mardi 28 octobre 2014

276-LE CORBUSIER (1887-1965), ARCHITECTE ET URBANISTE




Portrait de Charles-Edouard JEANNERET, dit, LE CORBUSIER, 1953,
photo couleur de Willy Rizzo (1928-2013) prise à Paris, au Musée national d'art moderne,
 lors de la rétrospective qui lui a été consacrée cette année-là.


VOIR UN DOCUMENTAIRE (20 MN) SUR L'OEUVRE DE LE CORBUSIER, 1957




LES ANNÉES DE FORMATION (1900-1921)


Charles-Edouard Jeanneret naît en Suisse en 1887. Il entame, dès 1900, des études artistiques et se voit orienté par son professeur vers l'architecture et la décoration. Des voyages, notamment dans toute l'Europe, lui permettent de découvrir ensuite l'architecture de différents pays et de fréquenter les ateliers des grands architectes de l'époque, comme Peter Behrens (designer industriel, 1868-1940) et Walter Gropius (1883-1969) à Berlin, Tony Garnier à Lyon (urbaniste, 1869-1948) et les Frères Perret à Paris (technique du béton armé, système poteau-poutre-dalle, style sans ornement, Auguste Perret, 1874-1954 et Gustave Perret, 1876-1952) qui l'influenceront durablement.

Dès 1917, il s'installe à Paris puis travaille pour les frères Perret. Avec Amédée Ozenfant (1886-1966), il s'initie à la peinture, et jette en 1918 les bases théoriques du "Purisme", une peinture post-cubiste où "les œuvres sont rendues lisibles par des formes simples et dépouillées, organisées en constructions ordonnées génératrices d'harmonie". Avec Ozenfant toujours, il crée en 1920 la revue d'art et d'architecture, "l'Esprit Nouveau", où il adopte dès lors le pseudonyme de "Le Corbusier".



- JEANNERET Charles-Edouard (1887-1965), Composition avec guitare et lanterne, 1920,
peinture à l'huile sur toile.


LES VILLAS, LES LOGEMENTS COLLECTIFS, LES BÂTIMENTS PUBLICS ET LES PROJETS D'URBANISME (1922-1944)


Dès 1922, il ouvre un atelier d'architecte où il s'associe avec son cousin Pierre Jeanneret (1896-1967) et publie des ouvrages exposant ses théories, "Vers une architecture" (1923), qui devient le manifeste du Modernisme en s’élevant contre le décor dégradant la fonction et les cinq ordres de l'architecture pontifiante, puis "Urbanisme" (1924) où il déclare : "Une maison est une machine à habiter"


De 1922 à 1931, il travaille à de nombreux projets fort critiqués dont le Plan Voisin (projet de réaménagement de Paris, avec destructions d'habitations du centre et constructions de gratte-ciel, 1925) et réalise une douzaine de "Villas blanches" ou "Villas puristes " dans Paris et ses environs (dont Les Maisons La Roche et Jeanneret (1923-25 puis 1928) et La Villa Savoye, Poissy, 1928-31), le Pavillon de l'Esprit Nouveau à l'Exposition universelle de 1925, deux Unités d'habitation à Weissenhof (1926-27), la Cité-refuge de l'Armée du Salut (Paris, 1929-33) et le Pavillon suisse à la Cité internationale universitaire de Paris (1930-32). 




VILLA LA ROCHE, PARIS, 1923-25

VOIR UNE VIDÉO (4 MN 30, 2011) DE PRÉSENTATION DE LA VILLA LA ROCHE, 1923-25



PLAN VOISIN, 1925

- LE CORBUSIER (Charles-Edouard Jeanneret dit, 1887-1965), Plan Voisin, 1925,
projet (non réalisé) pour le centre de Paris.


