samedi 24 août 2019

1052-PASSERON (1833-1882), LÉPINOIS (1846-1903), FAMILLE LAURO, PHOTOGRAPHES




- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portrait d'homme, recto, vers 1885-1887 (?),
inscriptions au recto, "B. Lauro (phylactère) - LB - Nice (phylactère)",
tirage albuminé de 9,2x5,7 cm sur carton de 10,5x6 cm, Collection personnelle.


DERNIÈRE MISE À JOUR DE CET ARTICLE : 09/10/2023




- Charles PASSERON ou PASSERONI (1833-1882)

"Carolus Paulinus Passeron" est né à Saint-Martin-Lantosque (Saint-Martin-Vésubie, Alpes-Maritimes) le 23 avril 1833, fils de Petrus Passeron et Eufrosina Tardeyl (agriculteurs en 1843, lors de la naissance de leur second enfant, Paulus).

"Charles Passeroni" est signalé pour la première fois à Nice comme "photographe, 33 ans, célibataire" dans le recensement de la Ville de 1866 au 3, rue de l'Arc, domicile qu'il partage avec son frère "Paul, 23 ans" et sa mère "Euphrasie, 61 ans, veuve" (acte de décès du père non retrouvé).

"Charles Passeron, 34 ans, photographe" est  ensuite cité comme témoin de deux mariages le 13 mars 1867 dont celui de son frère Paul, "23 ans, peintre en bâtiment" (en présence de leur mère "Euphroisine Tardei" - ou "Tardeil" au décès de cette dernière en 1873).

Charles Passeron possède un atelier à son nom dans les années 1860, même si ce dernier n'est jamais cité dans les annuaires niçois. Un seul carton-photo est connu, portant les mentions suivantes "Passeronny - Fhotografe (sic) - Mon Cabasse - à Nice".

Charles Passeron n'est plus cité dans les registres d'état-civil jusqu'à la date de son décès, "photographe, célibataire, âgé de 48 ans", le 16 juillet 1882, à Nice au 20, rue Lunel.


- PASSERON Charles (1833-1882), Portrait de femme, recto, années 1860,
tirage albuminé de 9,1x5,4 cm, sur carton de 10,4x6,1 cm, Collection personnelle.

- PASSERON Charles (1833-1882), Portrait de femme, verso, années 1860,
mentions manuscrites, "Passeronny - Fhotografe (sic) - Mon Cabasse - à Nice"
carton de 10,4x6,1 cm, Collection personnelle.






- Dominique Ernest LÉPINOIS (1846-1903)

TARBES

Dominique Ernest Lepinois est né à Tarbes (Hautes-Pyrénées) le 22 juillet 1846, fils de Claude Ignace Lepinois (né vers 1816/1817), menuisier et de Thérèse Filho (née vers 1823/1824).


MARSEILLE

Sa famille semble déménager, au plus tard dans les années 1860, à Marseille car c'est là que ses parents décéderont, sa mère le 10 août 1869 et son père le 24 février 1886.


NICE

"Ernest Lépinois, 27 ans, photographe" est cité une seule et unique fois à Nice, le 14 juin 1873, alors qu'il est témoin de l'acte de naissance de Joseph, fils du photographe Benoît Honoré Bonnet.

J'ignore la date et le lieu (Marseille, Nice ?) de la formation à la photographie d'Ernest Lépinois et sa date d'arrivée sur Nice. 
Est-il, en 1873, opérateur pour l'atelier que Benoît Honoré Bonnet a ouvert l'année précédente au 2, rue Paradis ? 
Ernest Lépinois quitte Nice, entre juin 1873 et juin 1876.


LIMOGES

La présence d'Ernest Lépinois est signalée en 1876 à Limoges. A cette date, il vit maritalement au 10, boulevard de la Pyramide, avec Léonarde Zélie Duclair (veuve Fournier, depuis 10 ans) et ses deux enfants, âgés de 22 et 20 ans.


