Portrait d'Ai Weiwei, réalisé par le photographe Gao Yuan, 2010.
VOIR LE SITE DE L'ARTISTE
VOIR LA VIDÉO (2 MN 20) DE FRANCE INFO PRÉSENTANT
L'ARTISTE ET L'EXPOSITION, "AI WEIWEI : ENTRELACS", PARIS, MUSÉE DU JEU DE PAUME, FEVIER-AVRIL 2012
VOIR LE DOSSIER DE PRESSE (PDF) DE L'EXPOSITION
Voir également (sur le site du musée) la vidéo (13 mn 13) de présentation du travail de l'artiste, à l'occasion de
l'Exposition de photographies, "AI WEIWEI : ENTRELACS", Paris, Musée du Jeu de Paume, février-avril 2012.
- AUTRES DOCUMENTS
Voir l'article (PDF) de Séverine Arsène pour une biographie de l'artiste : "AI WEIWEI, ARTISTE ET ACTIVISTE CHINOIS", octobre 2011.
Voir la vidéo (10 mn 48) de France 24, "ENTRETIEN : AI WEIWEI, L'ARTISTE QUI DÉFIE LE POUVOIR CHINOIS", décembre 2012.
Voir l'article (PDF) de Séverine Arsène pour une biographie de l'artiste : "AI WEIWEI, ARTISTE ET ACTIVISTE CHINOIS", octobre 2011.
Voir la vidéo (10 mn 48) de France 24, "ENTRETIEN : AI WEIWEI, L'ARTISTE QUI DÉFIE LE POUVOIR CHINOIS", décembre 2012.
Voir (sur Vimeo) le trailer officiel (2 mn 29) du documentaire américain (1 h 31 mn), "AI WEIWEI : NEVER SORRY", sorti en décembre 2012.
- AUTRES VIDÉOS D'EXPOSITIONS
Voir sur le site de Vernissage TV, les vidéos concernant les travaux de l'artiste et notamment au Musée des Arts Asiatiques de Berlin en 2011 (Teahouse, 2009), au Turbine Hall de la Tate Modern de Londres en 2010 (Sunflower Seeds, 2010), à la Biennale de Venise de 2013 (Bang, 2010-2013) et au Martin-Gropius-Bau de Berlin (rétrospective, Evidence) en 2014 : http://vernissage.tv/tag/ai-weiwei/
triptyque, C-prints, 150x166 cm chaque.
Le regard décidé, l'artiste dans une séquence narrative de 3 photos (autoportraits), nous raconte, dans une performance, sa volonté délibérée de laisser chuter un vase ancien (antiquité chinoise de près de 2000 ans et objet de valeur) pour qu'il se brise.
Les premières photos réalisées étant insatisfaisantes, il a fallu recommencer et briser un second vase antique. Ce geste provocateur et sacrilège est un geste symbolique d'un homme qui affirme sa liberté et se libère du passé culturel chinois (effacement maoïste du patrimoine) tout en le réutilisant.
Ce geste iconoclaste a été beaucoup repris et imité (Raed Yassin, 2012-2013 ; Thomas Eller, 2014) parfois même avec un vase de Ai Weiwei (valeur : près d'1 million de dollars), brisé par son collectionneur (Uli Sigg, 2012) ou même par un visiteur dans une exposition consacrée à Ai Weiwei, devant le triptyque de référence (Maximo Caminero, 2014).
VOIR CES ŒUVRES ÉVOQUÉES DANS L'ARTICLE DE CE BLOG SUR LA CHUTE DES CORPS ET DES OBJETS
- WEIWEI Ai (né en 1957), Photo extraite de la série du blog, 2005-2009,
fichier numérique.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Hebei Carpet Factory, Photo extraite de la série du blog, 2005-2009,
fichier numérique.
VOIR UNE VIDÉO (4 MN 20) DE PRÉSENTATION DE LA DOCUMENTA 12 DE KASSEL, 2007
AI WEIWEI, FAIRYTALE (2007), TEMPLATE (2007)
Un orage ayant renversé l'oeuvre, l'artiste a décidé de la laisser ainsi, ruine, faite de ruines.
