dimanche 31 juillet 2016

561-SARAH LUCAS (NÉE EN 1962)," I SCREAM DADDIO", BIENNALE DE VENISE, 2015




- LUCAS Sarah (née en 1962), I Sceam Daddio, détail, 2015,
murs jaunes, meubles en bois brun, appareils sanitaires et ménagers,
 moulages bruts de corps partiels (bas de corps féminins) en plâtre blanc, cigarettes.

VOIR LA VIDÉO (2 MN 10, 2015) DE ARTRIBUNE TV
SUR LE PAVILLON ANGLAIS DE LA BIENNALE DE VENISE 2015,
SARAH LUCAS (NEE EN 1962), I SCREAM DADDIO, 2015.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR CET ENVIRONNEMENT
http://documentary-art.net/blog/grande-bretagne/









samedi 30 juillet 2016

560-JOEL-PETER WITKIN (NÉ EN 1939) - "ENFER OU CIEL", BnF, 2012




- WITKIN Joel-Peter (né en 1939), Pictures from the Afterworld : Countess Daru, Monsieur David,
Madame David, Paris, 1994,
tirages gélatino-argentiques, triptyque, 80x64 cm, 85x66 cm, 80x64 cm.


VOIR LA VIDÉO (7 MN 24, 2012) DE LA BnF SUR L'EXPOSITION
JOEL-PETER WITKIN. ENFER OU CIEL, MARS-JUILLET 2012.



 POUR EN SAVOIR PLUS SUR PETER-JOEL WITKIN










mercredi 27 juillet 2016

559-JEAN-BAPTISTE CARPEAUX (1827-1875), UN SCULPTEUR POUR L'EMPIRE



- CARPEAUX  Jean-Baptiste (1827-1875), La Danse, 1865-1869
Paris, façade de l'Opéra Garnier, 420x298x145 cm, copie vers 1964 de Paul Belmondo (1898-1982).


VOIR LA VIDÉO (3 MN 15, 2014) DU FIGARO.TV
CARPEAUX À L'HONNEUR AU MUSÉE D'ORSAY.


VOIR LA VIDÉO (4 MN 50, 2014) DE TÉLÉRAMA
VISITE GUIDÉE PAR LE SCULPTEUR DENIS MONFLEUR DE
JEAN-BAPTISTE CARPEAUX, LA DANSE, AU MUSÉE D'ORSAY.















mardi 26 juillet 2016

558-WILL.I.AM AU LOUVRE : CLIP "MONA LISA SMILE" ET DOCUMENTAIRE, 2016






VOIR LA VIDÉO (3 MN 46, 2016) DU CLIP DE WILL.I.AM
MONA LISA SMILE, 2016,
AVEC NICOLE SCHERZINGER.



VOIR LA VIDÉO (13 MN 43, 2016) PAR OFF.TV DES ENTRETIENS DE 
WILL.I.AM AU LOUVRE
AVEC FRÉDÉRIC DASSAS ET DAVID ROWAN
 À PROPOS DE L'ART DES XVIII° ET XIX° SIÈCLES.










557-PIERRE ARDOUVIN (NÉ EN 1955), "TOUT EST AFFAIRE DE DÉCOR", MAC VAL, VITRY/SEINE






VOIR LA VIDÉO (10 MN 21, 2016) DE L'EXPOSITION DE 
PIERRE ARDOUVIN (NE EN 1955), TOUT EST AFFAIRE DE DÉCOR,
DU 16 AVRIL AU 4 SEPTEMBRE 2016, VITRY/SEINE, MAC VAL.











dimanche 24 juillet 2016

556-LUCY SCHWOB DITE CLAUDE CAHUN (1894-1954), ÉCRIVAIN ET PHOTOGRAPHE




 - CAHUN CLAUDE (1894-1954, Lucy Schwob dite), Que me veux-tu, autoportrait double, 1929,
épreuve gélatino-argentique, 23x18 cm, Paris, MNAM.


- CAHUN CLAUDE (1894-1954, Lucy Schwob dite), Autoportrait, vers 1928,
épreuve gélatino-argentique, 12x9 cm, Richard & Ronay Menschel.

- CAHUN CLAUDE (1894-1954, Lucy Schwob dite), Autoportrait, 1929,
épreuve gélatino-argentique, 23,5x18 cm, Jersey heritage Collection.