LE PAVILLON DE L'ESPRIT NOUVEAU, 1925

- LE CORBUSIER (1887-1965) et JEANNERET Pierre (1896-1967), Pavillon de l'Esprit Nouveau, 1925,
Exposition internationale des Arts décoratifs, Paris, 
Montrer les transformations radicales et les libertés nouvelles apportées par le ciment armé ou l'acier dans la conception de l'habitation de ville. Montrer qu'un appartement peut être standardisé pour satisfaire aux besoins d'un homme "de série". La cellule habitable pratique, confortable et belle, véritable machine à habiter, s'agglomère en grande colonie, en hauteur et en étendue.

Le pavillon sera donc une "cellule" d'immeubles-villas construite entièrement comme si elle se trouvait à 15 m au-dessus du sol. Appartements et jardins suspendus. 


Il publie dès 1927 ses "Cinq points d'une nouvelle architecture" moderne : 
- pilotis, permettant la circulation sous le bâtiment et la récupération du terrain,
- plan libre, ossature ou système Dom-ino (Domus-Innovation), depuis 1914, composé d'un module combinable en béton armé comprenant trois dalles, six poteaux et un escalier et permettant une distribution intérieure indépendante pour chaque niveau (cloisons), du fait de l'absence de murs porteurs,


- Le Corbusier (1887-1965), Système Dom-ino, croquis, 1914-15. 

- fenêtres en longueur, en un long bandeau horizontal du fait du plan libre (et non plus de fenêtres verticales disposées en fonction des murs porteurs),
-façade libre, offrant des volumes géométriques simples (poteaux et poutres en béton armé) aux parois lisses (remplissage en parpaings de mâchefer),
- toit-terrasse, permettant lumière, air et vue, avec dalles de ciment, parfois plantations et kiosque (en remplacement des combles traditionnels et du toit en pente).

La réflexion de Le Corbusier touche aussi la question du mobilier, pour une part encastré et pour une part libre. Il s'associe pour les meubles libres avec la maison allemande Thonet (chaises en bois courbé) et collabore avec Charlotte Perriand et Jean Prouvé.


LA VILLA SAVOYE, POISSY, 1928-31

- LE CORBUSIER (1887-1965) et JEANNERET Pierre (1896-1967), La Villa Savoye et le pavillon du jardinier, Poissy (Ile-de-France), 1928-1931,
Le dégagement d’une travée entière de pilotis et le retrait du rez-de-chaussée
 peint en vert sombre pour en effacer la masse dans l’ombre, accuse l’impression d’élévation.
 La courbe du rez-de-chaussée est calculée selon l’arc de giration minimum d’une voiture.
 La circulation automobile devient une composante à part entière de la composition architecturale.
 À l’intérieur également, la distribution et la conception spatiale sont définies selon les mouvement des usagers tout au long de la rampe qui du rez-de-chaussée dessert toute la villa jusqu’au solarium.


- LE CORBUSIER (1887-1965) et JEANNERET Pierre (1896-1967), La Villa Savoye et le pavillon du jardinier, Poissy (Ile-de-France), 1928-1931,
élévation de la villa, vue en plongée.


VOIR UNE VIDÉO (4 MN 30, 2011) DE PRÉSENTATION DE LA VILLA SAVOYE, 1928-31




Après la crise de 1929, Le Corbusier élabore de nombreux projets internationaux sur l'organisation de la concentration urbaine (Rio-de-Janeiro, Moscou, Alger, Barcelone, Anvers, Genève, Stockholm) et participe aux Congrès internationaux d'Architecture Moderne (CIAM), notamment celui d'Athènes en 1933. Ce Congrès lui inspire "la Charte d'Athènes" qui paraîtra en 1943, où il expose ses conceptions de l'architecture liée à la vie sociale et quotidienne urbaine : "Les matériaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les arbres, l'acier et le ciment armé, dans cet ordre et cette hiérarchie (...) la plupart des villes étudiées offrent l'image du chaos (...) Un nombre minimum d'heures d'ensoleillement doit être fixé pour chaque logis (...) Les clés de l'urbanisme sont dans les quatre fonctions : habiter, travailler, se recréer, circuler (...) Les constructions hautes implantées à grande distance l'une de l'autre doivent libérer le sol en faveur de larges surfaces vertes (...) Les rues doivent être appréciées selon leurs destinations (...) Le piéton doit suivre d'autres chemins que l'automobile "

Le Corbusier est naturalisé français, à sa demande, en 1930. Malgré la critique, il acquiert une audience internationale, voyage dans le monde entier et collabore à des réalisations, comme le Ministère de l'Education nationale à Rio de Janeiro (1936-1943), avec les architectes Lucio Costa (1902-1998) et Oscar Nemeyer (1907-2012).