- L'ATELIER FOURNIER (vers 1852-1866)

En effet, sa compagne, Léonarde Zélie Duclair, sans profession (née à Limoges le 17 juin 1836, fille de Pierre Duclair, menuisier, 1805-1843 et de Valérie Panik, 1805-1865), s'est mariée à 26 ans, le 7 octobre 1863, avec Antoine Florent Fournier, photographe, 45 ans (né à Limoges le 7 novembre 1817, fils de Jean Baptiste Fournier, teinturier, 1786-1842, et de Françoise Marguerite Clémence Barbe, 1796-1844). Ensemble, ils ont eu deux enfants, Jean Baptiste Lucien Fournier, né le 11 mai 1864 et Anne Fournier, née le 28 octobre 1865.

Antoine Florent Fournier a été un photographe primitif qui a exercé du début des années 1850 (1852 ?) à 1866. Il est en effet décédé le 12 mars 1866, à l'âge de 48 ans, au 10, boulevard de la Pyramide. 

De nombreuses photographies de son atelier sont connues, essentiellement des portraits mais également des vues urbaines parfois animées (CDV et grands formats), voire quelques natures mortes.

Les cartons-photos portant, "E. Fournier", j'ai d'abord pensé qu'Antoine Florent Fournier était parent et associé avec "E. Fournier" mais les recherches dans les registres d'état-civil restant vaines, j'ai fini par comprendre qu'Antoine Florent se faisait appeler "Eugène".

Les cartons-photos, dépourvus d'inscriptions au recto, portent sur fond blanc au verso,
- "E. Fournier. - 10, boulevart de la Pyramide, 10 - près la Banque. - Limoges."
- "E. Fournier - Photographe - 10, boulevart de la Pyramide - (près la Banque) - Limoges".



- FOURNIER Antoine Florent, dit "Eugène" (1817-1866), Portrait de couple, recto, vers 1865 (?),
aucune inscription au recto,
tirage albuminé de 9,5,5 cm sur carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.

- FOURNIER Antoine Florent, dit "Eugène" (1817-1866), Portrait de couple, verso, vers 1865 (?),
inscriptions au verso, "E. Fournier - Photographe - 10, Boulevart de la Pyramide - (près la Banque) - Limoges",
carton de 10,5x6,2 cm, Collection personnelle.


- L'ATELIER SOUCLIER (vers 1866/67-1873/74)

L'atelier de photographie est repris en 1866 ou 1867 (un carton daté de 1867) par le photographe Henri Joseph Souclier (voir l'article d'Hervé Lestang sur portraitsepia.fr). 

Henri Joseph Souclier est né à Paris (2ème arrondissement) le 16 mai 1833, fils de Louis Charles Souclier, fonctionnaire et de Clarisse Sylvie Parisot. 
Lorsqu'il s'est marié à Paris (9ème arrondissement), le 31 octobre 1863, son père était sous-chef de bureau à la Préfecture et sa mère, décédée. "Photographe, âgé de 30 ans", demeurant au 15, rue de Clichy, il a épousé Marie Valentine Baintejac (née à Angoulême le 24 octobre 1845), 18 ans, sans profession (ils n'auront pas d'enfant).

Avec elle, il a quitté Paris pour reprendre l'atelier Fournier à Limoges. Il y réalise essentiellement des portraits en studio mais également des portraits en extérieur, notamment de groupes. 

Ses cartons photos présentent sur des cartons à fond blanc, au recto bordé d'un liseré rouge, les inscriptions suivantes à l'encre rouge, "10 boult de la Pyramide -- Limoges", et au verso, à l'encre rouge :
- "Photographie du Centre - Limoges - Ancienne Maison Fournier" (un carton daté de 1867),
- "Photographie du Centre - Henry Souclier - Limoges - Ancienne Maison Fournier",
- "Henry Souclier - Photographie du Centre - Limoges - Ancienne Maison Fournier" (un carton daté d'avril 1871).

Il conserve l'atelier de Limoges jusque vers 1873 ou 1874, date à laquelle il repart à Paris (4, rue d'Orléans-Saint-Honoré, 6ème arrondissement). Son épouse y décède le 1er mai 1875, à l'âge de 29 ans. C'est une période difficile pour le photographe qui doit également affronter le décès de son père, 81 ans, le 19 décembre 1878 (16ème arrondissement).

Je ne connais ni la fin de carrière ni la date de décès d'Henri Souclier.



- SOUCLIER Henri Joseph (1833-?), Portrait de femme, recto, vers 1870 (?),
inscriptions au recto, "10, Boult de la Pyramide - - Limoges",
tirage albuminé de 9,4x5,6 cm sur carton de 10x5,9 cm, Collection personnelle.