FICHE TÉLÉCHARGEABLE ET MODIFIABLE - VERSION 1 (ÉTÉ 2015)
- AUTRES VIDÉOS D'EXPOSITIONS
Voir sur le site de Vernissage TV, les vidéos concernant les travaux de l'artiste et notamment au Musée des Arts Asiatiques de Berlin en 2011 (Teahouse, 2009), au Turbine Hall de la Tate Modern de Londres en 2010 (Sunflower Seeds, 2010), à la Biennale de Venise de 2013 (Bang, 2010-2013) et au Martin-Gropius-Bau de Berlin (rétrospective, Evidence) en 2014 : http://vernissage.tv/tag/ai-weiwei/
Sur la mondialisation de l'art :
voir l'article (en ligne) de la Revue Proteus n° 8 (mars 2015, pp 14-23), rédigé par
Fiona FRIEDMANN et Paul RASSE (Université de Nice-Sophia Antipolis, I3M)
Ai Weiwei est un plasticien chinois, né en 1957 à Pékin. Enfant, comme toute la famille, il accompagne en 1959 son père, Ai Qing, poète et intellectuel, en camp de rééducation pendant près de vingt ans. Rentré à Pékin, il fait des études à l'Académie de Cinéma (1978) et participe à des collectifs artistiques et contestataires.
En 1981, il part à New York. Il y fréquente un temps une classe de peinture à la Parson's School of Design, étudie l'art occidental, est fasciné par les oeuvres de Marcel Duchamp et Andy Warhol et se consacre à la création artistique : peintures, détournements d'objets, performances et surtout pratique photographique dans l'East Village où il vit. Ses photos sont essentiellement des autoportraits, des portraits de ses amis de la colonie chinoise de New York et des photos de rue mais à partir de 1988, ses centres d'intérêt deviennent plus sombres, axés sur les scènes de manifestation et de répression, de même que sur celles de la misère et des sans-abri. En 1989, Il est marqué et affecté par les Massacres de Tienanmen.
ŒUVRES CLASSÉES CHRONOLOGIQUEMENT (1983-2008)
- WEIWEI Ai (né en 1957), Profile of Duchamp, Sunflower Seeds, 1983,
impression à jet d'encre sur papier, 50,8x61 cm.
L'artiste définira le cintre comme sculpture (39x28 cm), en 1985, sous le titre de, Hanging Man.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Mao 1-3, 1985,
3 panneaux, acrylique sur toile, 180x135 cm chacun.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Violin, 1985,
manche de pelle, violon sans cordes, 63x23x7 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), One Man Shoe, 1987,
chaussure, bois, 58x29x15 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), In Front of Duchamp's Work (Le Petit Verre, 1918), Museum of Modern Art, 1987,
impression à jet d'encre sur papier, 50,8x61 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), In Front of Wahrol's Work (Self Portrait, 1966 ; mimicking Warhol's pose), Museum of Modern Art, 1987,
impression à jet d'encre sur papier, 50,8x61 cm.
Une grande exposition confrontera les oeuvres d'Andy Warhol et Ai Waiwei à la National Gallery of Victoria
de Melbourne (Australie), de décembre 2015 à juin 2016.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Abandoned Building On The Lower East Side, 1987,
impression à jet d'encre sur papier, 50,8x61 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Washington Square Park Protest, 1988,
impression à jet d'encre sur papier, 50,8x61 cm.
Après 12 ans de vie new-yorkaise, Ai Weiwei rentre en 1993 à Pékin du fait de la maladie de son père. Il continue sa pratique photographique et s'intéresse à la scène artistique chinoise (1993-2002).
Il cherche cependant à mêler art et vie, affirmer la liberté d'expression, développer un regard critique sur la politique chinoise, s'opposer aux symboles du pouvoir établi, et recourt à la provocation grâce à l'ironie, la nudité (la vérité, rien de caché et pas de faux-semblant) et la vulgarité (performances, photographies, série Study of Perspective, dès 1995 ; co-commissaire de l'Exposition "Fuck off", parallèle à la Biennale de Shanghai, 2000).