VOIR LA VIDÉO (2 MN 50, 2011) PAR LA CHAÎNETELE.TV
EXPOSITION CLAUDE CAHUN AU JEU DE PAUME, 2011.













samedi 23 juillet 2016

555-VIDÉO : "LE BALZAC DE RODIN, DE L'ESQUISSE AU GRAND MODÈLE", 2015



- Le Balzac de Rodin au Salon de 1898,
épreuve gélatino-argentique, Paris, Musée Rodin.


VOIR LA VIDÉO (37 MN 53, 2015) DE L'INHA 
 FESTIVAL D'HISTOIRE DE L'ART DE FONTAINEBLEAU, MAI 2015
 CONFÉRENCE SUR AUGUSTE RODIN DE 
AGNÈS CASCIO ET ANTOINETTE LE NORMAND-ROMAIN
"MODELER, MOULER, MODIFIER, COMPLÉTER : LE BALZAC DE RODIN, DE L'ESQUISSE AU GRAND MODÈLE".
N.B. : LA VIDÉO RAME MAIS LE CONTENU EST EXCEPTIONNEL.















vendredi 22 juillet 2016

554-L'INFLUENCE DE RODIN SUR L'ART DES XX° ET XXI° SIÈCLES-1



- RODIN Auguste (1840-1917), Monument à Puvis de Chavannes, 1899-1903,
plâtre, 187x110x76,5 cm, Paris, Musée Rodin,
Rodin, qui a réalisé un buste de son ami peintre en 1891, répond à la commande d'un monument commémoratif en assemblant le buste réalisé reposant sur des chapiteaux superposés (rappel des sites antiques en ruines) sur une table, en présence d'un grand Génie du repos éternel (dérivé d'un antique du Louvre) cueillant les fruits d'un pommier (renommée et paix) mais ce projet demeura inachevé.

- GIACOMETTI Alberto (1901 - 1966), Table (La table surréaliste), 1933
plâtre, 148,5 x 103 x 43 cm, Paris, MNAM.


- RODIN Auguste (1840-1917), Etude de robe de chambre pour Balzac, 1897,
plâtre, 148x57,5x42 cm, Meudon, Musée Rodin,
une véritable robe de chambre positionnée sur l'étude du corps est rigidifiée puis moulée
donnant un habit vide qui révèle la position du corps qu’il recouvrait. Sur le drapé subtil, la lumière s’écoule sans contraste excessif.

- BEUYS Joseph (1921 - 1986), Die Haut, Häutung (La Peau), 1984
feutre, tissu, 100 x 152 x 240 cm, Paris, MNAM,
housse en feutre de "Infiltration homogène pour piano à queue"
qu'elle enveloppe comme une peau. Cousue sur les flancs, une croix de tissu rouge.


- RODIN Auguste (1840-1917), Assemblage, Adolescent désespéré et enfant d'Ugolin autour d'un vase, vers 1900 (1895-1905 ?),
plâtre et poterie, 45,8x46,6x27,5 cm, Paris, Musée Rodin,

- NAUMAN Bruce (né en 1941), Butt to butt (large), 1989,
mousse de polyuréthane, fils de fer, 132x249x122 cm, MAC Lyon.
VOIR ET TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DU MAC LYON SUR LES ŒUVRES DE BRUCE NAUMAN


VOIR LA VIDÉO (1 MN 53, 2011) D'AGATHE MAHUET SUR
L'EXPOSITION AU MUSÉE RODIN
L'INVENTION DE L'OEUVRE, RODIN ET LES AMBASSADEURS, 2011. 


VOIR LA VIDÉO (1 MN 19, 2011) DU MUSÉE RODIN SUR
LES COULISSES DE L'EXPOSITION 
L'INVENTION DE L'OEUVRE, RODIN ET LES AMBASSADEURS, 2011. 