- SOUCLIER Henri Joseph (1833-?), Portrait de femme, verso, vers 1870 (?),
inscriptions au verso, "Henry Souclier - Photographie du Centre - Limoges - Ancienne Maison Fournier",
carton de 10x5,9 cm, Collection personnelle.





- L'ATELIER LÉPINOIS (vers 1873/74-1901)

Ernest Lépinois a probablement quitté Nice pour Limoges et succédé à Henry Souclier dès 1873 ou 1874. Il est devenu titulaire de l'atelier avant de se mettre en ménage avec Léonarde Zélie. 

En 1876, Léonarde Zélie est enceinte d'Ernest Lépinois et elle va accoucher à 40 ans, boulevard de la Pyramide, de leur fils Henri Lépinois, le 2 janvier 1877. A cette occasion, Ernest Lépinois, 30 ans, est cité comme "photographe". Il est titulaire de l'atelier.

Ses cartons-photos sur fond blanc, beige ou jaune (numéros 3.000 à 6.000 - vers 1876-1882 ?) puis jaune ou orangé (numéros 7.000 à 8.000 - vers 1882-1884 ?) portent au recto, "E. Lépinois , Phot. -- Limoges" et au revers, "Artis Amica Nostrae - allégorie des Arts - Ernest Lépinois - Photographe - 10, Boulevard de la Pyramide, 10 - (A côté de la Banque de France) - Limoges".

Au début des années 1880 la résidence et l'atelier du 10, boulevard de la Pyramide (adresse attestée de 1863 à 1877) sont transférés au 6 bis, Cours Jourdan (adresse attestée de 1889 à 1892).

Les cartons-photos des années 1880 et 1890 portent :
- sur fond noir des inscriptions à l'encre dorée, avec au recto, "E. Lépinois. [Phot.] - - Limoges" et au verso, "Photographie - Et Art - E. Lépinois (signature oblique) - Cours Jourdan - Limoges" ou bien sa seule signature oblique (numéros 9.000 et suivants, vers 1885-1890 ?),
- sur fond jaune/beige, à l'encre brun/rouge, au recto, "E. Lépinois. Phot. - - Limoges" et au verso, "E. Lepinois (signature oblique et sans accent sur le "e") - Photographe - Cours Jourdan. 6bis. - près du Champ de Juillet - Limoges (numéros 15.000 et suivants, années 1890),
- sur fond gris, à l'encre brun/rouge, au recto, "Ernest Lépinois - Cours Jourdan, 6bis - Limoges" et au verso, "Ernest Lepinois (signature oblique sans accent sur le "e") - Photographe - Cours Jourdan, 6bis - Limoges (numéros 15.000 et suivants, années 1890 ?).

Le 21 septembre 1889, "Dominique Ernest Lépinois, photographe, âgé de 43 ans", épouse Léonarde Zélie Duclair, 53 ans et ensemble, ils reconnaissent leur fils Henri né en 1877.

Lorsque Anne Fournier se marie à son tour, à 26 ans, le 21 septembre 1892 (avec François Eloi - dit "Edouard" - Malinvaud, 35 ans, voyageur de commerce), son frère Lucien Fournier, âgé de 28 ans et habitant avec ses parents Cours Jourdan, 6, est son témoin et est qualifié à cette occasion de "photographe", ce qui prouve qu'à cette époque tout du moins, il travaille à l'atelier avec son beau-père.

La Société Photographique de Toulouse (1876-1910) cite "Lepinois (Ernest)" à Limoges de 1897 à 1901. 



- LÉPINOIS Ernest (1846-1903), Portrait de jeune fille, recto, vers 1877 (?),
inscriptions au recto, "E. Lépinois - Phot. -- Limoges",
tirage albuminé de 9,1x5,5 cm sur carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.

- LÉPINOIS Ernest (1846-1903), Portrait de Jeanne Delaruella, jeune fille, verso, vers 1877 (?),
inscriptions au verso, "Arts Amica Nostrae - allégorie des Arts - Ernest Lépinois - Photographe - 10, Boulevard de la Pyramide, 10 - (A côté de la Banque de France) - Limoges - - (n°) 3942",
inscriptions manuscrites, "Mds Delaruella Jeanne - tante de Lucienne Chabrol
carton de 10,5x6,3 cm, Collection personnelle.