Il pose de même, avec force, la question de la destruction et de la préservation de l'héritage culturel, en présentant, détournant, redécorant, ré-assemblant, voire détruisant des objets ancestraux des dynasties Ming et Qing (vases en céramique et porcelaine dès 1994, meubles, baies et piliers de bois dès 1997), tout en utilisant le savoir-faire traditionnel et millénaire des artisans d'art. Ce savoir-faire, il va l'utiliser également pour la transcription en volume d'éléments du quotidiens (objets puis végétaux et petts animaux), dans des matériaux précieux (porcelaine, cristal, jade, marbre, bois durs et précieux...). Ce même paradoxe va se retrouver dans l'intégration systématique au sein de ses œuvres (installations et structures minimalistes) d'éléments symboliques de la Chine (carte du pays, couleur rouge, thé, éléments d'architecture et de décoration traditionnels).
En 1997, il fonde le CAAW (China Art Archive & Warehouse, galerie et archive de l'art contemporain chinois) afin d'aider le développement de l'art contemporain en Chine, et en 1999 ouvre son propre atelier à Caochangdi (banlieue nord-est de Pékin) et participe à la 48e Biennale de Venise.
Il cherche cependant à mêler art et vie, affirmer la liberté d'expression, développer un regard critique sur la politique chinoise, s'opposer aux symboles du pouvoir établi, et recourt à la provocation grâce à l'ironie, la nudité (la vérité, rien de caché et pas de faux-semblant) et la vulgarité (performances, photographies, série Study of Perspective, dès 1995 ; co-commissaire de l'Exposition "Fuck off", parallèle à la Biennale de Shanghai, 2000).
Il pose de même, avec force, la question de la destruction et de la préservation de l'héritage culturel, en présentant, détournant, redécorant, ré-assemblant, voire détruisant des objets ancestraux des dynasties Ming et Qing (vases en céramique et porcelaine dès 1994, meubles, baies et piliers de bois dès 1997), tout en utilisant le savoir-faire traditionnel et millénaire des artisans d'art. Ce savoir-faire, il va l'utiliser également pour la transcription en volume d'éléments du quotidiens (objets puis végétaux et petts animaux), dans des matériaux précieux (porcelaine, cristal, jade, marbre, bois durs et précieux...). Ce même paradoxe va se retrouver dans l'intégration systématique au sein de ses œuvres (installations et structures minimalistes) d'éléments symboliques de la Chine (carte du pays, couleur rouge, thé, éléments d'architecture et de décoration traditionnels).
En 1997, il fonde le CAAW (China Art Archive & Warehouse, galerie et archive de l'art contemporain chinois) afin d'aider le développement de l'art contemporain en Chine, et en 1999 ouvre son propre atelier à Caochangdi (banlieue nord-est de Pékin) et participe à la 48e Biennale de Venise.
- WEIWEI Ai (né en 1957), A guard on the Gate of Heavenly Peace, Tiananmen Square, 1993,
C-print.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Han Dynasty urn for sale outside of the city wall of Xïan, 1995,
C-print.
- WEIWEI Ai (né en 1957), June 1994, 1994,
C-print, 117,5x152 cm.
Pour le cinquième anniversaire des Massacres de Tienanmen, l'artiste photographie sa future femme, l'artiste Lu Qing, relevant sa jupe sur la place
(geste de liberté face à la répression), en présence de policiers et face à la Porte de la Paix céleste, timbrée du portrait de Mao.
C-print, 117,5x152 cm.
Pour le cinquième anniversaire des Massacres de Tienanmen, l'artiste photographie sa future femme, l'artiste Lu Qing, relevant sa jupe sur la place
(geste de liberté face à la répression), en présence de policiers et face à la Porte de la Paix céleste, timbrée du portrait de Mao.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Han Dynasty Urn with Coca-Cola Logo paint, 1994,
urne de la dynastie Han (206 av. J.-C - 220 ap. J.-C.) et peinture, 25,4x27,94x27,94 cm.