SUR LE PARCOURS DE L'EXPOSITION EN 11 CATÉGORIES :
MODELER - LISSER/POLIR - LA PEAU - MATIÈRE/MATÉRIAU
COMBINER - ASSEMBLER - SÉRIES ET VARIATIONS -
REPRODUIRE - FIGURES PARTIELLES - FRAGMENTS - DISSOUDRE
VOIR ET TÉLÉCHARGER LE DOSSIER DE PRESSE DE L'EXPOSITION
"L'INVENTION DE L'OEUVRE - RODIN ET LES AMBASSADEURS"










jeudi 21 juillet 2016

553-VIDÉO : KIRSTY MITCHELL PHOTOGRAPHY, "THE WONDERLAND BOOK", 2015




- MITCHELL Kirsty (née en 19 74), Gaia, The Birth Of An End (Wonderland series). 2013.
200x130 cm.


VOIR LA VIDÉO (7 MN 22, 2015),
KIRSTY MITCHELL (NÉE EN 1974), THE WONDERLAND BOOK, 2015










552-CRIS ET AUTRES EXPRESSIONS (DOCUMENTS INDISPENSABLES)






- RODIN Auguste (1840-1917), Le Cri, détail, vers 1886,
bronze, fonte Georges Rudier (1961), réalisée pour les collections du musée Rodin, Paris.

- VIOLA Bill (né en 1951), The Quintet of the Unseen (Le Quintet de l'Invisible), 2000,
installation vidéo, 10 minutes, photo Kira Perov.



De la souffrance des Damnés de Rodin à l'expression ralentie des Quintet series de Bill Viola, l'expression et l'émotion sont au cœur des programmes de Terminale de spécialité et de Terminale facultative.

Défilent dans nos têtes les images des représentations torturées de l'art hellénistique (Laocoon et ses fils), les portraits romains au réalisme brutal (sous le règne de Scylla), les figures du XV° siècle entourant le Christ souffrant ou mort (Jérôme Bosch, Niccolo dell'Arca), les têtes coupées de Caravage, les autoportraits de Rembrandt, les expressions dessinées de Charles Le Brun, les grimaces sculptées de Messerschmidt, Le Désespéré de Courbet, Le(s) Cri(s) de Munch, les Femmes qui pleurent (et Guernica) de Picasso, les peintures de Bacon, le cri de la petite vietnamienne brûlée au napalm, les autoportraits grimaçants d'Arnulf Rainer et Bruce Nauman, les portraits photographiques de Greg Gorman, les vidéos des performances de Marina Abramovic et de Bruce Nauman...



- NICCOLO DELL'ARCA (ca.1435-1494) Complainte sur le Christ mort, détail, vers 1460-1490,
sept figures expressives en terre cuite grandeur nature,
Bologne, basilique Santa Maria della Vita,
photo de Andrea Sammaritani.

- LE BRUN Charles (1619-1690), Expressions des passions de l'âme, fin du XVII° siècle,
Paris, Musée du Louvre, Cabinet des dessins.


- NAUMAN Bruce (né en 1941), Studies for holograms, (pinched cheeks / pulled lower lips / pinched lips / pulled lips), 1970
photographs on polaroïd paper, 66x66 cm, Humleback, Louisiana Museum of Modern Art.

- RAINER Arnulf (né en 1929), Untitled, sans date (années 1970 ?)
craie sur photo, 60x50 cm.



POUR EN SAVOIR PLUS






VOIR LA VIDÉO (1 MN 36, 2015) DE LA FONDATION CARTIER,
SUR L'INSTALLATION VIDÉO DE BRUCE NAUMAN (NÉ EN 1941)
ANTHRO/SOCIO (RINDE FACING CAMERA), 1991.














mercredi 20 juillet 2016

550-L'OEUVRE D'AUGUSTE RODIN (1840-1917)-5-1900-1917




- BAUCHE, Entrée du Pavillon de l'Alma et Rodin dans le Pavillon, Paris, 1900.

