Nord).

Il est ensuite signalé dans Paris-Adresses de 1900 et 1901 : "Barras, photographe, Aumaire, 59" (rue au Maire, 3ème arrondissement). 

Il est toujours photographe à cette adresse lorsque sa fille Juliette Marie Elisabeth Barras, qui réside avec lui, se marie dans le 3ème arrondissement, le 29 mars 1904, à l’âge de 28 ans, sans profession, avec Alphonse Joseph Edmond Letonnelier, 25 ans, marchand de vins (né le 18 janvier 1879 à Javron-les-Chapelles, Mayenne).

En 1906, Victor Barras (il a 61 ans) est cette fois signalé "2 rue du Maire (sic)", dans la fiche matricule militaire de son fils Louis Joseph Marius (35 ans, instituteur à Reims, Marne). 

C’est la dernière mention connue de Victor Barras (acte de décès non retrouvé).

[Un photographe du nom de "Henri Battas ou Ballas", né vers 1846 a officié à Nice, sans que les deux personnes puissent être rapprochées. Un photographe du nom de "Barras" est pour sa part signalé à Lourdes (Hautes-Pyrénées) en 1886].


- BARRAS Victor (1845-apr.1906), Portrait de A. Drienans/Driencans, recto, vers 1882-1890 (?),
"Barras. Photographe du Comte de Flandre",
carte de visite, Paris, BnF, (Gallica).

- BARRAS Victor (1845-apr.1906), Portrait de A. Drienans/Driencans, verso, vers 1882-1890 (?),
"armoiries de Belgique (grandes armes) - Barras (avec une grande initiale) - Photographe (texte dans un cartouche) - De S.A.R. Le Comte de Flandre (dans un phylactère oblique) - Liège (dans un cartouche) - 10, Passage Lemonnier 10. - Les clichés sont conservés", 
inscriptions manuscrites, "A. Drienians/Driencans - 3ème Ténor - Liège",
carte de visite, Paris, BnF, (Gallica).



VOIR LA LISTE DES PHOTOGRAPHES ÉTUDIÉS