L'artiste se réapproprie l'objet et le fait passer d'objet patrimonial antique à objet d'art contemporain, en reprenant le logo cher à Andy Warhol. Ce logo publicitaire coloré en 2D appliqué sur le volume assimile l'objet à un objet de consommation de masse contemporain et banal d'une culture mondialisée et américanisée. Ce geste iconoclaste fait paradoxalement connaître ces vases anciens et leur confère une valeur marchande beaucoup plus élevée.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Coca Cola Vase, 1997,
vase de la dynastie Tang (618-907) et peinture, 24x18 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Still Life, 1993-2000,
3600 outils de pierre (têtes de hache) trouvés en Chine et datés entre le fin de l'age de pierre et la dynastie Shang (10.000-1100 avant J.-C.), étalés sur le sol et classés d'une manière scientifique.
Le regard décidé, l'artiste dans une séquence narrative de 3 photos (autoportraits), nous raconte, dans une performance, sa volonté délibérée de laisser chuter un vase ancien (antiquité chinoise de près de 2000 ans et objet de valeur) pour qu'il se brise.
Les premières photos réalisées étant insatisfaisantes, il a fallu recommencer et briser un second vase antique. Ce geste provocateur et sacrilège est un geste symbolique d'un homme qui affirme sa liberté et se libère du passé culturel chinois (effacement maoïste du patrimoine) tout en le réutilisant.
Ce geste iconoclaste a été beaucoup repris et imité (Raed Yassin, 2012-2013 ; Thomas Eller, 2014) parfois même avec un vase de Ai Weiwei (valeur : près d'1 million de dollars), brisé par son collectionneur (Uli Sigg, 2012) ou même par un visiteur dans une exposition consacrée à Ai Weiwei, devant le triptyque de référence (Maximo Caminero, 2014).
VOIR CES ŒUVRES ÉVOQUÉES DANS L'ARTICLE DE CE BLOG SUR LA CHUTE DES CORPS ET DES OBJETS
- WEIWEI Ai (né en 1957), Tiananmen Square, 1995, photographie de la série, Study of perspective, 1995-201...,
C-print, 32,5x49,5 cm.
L'artiste joue sur le geste du doigt du dessinateur permettant de mesurer la distance et les proportions (titre) mais surtout sur le geste lui-même (mise au point photographique), un geste d'offense, le "doigt d'honneur" (majeur du bras gauche), dressé face au symbole du pouvoir chinois.
Cette photo est la première d'une longue série, inachevée à ce jour.
- WEIWEI Ai (né en 1957), série photographique, Study of Perspective, 1995-2010,
C-prints, 32,5x49,5 cm chaque,
vue de l'Exposition, "Entrelacs", Paris, Musée du Jeu de Paume.
Entre 1995 et 2010, l'artiste réalise plus d'une trentaine de photos de doigt d'honneur dressé contre les symboles, non seulement du pouvoir chinois mais contre tous les symboles des différents pays et cultures du monde (lieux, monuments et éléments politiques, artistiques et culturels emblématiques) : Maison Blanche à Washington, Eglise Saint-Marc à Venise, Tour Eiffel et Joconde à Paris, Reichstag à Berlin, Palais fédéral à Berne, Saatchi Gallery à Londres, Viking Line (compagnie maritime) en Finlande, Opera Hause à Sidney, etc.
La reconnaissance internationale de son travail arrive au début des années 2000 et Ai Weiwei devient le symbole de la modernité et de l'ouverture de la Chine.
En 2003, il crée à Caochangdi le studio d'architecture, FAKE Design (constructions, projets paysagers), et devient conseiller artistique des architectes suisses Jacques Herzog & Pierre de Meuron pour la conception du nouveau stade de Pékin, le "Nid d'Oiseau", érigé en vue des Jeux Olympiques de 2008.
Il s'intéresse d'une manière quasi-documentaire aux transformations sociales et urbaines de la Chine et au développement anarchique du capitalisme. Il photographie et fait photographier les évolutions urbaines de la ville de Pékin mais également des différentes provinces chinoises (série Provisional Landscapes, 2002-2008), et suit l'évolution des chantiers réalisés en vue des Jeux Olympiques (série Beijing's Airport Terminal 3, 2002-2007 ; série Bird's Nest, 2005-2008). Parallèlement, il réalise quatre longues vidéos sur les périphériques routiers de la banlieue et du centre ville de Pékin (Beijing, 2003-2005), afin de montrer la réalité et la transformation urbaines mais également la circulation de masse.