VOIR LE DÉBUT DE CET ARTICLE




1900-1917

PREMIÈRE RÉTROSPECTIVE RODIN EN MARGE DE L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900, PARIS
L'hiver 1899, Rodin fait construire, un pavillon place de l'Alma pour une exposition personnelle de ses œuvres (juin-novembre 1900), comme Gustave Courbet (1855, 1867) et Edouard Manet (1867) l'avaient fait avant lui.
Il expose des matériaux variés avec un choix d'œuvres de 1870 à 1900 dont 168 sculptures (plâtres surtout mais également marbres et bronzes), une centaine de dessins (aquarelles, encre brune, pointe sèche), et plusieurs dizaines de photos des sculptures exposées, commandées à Eugène Druet (1867-1916). 
Il n'expose pas Le Baiser mais les grands plâtres du Monument à Victor Hugo (1895-1896), du Balzac (1898)de La Tour du Travail (1898-1899) et il expose enfin La Porte de l'Enfer (1880-1900) mais dépourvue de la plupart des hauts-reliefs et avec une apparence presque abstraite (tendance commune au Balzac).
Rodin veille à la luminosité du lieu, à l'espacement des sculptures et présente de nombreux plâtres sur des gaines ornées de rinceaux ou des colonnettes à chapiteaux.
Après l'exposition qui est une consécration internationale, Rodin (60 ans) fait remonter le Pavillon de l'Alma à Meudon et l'utilise comme atelier et musée (détruit en 1925).

POUR EN SAVOIR PLUS


AUTRES EXPOSITIONS
Il réalise par la suite une grande exposition de ses œuvres à Prague en 1902 et Düsseldorf en 1904. Une première exposition de ses seuls dessins a lieu en 1907 (Paris, Galerie Bernheim Jeune, avant Vienne, Leipzig et Paris en 1908) et celle de quelques antiques de sa collection en dialogue avec ses œuvres en 1913 (Paris, Faculté de Médecine).
En 1912, il expose à Tokyo et une "salle Rodin" est inaugurée au Metropolitan Museum de New York.

LES COMMANDES
Les premières années du XX° siècle sont consacrées au Monument au peintre (1824-1898) Pierre Puvis de Chavannes (1899-1903, resté inachevé puis commande de l'Etat d'un buste en 1911) et à celui du peintre (1834-1902) James McNeill Whistler (1905-1908, resté inachevé) mais également à l'agrandissement de nombreuses œuvres (Les Trois Ombres, 1904), avant leur fonte en bronze comme Le Penseur (1903/1904), Ugolin et ses enfants (vers 1904), L'Enfant prodigue (1905), La Femme accroupie (1909, achetée par l'Etat), Torse de Jeune femme cambrée (1910), L'Homme qui marche (1913)...
Le Penseur (bronze) est installé en 1906 devant le Panthéon, Le Monument à Victor Hugo (bronze) en 1909 dans les jardins du Palais-Royal, L'Homme qui marche (bronze) en 1911 au palais Farnese à Rome et les Bourgeois de Calais en 1913 devant le Parlement de Londres.



LA DANSE
Rodin s'intéresse au mouvement du corps et à la danse non académique (French Cancan, Loïe Fuller, Les Ballets Russes, Nijinski, Isadora Duncan) et dessine des danseuses nues dans des poses nouvelles (les danseuses cambodgiennes, 1906, la danseuse et comédienne japonaise Hanako, 1907-1911, la femme-acrobate Alda Moreno, 1910-1913), développant en parallèle des dessins (et sculptures) érotiques (nus, couples saphiques).



LA VIE MONDAINE
Il réalise de nombreux portraits de riches femmes élégantes, mène une vie mondaine et fait de nombreuses conquêtes.
Il rencontre Claire Coudert (1864-1919), Duchesse de Choiseul, vers 1907 et entame avec elle sa dernière grande liaison, jusqu'en 1912. Il mène une vie mondaine à l'Hôtel Biron qu'il loue partiellement dès 1908, et entièrement dès 1911. Dès 1909, il envisage de léguer ses collections à l'Etat et de faire de l'Hôtel Biron le musée Rodin.

LES DERNIÈRES ANNÉES
En 1914, Rodin publie Cathédrales de France, un recueil de cent fac-similés de ses dessins puis fuit la guerre en Angleterre puis à Rome. C'est là qu'il est choisi par le pape Benoit XV pour exécuter son portrait mais le pape se lasse au bout de 3 séances de pose et Rodin meurtri, rentre à Meudon où il finira ce buste.

Gravement malade et très affaibli en 1916, il lègue, en trois donations successives, l'ensemble de ses collections à l'Etat. Il épouse Rose Beuret en 1917 qui décède 15 jours après. Rodin meurt la même année le 17 novembre, en pleine guerre. Un grand Penseur est déposé sur leur tombe du jardin de Meudon. 
Le musée Rodin ouvrira ses portes à l’Hôtel Biron en 1919. La Porte de l'Enfer sera enfin fondue en bronze en 1928. La Villa de Meudon deviendra un musée en 1948.