LA CITÉ -REFUGE DE L’ARMÉE DU SALUT, PARIS, 1929-33

- LE CORBUSIER (1887-1965) et JEANNERET Pierre (1896-1967), La Cité-refuge de l'Armée du Salut, Paris, 1929-1933, vues de la façade sud,
Le bâtiment apparaît comme un ensemble combinant de multiples activités liées à la vie quotidienne, certaines, comme la crèche, étant novatrices, d’autres relatives à la santé et à l’hygiène (dispensaire, vestiaire, solarium, au travail (ateliers, bureaux), à l’hôtellerie (cuisine organisée et équipée rationnellement, buanderie, etc). Une grande importance est donnée aux locaux techniques, liée au contrôle de l’environnement, dans le sous-sol. La modernité s’exprime dans ce programme assez innovant, et surtout dans les équipements techniques de la cuisine et de la crèche, ainsi que le mobilier, très simple et rationnel. Ces fonctions diverses (réfectoires, chambres, dortoirs, crèches) sont unifiées par les pans de verre. La Cité de Refuge est un bâtiment extrêmement rationnel et efficace dans sa distribution. Les circulations verticales qui desservent séparément deux blocs destinés aux hommes d’une part et aux femmes de l’autre, diminuent de moitié à partir du 5ème étage (crèche). Elles sont appuyées côté Nord sur un mur d’héberge en maçonnerie traditionnelle de moellons et sont éclairées par des courettes. Les ascenseurs, d’abord situés face aux escaliers, sont rejetés sur les côtés avec les sanitaires. L’ensemble du bloc vertical est complété par les deux grandes cheminées de ventilation. 


LES RÉALISATIONS FRANÇAISES ET INTERNATIONALES (1945-1965)

L'après-guerre nécessite un plan urgent de reconstruction des villes bombardées. Il s'associe de nombreux collaborateurs. Ses propositions d'ensemble (La Rochelle, Saint-Gaudens, Saint-Dié) rencontrent peu de succès mais une Unité d'habitation (La Cité radieuse, logement social) est construite à Marseille (1945-52) et l'église Notre-Dame à Ronchamp (Franche-Comté) en 1950-55.


Depuis les années 20, Le Corbusier réfléchit à un outil de mesure qui soit lié à l'échelle du corps humain, comme le système anglo-saxon du pied-pouce, mais qui soit en même temps décimal, comme le système métrique. Il met au point le Modulor (Module-Nombre d'or), basé sur le rapport de proportions entre l'espace d'habitation et le corps d'un homme de 1,83 m et détermine ainsi la hauteur des plafonds à 2,26 m (hauteur du corps cité, bras levé), celle d'une table à 0, 70 m, d'une chaise à 0, 43 m, d'un bar à 1, 13 m ou celle d'un élément de cuisine à 0, 86 m.


- LE CORBUSIER (1887-1965), Modulor, 1945.

Il fait breveter le Modulor en 1945, l'utilise pour la première fois au moment de la réalisation de l'Unité d'habitation de la Cité radieuse à Marseille (projet de 1945, pose de la première pierre en 1947, inauguration en 1952) et publie un ouvrage du même nom en 1950. Quatre autres Unités d'habitation sont construites sur le même plan en France (Rezé-Nantes, Loire-Atlantique, 1950-1956 ; Briey, Meurthe-et-Moselle, 1959-61 ; Firminy, Rhône-Alpes, 1965-67) et en Allemagne (Berlin, 1957-58).