Il s'intéresse d'une manière quasi-documentaire aux transformations sociales et urbaines de la Chine et au développement anarchique du capitalisme. Il photographie et fait photographier les évolutions urbaines de la ville de Pékin mais également des différentes provinces chinoises (série Provisional Landscapes, 2002-2008), et suit l'évolution des chantiers réalisés en vue des Jeux Olympiques (série Beijing's Airport Terminal 3, 2002-2007 ; série Bird's Nest, 2005-2008). Parallèlement, il réalise quatre longues vidéos sur les périphériques routiers de la banlieue et du centre ville de Pékin (Beijing, 2003-2005), afin de montrer la réalité et la transformation urbaines mais également la circulation de masse.
Dès 2005, il crée un blog et y poste des centaines d'articles et des milliers de photos, s'exprimant librement sur tous les sujets et fédérant un grand nombre de followers.
Il participe en 2007 à la Documenta 12 de Kassel (projet Fairytale, dans la ville des Frères Grimm). La même année, luttant contre le risque de récupération et les critiques le qualifiant d'opportuniste, il se retire du projet du stade olympique et appelle au boycott des Jeux. Dès 2008, il prend position sur son blog et enquête sur des faits divers mettant en cause les autorités (corruption, injustice, impunité).
Il participe en 2007 à la Documenta 12 de Kassel (projet Fairytale, dans la ville des Frères Grimm). La même année, luttant contre le risque de récupération et les critiques le qualifiant d'opportuniste, il se retire du projet du stade olympique et appelle au boycott des Jeux. Dès 2008, il prend position sur son blog et enquête sur des faits divers mettant en cause les autorités (corruption, injustice, impunité).
- WEIWEI Ai (né en 1957), Table and Pillar, 2002,
colonne et table datant de la dynastie Qing (1644-1911),
470x90x90 cm.
récupération, démontage, réassemblage et détournement d'éléments en bois ancien
provenant de temples démolis mais avec un savoir-faire artisanal ancestral, sans clou ni colle et avec une mise en équilibre.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Table and Beam, 2002,
poutre et table datant de la dynastie Ming (1368-1644),
160x406x90 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Forever (Bicycles), 2003,
42 bicyclettes (cadre en acier inoxydable) de la marque Forever (marque populaire et ancienne en Chine, depuis 1940 à Shanghai, mode de transport emblématique, symbole d'individu et de masse - production et usage) assemblées en cercle, 275x450 cm, édition de 5.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Marble Doors, 2007,
sculptures, marbre, portes de 210x80x6 cm chacune.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fountain of Light, 2007,
acier et cristaux de verre sur base de bois, ampoules électriques, 700x529x400 cm,
luminaire monumental inspiré du projet de Vladimir Tatline (1885-1953), de Monument à la IIIe Internationale, 1919.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Descending Light, 2007,
7 cercles concentriques de laiton, 60.000 cristaux rouge rubis et ampoules électriques, 400x663x461 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Beijing, The Second Ring, 2005, vidéo de 1h 06 mn,
enregistrement par temps nuageux de la circulation, des transports de masse (13 millions de personnes), de la réalité urbaine, et de la transformation du paysage urbain, filmé depuis les deux sens des 33 ponts de second périphérique de Pékin, en 66 segments d'1 mn chacun, Galerie Urs Meile, Beijing.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Beijing, The Third Ring, 2005, vidéo de 1h 50 mn,
enregistrement par temps ensoleillé de la circulation, des transports de masse (13 millions de personnes), de la réalité urbaine, et de la transformation du paysage urbain, filmé depuis les deux sens des 33 ponts de second périphérique de Pékin, en 110 segments d'1 mn chacun, Galerie Urs Meile, Beijing/Lucerne.
colonne et table datant de la dynastie Qing (1644-1911),
470x90x90 cm.