- Exposition Rodin au Pavillon de l'Alma, Paris, 1900,
les plâtres blancs sont placés au sommet de supports en plâtre patinés rose,
on reconnaît notamment Ugolin et ses fils (1882) et un Buste de Madame Fenaille (vers 1898).



- Le Monument à Victor Hugo (plâtre, 1897) et Balzac (plâtre, 1898) à l'exposition du Pont de l'Alma, 1900.

VOIR SUR GALLICA LE CATALOGUE DE L'EXPOSITION RODIN EN 1900


- La Porte de l'Enfer à l'exposition du Pont de l'Alma, Paris, 1900,
plâtre, 520x388 cm, porte en l'état actuellement au Musée de Meudon,
à l'exposition, la porte est dépouillée de ses éléments les plus en relief pour éviter les forts contrastes qui ne
 correspondant plus à Rodin et pour se démarquer de la surcharge décorative de l'Art Nouveau contemporain.


- RODIN Auguste (1840-1917), Nu féminin assis dans une urne, vers 1900 (1895-1905 ?),
plâtre et poterie, Paris, Musée Rodin,

- RODIN Auguste (1840-1917), Assemblage, Adolescent désespéré et enfant d'Ugolin autour d'un vase, vers 1900 (1895-1905 ?),
plâtre et poterie, 45,8x46,6x27,5 cm, Paris, Musée Rodin,


- RODIN Auguste (1840-1917), Assemblage, Nu féminin debout dans un vase, vers 1900 (1895-1905 ?),
plâtre et poterie, 47x20,7x14 cm, Paris, Musée Rodin,
influence des Vénus anadyomènes antiques (sortant des eaux).

- Askos à figurines, vers 310 - 290 av. J.-C. 
argile, H : 76,5 cm, Canosa, hypogée Lagrasta 1 (?), Paris, Musée du Louvre.


- RODIN Auguste (1840-1917), Madame Fenaille, vers 1900 (?)
plâtre, 49x38x31,5 cm, Paris, Musée Rodin,
un ami et mécène de Rodin lui commande des portraits de sa femme, ce qui entraîne la production
 de 3 terres cuites, 13 plâtres et aboutit à 4 marbres (dont des versions allégoriques) et 1 pierre,
portrait non mondain et intime, au visage doux et rêveur, incliné.


- RODIN Auguste (1840-1917), Monument à Puvis de Chavannes, 1899-1903,
plâtre, 187x110x76,5 cm, Paris, Musée Rodin,
Rodin, qui a réalisé un buste de son ami peintre en 1891, répond à la commande d'un monument commémoratif en assemblant le buste réalisé reposant sur des chapiteaux superposés (rappel des sites antiques en ruines) sur une table, en présence d'un grand Génie du repos éternel (dérivé d'un antique du Louvre) cueillant les fruits d'un pommier (Renommée et Paix) mais ce projet demeura inachevé.


- RODIN Auguste (1840-1917), Paolo et Francesca dans les nuages, 1904-1905,
marbre, 65,5x70x55 cm, Paris, Musée Rodin,
o retrouve le couple amoureux, nu, avec cette qualité du marbre qui différencie le traitement de la peau, des cheveux, des nuages et du bloc.


- RODIN Auguste (1840-1917), Jeux de nymphes, vers 1900-1910,
marbre, 53,1x59x44,6 cm, Paris, Musée Rodin,
chaque personnage provient de La Porte de l'Enfer (début des années 1880) mais assemblés dans un contexte différent et érotique,
où la transparence du rendu de l'eau notamment ou le lisse de a peau s'oppose au rocher laissé brut.


- RODIN Auguste (1840-1917), Le Penseur, version monumentale, 1903
bronze, fonte Alexis Rudier, 1904, 180x98x145 cm, Paris, jardin du Musée Rodin,
qualifié par certains de "brute énorme" ou de "gorille", ce bronze fut fondu grâce à une souscription publique pour être placé dans Paris.


- HUTIN Marcel, Inauguration du "Penseur" devant le Panthéon, 1906.