UNITÉ D'HABITATION, MARSEILLE, 1947-52

- Le Corbusier (1887-1965) avec André Wogenscky (1916-2004) et l’Atelier des Bâtisseurs (ATBAT) dont le directeur technique est Vladimir Bodiansky (1894-1966), Unité d'habitation, Marseille, 1945-1952, maquette et vue du toit-terrasse,
l'édifice se présente sous la forme d’une barre d’habitation de 135 mètres de long, 24 mètres de large et 56 mètres de haut, montée sur pilotis.
 Trois cent trente appartements, répartis en vingt-trois types différents (duplex) peuvent accueillir une population de 1 500 à 1 700 habitants qui disposent au septième et huitième étages, d’une rue commerçante, d’un hôtel-restaurant, et sur la terrasse d’une école maternelle, et d’équipements sportifs.
Le principe constructif retenu dit « casier à bouteilles », consiste à construire des appartements à l’intérieur d’une ossature indépendante de poteaux et de poutres en béton armé. L’ossature repose sur un « sol artificiel » situé au sommet des dix-sept portiques en béton, véritable galerie des machines de cette immense paquebot de béton. 


- Unité d'habitation, Marseille, 1945-1952, vue de la troisième rue desservant le jardin d'hiver et vue du toit-terrasse.


- Unité d'habitation, Marseille, 1945-1952, vue d'un appartement, séjour et cuisine,
Le Corbusier retient le béton pour l’ossature générale, le bois et le métal pour l’ossature des logements. Les logements bénéficient d'une isolation exceptionnelle, de l'ensoleillement, d'une loggia brise-soleil, du double-vitrage, de l'air conditionné, d'un séjour ouvert sur deux niveaux, d'une cuisine équipée, et d'ascenseurs, d'escaliers de secours, de rues, de services et d'équipements collectifs.



LA CHAPELLE, RONCHAMP, 1950-55

- LE CORBUSIER (1887-1965), Chapelle Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp (Haute-Saône), 1950-55, vues extérieure et intérieure,
ensemble curviligne, avec des murs en pierres, recouverts de béton enduit de chaux blanche, une ossature de béton recevant la couverture en coque de béton (qui ne repose donc pas sur les murs en pierres), porte émaillée et ouvertures avec des verres blancs ou de couleurs,
la chapelle catholique votive, au cœur d'un lieu de pèlerinage, accueille des célébrations religieuses qui peuvent rassembler jusqu’à 200 personnes. Son chœur (autel) extérieur orienté vers l’est, offre simultanément un lieu ouvert de célébration pouvant rassembler plus de 2 000 pèlerins.


- Chapelle Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp (Haute-Saône), 1950-55, plan.


Le début des années 50 voit enfin la reconnaissance de Le Corbusier en France (exposition de ses dessins 1918-28 à la Galerie Denise René en 1952, rétrospective au Musée national d'art moderne en 1953, alors que l'artiste a 66 ans). Le Corbusier se concentre ensuite sur des projets et des réalisations en Inde, avec les six bâtiments du complexe administratif de Chandigarh (1952-59) et également des résidences de luxe.
En 1952, il se construit un petit cabanon à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) où il viendra désormais chaque année passer un mois de vacances estivales, se reposer de ses nombreux voyages et y mourir en 1965.



CABANON, ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN, 1952

- LE CORBUSIER (1887-1965), Cabanon, Roquebrune-Cap-Martin, 1951-1952, vue extérieure et élévation intérieure.


- LE CORBUSIER (1887-1965), Cabanon, Roquebrune-Cap-Martin, 1951-1952, vues intérieures,
Sa construction associe le bois, ses dérivés (contre-plaqué) et les matériaux industriels (plaques ondulées de fibrociment en couverture et isolation en laine de verre). Les façades sont revêtues de dosses de pin imitant des rondins mais le projet initial prévoyait un bardage d’aluminium qui aurait conféré une tout autre esthétique et modifié le rapport au site. Le volume intérieur est divisé en un couloir d’accès et une pièce unique, carré de 3 m 66 de côté et 2,26 m de haut. Dans cet espace minimal mais très élaboré, conçu à partir du modèle théorique du plan libre, les fonctions de séjour, de toilette et de repos sont réparties autour d’un vide central réservé à la circulation. La vue exceptionnelle sur la mer, la maîtrise de la lumière, le mariage entre les couleurs vives du plafond et du sol et le ton chaud du bois des parois, l’animation apportée ponctuellement par le décor peint des volets repliables et du couloir, le caractère épuré mais fonctionnel du mobilier, tout concourt à l’agrément du séjour.