récupération, démontage, réassemblage et détournement d'éléments en bois ancien
provenant de temples démolis mais avec un savoir-faire artisanal ancestral, sans clou ni colle et avec une mise en équilibre.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Table and Beam, 2002,
poutre et table datant de la dynastie Ming (1368-1644),
160x406x90 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Forever (Bicycles), 2003,
42 bicyclettes (cadre en acier inoxydable) de la marque Forever (marque populaire et ancienne en Chine, depuis 1940 à Shanghai, mode de transport emblématique, symbole d'individu et de masse - production et usage) assemblées en cercle, 275x450 cm, édition de 5.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Map of China, 2003,
bois de fer (Tieli) provenant de temples démantelés de la dynastie Qing, 51 cm, D: 200 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Ghost Gu Coming Down the Mountain, 2005,
porcelaine rouge et blanche, 96 vases de 27x35 cm chacun.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fragments, 2005,
bois de fer (Tieli), table, chaises, parties de poutres et piliers de temples démantelés de la dynastie Qing (1644-1911), 5x8,5x7 m.
Les éléments de bois de l'installation, travaillés et volontairement mal ré-assemblés par des charpentiers (notamment des colonnes formant des arbres) forment une carte de la "Chine Unique" (visible uniquement de-dessus), symbolique de la réunion de territoires différents et de populations diverses. Le spectateur traverse l'oeuvre librement (symboliquement, il traverse les frontières des provinces) comme le font les touristes étrangers visitant la Chine, mais comme ne peuvent pas le faire les chinois eux-mêmes.
- WEIWEI Ai (né en 1957), World Map, 2006,
coton, base de bois, 100x800x600 cm,
installation, 15e Biennale de Sydney (Australie), 2006.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Colored Vases, 2006,
vases du néolithique (5000-3000 av. J.-C.) de hauteur variable (de 9 à 31 cm) et peinture, installation de 50x200 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Table with Three Legs, 2006,
table transformée de la fin de la dynastie Ming ou du début de la dynastie Quing (1368-1911), 116x155,5x155,5 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Stool (#4) (Jointed Stools), 2006,
tabourets gémellés de la dynastie Qing, 59x63x44 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Kippe, 2006,
bois de Tieli provenant de temples démantelés de la dynastie Qing et barres de fer, 182x286x104 cm.
Les chutes de bois sont celles récupérées lors de la création de Fragments (ci-dessus).
- WEIWEI Ai (né en 1957), Divine Proportion, 2006,
bois de Huanghuali, D: 278 cm, édition de 2, LACMA,
fabrication artisanale en bois ancien d'un objet formel et contemplatif.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Oil Spills, 2006,
12 pièces de porcelaine, installation, Galerie Urs Meile, Beijing (Chine).
sculptures, marbre, portes de 210x80x6 cm chacune.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fountain of Light, 2007,
acier et cristaux de verre sur base de bois, ampoules électriques, 700x529x400 cm,
luminaire monumental inspiré du projet de Vladimir Tatline (1885-1953), de Monument à la IIIe Internationale, 1919.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Descending Light, 2007,
7 cercles concentriques de laiton, 60.000 cristaux rouge rubis et ampoules électriques, 400x663x461 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Beijing, 2003, vidéo de 153 h,
enregistrement de la réalité urbaine de la quatrième couronne de Pékin (environ 2400 kms), Galerie Urs Meile, Beijing/Lucerne.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Beijing, Chang'an Boulevard, 2004, vidéo de 10h 13 mn,
enregistrement du coeur urbain de Pékin sur le boulevard transversal (45 kms),
en 608 segments d'1 mn, Galerie Urs Meile, Beijing/Lucerne.
enregistrement par temps nuageux de la circulation, des transports de masse (13 millions de personnes), de la réalité urbaine, et de la transformation du paysage urbain, filmé depuis les deux sens des 33 ponts de second périphérique de Pékin, en 66 segments d'1 mn chacun, Galerie Urs Meile, Beijing.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Beijing, The Third Ring, 2005, vidéo de 1h 50 mn,
enregistrement par temps ensoleillé de la circulation, des transports de masse (13 millions de personnes), de la réalité urbaine, et de la transformation du paysage urbain, filmé depuis les deux sens des 33 ponts de second périphérique de Pékin, en 110 segments d'1 mn chacun, Galerie Urs Meile, Beijing/Lucerne.