- RODIN Auguste (1840-1917), Cinq études de danseuses cambodgiennes, 1906,
mine de plomb, aquarelle et gouache sur papier 27,1 x 21,1 cm, Paris, Musée Rodin,
du 10 au 20 juillet 1916, Rodin suit la tournée des danseuses cambodgiennes (voyage officiel du roi du Cambodge) 
à Paris puis Marseille pour les dessiner : série de 150 dessins au crayon sur papier, gouachés et aquarellés par la suite.



- DRUET Eugène (1868-1916), La Colonne Saint Jean au Pavillon de l'Alma, 1900,
épreuve photographique, 18x24 cm, Paris, RMN-Grand Palais,
le plâtre de 85 cm de haut est exposé au sommet d'une colonne corinthienne.

- RODIN Auguste (1840-1917), L'Homme qui marche sur colonne, 1900,
bronze, fonte 2006, 354x60x39 cm, Paris, Musée Rodin.


- RODIN Auguste (1840-1917), L'Homme qui marche, 1907,
bronze, fonte Alexis Rudier, 1913, 213,5x71,7x156,5 cm, Paris, Musée Rodin,
le torse en terre de Saint Jean-Baptiste (vers 1878-1879) retrouvé vers 1887, dégradé et crevassé, est associé vers 1899-1900 (et exposé au Pavillon de l'Alma), avec une étude de jambes plus lisses du même Saint Jean-Baptiste mais désaxée, avec un titre plus universel.
Le modèle en plâtre de 1900 (H : 85 cm) présenté à l'Exposition Universelle au sommet d'une colonne corintienne sous le titre de Saint Jean-Baptiste est agrandi en 1907 et le premier bronze est installé en 1911 au Palais Farnèse (Rome).


- Héraclès au repos, I-II° siècle ap. J;-C.,
 marbre, 183x103x55 cm, Paris, Musée Rodin,
l'une des acquisitions préférées de l'artiste
(première image, sous le péristyle du Pavillon de l'Alma à Meudon, entre 1906 et 1917),
combinaison éclectique élaborée à l’époque impériale,
d’après des modèles classiques du IV° siècle av. J.-C.


- RODIN Auguste (1840-1917), L'Homme qui marche, Etude du torse, avant 1887,
plâtre patiné, 53x27x15 cm, Paris, Musée Rodin,
la terre cuite de 1878-79 est retrouvée craquelée par le séchage vers 1887, son aspect évoque l'état de découverte des antiques ;
il est exposé en 1889 à la Galerie Georges Petit puis tiré en bronze, avant d'être assemblé pour L'Homme qui marche.

- ANONYME, Achille, Pergame, vers 170-160 av. J.-C.,
marbre, H : 143 cm, fragment du groupe dit Achille et Penthésilée,
Genève, Musée d'Art et d'Histoire.


- RODIN Auguste (1840-1917), La Cathédrale ou L'Arche d'Alliance, 1908,
pierre, 64x29,5x31,8 cm, Paris, Musée Rodin,
pierre conservant les traces d'outils, avec deux mains droites différentes, prêtes à se joindre en un geste de prière et formant un vide central évoquant les voûtes des cathédrales gothiques.
VOIR LA VIDÉO (2 MN 02, 2015) DE FRANCETVÉDUCATION SUR "LES MAINS D'AMANTS", 1904


- RODIN Auguste (1840-1917), Muse Whistler nue, bras coupés, 1908,
bronze, fonte Coubertin, 1986, 223,5x90x109,5 cm, Paris, Musée Rodin,
Rodin ne choisit pas de faire un portrait du peintre mais de représenter la figure allégorique d'une Muse grimpant à la montagne de gloire, avec une jeune modèle galloise, peintre. Il fait mouler un autel de sa collection antique (Autel funéraire de Ranus Epictetus, marbre, fin du Ier s. ap. J.-C.) pour l'incorporer dans son monument. La nudité offerte, l'absence de bras et l'inachèvement entraînèrent de fortes critiques à son exposition au Salon de 1908.

- Aphrodite, dite Vénus de Milo, vers 100 avant J.-C.
Île de Mélos (Cyclades, Grèce), marbre, H.: 202 cm, Paris, Musée du Louvre.


- RODIN Auguste (1840-1917), Pied gauche du grand Penseur sur gaine à rinceaux, après 1904,
plâtre, H : 164 cm.