- LÉPINOIS Ernest (1846-1903), Portrait de soldat du 7ème Régiment d'Infanterie, recto, vers 1890 (?),
inscriptions au recto, "E. Lépinois -- Limoges",
tirage albuminé de 9,2x5,7 cm sur carton de 10,4x6,2 cm, Collection personnelle.

- LÉPINOIS Ernest (1846-1903), Portrait de soldat du 7ème Régiment d'Infanterie, verso, vers 1890 (?),
inscriptions au verso, "Photographie Et Art - E. Lépinois (signature oblique) - Cours Jourdan - Limoges - (n°) 14051",
carton de 10,4x6,2 cm, Collection personnelle.



VITRY-SUR-SEINE

Je crois en effet que l'atelier limougeaud fonctionne jusque vers 1900/1901. A cette date, Ernest, Zélie et leur fils Henri déménagent au sud de Paris, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour une raison que j'ignore (métier de leur fils ?), laissant leur domicile du Cours Jourdan de Limoges à Anne, son époux et leur fils Fernand Hippolyte Malinvaud (né le 1er août 1893).

Ernest Lépinois est cité à trois reprises dans les registres d'état civil de Vitry-sur-Seine :

- lors du décès de son épouse Léonarde Zélie, à 66 ans, le 13 décembre 1902 où il est dit "sans profession, âgé de 56 ans", au 3, avenue de la République,

- lors du mariage de son fils Henri, 26 ans (électricien, le 1er septembre 1903, à Saint-Mandé, Val-de-Marne, avec Louise Claudina Greffet, 15 ans, sans profession) où il est qualifié de "photographe, âgé de 57 ans", demeurant au 6, avenue des Ecoles,

- lors de son décès, à 57 ans, "représentant de commerce", le 13 décembre 1902, au 10, Chemin latéral Nord.

Il est probable qu'Ernest Lépinois n'ait pas repris d'atelier photographique à Vitry-sur-Seine.





- Jean Baptiste (1844-1897), Claude (1847-1907) et André (1875-1933) LAURO


JEAN BAPTISTE ET CLAUDE LAURO

"Gio Battista Lauro" est né à Nice le 28 août 1844 et a été baptisé à la cathédrale Sainte-Réparate le 1er septembre. Il est l’un des quatre fils d'Andrea (Joannes Battista) Lauro, cordonnier et d'Onorata (ou Onorina) Cabrié, couturière, qui se sont mariés à Nice (paroisse Sainte-Réparate) le 11 avril 1839.

Son frère Claudio Lauro est pour sa part né à Nice, deux ans et demi plus tard, le 19 février 1847 et a été baptisé à la cathédrale Sainte-Réparate le 21 février.

A ses 20 ans (classe 1864), Jean Baptiste Lauro "résidant rue Droite, 1, fils d’André et de feue Honorine Cabrié, 1m 73, photographe, fils de cordonnier", est exempté pour frère au service.

Jean Baptiste (21 ans) et Claude (19 ans) sont qualifiés ensemble de "photographes", dans le recensement de 1866 alors qu'ils demeurent au 1, rue Sainte-Rosalie, avec leur père (né vers 1813 ; leur mère est décédée en 1854) et leurs deux autres frères, Pierre Honoré (26 ans, né à Nice le 23 mars 1840) et Adrien (16 ans, né à Nice le 19 novembre 1849). Le recensement de 1872 révèle la même situation.

Jean Baptiste Lauro épouse, le 31 juillet 1875, Françoise Rossi, 21 ans (née à Nice le 26 janvier 1854), avec notamment pour témoin le photographe Guillaume Bienmüller.
Le couple accueille leur premier enfant, André, le 7 septembre de la même année, au 7, rue Gioffredo (avec pour témoin à nouveau le photographe Guillaume Bienmüller).

Les deux frères sont opérateurs, probablement chez Guillaume Bienmüller. Cependant, si Jean Baptiste est cité dans le recensement de 1876 comme "employé" au 58, rue Gioffredo (à la même adresse que Guillaume Bienmüller), Claude est pour sa part signalé à cette date chez son père en tant que "marin". 