- WEIWEI Ai (né en 1957), série, Beijing's Airport Terminal 3, 2002-2007,
C-prints, 46,5x60 cm chaque,
vue de l'exposition, "Entrelacs", Paris, Musée du Jeu de Paume.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Provisional Landscapes, 2002-2008,
diptyque, impression à jet d'encre, 66x84 cm chaque.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Provisional Landscapes, 2002-2008,
diptyque, impressions à jet d'encre, 66x84 cm chaque, moniteurs avec vidéos sonores d'une quinzaine d'heures,
vue de l'installation à l'Exposition, "Entrelacs", Paris, Musée du Jeu de Paume.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Photographie de la série, Bird's Nest, 2005-2008,
C-print, 46,5x60 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Photographie de la série, Bird's Nest, 2005-2008,
C-print, 46,5x60 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Photo extraite de la série du blog, 2005-2009,
fichier numérique.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Hebei Carpet Factory, Photo extraite de la série du blog, 2005-2009,
fichier numérique.
AI WEIWEI À LA DOCUMENTA 12 DE KASSEL (ALLEMAGNE), 2007
VOIR UNE VIDÉO (4 MN 20) DE PRÉSENTATION DE LA DOCUMENTA 12 DE KASSEL, 2007
AI WEIWEI, FAIRYTALE (2007), TEMPLATE (2007)
- WEIWEI Ai (né en 1957), Photographie n° 0999, de la série, Fairytale People, 2007,
C-print, 100x100 cm, projet réalisé pour la Documenta 12 de Kassel (Allemagne), 2007.
- WEIWEI Ai (né en 1957), série photographique, Fairytale People, 2007,
C-prints, 100x100 cm chaque, projet réalisé pour la Documenta 12 de Kassel (Allemagne), 2007.
L'artiste a décidé de faire une oeuvre vivante, humaine et sociale, en faisant venir à Kassel (ville des Frères Grimm), 1001 chinois (rencontre Orient/Occident), d'âge (de 2 à 70 ans), de conditions et de provinces différentes, sélectionnés en grande partie par le biais de son blog (questionnaire de 99 questions), interviewés, filmés et photographiés (image sociologique de la Chine actuelle) près du lieu de leur démarche d'obtention de passeport. Avec une équipe de 40 personnes, l'artiste a obtenu les visas et organisé le voyage de tous ces chinois (en 5 groupes successifs) dont c'était le rêve ("Fairytale"), le "Conte de fées" (obtention d'un passeport, réalisation d'un voyage à l'étranger).
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fairytale Luggage, 2007,
valises de plastique, tissu et métal, 57x22x38 cm chacune,
projet réalisé pour la Documenta 12 de Kassel (Allemagne), 2007.
Les 1001 chinois ont été hébergés et nourris et ont passé le temps de l'exposition à vivre sur place, à faire du tourisme à vélo
et à relater leur séjour pour abonder livres et nombreuses heures de vidéos. L'ensemble a coûté 3,1 millions €.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fairytale Dormitory (1 unit), 2007,
exemple d'une unité de dortoir (femmes), bois,métal, tissu, plastique, bambou, 200x781x545 cm.
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fairytale Chairs, 2007,
1001 chaises en bois de la dynastie Qing (1644-1911).
- WEIWEI Ai (né en 1957), Fairytale Chairs, 2007,
1001 chaises en bois de la dynastie Qing (1644-1911).
- WEIWEI Ai (né en 1957), Template, 2007,
1001 portes et fenêtres de bois provenant de maisons détruites des dynasties Ming et Qing (1368-1911), base de bois, 422x1106x875 cm,
projet réalisé pour la Documenta 12 de Kassel (Allemagne), 2007.1001 portes et fenêtres de bois provenant de maisons détruites des dynasties Ming et Qing (1368-1911), base de bois, 422x1106x875 cm,
Un orage ayant renversé l'oeuvre, l'artiste a décidé de la laisser ainsi, ruine, faite de ruines.
FICHE TÉLÉCHARGEABLE ET MODIFIABLE - VERSION 1 (ÉTÉ 2015)
FICHE TÉLÉCHARGEABLE ET MODIFIABLE - VERSION 2 (PRINTEMPS 2016)
(la fiche a été raccourcie de quelques exemples d’œuvres afin de
pouvoir mentionner ensuite les expositions les plus récentes de l'artiste)