- RODIN Auguste (1840-1917), Femme-Poisson et Torse d'Iris sur gaine à rinceaux, vers 1908-1909 (?),
plâtre, patiné rose pour la gaine, 164,1 (groupe seul 46,1)x32,7x38 cm, Paris, Musée Rodin,
à a suite de l'exposition de 1900, Rodin continue de mener une réflexion sur le lien entre la sculpture et son support
 (ici piédestal formé d'une gaine de plâtre ornée de rinceaux et patinée rose).




- RODIN Auguste (1840-1917), Torse de Jeune femme cambrée, grand modèle, 1909
bronze, patine verte granuleuse, fonte Alexis Rudier, 1910, 86x48,1x32,2 cm, Paris, Musée Rodin,
issue d'une Damnée foudroyée, cette figure agrandie, à la patine granuleuse, voit ses bras et jambes supprimés,
sa cambrure et sa poitrine accentuées mais les résidus de matière (traces de mains) sur les hanches conservées.

- RODIN Auguste (1840-1917), La Prière, 1909,
plâtre patiné, grand modèle, Paris, Musée Rodin,
variation sur ce même torse cambré, également influencé par la Vénus antique dite de l'Esquilin.

- Aphrodite, dite Vénus du type de l'Esquilin, époque impériale romaine (IIe siècle après J.-C. ?)
Brindisi (Italie) ?, marbre de Paros, H. : 96 cm, Paris, Musée du Louvre.


- RODIN Auguste (1840-1917), La Duchesse de Choiseul, version pensive, 1908,
marbre, 49,3x50,5x31,5 cm, Paris, Musée Rodin,

- RODIN Auguste (1840-1917), La Duchesse de Choiseul, version souriante, 1911,
terre cuite, 39,4x36x22,2 cm, Paris, Musée Rodin,
le clous de mise au points placés à la pointe des seins ont été volontairement conservés dans la version en marbre.
VOIR LA VIDÉO (5 MN 05, 2015) DU MUSÉE RODIN - LA TAILLE DU MARBRE : LA DUCHESSE DE CHOISEUL


- RODIN Auguste (1840-1917), Mouvement de danse A, vers 1911,
plâtre, environ 30x7x13 cm, Paris, Musée Rodin,
passionné par l'étude sur nature (le nu) et par le mouvement, Rodin s'intéresse à la danse non académique qui renouvelle les postures, et notamment à la danseuse Alda Moreno, femme-acrobate qu'il découvre à partir de 1905 sur photos puis qu'il dessine et modèle de 1910 à 1913 ;
cet ensemble, intitulé La Création de la Femme, ne respecte pas toujours l'anatomie et est resté peu connu du grand public.
VOIR LA VIDÉO D’ENTRÉE LIBRE (5 MN 29, 2018) : "RODIN MÈNE LA DANSE"

- RODIN Auguste (1840-1917), Mouvement de danse B, vers 1911,
plâtre, 34x11x12,5 cm, Paris, Musée Rodin,
Rodin dessine les danseuses cambodgiennes (1906), la japonaise Hanako, danseuse et comédienne (1907-1911), Nijinski (1912).


- RODIN Auguste (1840-1917), Georges Clémenceau, 1911-1913,
terre cuite, 29,6x27,2x22 cm, Paris, Musée Rodin,
le gouvernement argentin commande ce portrait à Rodin en 1909 pour remercier
cet homme politique (1841-1929, lié aux artistes de son temps) d'une série de conférences ;
Rodin réalise une dizaine d'études et variantes mais ce projet ne plût pas à Clémenceau qui refusa son exposition au Salon de 1914.

- RODIN Auguste (1840 -1917), Bustes de Clémenceau, 1911,
28 têtes en terre cuite ou plâtre,
Exposition, "L'Invention de l'oeuvre : Rodin et les ambassadeurs", 2011,
Paris,Musée Rodin.



- BULLOZ Jacques-Ernest (1852 -1942), Vue d'ensemble de l'atelier de Meudon, 1904-1905,
irage sur papier gélatino-argentique, 27,5x37 cm, Paris, Musée Rodin.

- Hôtel Biron, côté jardin, sans date (après 1908),
Paris, Musée Rodin.