Jean Baptiste Lauro et son épouse ont ensuite un second enfant, Laurent, le 13 mai 1877, au 49, rue Gioffredo (avec pour témoin le photographe Pierre Ribaud).

Lorsque Claude Lauro (Nice 19 février 1947-Nice 30 mai 1907) se marie à son tour le 25 janvier 1879, il est à nouveau qualifié de "photographe". Il épouse, à 31 ans, Françoise Andriette Bovis, 26 ans, repasseuse (née à Nice le 22 février 1852).
Une fois marié, Claude Lauro arrête cependant la profession de photographe. Lors de la naissance de ses deux fils, Adrien Marius, le 8 décembre 1879 (au 25, rue Beaulieu) et Georges Joseph, le 5 février 1882 (au 25, rue Biscarra), il est désormais qualifié de "marchand de vins". 

Jean Baptiste Lauro ouvre pour sa part, vers 1880, un atelier à son nom au 11, avenue de la Gare. Le recensement effectué au début de l'année 1881 précise déjà cette adresse pour sa famille.

Dès 1883, les annuaires affichent cependant, "Lauro, J.-B, av. de la Gare" au n° "13" (années1880, 1881 et 1882 non conservées) et le recensement de 1886 fait de même.

Je n'ai pas, à ce jour, connaissance de cartons-photos portant l'adresse avec le n° 11. 

Ses cartons-photos des années 1880-1890 portent :

- sur carton à fond blanc, avec les inscriptions à l'encre dorée, au recto, "B. Lauro (dans un phylactère) - LB - Nice (dans un phylactère)" et au verso sur fond blanc et inscriptions à l'encre dorée ou rouge, "Photographie - Artistique - B. Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare" (vers 1882-1884 ?),

- sur carton à fond noir et doré, avec les inscriptions à l'encre dorée, au recto, "B. Lauro (dans un phylactère) - LB - Nice (dans un phylactère)" et au verso sur fond blanc ou bleu clair et inscriptions à l'encre dorée ou rouge, "Photographie - B. Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare" (vers 1885-1887 ?),

- sur carton à fond blanc, beige ou jaune avec parfois la tranche dorée, les inscriptions à l'encre rouge ou brune, avec au recto, "B. (ou JB) Lauro (signature) - Nice - 13 Avenue de la Gare (13.)" (ou seulement, Nice) et au verso,"Photographie - B. (ou JB) Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare" (un carton daté de juillet 1888, un autre de mai 1892, vers 1888-1893 ?),

sur carton à fond beige, avec les inscriptions à l'encre brune ou grise, avec au recto, "J. B. Lauro (signature) - Nice - 13 Avenue de la Gare" et au verso,"Photographie (écriture néo-gothique) - B. Lauro (signature oblique) - 13, Avenue de la Gare - Nice" (vers 1894-1897).



- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portrait d'homme, recto, vers 1885-1887 (?),
inscriptions au recto, "B. Lauro (phylactère) - LB - Nice (phylactère)",
tirage albuminé de 9,2x5,7 cm sur carton de 10,5x6 cm, Collection personnelle.

- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portrait d'homme, verso, vers 1885-1887 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - B. Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare",
carton de 10,5x6 cm, Collection personnelle.


- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portraits d'enfants, vers 1890 (?),
inscriptions au recto, "B. Lauro -- Nice.",
tirage de 14,5x10,2 cm sur carton de 16,3x10,7 cm, Collection personnelle.

- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portraits d'enfants, vers 1890 (?),
inscriptions au verso, "Photographie - B. Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare - N° 11771",
carton de 16,3x10,7 cm, Collection personnelle.


- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portrait de famille, vers 1895 (?),
inscriptions au recto, "JB. Lauro -- Nice - 13, Avenue de la Gare",
tirage de 14,2x10 cm sur carton de 16,2x10,7 cm, Collection personnelle.

- LAURO Jean Baptiste (1844-1897), Portrait de famille, vers 1895 (?),
inscriptions au recto, "Photographie - JB. Lauro (signature oblique) - Nice - 13, Avenue de la Gare - N° 15083",
carton de 16,2x10,7 cm, Collection personnelle.