La fin des années 50 et le début des années 60 est marqué par ses dernières réalisations françaises et internationales, le Pavillon du Brésil à Paris (1957-59), le Centre Carpenter for the Visual Arts à Harvard-Cambridge (1959-65), le Musée d'art occidental à Tokyo (1957-61) et le Centre de recréation du corps et de l'esprit de Firminy-Vert à Firminy (1953-65).



LE PATRIMOINE LE CORBUSIER (1965-2014)


L'architecte est l'un des représentants du Mouvement Moderne, il a inventé une nouvelle esthétique et un nouveau langage architectural, il s'est inscrit dans une démarche de recherche et d'invention (système Dom-ino, polychromie structurant l'espace en affirmant ou effaçant les volumes, outil Modulor), il a relevé les défis de la standardisation, de la modélisation et de l'industrialisation du bâtiment pour abaisser les coûts, il a cherché à résoudre la question de l'habitat de l'homme moderne, et il a cherché à assurer un équilibre entre l'espace privé de l'homme et l'ensemble des services qui lui sont nécessaires (Unité d'habitation, projets d'urbanisme).

Dès 1968, une Fondation Le Corbusier s'ouvre à Paris dans la Maison La Roche, conçue par l'architecte. En 2009 puis 2011, une demande d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial a été déposée par la France auprès de l'UNESCO, au nom de six pays (sur les 9 pays où des œuvres ont été réalisées et sur les 20 pays où il a déposé des projets), avec un ensemble de dix-neuf bâtiments retenus (selon les critères d'authenticité, d'intégrité et de conservation) dont douze sont situés sur le territoire français (habitat collectif, habitat standardisé, maisons individuelles, résidences-ateliers, urbanisme, programmes industriels, architecture sacrée) : Maisons La Roche et Jeanneret, Paris, 1923-25 ; Cité Frugès, Pessac, 1924-26 ; Villa Savoye et loge du jardinier, Poissy, 1928-31 ; le Pavillon suisse à la Cité Internationale, Paris, 1930 ; Immeuble locatif à la Porte-Molitor, Boulogne-Billancourt, 1931-34 ; Unité d'habitation, Marseille, 1945-52 ; Manufacture, Saint-Dié (Lorraine), 1946-48 ; Chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp (Franche-Comté), 1950-55 ; Maisons Jaoul, Neuilly/Seine, 1951-52 ; Cabanon Le Corbusier, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-maritimes), 1951-52 ; Couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette, Eveux (Rhône-Alpes), 1953-60 ; Centre de recréation du corps et de l'esprit de Firminy-Vert, Firminy, 1953-65.

La liste des bâtiments de 2011 ayant été refusée car jugée trop importante, un nouveau dossier sera déposé au début de l'année 2015, dans l'espoir d'un classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO en 2016.

Si Le Corbusier est surtout connu pour ses talents d'architecte, d'urbaniste et de théoricien (une trentaine d'ouvrages et une centaine d'articles publiés entre 1912 et 1966), il est en fait un artiste complet, tout à la fois dessinateur, graveur, peintre (tableaux, peintures murales), photographe, designer, créateur d'émaux, de tapisseries et de sculptures.


L'oeuvre de Le Corbusier va être particulièrement mise à l'honneur dans les années prochaines, notamment avec le cinquantième anniversaire de sa mort en 2015 et le centrentième anniversaire de sa naissance en 2017. 



POUR EN SAVOIR PLUS
FONDATION LE CORBUSIER