Jean Baptiste Lauro est régulièrement cité comme témoin de plusieurs mariages dans les années 1880 dont celui du photographe Jean Charles Achille Maniezzi en octobre 1884 et celui du photographe Pierre Alphonse Michel Régis en décembre 1888. Il n'est plus cité ensuite dans les registres d'état civil, sauf pour son décès, le 10 juin 1897, à près de 53 ans, au 13, avenue de la Gare (inhumé au cimetière niçois de Caucade)Son fils signataire de l'acte de décès, "André Lauro, 22 ans, photographe", va prendre la succession de l'atelier.

A 60 ans, Claude Lauro est pour sa part qualifié de "rentier" lors du décès de son fils Adrien Marius (26 ans, commerçant) le 15 janvier 1906 puis de "propriétaire" lors de son propre décès, le 30 mai 1907 (quartier du Var, maison Lauro) (inhumé au cimetière niçois de Caucade). Son épouse, domiciliée au 13, avenue de la Gare à Nice, décédera à Cannes, le 27 décembre 1917, âgée de 63 ans.

ANDRE LAURO (Nice 7 septembre 1875-Nice 21 janvier 1933)

A ses 20 ans (classe 1895), André Lauro, "né le 7 septembre 1875 à Nice, résidant avenue de la Gare 33, fils de Jean Baptiste et de Françoise Rossi domiciliés à Nice, 1m 73, photographe", est affecté au service militaire auxiliaire, du fait d’une fracture ancienne du bras gauche mal consolidée et d’une faiblesse de l’œil droit.

A son retour du service, suite au décès, le 10 juin 1897, de son père Jean Baptiste Lauro qui l’a formé à la photographie à l’adolescence, André prend la succession de l’atelier.

Dans la rubrique professionnelle des annuaires niçois, le nom de "Lauro, J.-B" reste présent jusqu'en 1899 puis le prénom du père disparaît en 1900 ("Lauro"), le prénom du fils n'apparaissant qu'à partir de 1911, "Lauro A.".

Les premiers cartons-photos d'André Lauro reprennent, au tournant du XX° siècle, la dernière version de ceux de son père :
sur carton à fond beige-rosé, les inscriptions à l'encre brune, avec au recto, "A. Lauro fils (signature) - Nice - 13, Avenue de la Gare" et au verso, "Photographie (écriture néo-gothique) - A. Lauro fils (signature oblique) - 13, Avenue de la Gare - Nice" (un carton daté de 1901),
- d’autres entourés d’un large cadre gris-bleu portent uniquement au recto les mentions, "A. Lauro fils (signature oblique) - - Nice - 13, Avenue de la Gare." (première décennie du XX° siècle).


- LAURO André (1875-1933), Portrait de communiant, première décennie du XX° siècle,
photographie portant un recto avec les mentions suivantes, 
"A. Lauro fils - - Nice - 13, Avenue de la Gare.", et un verso nu,
Archives Départementales des Alpes-Maritimes, Archives privées; dossier 251J0002.


- Publicité pour l'atelier d'André Lauro, parue dans les annuaires niçois 
(rubrique professionnelle) des années 1911 et 1912.



La fiche militaire d’André Lauro révèle de gros problèmes de santé à la fin de la Première Guerre Mondiale. 

André Lauro, "photographe, demeurant à Cagnes", âgé de 43 ans, se marie à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes) le 24 décembre 1918, avec Cécile Angélique Ancessy, sans profession, âgée de 55 ans (née le 21 novembre 1863 à Tlemcen, département d'Oran, Algérie).

Un mois plus tard, André Lauro est témoin du mariage de son frère Laurent (41 ans), à Nice, le 25 janvier 1919.

L'adresse de l'atelier niçois d'André Lauro reste 13, avenue de la Gare jusqu'en 1920, 3, avenue de la Victoire jusqu'en 1923 (l'avenue étant rebaptisée) puis 10, rue Maréchal Pétain (nouvelle adresse) jusqu'en 1937. 

André Lauro, "photographe", décède cependant à Nice le 21 janvier 1933, âgé de 57 ans, à son domicile du 10, Maréchal Pétain (inhumé au cimetière niçois de Caucade). Son épouse décédera à Nice le 25 septembre 1952, âgée de 89 ans. Son frère Laurent Lauro décédera pour sa part à Nice le 11 mars 1947 (inhumé au cimetière niçois de Caucade).